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Tag: console de jeux

Continuons à jouer à la Master System

Continuons à jouer à la Master System

Depuis un mois, la Master System, 8bits de SEGA est branchée sur la télévision. Voilà qui aura été l’occasion de tester plus en détail, seul, avec les enfants ou mes amis les quelques cartouches glanées aux fils des années. J’ai notamment été surpris par Rastan dans un gameplay un peu similaire à Castlevania. Cela aura aussi été l’occasion de mettre mon expérimenté ami Santo à me faire découvrir Wonder Boy in Monsterland et Shinobi, afin d’en voir un peu plus que ce que je n’arrive à progresser par moi même…

Bref, je vous partage ce petit aperçu…

Rastan (SEGA – Taïto, 1989) 8/10

Rastan - Master System (SEGA, Taïto, 1988)
Rastan – Master System (SEGA, Taïto, 1988)

Reprenant le concept Plateforme/Action de la borne d’arcade sortie à la même époque que je ne connais pas, je découvre cette version Master System en 2020. Si les décors sont un peu pauvre et le premier niveau assez linéaire, très vite Rastan montre un certain intérêt à se plonger dans l’aventure. Des nouvelles armes à ramasser, un changement de luminosité (jour, pénombre et nuit), quelques tunnels à explorer et une musique assez réussie.

Le jeu n’est pas trop punitif, ce qui m’aura permis d’affronter le premier boss et découvrir 3 environnements, la montage, le château et la forêt… Les ennemis, sont peut-être un peu redondant, limitation de cette version 8 bits ? Quoi qu’il en soit, il a au moins de quoi rivaliser avec Castlevania sur la NES non ?

Alex Kidd in miracle worlds (SEGA, 1986) 7/10

Alex Kidd in miracle world (Master System)
Alex Kidd in miracle world (Master System)

Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.

Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?

C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?

J’ai donc essayé de m’y remettre moi aussi à cet Alex Kidd. Bien évidemment, avec la possibilité d’utiliser la bague, le premier niveau est un peu plus facile, mais reste que ce diable d’Alex Kidd patine plutôt qu’il ne coure et qu’il fait des sons particulièrement difficile à contrôler… Délicat ! Sous l’eau, le petit coup de point pour tuer les poissons, gros ou petit, ce n’est pas le plus facile… J’arrive évidemment plus facilement qu’étant gamin au stage suivant, ou sur ma petite moto, je finis toujours par retomber sur un scorpion pour petit Game Over… Rooh, Alex Kidd, tu m’énerves !

Wonderboy in Monsterland (SEGA – Escape, 1988) 7/10

Wonder Boy in Monsterland - Master System (SEGA, 1988)
Wonder Boy in Monsterland – Master System (SEGA, 1988)

Diable, je suis surpris de découvrir que l’épisode Master System de Wonder Boy in Monster Land est issu d’une adaptation d’un jeu initialement sorti sur borne d’arcade tant le concept plateformer / aventure ne se prette pas à jouer en mode « insert coin » ! Je constate également qu’avec surprise, cette aventure de SEGA avait même eu droit à un portage sur Commodore 64. Si je connaissais bien le tout premier Wonderboy, avec Skateboard et dinosaure, c’est en réalité le 3° épisode sur la Game Gear qui m’avait impressionné à l’époque. Avec ce second opus « Wonder Boy in Monster Land », on sent encore les mécanique un peu vétustes des jeux de plateforme de SEGA qui tout comme dans Alex Kidd proposent des niveaux souvent qui n’ont pas la magie de Nintendo avec son Super Mario.
Il n’empêche que ce mélange d’aventure et plateforme est assez chouette, même si sans l’aide d’un expert à mes cotés, je n’en aurais pas vu tant !

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Avant que Nintendo ne sorte une GameBoy Classics

Avant que Nintendo ne sorte une GameBoy Classics

Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.

 

1990, l'arrivée de la GameBoy en Belgique
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique

C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la GameBoy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.

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10 ans de Blog !

10 ans de Blog !

Skyblog - Cyborgjeff - 2006

1364 articles, 4776 commentaires, 4929 images et une moyenne de 150 visiteurs quotidiens, voilà l’occasion de partager avec vous 10 années de blogging ! D’ailleurs « Partager » a toujours été le moteur principale de mon envie de faire vivre ce blog !

Il y a dix ans, pas de Facebook, Twitter et cie… Je tentais l’aventure Skyblog qui permettait de partager très facilement humeur et photos !
Il y a dix ans, je partageais avec vous mes réflexions pour l’achat d’une première petite voiture, bien loin alors d’envisager un modèle 7 places !
Il y a dix nous étions déjà à l’épreuve des travaux et des projets fous !
Il y a dix ans, je n’avais plus aucune console de jeux, mais je lorgnais déjà sur la Nintendo DS et la Wii qui venait bouleverser les manières de jouer !
Il y a dix ans, je passais mes temps libre à faire de la musique, c’était une grande époque « Cyborg Jeff » avec le buzz « DJ Daerden »
Il y a dix ans, on ne parlait ni d’iPhone, ni de tablette, ni de smartphone ! Mon téléphone était en couleur et pouvait enfin lire des fichiers MP3 !
Il y a dix ans, depuis toujours intéressé par la photo je rêvais d’un vrai appareil photo tel que le Canon 5D.
Il y a dix ans, la météo était déjà catastrophique !

Et non, à cette époque, pas encore de mariage, ni de Charly, Alice, Juliette et Rose, pas encore de mode Papa enclenché !

Bien sur, le paysage Internet a bien changé en 10 ans, la prise de pouvoir des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter ont transformé la manière dont vous consommer ce que je vous partage, m’obligeant à repenser mon utilisation de ce blog régulièrement. Je constate depuis ma dernière analyse du sujet que les grandes discussions ne se font plus sur le blog, mais en amont lorsque je poste quelques idées de réflexion « entre experts » avant l’écriture de mes articles, vous restez donc toujours important dans mon processus de partage, les spécialistes Rétro, les spécialistes parents, les spécialistes HiTech ou voitures… Le contenu du blog est donc plus complet, argumenté et joint de références, il s’éloigne donc un peu du concept original du « Blog » qui a dû évoluer avec les nouveaux acteurs du web.

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Qui parle d’obsolescence programmée ?

Qui parle d’obsolescence programmée ?

Full HD SonyL’obsolescence programmée, voilà un sujet qui revient régulièrement sur la table depuis quelques années autour de bien des sujets liés à la technologie. A l’origine, ce concept proviendrait d’un accord mis en place par les fabricants d’ampoules, il y a prêt de 100 ans, afin de concevoir un produit dont la longévité ne soit pas trop longue afin que l’on puisse en rentabiliser les ventes sur le temps ! Ne nous voilons pas la face, le concept est probablement bien présent pour ne pas que l’on fabrique des machines à lessiver indestructibles qui pourraient tenir 30 ans, mais les avancées technologiques sont également sur le front pour nous donner le « besoin » de changer d’appareil, peut-être plus que l' »obsolescence programmée » pure.

L’un des produits phares à l’heure actuelle sur le sujet : les Smartphones ! Une fois que l’on commence à utiliser réellement ces petits appareils, on se sent vite à vouloir avoir quelque choses de plus véloce, réalisant de meilleures photos et disposant d’une meilleure autonomie ! Du fait exprès … ou peut-être simplement des avancées technologiques qui permettent d’en faire toujours un peu plus ?

Si l’on regarde le secteur de la TV, ce dernier à bien du mal à nous « vendre » de la nouvelle technologie. Il y a près de 10 ans, la TV « Haute Définition » a commencé à se démocratiser, et couplé aux films BluRay, puis les chaines numériques haute définition, l’intérêt de passer à un écran moins imposant et d’une nouvelle définition était tout à fait pertinemment ! Les constructeurs ont ensuite tenté de nous convaincre avec la technologie 3D, les écrans LED moins énergivore, les Smart TV (TV connectée) et maintenant la définition 4K,… mais personnellement, je trouve tout cela peut utile !

Ma super TV HD Sony Bravia achetée en 2008, on peut dire qu’elle a réussi sont test de longévité, d’autant qu’elle aura été bien malmenée par les petits loulous ! Fidèle dans la qualité d’image tant en HD qu’en Simple Définition, peu ou pas de modèles actuels s’inquiètent de restituer une image propre d’un signal SD. Son défaut principale étant depuis déjà quelques années une lenteur anormal apparue lorsque je l’allume avant que la télécommande ne soit reconnue. 3 prises HDMi, 3 SCART et une numérique couplé à un port USB permettant de lire des photos, pour l’époque, c’était le nec plus ultra en 81cm. Et c’est peut-être ce qui lui fait le plus défaut maintenant que mon salon est plus long… L’image est un peu trop petite, essentiellement lorsqu’il faut lire des sous-titres à l’écran.

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S’évader aux pays de FEZ

S’évader aux pays de FEZ

Cela doit bien faire 5 ou 6 ans que j’ai vu les premières images de FEZ, un jeu vidéo Indie à l’origine devant être une exclu pour la Xbox 360. J’ai donc gardé un oeil ouvert sur la réalisation de ce petit jeu intrigant, finalement sorti il y a 2 ans sur la console de Microsoft, puis sur PC et depuis peu enfin disponible pour ma Playstation 3. Ayant un peu de temps devant moi hier soir, pendant que je digitalisais un Rush de mariage, je me suis donc lancé dans la version Démo fraichement installée…. En quelques secondes, je pouvais m’évader dans ce monde de Pixel et de 3D et un peu mettre de côté le tourbillon de choses qui m’occupe ces derniers jours.

Difficile de prendre FEZ par un bout, ou un autre… C’est un voyage, un poème  interactif à découvrir.  Moi joueur depuis de nombreuses années y voit tout d’abord des analogies entre Knytt Story (PC) pour son ambiance, Paper Mario (Wii) pour les mécanismes de jeux et même un peu de Nebulus (C64) pour la progression. Je me base bien entendu sur la démo, il est probable que le jeu complet démarre autrement, mais ici, notre petit personnage, tout blanc, simpliste se retrouve perdu, au pied du tour, dans un monde à découvrir et à sauver. Il doit pour se faire récolter des cubes dorés. Ne pas trop chercher à comprendre. Trouver les cubes dorés et ouvrir les portes. C’est simple, mais les petits dialogues du début apportent une âme à cette simplicité.

FEZ - démoGraphiquement, on est clairement dans le ton Indie Pixel Retro qui a connu un grand succès depuis ces dernières années, mais gardons à l’esprit que le jeu a déjà un certain âge et débarque tardivement sur la PS3. C’est très très coloré, mignon, clair, mais trop épuré. Tout le concept de la progression dans le jeu se fait autour de la possibilité de faire pivoter l’environnement sur les quatre faces d’un cube. Là où un chemin s’arrête, il peut proposer une continuité sur un autre angle, ou une porte, ou une énigme, ou une échelle. La 3D est donc bien sollicitée et je ne m’étonne pas que certains vieux PCs sans carte GFX peinent à faire tourner FEZ. Sur PS3, le portage de ce jeu conçu à l’origine par une toute petite équipe (3 gaillards, dont un musicien) et ici réalisé par une grosse équipe espagnol. Le résultat semble parfait, puisque les rotations, zooms et dezooms sont très fluides sur la version PS3.

Alors, que je tente de progresser dans le jeu et assimiler les mécanismes du gameplay, deux choses me font apprécier encore un peu plus le voyage. Tout d’abord, en arrière-plan le temps se passe, le grand ciel bleu lumineux, laisse place à un couché de soleil violet, avant que la nuit ne tombe laissant apparaitre de jolies constellations cubiques. D’autres décors seront par la suite au rendez-vous soutenant une ambiance paisible et vaste, tel que le petit jeu Indie Knytt avait su me faire voyager il y a bien dix ans maintenant.

FEZ - undergroundL’autre élément est cette bande-son surprenante. Signée de main de maître par Disasterpeace, elle va plus loin que de simples sons d’ambiance et offre plus de poésie qu’un arrangement classique de jeu rétro. Votre progression, le temps qui s’écoule et vos actions composent et étoffent la bande-son pour offrir une expérience unique.

Au bout de quelques minutes, une grosse vingtaine probablement, mon voyage prend fin. J’ai gravi la « tour », j’ai ouvert de nouvelles portes, trouvé un coffre au trésor, déposé une caisse pour actionner un mécanisme, j’ai pu gouté aux premières pages du livre… mais la démo prend fin. sur une magnifique musique un poil plus rythmée de générique de crédits. Une seule envie, acheter le jeu, et replonger dans l’aventure.