On ne va pas se mentir, j’avais un certain plaisir à me promener virtuellement dans les brocantes que proposent Vinted, application découverte un peu avant la pandémie.
C’était ma petit bulle d’oxygène, je pouvais chiner cartouches Game Boy et autres vieux jeux vidéo autant que des Micro Machines, Gobots et tout autres vieilleries qui me parlent.
Le concept me semblait génial, on fait une offre, l’autre partie la valide et clic clac, via PayPal on paie. La plateforme s’occupant ensuite de toute la partie expédition avec de nombreux transporteurs un peu partout en Europe à faible cout.
Mais depuis bientôt un mois, Vinted a supprimé mon option « PayPal » !
De temps à autre, je poursuis l’exploration des vieux jeux vidéo qui viennent trouver refuge dans mon petit musée. En effet, je garde toujours dans mon salon une petite boite avec une bonne vieille Game Boy et quelques cartouches, et il y a peu, j’avais déniché la version Game Boy Advance de James Pond II : Codename Robocod.
adaptation de James Pond II sur Game Boy Advance
Sorti au début des années 90, James Pond est un poisson agent secret venant se frotter aux différentes mascottes de héros de jeux vidéo de l’époque de Sonic l’hérisson en passant par Bubsy le chat ou encore Zool fourmi Ninja.
A l’image de ses camarades, le jeu James Pond se présente comme un jeu de plate forme au scrolling rapide et aux mouvements nerveux où vous devrez ramasser un nombre important de bonus avant de trouver la sortie… en l’occurence dans ce second épisode, sauver des pingouins disparus de la fabrique de cadeaux du Père Noël.
Présenté dans le Joystick n°40 de 1993, James Pond II avait l’air tellement génial !
Si mon frangin et moi avons longuement pendu la langue devant les somptueux graphismes colorés et les animations drôles réalisés par le studio Vectordean, nous n’avons pu fantasmer sur le plaisir d’y jouer que dans les magasines Joystick et Mega Power de l’époque y présentant les versions Amiga, Mega Drive et Super Nintendo.
En effet, jamais nous n’avons pu mettre la main sur un James Pond version PC… et ce ne sera que bien des années plus tard que nous pourrons voir réellement faire tourner le jeu, dans un premier temps via émulation.
S’il y a quelques années, j’avais bien tenté d’approfondir l’univers de James Pond avec ma cartouche Megadrive du 3° épisode, emmenant notre poisson espion sur une lune en fromage qui nous avait particulièrement inspiré par le passé, lorsqu’aujourd’hui je tente d’explorer le portage sur Game Boy Advance, de James Pond II : Codename Robocod sorti plus de 10 ans après la version originale, il me faut rapidement tirer la conclusion que James Pond est une vraie désillusion.
Rentré de vacances en Ardèche, je poursuis durant mes congés ma découverte de la ludothèque de la console portable Atari Lynx qui venait à l’époque tenter de se faire une place sur le tout récent secteur du jeu vidéo nomade.
Si la Lynx n’a pas réussi à convaincre, malgré un écran couleur assez réussi et lisible, c’est en autre par un manque flagrant de Hits qui lui aura mis du plomb dans l’aile. Si l’on y retrouve plusieurs portages de classiques de l’Arcade américain, ce sont souvent les exclusivités Atari et Epyx qui proposent des expériences intéressantes, puisque les deux sociétés ont collaboré à conception de cette console !
Il me restait quelques nouvelles cartouches à découvrir ajoutées ces derniers mois dans mon petit musée. Après Hard Drivin’ il y a quelques semaines déjà, je vous propose cette fois Blue Lightning, Turbo Sub et Checkered Flag.
Publicité pour la borne d’arcade de Burger Time distribuée par Midway
Développé par Data East et sorti en 1982 sur borne d’arcade, j’ai découvert Burger Time parmi les petits jeux à écran fixe de mon Commodore 64 assez rapidement entre 1984 et 1985. Sans être un des titres qui m’aura marqué à l’époque, je me souviens avoir trouvé le concept de faire des sandwichs assez amusants, et il me faudra d’ailleurs quelques années pour en comprendre le titre. Car chez nous, à cette époque, nous n’avons jamais entendu parler de « burger » ou de « hamburger » !
Néanmoins à cette époque, j’ai déjà eu l’occasion de découvrir quelques jeux avec défilement d’écran que je trouve donc bien plus intéressants que les petits jeux de plateformes et d’échelles sur lequel repose Burger Time.
Malgré tout, avec ces burgers à préparer en marchant sur les différents ingrédients, le titre se montre un peu plus amusant qu’à devoir simplement ramasser des clés ou divers autres bonus. Il faut évidemment éviter quelques ennemis plutôt drôles en forme de saucisse, cornichons ou oeufs sur le plat. Si j’avais à l’époque déjà connu l’univers de Mc Donalds, il est certains que j’aurais bien imaginé une version sponsorisée !
La version C64 de Burger Time adaptée par Interceptor Micro
Sur mon Commodore 64, la tâche se montrait néanmoins délicate. Tout d’abord, le portage de ce jeu d’arcade se jouait au clavier, pas toujours si facile à prendre en main, mais il nous aura fallu un long moment pour comprendre que nous pouvions appuyer sur la touche « P » pour déposer un peu de poivre pouvant alors bloquer nos ennemis. Ce dernier bloque alors l’ennemi. Un comportement bien différent en réalité de la version arcade à laquelle je n’avais jamais joué où notre Peter Pepper lance du poivre devant lui pour se débarrasser d’un ennemi, comme une arme et non comme un obstacle.
Burger Time est donc longtemps resté comme un simple petit jeu de mon enfance, puis une licence un peu hype de la vague rétro.
Burger Time Deluxe – GB (Data East, 1991)Burger Time Deluxe – GB (Data East, 1991)
Mais quelle surprise en découvrant via l’abonnement Nintendo, ces derniers jours la version « Deluxe » sortie sur Game Boy au début des années 90. A l’image de quelques autres classiques, tels que Boulder Dash par exemple, un soin a été apporté à créer un univers visuel sympathique et des petites musiques énergiques.
J’y découvre alors une autre manière de lancer du poivre, plus fidèle à la version arcade, des animations drôles, et surtout des niveaux plus larges et variés qui rendent très vite ce Burger Time addictif !
Passé, chez nous, inaperçu à cette époque au profit d’un Bugs Bunny Crazy Castle que nous avions tous eu, Burger Time Deluxe est pourtant bien plus réussi dans ce créneau de jeu de plateformes et échelles !
Oh, j’en ai eu des jeux sur mon Commodore 64 ! Arrivés à la maison en 1984, il fera partie du plaisir des congés pendant de longues années, jusqu’au milieu des années 90.
Et pourtant, hors de ce joli melting-pot, bien peu d’entre ceux-ci n’ont eu la chance d’arriver jusqu’à mon Drive hormis peut-être Outrun, Wonder Boy, Arkanoid ou Super Cycle, lors du dernier lot de disquette ramenée durant l’été 1993.
C’est bien simple, je n’imaginais pas à l’époque que des titres comme Chase HQ auquel je jouais sur Game Boy ou encore Altered Beast, dont j’avais découvert l’univers sur le PC de mon voisin, existaient sur mon Micro préféré… Et à ne pas manquer, je suis certain que je serais tombé sous le charme de M.y.t.h. : the history of making et sa bande son devenue « mythique » signée Jeroen Tel.
C64 games saved from Italy
Le jeu M.y.t.h. sur C64 dans sa ré-édition Kixx
Le jeu Outrun sur C64 dans sa ré-édition Kixx
Tales of Arabian nights sur C64
Le jeu Arkanoïd sur C64 dans sa ré-édition HIT
Super Cycle d'Epyx en version K7 pour le Commodore 64