Arkanoïd n’est plus qu’un vague souvenir

Arkanoïd n’est plus qu’un vague souvenir

Bon, pour ceux qui me suivent sur Facebook, je ne vais pas vraiment vous surprendre, pour les autres, si vous avez bonne mémoire, il y a quelques semaines, je vous parlais de cette vague rétro qui envahit toujours un peu plus nos consoles de salon, et je montrais une petite vidéo sympa de Shatter dont j’avais très très envie…. Après de longue négociation avec madame, et suite à la mise à prix du jeu pour seulement 5,95€, j’ai foncé ce week-end, et j’ai acheté Shatter, un casse-brique moderne réalisé par le studio néo-zélandais Sidhe, disponible sur le Playstation Network de la Playstation 3.

Break Out - Arcade (Atari, 1976)
Break Out – Arcade (Atari, 1976)

Au fond, le casse-brique est à la base un genre de jeux vidéo très minimaliste… Largement inspiré de Pong (Atari, 1972), le premier casse brique : Break Out (Atari), débarque en borne d’arcade en 1976. Le concept est très simple, le joueur, tel que dans Pong, contrôle un palet avec lequel il devra rattraper une balle qui rebondit dans une aire de jeu…. Cette fois, l’aire de jeu comporte une série de ligne de couleur qu’il faudra faire disparaître pour terminer le niveau… Quand je vous disais que c’était ultra minimaliste… Break Out débarquera deux ans plus tard dans les foyers, sur l’Atari 2600.

Arkanoid_RoD.png
Arkanoïd – Arcade (Taïto, 1986)

Pour l’époque c’était bien passionnant, en 1976, Pacman, Space Invaders et compagnie n’avait même pas encore débarqué… Moi c’est essentiellement avec Arkanoïd (Taïto, 1986) que j’ai découvert le genre… Plus précisément avec le 2° opus, sorti en 1987, c’est donc près de 10 ans plus tard que le Casse Brique va réellement évoluer. C’est tout d’abord sur une version PC MS-DOS, avec une simple carte PC Speaker que je vais passer mes heures à casser des briques… Graphiquement, le jeu est bien plus accrochant, un petit vaisseau spatial entre dans un énorme complexe… il faut casser des briques certes, mais il y a des bonus à la clef, ceux-ci agrandissent notre vaisseau, collent la balle, active un multiball… ou ouvre les portes vers le niveau suivant… Sur Commodore 64, le jeu est encore plus agréable, avec des musiques de bien meilleure qualité, mais il faut admettre qu’Arkanoïd est loin d’être un jeu facile… J’atteignais difficilement le 4° niveau.

Ghost_12.jpg
Nervous Brickdown – DS (Arkedo, 2007)

Clairement, Arkanoïd posa les nouvelles bases du casse brique, que reprirent tous en choeur pendant près de 15 ans les Krakout (Gremlin, 1987), Alleway (Nintendo, 1989), Krypton Egg (Hitsoft, 1989) et Crazy Brix (PPP Team Software, 1999)

Il y a deux ans, les français d’Arkedo, réalisent de main de maître un casse brique moderne sur Nintendo DS : Nervous Brikdown. On sent le soft réalisé avec soin par des passionnés, développant le concept, lui proposant des graphismes modernes et gais… Mais personnellement, je ne pourrais jamais profiter du soft, orienté uniquement vers un gameplay au stylet totalement injouable pour un gaucher comme moi !

… Puis il y eut Shatter !

Shatter révolutionne complètement le genre du Casse-Brique, essentiellement en y ajoutant une dimension shoot’m up et tactique… reprenant ainsi les éléments le plus passionnants des dernières bonnes productions oldschool, Geometry Wars (Bizarre Creation, 2003) et Space Invaders Extreme (Taïto, 2008)… Visuellement, Shatter est épuré… Il a un petit goût de Demoscene World Haute Définition trés disco-électronique… voir un poil cubique. Ce qui rend le jeu rétro et surtout très clair.

Un circuit électronique parmi des milliers d’autres réagi, réfléchis, et …. joue, le voilà qui traverse les mondes… Notre circuit, à la forme d’un paddle doit bien sur rattrapé sa boule d’énergie, sans laisser sortir de l’écran… amassant des bonus, celle-ci obtient des améliorations, notre paddle peut détruire des blocs lorsqu’il est armé… jusque là rien de novateur… Il peut par contre également utiliser un champ magnétique… Dans un premier temps celui-ci lui permet d’attirer vers lui des particules d’énergie libérée par les blocs et ennemi détruit… Ces particules permettant de réaliser une attaque spéciale ou d’activer un bouclier de protection… Mais ce champs magnétique influe également sur le déplacement de notre boule d’énergie… Il faudra rapidement jouer de cela afin de pouvoir terminer les tableaux plus rapidement, et surtout combattre les boss, dignes de boss de shoot’m up, demandant pas mal de stratégie d’attaque.

shatter_20090604024259781_640w.jpg

Là où Arkanoïd pouvait vite devenir frustrant, Shatter se joue dans la longévité, j’ai déjà terminé pas loin de 30 tableaux, avec plus 129.000.000 de points sans perdre toutes mes vies… Ce qui rend le jeu d’autant plus accrochant… Les niveaux sont très variés, et apportent en permanence de nouvelles spécificités… Rien que des niveaux circulaires offrent au genre Casse Brique un aspect tout à fait révolutionnaire !

Enfin, je vous gardais le meilleur pour la fin… La bande-son ! signée par Jeremiah Ross (aka Module), elle tout simplement incroyable. Un mélange de disco rock moderne et rétro en même temps… Avec un style très inspiré du monde Demoscene et C64, elle ne pourra que ravir les retrogamers qui auront déjà craqué sur le concept du jeu !!!

Un jeu auquel j’offre sans problème un 20/20 !!

L’album Audio de Shatter : http://sidhe.bandcamp.com/album/shatter-official-videogame-soundtrack
Le blog de Jeremiah ‘Module’ Ross : http://www.module.co.nz/blog/

Vous aimerez aussi
Pastagames relance Arkanoïd !
Pastagames relance Arkanoïd !

En promo à moins de 5€, difficile de se dire que l'on en aura pas pour son argent avec ce (Lire la suite)

Alleyway, le casse brique qui ne casse pas la baraque.
Alleyway, le casse brique qui ne casse pas la baraque.

Je ressorts de temps à autre les cartouches de ma collection Game Boy, et cette semaine, c'était l'occasion de revenir (Lire la suite)

Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd
Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd

J'ai finalement découvert les joies du casse-brique assez tardivement, à la fin des années 80 avec Arkanoïd II sur PC, (Lire la suite)

9 réflexions sur « Arkanoïd n’est plus qu’un vague souvenir »

  1. meuu non, arkanoid n’est pas qu’un vague souvenir…j’y ai encore joué avant-hier…et je te bats : niveau 9. Mais bon c’est vrai que c’etait dur-dur les jeux à l’époque :)

  2. Par-contre j’ai aussi rejoué a SKRAMBLE que je trouvais très difficile à l’époque et ici j’ai carrément dû abandonner la partie après 4 tours complets de tous les niveaux. Bizarre-bizarre :)

  3. Hors topic: Tu parlais récement de tes sources de visiteurs, je te confirme que le petit billet que j’ai fait aussi sur le voocorder apporte son lot de visite sur « c64charleroi » aussi, tous les jours, je vois les questions que les gens se posent à son sujet, je les note et puis, j’essaie d’y répondre en ajoutant les « questions-réponses » sur le billet en question.
    Après le mot clé « C64 » qui est le plus prolifique sur notre blog, le deuxième mot est « DARK » et je pense que c’est grace à toi :)))
    Puis viennent tous les mots qui concernent le materiel et les collections qui concernent le C64.
    Pour les sites les plus affluents, ce sont maintenant clairement Lemon et wiki ou on est référencé dans les liens, puis vient le module de recherche skynet, en géneral une douzaine de sites affluents chaque jours, ce qui me fait découvrir que beaucoup nous on mit dans leurs liens :)

  4. héhéh c’est chouette ;)
    je trouve cela amusant d’analyser ce genre de stat…
    sinon, « Dark »… pourquoi grâce à moi… j’avais écris un article avec cela dans le site ?

  5. Oui, tu avais fait une revue de quelques jeux playstation, avec ea alone in the DARK, et c’est vers ce billet là que la rechèrche renvoie…
    Sinon, j’ai fait un petit com sur le dernier billet avec les stats d’hier pour ceux que ça interresse, c’est vrai que moi aussi je trouve ça assez marrant à observer :)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.