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Category: Jeux Vidéos

je suis fan de jeux vidéo.. essentiellement les bon vieux d’ailleurs !

James Pond, l’agent secret de la désillusion

James Pond, l’agent secret de la désillusion

De temps à autre, je poursuis l’exploration des vieux jeux vidéo qui viennent trouver refuge dans mon petit musée. En effet, je garde toujours dans mon salon une petite boite avec une bonne vieille Game Boy et quelques cartouches, et il y a peu, j’avais déniché la version Game Boy Advance de James Pond II : Codename Robocod.

adaptation de James Pond II sur Game Boy Advance
adaptation de James Pond II sur Game Boy Advance

Sorti au début des années 90, James Pond est un poisson agent secret venant se frotter aux différentes mascottes de héros de jeux vidéo de l’époque de Sonic l’hérisson en passant par Bubsy le chat ou encore Zool fourmi Ninja.

A l’image de ses camarades, le jeu James Pond se présente comme un jeu de plate forme au scrolling rapide et aux mouvements nerveux où vous devrez ramasser un nombre important de bonus avant de trouver la sortie… en l’occurence dans ce second épisode, sauver des pingouins disparus de la fabrique de cadeaux du Père Noël.

Présenté dans le Joystick n°40 de 1993, James Pond II avait l'air tellement génial !
Présenté dans le Joystick n°40 de 1993, James Pond II avait l’air tellement génial !

Si mon frangin et moi avons longuement pendu la langue devant les somptueux graphismes colorés et les animations drôles réalisés par le studio Vectordean, nous n’avons pu fantasmer sur le plaisir d’y jouer que dans les magasines Joystick et Mega Power de l’époque y présentant les versions Amiga, Mega Drive et Super Nintendo.

En effet, jamais nous n’avons pu mettre la main sur un James Pond version PC… et ce ne sera que bien des années plus tard que nous pourrons voir réellement faire tourner le jeu, dans un premier temps via émulation.

S’il y a quelques années, j’avais bien tenté d’approfondir l’univers de James Pond avec ma cartouche Megadrive du 3° épisode, emmenant notre poisson espion sur une lune en fromage qui nous avait particulièrement inspiré par le passé, lorsqu’aujourd’hui je tente d’explorer le portage sur Game Boy Advance, de James Pond II : Codename Robocod sorti plus de 10 ans après la version originale, il me faut rapidement tirer la conclusion que James Pond est une vraie désillusion.

Si la version Amiga proposait une petite animation avec des pingouins. Les différentes adaptations ont proposé un impressionnant dessin animé à l’américaine sur l’Amiga CD 32 qui se loupe dans la narration autant qu’une catastrophique animation qui rappelle certaines productions des pays de l’Est pour son portage sur les consoles PlayStation. Finalement, celle qui a été ajoutée par le studio Créature Labs pour l’adaptation du jeu sur Game Boy Advance reste dans le ton, sans pour autant impressionner. Exit les pingouins pour cette ré-écriture du début du siècle, ce sont maintenant les elfes du Père Noël qui ont été kidnappé et qu’il faudra délivrer !

 

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L’Atari 2600 ressuscitée !?

L’Atari 2600 ressuscitée !?

Il y a quelques jours, Atari et Plaion (société allemande précédemment connue sous le nom de Koch Média) a annoncé le retour d’un grand classique : La console Atari 2600 sortie initialement en 1977 !

La console mythique est de retour !
La console mythique est de retour !

L’idée est clairement honorable dans cette mouvance des consoles « minis » instaurée il y a quelques temps maintenant par Nintendo avec la Mini-NES, d’autant que cette Mini prend le pli de pouvoir lire les anciennes cartouches de l’époque, et dans mon cas, avec un peu plus de 70 cartouches dans ma collection, plus une dizaine de l’Atari 7800 également compatibles, ce serait assez sympathique. La console sera néanmoins vendue avec une cartouche proposant 10 classiques de cet époque, dont certains sont devenus difficiles à trouver : Adventure, Combat, Dodge ‘Em, Haunted House, Maze Craze, Missile Command, RealSports Volleyball, Surround, Video Pinball et Yars’ Revenge.

La préservation des jeux classiques est une priorité pour Atari, et la sortie de l’Atari 2600+ rendra universellement accessibles les centaines de jeux Atari 2600 et 7800 sortis au cours des 50 dernières années”, a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari. “L’approche de PLAION en matière de recréation de qualité du matériel Atari emblématique en a fait le partenaire idéal pour commercialiser l’Atari 2600+ (Un article à lire sur Press-Citron)

Les consoles 2600 que j’ai dans mon musée semblent increvables, mais il faut bien admettre que l’image obtenue est pourrie et remplie de parasites, probablement dûs aux composants qui ont vieilli. Pour brancher une Atari 2600 sur une TV moderne, rien n’est simple, il faut arriver à retrouver le canal, pour peu que la télévision propose encore une entrée « antenne ». Canal qui ne correspond pas simplement au C36, il faudra donc avoir accès à des réglages fins.

débauche de jeux Atari
débauche de jeux Atari

Alors, oui une sortie HDMi, comme le proposerait cette Atari 2600+, ce serait plus facile, mais espérons que les deux partenaires aux commandes du projet envisagent une option de réglage de filtres logiciels qui rendraient l’affichage de ces gros pixels moins rustres et tranchant sur une TV 4K !

 

Sur certaines photos promotionnelles, on peut constater qu’il s’agira d’une console Mini. Il est peu probable qu’elle soit dans un plastique noble comme l’était son ancêtre. On en fait plus de ce genre de plastique, mais il ne faudrait pas qu’il soit trop cheap. Le mockup n’en donne pas l’impression, mais… Oh, vous me direz que celui qui souhaite une Atari 2600 moderne et noble pourrait se tourner vers l’incroyable Set LEGO, j’en conviens !

Reste enfin que pour le fun, je me demande si la compilation Atari 50th anniversary n’est pas une manière plus amusante de redécouvrir les classiques de la marque. Je n’avais pas encore eu l’occasion de la sortir de sa boite, c’était donc l’occasion d’en faire un tout petit essai en version Nintendo Switch !

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Super Mario prêt à un comeback !

Super Mario prêt à un comeback !

L’air de rien, le dernier Super Mario est sorti il y a plus de 5 ans déjà avec Super Mario Odyssey, un épisode en 3D loin de m’avoir franchement convaincu. Quant au dernier épisode en 2D, il faut remonter plus de 10 années en arrière avec New Super Mario Bros. U sorti initialement sur la WiiU. Un épisode amusant, certes… mais qui n’apportait qu’assez peu de nouveautés face à l’épisode sorti sur la WII quelques années au par avant.

Avec la Hype engendrée par la sortie au cinéma de l’excellent film Super Mario, on sentait venir un nouvel opus montré le bout de son nez ! Cela se ferait-il avant l’annonce de la console qui remplacera l’actuelle Nintendo Switch, tel était alors la question… et de fait en juin dernier Nintendo présentait tout une série de nouveaux jeux dont le retour de notre plombier favori dans un nouvel épisode signé Super Mario Wonder !

Attendu pour le mois d’octobre de cette année, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je découvre le petit grain de folie et le coté cartoon et coloré de ce nouvel épisode qui sera donc à nouveau jouable jusqu’à 4. Voilà qui promet de bons moments à passer avec les enfants !

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1 an de PlayStation Plus

1 an de PlayStation Plus

C’était l’hiver précédent, après avoir longuement préparer mon plan d’attaque, j’avais réussi à acheter la PlayStation 5, alors en difficulté d’approvisionnement. En réalité, à cette époque, il était presque impossible d’acheter une console seule, et dans le pack proposé par les différents magasins, se retrouvait régulièrement un abonnement d’un an au PlayStation Plus d’une valeur de 59€.

Après avoir un peu attendu, j’ai fini par activer celui-ci en juillet 2022, alors que le service Sony complexifiait un peu son offre entre la version essential (59€/an), extra (99€/an) et premium (119€/an).

Le premier argument de vente de ce genre d’abonnement est de rentabiliser le jeu en ligne et les serveurs mis à disposition. Un choix de la marque depuis l’arrivée de la PlayStation 4. Dès lors, ne jouant JAMAIS à des jeux en réseaux, le PlayStation Plus n’avait que peu d’intérêt pour moi.

En parallèle, deux ou trois jeux sont proposés gratuitement aux abonnés chaque mois. Une fois « ajoutés » à votre collection, qu’ils soient téléchargés ou non, ils seront liés à votre compte PlayStation, que vous renouveliez ou pas votre abonnement !

Je pourrais ajouter que pendant mon année de découverte, Sony offrait également de manière temporaire un accès à un large choix de jeux supplémentaires issus du catalogue classique de la PlayStation 4 pour renforcer le lancement de sa 5° console. L’accès à ceux-ci disparaissant au mois de mai 2023.

Arrivé au terme de mon abonnement, c’est donc une bonne occasion de faire un bilan des jeux offerts durant ces 12 mois, soit pour un prix de 5€/mois et envisager ou pas, de reconduire l’abonnement proposé temporairement à 44€ pour l’année.

Sur ce laps de temps, ce sont donc 36 jeux qui auront été offerts. Parmi ceux-ci, certaines licences relativement fortes tels que Need For Speed, Mass Effect, Star Wars, Battlefield ou encore Call of Duty. Mais vous ne serez pas surpris de savoir que beaucoup de celles-ci ne m’intéressent absolument pas, je n’ai d’ailleurs pas choisi de les ajouter à mon catalogue de jeux en ligne !

J’avais un peu peur de me retrouver avec des titres que je possédais déjà, mais finalement ce ne fut le cas que pour deux titres : LEGO Harry Potter Collection et Alan Wake.

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On redécouvre Burger Time

On redécouvre Burger Time

Publicité pour la borne d'arcade de Burger Time distribuée par Midway
Publicité pour la borne d’arcade de Burger Time distribuée par Midway

Développé par Data East et sorti en 1982 sur borne d’arcade, j’ai découvert Burger Time parmi les petits jeux à écran fixe de mon Commodore 64 assez rapidement entre 1984 et 1985. Sans être un des titres qui m’aura marqué à l’époque, je me souviens avoir trouvé le concept de faire des sandwichs assez amusants, et il me faudra d’ailleurs quelques années pour en comprendre le titre. Car chez nous, à cette époque, nous n’avons jamais entendu parler de « burger » ou de « hamburger » !

Néanmoins à cette époque, j’ai déjà eu l’occasion de découvrir quelques jeux avec défilement d’écran que je trouve donc bien plus intéressants que les petits jeux de plateformes et d’échelles sur lequel repose Burger Time.

Malgré tout, avec ces burgers à préparer en marchant sur les différents ingrédients, le titre se montre un peu plus amusant qu’à devoir simplement ramasser des clés ou divers autres bonus. Il faut évidemment éviter quelques ennemis plutôt drôles en forme de saucisse, cornichons ou oeufs sur le plat. Si j’avais à l’époque déjà connu l’univers de Mc Donalds, il est certains que j’aurais bien imaginé une version sponsorisée !

La version C64 de Burger Time adaptée par Interceptor Micro
La version C64 de Burger Time adaptée par Interceptor Micro

Sur mon Commodore 64, la tâche se montrait néanmoins délicate. Tout d’abord, le portage de ce jeu d’arcade se jouait au clavier, pas toujours si facile à prendre en main, mais il nous aura fallu un long moment pour comprendre que nous pouvions appuyer sur la touche « P » pour déposer un peu de poivre pouvant alors bloquer nos ennemis. Ce dernier bloque alors l’ennemi. Un comportement bien différent en réalité de la version arcade à laquelle je n’avais jamais joué où notre Peter Pepper lance du poivre devant lui pour se débarrasser d’un ennemi, comme une arme et non comme un obstacle.

Burger Time est donc longtemps resté comme un simple petit jeu de mon enfance, puis une licence un peu hype de la vague rétro.


Burger Time Deluxe - GB (Data East, 1991)
Burger Time Deluxe – GB (Data East, 1991)

Burger Time Deluxe - GB (Data East, 1991)
Burger Time Deluxe – GB (Data East, 1991)

Mais quelle surprise en découvrant via l’abonnement Nintendo, ces derniers jours la version « Deluxe » sortie sur Game Boy au début des années 90. A l’image de quelques autres classiques, tels que Boulder Dash par exemple, un soin a été apporté à créer un univers visuel sympathique et des petites musiques énergiques.

J’y découvre alors une autre manière de lancer du poivre, plus fidèle à la version arcade, des animations drôles, et surtout des niveaux plus larges et variés qui rendent très vite ce Burger Time addictif !

Passé, chez nous, inaperçu à cette époque au profit d’un Bugs Bunny Crazy Castle que nous avions tous eu, Burger Time Deluxe est pourtant bien plus réussi dans ce créneau de jeu de plateformes et échelles !

Une très belle surprise qui mériterait de rentrer également dans ma collection de jeux Game Boy.

Il me faudra également investiguer l’édition sur Game Boy Color mettant en scène la Famille Pierrafeu.

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