Sorti en 1997 sur la PlayStation première du nom et la SEGA Saturn, Croc est l’un des Super Héros de la nouvelle génération 3D amorcée par Mario 64 et Crash Bandicoot.
Le sujet est d’ailleurs assez sensible quand on creuse un tout petit peu, car bien que le titre d’Agonaut Software sorte plusieurs mois après Mario 64, il faut se rappeler que l’équipe britannique était un partenaire important de Nintendo lors de la précédente génération de console, ce sont eux qui ont poussé Nintendo au développement de la puce Super FX que l’on retrouve dans Starfox, une production d’Argonaut Software !
Super Mario 64 n’aurait jamais été aussi révolutionnaire sans ce jeu oublié de tous… selon ses développeurs — JeuxVideo.com
Le studio avait déjà pour ambition de proposer un titre tout en 3D qui, comme le raconte le journaliste TheXSable dans son article pour JeuxVideo.com mettait en scène Yoshi, le dinosaure et ami de Mario ! Dès lors les bons termes entre les deux parties ont pris du plomb dans l’aile… et c’est finalement un Crocodile qui deviendra le héros de l’aventure…
Au début de l’année 1994, nous avons envisagé de créer un jeu de plateforme en 3D. Nous voulions être les premiers au monde à nous attaquer à ce genre. Nous avons montré nos premiers travaux à Nintendo, qui les a appréciés mais nous a dit qu’ils avaient déjà quelque chose de similaire en cours de développement. Un an et demi plus tard, ils ont lancé Mario 64. Il est possible que les images que nous leur avons montrées leur aient donné une idée de ce à quoi cela pourrait ressembler, mais d’un autre côté, il pourrait s’agir d’une coïncidence totale. – Jez San dans le numéro 24 de Sega Saturn Magazine datant d’octobre 1997. (Un article à lire sur JeuxVideo.com)
Je me souviens d’un temps qui s’éloignent d’année en année où j’écumais le PlayStation Store pour télécharger un grand nombre de démos de jeux ! S’il me semble que de nos jours, celles-ci sont bien moins fréquentes, c’est plus que probablement surtout le temps qui me manquent…
Pendant que madame poursuit notre aventure dans Hogwarts Legacy, je garde de temps à autre un oeil sur les nouveautés à venir.
Avant de vous laisser une petite liste de tout ce que j’ai vu passer ces derniers temps, je prends un moment pour m’arrêter sur la démo de deux gros morceaux devant sortir prochainement.
Alone in the Dark
Alone in the Dark Spotlight – Hollywood talent and new gameplay – PlayStation Blog
En effet, il y a quelques semaines, THQ Nordic et Pieces Interactive ont proposé une démo du reboot de la série Alone in The Dark qui devrait sortir d’ici octobre 2023. J’étais pour ma part assez enthousiaste à ce projet devant remettre au gout le premier titre dit de « Surival Horror » sorti initialement il y a un peu plus de 30 ans de l’esprit un dingue de Frédérick Raynals. C’est cet épisode en 3D polygénique qui inspira quelques années plus tard Shinji Mikami lorsqu’il créera le premier Resident Evil.
Lumière sur Alone in the Dark – Talent hollywoodien et nouveau gameplay. Revenir à l’origine du survival horror avec Alone in the Dark signifiait créer une lettre d’amour fidèle pour les fans de longue date, mais aussi un point d’entrée accessible pour les nouveaux joueurs… (PlayStation Blog)
Alone in the Dark : Prologue – PS5
Si les quelques images aperçues lors de l’annonce du projet m’avaient plutôt données envie de me lancer dans l’aventure, avec une approche très « veille Amérique des années 20 », dès la prise en main de cette démo, les déceptions se sont montrées nombreuses, avec un gameplay vieillot, des ambiances tourmentées et des graphismes plutôt rigide… et surtout finalement, un character design pas si accrocheur, malgré la présence David Harbour (Stranger Things). Les quelques minutes allaient me suffire pour faire tomber tout l’enthousiasme que je pouvais porter à ce projet, me rappelant que finalement, nous n’étions plus prêt à nous faire peur depuis un moment déjà. Finalement, seul un doublage en français pourrait redonner un peu d’intérêt au projet à mes yeux, ce qui ne semble pas être au programme actuellement.
On explore, on explore - Alone in the Dark : Prologue
On explore, on explore - Alone in the Dark : Prologue
Bon, je ne les trouves pas très charismatiques ces deux là ! - Alone in the Dark : Prologue 2023.0
En revanche, alors que l’attente pour la seconde partie de Final Fantasy VII me parait interminable, j’avais mis dans la piles des « jeux que je boude », le nouveau titre phare de la franchise Final Fantasy XVI (le 16 donc) qui sort dans quelques jours.
Après de longues années de recherche, je n’espérais plus vraiment tombé sur Harvest Moon : Back to nature, premier jeu de la série que nous avons découvert, sorti alors sur la PlayStation 1. Il faut dire que bien qu’il ne soit pas surcoté, je ne l’ai jamais vu à des prix à moins de 3 zéro ! Je suis donc heureux de l’ajouter à mon petit musée.
A cette époque Ma Snorkys et moi découvrions ce nouveau genre mélangeant gestion d’une ferme, amourettes et aventure… mais nous allions également faire nos armes en anglais sur des thématiques tels que: seeds, crorps, dishes,… Madame c’était d’ailleurs fait tout un dossier sur ce jeu !
Je me souviens d’ailleurs que la version européenne comporte un méchant bug qui fait planter le jeu après la cérémonie de mariage, j’avais donc ramené le jeu à la FNAC pour utiliser une version NTSC.
Harvest Moon : Back to Nature – PSX (Natsume, 1999)
Si le sujet vous inspire, j’avais pris la peine d’écrire un petit dossier, il y a trois ans, sur les différents épisodes d’Harvest Moon auxquels nous avons joué par le passé !
Si la série débute sur Super Nintendo dans la seconde moitié des années 90, chez nous, c’est avec l’épisode « Back to Nature » sur la Playstation que tout commence durant l’hiver 2001. Il reste d’ailleurs pour moi le meilleure souvenir de la série, avec une farde complète que madame s’était faite pour gérer son aventure en anglais ! Loué en vidéothèque, le jeu avait un bug bien précis… Le jeu se freezait lorsque notre petit personnage passait à l’église pour se marier ! A l’époque nous avions été l’acheter à la FNAC, mais là aussi bug similaire… Il avait donc fallut jouer à la version pirate en anglais pour se défaire de ce problème ! Se marier et avoir des enfants étaient des éléments particulièrement sympathiques de ce volet de l’aventure. (A Lire : Doraemon – Story of seasons, ça lui change les idées)
Après de longues recherches, je démarrais l’année 2022 prêt à me lancer dans la nouvelle génération vidéoludique, heureux propriétaires de la nouvelle PlayStation 5 de Sony. C’est donc sans surprise que mon petit TOP/FLOP de cette année mette en avant 2 titres liés à cette dernière. En effet, depuis la sortie de Horizon Zero : Forbidden West en février dernier, peu d’autres jeux n’auront réussi à occuper notre intérêt. En prenant donc un peu de recul, il me faut donc bien reconnaitre que mon année 2022 n’aura qu’assez peu explorer cette nouvelle génération, pas même dans le vivier des jeux Indépendant.
L’abonnement Playstation vendu avec la PS5 m’aura laissé prendre en main quelques jeux loin de mon scope d’intérêt, et j’ai finalement plutôt utilisé mes petits moments de détente à (re)découvrir quelques anciens jeux sur mes anciennes consoles ou via l’abonnement Nintendo. Bref, j’en suis bien conscient, je m’éloigne de plus en plus du « panel » !
Les TOPs
Horizon : Forbidden West (PS5)
Loin du panel « des joueurs », et pourtant, nous étions là, fin prêt, précommande validée pour l’arrivée de Horizon : Forbidden West en février dernier, à mes yeux le premier must-have pour découvrir la nouvelle génération de jeu sur notre nouvelle PlayStation 5. Voilà déjà cinq année que la nouvelle série vidéoludique Horizon Zéro est arrivée en exclusivité sur la console de Sony, et les première aventures d’Aloy allaient se montrer comme une sacrée claque. Après de nombreuses années à suivre grosso modo toujours les mêmes séries de jeu vidéo, Horizon Zéro me proposait ma première expérience prenante dans un vaste monde ouvert. Certes, nous avions déjà essayé Skyrim, mais l’univers, trop Tolkien, n’était pas à notre goût.
Si je dis « nous », c’est qu’Horizon Zéro fait partie de ces aventures vidéoludiques que je partage avec madame, qui le plus souvent à la manette en main. Traverser les territoires, s’émerveiller des lieux, se lancer dans d’équipes combats dynamiques contre d’étranges machines et petit à petit en découvrir de l’univers dans lequel nous évoluons. En effet, Horizon Zéro, premier du nom, proposait une trame narrative particulièrement bien travaillée qui permet de comprendre petit à petit la décadence de notre monde jusqu’à son auto-extinction… ou presque.
Le mode « photographe » dans Forbidden West ;)
Ce second volet implique donc idéalement d’avoir terminé la première aventure, car certains personnages emblématiques et surtout l’explication de la transition de notre monde suite à l’opération Aube Zéro et ses ratés sont évidemment la base de la poursuite des aventures d’Aloy qui s’aventurera cette fois dans les terres de l’Ouest prohibé.
Les mécaniques de jeu ne changent pas. Des missions à remplir, des combats à remporter, des énigmes à résoudre, des creusets à explorer permettant d’améliorer ses compétences, ses armes, ses tenues. On ne change pas une recette qui gagne ! On y ajoute une nouvelle intrique tout aussi intéressante et des environnements encore plus somptueux, relevés par la vitesse d’affichage et surtout d’accès disque de la PlayStation 5. Horizon : Forbidden West se montre incontestablement mon coup de cœur pour cette année, même si l’on pourrait lui reprocher de ne pas tant se démarquer du premier opus, ce qui m’aura parfois un peu décroché de l’aventure.
N’y allons pas par 4 chemins. En juillet dernier, Sony a modifié ses abonnements PlayStation en 3 déclinaisons. La plus couteuse, la Premium + permettant entre autre de joueur à une série de jeux rétro issus du catalogue PsOne, PS2 ou PS Vita. Sur le moment, j’étais plus en colère face à Sony qui propose un service Retro à prix très, très fort ! D’autant que j’étais déjà passé à la caisse pour acheter quelques versions « numériques » de certains classiques il y a 10 ans, sur ma PS3 !
Et Sony, m’a laissé faire mon râleur… Alors qu’en fait !?