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Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Après de longues recherches, je démarrais l’année 2022 prêt à me lancer dans la nouvelle génération vidéoludique, heureux propriétaires de la nouvelle PlayStation 5 de Sony. C’est donc sans surprise que mon petit TOP/FLOP de cette année mette en avant 2 titres liés à cette dernière. En effet, depuis la sortie de Horizon Zero : Forbidden West en février dernier, peu d’autres jeux n’auront réussi à occuper notre intérêt. En prenant donc un peu de recul, il me faut donc bien reconnaitre que mon année 2022 n’aura qu’assez peu explorer cette nouvelle génération, pas même dans le vivier des jeux Indépendant.

L’abonnement Playstation vendu avec la PS5 m’aura laissé prendre en main quelques jeux loin de mon scope d’intérêt, et j’ai finalement plutôt utilisé mes petits moments de détente à (re)découvrir quelques anciens jeux sur mes anciennes consoles ou via l’abonnement Nintendo. Bref, j’en suis bien conscient, je m’éloigne de plus en plus du « panel » !

Les TOPs

horizon forbidden west

Horizon : Forbidden West (PS5)

Loin du panel « des joueurs », et pourtant, nous étions là, fin prêt, précommande validée pour l’arrivée de Horizon : Forbidden West en février dernier, à mes yeux le premier must-have pour découvrir la nouvelle génération de jeu sur notre nouvelle PlayStation 5. Voilà déjà cinq année que la nouvelle série vidéoludique Horizon Zéro est arrivée en exclusivité sur la console de Sony, et les première aventures d’Aloy allaient se montrer comme une sacrée claque. Après de nombreuses années à suivre grosso modo toujours les mêmes séries de jeu vidéo, Horizon Zéro me proposait ma première expérience prenante dans un vaste monde ouvert. Certes, nous avions déjà essayé Skyrim, mais l’univers, trop Tolkien, n’était pas à notre goût.

Si je dis « nous », c’est qu’Horizon Zéro fait partie de ces aventures vidéoludiques que je partage avec madame, qui le plus souvent à la manette en main. Traverser les territoires, s’émerveiller des lieux, se lancer dans d’équipes combats dynamiques contre d’étranges machines et petit à petit en découvrir de l’univers dans lequel nous évoluons. En effet, Horizon Zéro, premier du nom, proposait une trame narrative particulièrement bien travaillée qui permet de comprendre petit à petit la décadence de notre monde jusqu’à son auto-extinction… ou presque.

Le mode "photographe" dans Forbidden West ;)
Le mode « photographe » dans Forbidden West ;)

Ce second volet implique donc idéalement d’avoir terminé la première aventure, car certains personnages emblématiques et surtout l’explication de la transition de notre monde suite à l’opération Aube Zéro et ses ratés sont évidemment la base de la poursuite des aventures d’Aloy qui s’aventurera cette fois dans les terres de l’Ouest prohibé.

Les mécaniques de jeu ne changent pas. Des missions à remplir, des combats à remporter, des énigmes à résoudre, des creusets à explorer permettant d’améliorer ses compétences, ses armes, ses tenues. On ne change pas une recette qui gagne ! On y ajoute une nouvelle intrique tout aussi intéressante et des environnements encore plus somptueux, relevés par la vitesse d’affichage et surtout d’accès disque de la PlayStation 5. Horizon : Forbidden West se montre incontestablement mon coup de cœur pour cette année, même si l’on pourrait lui reprocher de ne pas tant se démarquer du premier opus, ce qui m’aura parfois un peu décroché de l’aventure.


Mario Kart 8 Deluxe - Season pass circuit

Mario Kart 8 Deluxe : Circuit Pass (Switch)

Je pestais l’année dernière sur les nouveaux tarifs de l’abonnement Nintendo, mais s’était sans compter la réussite de ce projet de « Circuit Pass » proposée pour Mario Kart 8 Deluxe. Cela fera bientôt 10 années que le jeu est sorti sur la WiiU et qu’il trône depuis lors comme le meilleur épisode de la série Mario Kart, offrant des courses folles en famille jusqu’à 4 sur la même télévision. J’étais pourtant un peu déçu lorsque Nintendo « ressortait » celui-ci du placard pour sa version Switch et pendant de longues années, nous avons donc continué à jouer à la version WiiU. Mais cette année, Nintendo a décidé d’offrir une énorme mise à jour à la franchise Mario Kart en proposant 6 vagues de 8 nouveaux circuits ! Et oui, d’ici Noël 2023, ce sont donc 48 circuits, le plus souvent issus d’anciens jeux de la série qui se retrouvent ajouté et embellis dans l’excellent écosystème Mario Kart 8, voilà qui méritait donc de demander aux Cloches une édition Switch, qui agrémente régulièrement les Weekends et ce, même si j’ai une sainte horreur de ce genre de modèle mercantile !


Kena : bridge of spirits

Kena : the bridge of spirit (PS5)

En attendant l’arrivée d’Horizon II sur ma nouvelle PlayStation 5, j’avais choisi Kena : Bridge of Spirits comme premier titre à découvrir pour cette nouvelle génération de jeux vidéo et je dois bien admettre que je n’ai pas été déçu. En effet, le premier « grand jeu » d’Ember Lab aura parfaitement réussi sa mission, me donner cette effet « Waouw » tant attendu.

Les environnements oniriques sont impressionnants et l’on a totalement l’impression d’être aux commandes d’un héros de film d’animation à la Disney, c’est vraiment bluffant ! Les musiques composées par Theophany qui accompagnent le jeu sont parfaitement dans le ton et le character design de notre héroïne, des minions petits Rots ou des ennemis est lui aussi très réussi !

Je m’étais déjà étalé sur ce jeu en début d’année, n’hésitez pas à vous replonger dans l’article écrit à son sujet : Un premier effet Waouw avec Kena : Bridge of Spirits

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Pac Man Syndrome – Septembre 2022

Pac Man Syndrome – Septembre 2022

C’est l’automne, les feuilles tombent, les enfants ont repris le chemin de l’école… et je dois bien l’avouer, je n’ai qu’assez peu le temps de jouer à des jeux-vidéo… Mais qu’importe, je garde malgré tout toujours un oeil intéressé sur les sorties de certains titres, même si, les années passant mon regard est de plus en plus étroit.

Bref, c’est aujourd’hui l’occasion pour moi de faire un petit compte rendu de ce qui m’aura intéressé depuis mon dernier billet. Et finalement, il me faudra bien admettre que les annonces de « Remake, retour et compagnie » ont souvent eu plus de succès que le reste ! En effet Final Fantasy VII, Silent Hill, Alone in the Dark, Tortue Ninja, Monkey Island, Fear Effect, Simon the Sorcerer, Kirby… la liste des retours est longue !

Final Fantasy VII Rebirth – Part 2 (PS5)

Tout d’abord en juin dernier, Square-Enix a enfin annoncé la sortie du second des trois volets de Final Fantasy VII Rebirth, l’incroyable ré-écriture sur console next-gen de l’un des meilleurs épisodes de la saga Final Fantasy sorti en 1997. Le premier volet était sorti sur la PlayStation 4 au printemps 2020, la suite est donc datée à « Hiver 2023″… Ce qui n’est déjà plus si loin ! Voilà donc un 3° « Must Have » pour notre PS5 qui j’imagine montrera le bout de son nez à la Saint Valentin.

Le teaser, relativement court laisse néanmoins voir différentes scènes qui se passeront hors de la ville de Mitgard qui avait été le point central de l’action du premier volet.


Kirby : Return to Dreamland Deluxe (Switch)

kirby return to dreamland deluxe switch
kirby return to dreamland deluxe switch

Kirby est sur tous les fronts en ce moment. Après un Kirby et le monde oublié qui transporte notre petite boule rose dans un monde ouvert en 3D au printemps, puis un mini-jeu aux pays des gâteaux cet été, Nintendo a annoncé le portage HD de l’épisode Return to Dreamland sorti fin 2011 sur la Nintendo Wii. Dans un style Plateforme tout ce qu’il y a de plus classique, alors à la fête avec le retour de Rayman Origins et New Super Mario Bros, je n’avais pas eu l’occasion de le découvrir… Et pour une fois, je suis donc très positif à la ré-édition d’un titre du catalogue de Nintendo sur la Nintendo Switch ! La sortie est prévue pour le 24 février 2023.


Return to Monkey Island (PC/MAC – Switch)

Return to Monkey Island
Return to Monkey Island

Il y a quelques mois, la grosse surprise pour les fans de vieux jeux que je suis était l’annonce d’une sortie prochaine d’un nouvel épisode de la sage Point & Clic Monkey Island avec le retour de Ron Gilbert, papa de notre Guybrush Threepwood aux commandes ! Bien évidemment, la série Monkey Island fait partie de ces jeux qui auront marqué ma vie de jour, mais aussi apportée moult déceptions. Dès le second épisodes, je n’accrochais déjà plus à la direction artistique. Les épisodes suivants n’auront jamais réussi à me donner envie de résoudre les énigmes. La version HD entièrement reliftée sortie sur PS3 puis iPad ne m’aura pas non plus fait vibrer… Et donc, je n’ai pas trop osé m’emballer sur ce nouvel épisode sorti, il y a tout juste 1 grosse semaine.

Si dans un premier temps, j’ai vu passer plusieurs articles ciblant un choix artistiques discutables,… discutables aux dires de la masse Twitter, au point de voir Ron Gilbert fait un pas sur le côté. Le jeu sorti, la presse semble plutôt conquise par ce Return to Monkey Island. J’adhère personnellement aux visuels et vidéo vues récemment, et seul peut-être l’absence d’un doublage en français m’empêche de le proposer comme activité à partager avec Ma Snorkys.

Reste une question. Y jouerais-je sur un ordinateur au Touchpad… ou sur la Switch ?

Return to Monkey Island
Return to Monkey Island

En trois décennies d’aventures, l’ineffable Guybrush a vécu bon nombre de péripéties, mais il a aussi construit sa légende. C’est d’ailleurs à travers ces notions d’héritage et de transmission que s’articule Return to Monkey Island. Le jeu ne se prive pas pour jouer la carte du fan service, jonglant habilement entre easter-eggs et autocitations. Véritable déclaration d’amour à l’un de ses plus illustres personnages, Ron Gilbert va même jusqu’à dédier un musée à la gloire de ses exploits… mais où le nom du flibustier n’apparaît jamais. Les références visuelles et narratives sont nombreuses, les joueurs et les joueuses de la première heure pourront revivre avec émotion certaines scènes cultes de la licence. Loin de sentir le grog réchauffé, ce retour sur l’île aux Singes nous rappelle aux bons souvenirs du personnage, pour des retrouvailles qu’on n’espérait plus. (Amandine Jonniaux – Journal du Geek)

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Playing 2021, une année de bons jeux ?

Playing 2021, une année de bons jeux ?

Sans Tralalala, il faudra rapidement faire le constat que cette année 2021 n’aura pas eu de quoi rivaliser à mes yeux avec la précédente en terme de jeux-vidéo.

En effet, l’année 2020 et la sortie conjointe de Final Fantasy VII et The Last of Us 2 avait été chez nous l’une des plus chargée. Or, les jeux attendus cette année ont pour la majeure partie été reportés à l’année 2022 et cette fameuse nouvelle PlayStation 5 s’est montrée tellement discrète qu’on ne l’a guère trouvée dans les magasins !

Les « nouveautés » jouées cette année auront donc été peu nombreuses et pour la plupart sur ma récente Nintendo Switch. En revanche, poussé par le certificat en culture vidéoludique suivi cette année, je me suis essayé à sortir un peu plus de veilles cartouches à (re)découvrir que d’habitude et surtout expérimenter quelques perles du courant Indé.

Les Tops

Dans les méandres de Dead Cells
Dans les méandres de Dead Cells

Dead Cells (Switch)

Tout en analysant plus en profondeur la thématique des jeux Indépendants dans le cadre du certificat en culture vidéoludique, je me suis rendu-compte que Dead Cells était une production française du studio Motion Twin, un studio que j’avais découvert il y a quelques années avec son petit jeu originale Uppercut Football. Et s’il fallait vraiment me convaincre que je me devais de découvrir ce jeu, voilà que celui-ci se retrouvait jouable gratuitement pendant 5 jours pour les abonnés du Nintendo Online !

Je partais en réalité en terrain inconnu. Si visuellement, l’ambiance fait penser à Castlevania ou même Prince of Persia, très vite, la prise en main se montre plus nerveuse… L’ambiance me rappellent également un peu Black Thorne… Je me retrouve donc à errer dans les couloirs de cette sombre prison, je me défends comme un beau diable, puis baf… mort ! Et là, surprise, tout a changé, mais j’ai également perdu tout ce que j’avais ramassé… Ah ! Voilà qui me change totalement de ce que je connais… Un donjon « aléatoire », voilà qui me rappelle un peu les longues soirées à regarder mon koloc’ Didier sur Diablo ! S’enfoncer dans un donjon, combattre, combattre, ramasser de l’or, chercher la sortie… C’est ce donc que l’on appelle un Rogue-like en lien avec le jeu d’aventure et d’exploration Rogue sorti en 1980, et plus exactement, avec son approche Plateformer et de recherche d’objet et artefacts, un Roguevania… mélange entre un Rogue-like et Metroïdvania.

Ne perdez pas espoir : il faut mourir, mourir, mourir… pour y arriver ! Et justement, c’est un élément que je trouve bien dans ce titre… Mourir n’est pas frustrant, la mort ouvre alors de nouvelles voies… C’est également bien moins frustrant que les jeux Dead’n Retry qui finalement implique de « comprendre une astuce ou un énigme » et d’apprendre à la résoudre… Dead Cells intègre donc la mort de notre avatar comme un élément de narration et prétexte à proposer un niveaux recomposé… étonnamment j’y trouve donc le même plaisir qu’en jouant à Knytt et les moments passés Switch en main à jouer à Dead Cells cette année resteront une expérience fortes qui pousse le titre de français en haut de ce top 2021.


Overcooked : Special Edition - Switch (Team 17 - Ghost Town Games, 2017)
Overcooked : Special Edition – Switch (Team 17 – Ghost Town Games, 2017)

Overcooked ! : Special Edition (Switch)

En 2° position dans ce TOP 2021, un autre titre découvert lors de ma formation : Overcooked. Voilà déjà un moment que j’ai entendu parlé de ce titre du studio Team 17, studio héritage des grandes années Amiga. En effet, ce jeu multi-joueurs est sorti en 2016 et c’est donc avec plusieurs années de retard que je finis par le découvrir maintenant que nous disposons de 4 JoyCons pour en profiter en famille !

Le concept est suivant, réaliser les commandes des clients dans un restaurant. Chaque joueur contrôle son petit cuisinier et il faudra donc s’organiser efficacement pour suivre le rythme des commandes. Chaque cuisine à ses spécificités, mais il faudra à chaque fois, prendre les bons ingrédients, les hachés, les mélanger, les cuire et les servir.

Overcooked, est un jeu très efficace dans la coordination d’une équipe et la mise en place de stratégie commune !


mini metro early
Mini Metro

Mini Metro (iPad)

Pour compléter ce TOP 3, j’ai choisi Mini Métro, un titre au design particulièrement épuré sorti en 2014. J’ai découvert ce dernier cet été sur mon iPad et ce dernier est devenu très vite addictif. Dans Mini Métro, vous devez relier des stations les unes aux autres  et optimiser l’offre et la demande vers des voyageurs. Petit à petit de nouvelles demandes apparaissent et vous devrez adapter vos lignes, augmenter le nombre wagons tout en tenant compte des restrictions, en autre, de passage sous un fleuve.

Mini Métro demandent peu de réflexe, c’est presqu’un jeu zen contemplatif, et pourtant, à chaque partie terminée, je me suis dit, allé, on recommence !


Les Flops

Nintendo Online (Switch)

Nintendo 64 sur Nintendo Switch : lag, bugs, textures manquantes, jouabilité problématique – les premiers abonnés bouillonnent
Nintendo 64 sur Nintendo Switch : lag, bugs, textures manquantes, jouabilité problématique – les premiers abonnés bouillonnent

J’en parlais il y a quelques semaine, l’une des attentes de cette fin d’année était… l’arrivée des jeux Nintendo 64, Megadrive et Game Boy dans le catalogue en ligne de Nintendo Switch Online. S’il faudra encore attendre pour retrouver les jeux de la portable monochrome, une première fournée de titres issus des deux premières consoles ont fait leur apparition, non sans faire grincer les dents ! Tout d’abord, ceux-ci ne sont accessible que moyennant le paiement d’un « extention pack« . On passe tout de même de 19€/an qui était particulièrement attractif jusqu’ici à 39€ / an. Voilà qui modère un peu mon envie de découvrir les titres d’une génération Nintendo que j’ai eu peu l’occasion de prendre en main. A cela, s’ajoute actuellement de très gros soucis d’émulation. Nombre de joueurs se plaignant d’énorme ralentissement, de latence dans les boutons d’action et même de textures supprimées des versions originales…

Mais à côté de cela, on peut également reproché à Nintendo d’avoir été plus que pingre quant à l’ajout de nouveautés dans le catalogue Super Nintendo et NES de l’abonnement de cette année. Les nouveautés se comptent sur les doigts de la main et étaient particulièrement inintéressantes !

Death Stranding (PS4)

Death Stranding - PS4 (Kojima Production - Sony, 2019)
Death Stranding – PS4 (Kojima Production – Sony, 2019)

Présenté lors de sa sortie fin 2019 comme « Le jeu de l’année », Death Stranding se sera montré assez décevant. Grand projet d’Hideo Kojima, la papa de la série Silent Hill, mais également mettant en scène Norman Reedus dans un avatar numérique, Death Stranding avait beaucoup d’atout. Avec une histoire qui se présente très intrigante et sombre, il faut bien admettre que nous nous serons un peu forcés à passer un premier sentiment rebutant. Maniabilité lourde, décors déprimants, combats imprécis et ce sentiment de jouer le transporteur de colis n’ont pas réussi à nous convaincre d’en apprendre plus.

Alex Kidd in miracle world DX (PS4)

Alex Kidd in miracle World DX - PS4 (Merge Games - Jakenteam, 2021)
Alex Kidd in miracle World DX – PS4 (Merge Games – Jakenteam, 2021)

Je ne suis peut-être pas très tendre avec la jolie ré-édition DX d’Alex Kidd in Miracle World en le glissant dans mon Flop 2021 ? C’est qu’il faut bien admettre que les graphismes du portage de l’ancienne mascotte de SEGA qui avait fait les beaux jours de la console Master System avant l’arrivée de Sonic le hérisson sont très réussis ! C’est donc très naturellement que nous avions acheté le jeu à sa sortie au début de l’été ! Rien ne manque, on a clairement en main l’ancien Alex Kidd manette en main, c’est très joli, c’est réussi et l’on nous propose même la possibilité d’avoir des vies infinies, ce qui permet d’aller découvrir des niveaux jusque là impossible pour moi… Mais finalement, rien n’a changé, et on s’ennuie assez vite ! Les niveaux sont loins d’être originaux et l’on sent tellement que ceux-ci date d’un autre âge. Le titre se retrouve donc particulièrement vite remisé dans la bibliothèque de la console.

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Cat Mario brise les codes

Cat Mario brise les codes

Déjà la 7° de cours du certificat en culture vidéoludique ! Cette dernière se posait les œuvres de fans détournant le jeu. Une première approche nous a mené à investiguer entre autres Des Machinimas, comme la série Red VS Blue, un SpeedRuns, un Let’s Play, une Fan Fiction mais également Cat Mario.

Spacewar! en fonctionnement sur l'ordinateur PDP-1, conservé au musée de l'histoire de l'ordinateur - Wikipedia
Spacewar – PDP-1, Wikipedia

Un petit coup d’oeil dans le rétro nous rappelle que jeu vidéo prend naissance en détournant l’utilisation d’un ordinateur qui n’était pas conçu pour jouer. A cette époque, on parlait déjà de hackers en ciblant ces jeunes étudiants bidouillant les mastodontes de leur université, donnant en autre naissance à Spacewar. On pourrait également s’arrêter sur le cas de Doom qui aura ouvert la porte au Modding, càd la pratique de modifier des éléments d’un jeu pour en changer des aspects esthétiques ou de gameplay. Aujourd’hui, certains jeux encouragent même le détournement en proposant dans leur menu une option “Modding”, il y a donc une anticipation du phénomène par les développeurs. « Est-ce encore du modding me dira Boris » ?

De fait, à partir du moment où l’éditeur ouvre la porte au modding, ce serait plus un héritage du détournement qu’un détournement en soi… Mais ce serait tout de même intéressant aussi d’aller à la rencontre du joueur afin de comprendre si il a ce sentiment de détourner le jeu de la sorte ou non… Là aussi son expérience antérieur aura un impact sur le sentiment de détourner le jeu, même si la « nouvelle version » de celui-ci ou de la licence ouvre grand la porte à cette pratique !

Notes de cours - Les règles dans le jeu vidéo
Notes de cours – Les règles dans le jeu vidéo

Détourner le jeu, c’est tout d’abord intégrer que celui-ci est régi par des règles. Certaines sont fixes et d’autres implicites. Détourner le jeu vidéo, c’est contourner ces règles, c’est contourner le “Play Model” (la meilleure manière de jouer.)

Le Modding s’inscrit dans un détournement du GAME, on va modifier les règles du jeux, du visuels, raconter une nouvelle histoire alors que les Let’s Play ou SpeedRun entrent dans le détournement par le PLay, on modifie l’approche du jeu.

On se posait alors la question, parmi les différents titres investigués en marge de cette journée, quel serait pour moi, l’œuvre la plus subversive, soit celle se présentant comme destinée à modifier le système mis en place en utilisant des valeurs antagonistes.

Pour ma part, c’est en jouant à Cat Mario que je me sens le plus proche de cette définition. De manière drôle, le jeu cherche à casser les codes de l’univers de Mario avec des ennemis qui tuent, des champignons qui tuent. Plus en profodondeur, tous les détails sont pris en compte, l’habitude du joueur plus aguerri est également pénalisée. Les stratagèmes de saut et course, apportent un retournement de situation. Clairement les valeurs de jeu de l’univers de Super Mario y sont complètement renversées.

Amateur, fan ou rêveur, nostalgique, passionné ?

Amateur, fan ou rêveur, nostalgique, passionné ?

La deuxième semaine du certificat en culture vidéoludique m’aura confronté à un problème personnel,  je ne me sens pas en accord avec le concept de « Fan de… » en lien avec le monde du jeu-vidéo… Pourtant, en lisant les témoignages des autres participants, je me questionne alors : ne suis-je pas dans le déni ?

Il s’agit là de la seconde thématique abordée cette semaine, le rôle des Amateurs, Moddeurs et Fans dans la culture vidéoludique, des courants peu visibles dans L’histoire du Jeu vidéo puisque le plus souvent posée comme canonique, elle ne retient en général que les vainqueurs.

Une question nous était alors posée sur notre pratique de Fan.

Cyborg Jeff - La guerre des pâquerettes
2002, La Guerre des Pâquerettes, Quand des Fans d’Aventure Point & Clic rêvaient de remettre le genre au goût du jour !

Si très vite j’ai pu dans un premier temps trouver une série de pratiques passionnées allant de la modification du code de jeux-vidéo pour changer le nom des pilotes de jeux de course, la création de jeux en Game Maker reprenant parfois des univers d’autres jeux que j’adorais. L’implication dans des communautés et projets autour des remixs de musique de jeux-vidéo, passionnés de Commodore 64 ou grand rassemblement pour créer le nouveau jeu d’aventure Point & Clic. Ma collection personnelle de vieux jeux et consoles, l’écriture d’article sur des licences que j’aime tout particulièrement, composition de musique 8bits et l’intérêt pour des vêtements et objets en lien avec l’histoire du jeux vidéo. Malgré cette multitude d’exemples que j’aurais pu citer…

J’ai un peu de difficulté à me faire entrer dans l’idée de « FAN de » en lien avec l’univers du jeu vidéo.

Je suis pourtant un amoureux des pixels et des vieux sons, j’aime retrouver des franchises, des héros, des genres. Mais je me sens à accrocher le mot FAN à une certaine forme de culte qui défie certains codes que l’adulte, le papa que je suis devenu ne peut accepter.

Keen Commander 4
Keen Commander 4 : Goodbye Galaxy – PC (ID Software, 1991)

Si je regarde le jeune joueur que j’étais, je ne peux pourtant pas cacher que j’ai été « FAN de ». Non pas d’une licence, même si j’ai aimé les Mario et autres Sonic évidemment, mais de studio, de ses personnes qui créaient les nouveaux jeux signés Titus, Lucas Arts, Apogee, ID Software, Accolade, Microprose,… Je n’avais aucune idée de combien ils étaient, il est d’ailleurs bien probable qu’ils aient été différents d’un jeu à un autre, mais très souvent, le plaisir du jeu qu’un Prehistorik signé Titus allait se retrouver dans Blues Brothers puis Moktar émanant du même studio. L’exploration et la quête aux bonus et passages secrets des titres d’Apogee et ID Software avec Keen Commander allaient pouvoir se retrouver dans un Bio Menace, Duke Nukem ou Hocus Pocus… Alors peut-être qu’en « Fan De », j’allais partir en quête de trouver de nouveaux jeux, souvent plus anciens à ajouter à ma collection, à en tenir une base de données et rassembler autour de moi d’autres « Fan De » ce courant « Shareware » moins connus des autres joueurs de ma génération… Parce qu’au fond, dans les magazine que je lisais, Gen4, Joystick, MegaForce ou Super Power, on ne parlait pas de ces jeux là… J’avais l’impression d’être celui grâce à qui ces jeux pouvoir se répandre, se propager d’ordinateur en ordinateur !

Projet PPP Team : Logic Labyrinth
Projet PPP Team : Logic Labyrinth, d’abord des idées sur papier

Très rapidement, jouer m’a donné envie de créer des jeux. Si j’ai longtemps dû le faire sur papier en attendant que mon frère programme quelques choses à l’écran. En 1995, nous avons fini par mettre la main sur un Game Maker, permettant de créer des jeux soi-même. Débordant d’idées, nous avons d’abord commencé à faire vivre toute une série de personnages et d’univers de notre propre cru même si, tous les studios cités plus haut, leur esprit et leur manière de me transmettre du plaisir à jouer ont été des modèles à suivre. Mais il y eu tout de même un projet de « Fan De » qui pourrait se démarquer, un jeu mettant en scène le fils de Billy Blaze de la série Keen Commander d’ID Software.

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