Les films du mois : Interstellar

Les films du mois : Interstellar

InterstellarInterstellar (2014) 10/10

J’avoue, je suis grand amateur de Science Fiction, d’anticipation post, pré apocalypse, d’exploration de nouveaux univers, et Interstellar se positionne un peu dans tous ces univers, mais j’ai eu le sentiment justement qu’il permettait une certain ouverture « aux autres ». Évidemment, je ne l’ai jamais senti trop long, chaque chapitre m’a plu, se positionnant de manière différente, comme des minis séquences, laissant au spectateur le temps de rentrer dans la situation, de ce questionner sur ses choix, sur ses hypothèses…. Indépendamment des nombreux thèmes qui pourraient être approfondis, la relance de la conquête spatiale ou la désertification de la terre en passant par l’actuelle recherche d’exoplanète… Un concept a tourné longtemps dans ma tête pendant les 2h44 de film. L’homme, a toujours cherché à croire en une vie après son passage sur la Terre. Celle-ci s’est longtemps lié à Dieu, à la religion, au dogme… C’est un moteur qui l’anime depuis la nuit des temps, en pensant à ses proches disparu, en leur espérant une place dans l’au de là. Récemment, la Science n’a eu de cesse de balayer les concepts mis en place par la Religion. Le paradis, le monde créé en 7 jours, l’homme au centre de l’Univers. Mais démonté toutes ces croyances, implique un nouveau besoin. Croire en la Science. Toutes ces théories de Trou noir, de 4° ou 5° dimension, de distorsion temporelle, de recherche d’autres formes de vie, de nouvelle planète habitable me font penser que ceux qui ont perdu la foie en Dieu, on simplement choisi de regarder le monde autrement, mais continue à croire en l’incroyable force qui a construit tout cela, en cette incroyable force qui nous a déposé sur cette petite planète, et qui continue à avoir la foie, qu’il doit y avoir quelque chose d’autre ailleurs, quelque chose d’autre après… Mais ils croient. Reste un élément que j’ai trouvé particulièrement fort à mon sens et que je n’aurais pu ressentir il y a 10 ans si j’avais regardé le même film. Cette relation père / enfants qui a une place importante dans le film. Devenir parents est quelque chose de complètement inexplicable à quelqu’un qui ne l’est pas. Et lorsqu’un film glisse cet aspect dans son histoire, certaines émotions peuvent alors être décuplées… Je n’irais pas jusqu’à quantifié l’apport jusqu’à X10 dans Interstellar, mais indéniablement, ajouté à tout le reste… Je n’ai pas vu passer les 2h44 d’incroyable aventures interstellaires sans même sourciller d’un œil… malgré l’heure tardive de la pression du bouton PLAY.

Astérix : Le domaine des Dieux (2014) 8/10

Je dois bien vous avouer que je ne suis pas un grand amateur d’Asterix. Et hormis Astérix et Cléopatre dont j’ai vu le film de très nombreuses fois, les différentes aventures portées à la télévision jusqu’ici ne m’avaient jamais vraiment emballées. J’en avais presqu’oublier qu’Alexandre Astier avait réalisé il y a peu le dernier film des irréductibles gaulois ! Une petite piqure de rappelle pour la sorite DVD du film, je me le suis donc programmé avec les enfants en ce jour de Pâques.. Et Pif et Paf… mais c’est GENIAL par Belenos ! La 3D est vraiment bien réalisée avec french touch agréable, bien plus immersive que les films de ces dernières années. Les dialogues sont un vrai régale, et l’on sent sur ce point le raffinement d’Alexandre Astier (Bien connu pour la série Kamelott, mais s’y limiter serait bien réducteur à son talent !) Je ne sais plus trop si le Domaine des Dieux étaient à l’origine un autre film ou une des BDs originale de la série… qu’importe, tout de A à Z est excellent et colle à merveille à ce que je connais de l’univers d’Asterix et Obélix. Well Done, à voir, voir et revoir autant qu’Astérix et Cléopatre.

Je fais le mort (2013) 8/10

Je ne suis vraiment un grand amateur de film genre « polar », mais évidemment, dès que François Damiens montre le bout de son nez dans un film, le résultat est rarement décevant. Son rôle d’acteur raté qui ne sait pas la fermer 2 secondes devant accepter la place du mort dans une reconstitution de meurtre colle évidemment à merveille au charisme de l’acteur belge. François Damiens est surtout connu pour ces embrouilles, où il se plonge dans un rôle gras, lourd, désagréable et hilarant… mais depuis un bon moment déjà, il sait se placer dans des films qui ne tombe pas dans le stupide (loin de là) où il peut distiller cela de manière plus subtile, ce qui en fait un acteur vraiment particulier !

Une rencontre (2014) 8/10

Je n’étais pas vraiment d’humeur le jour où j’ai regardé ce film, mais comme toujours, Sophie Marceau y joue à merveille ! L’aspect quantique de l’histoire lui donne au final une tournure qui le fait passer d’un bon film à un coup de cœur !

Les yeux jaunes du crocodile (2014) 8/10

Un très bon films, certes encore sur un sujet d’auteur et de roman, mais avec une bonne mise en situation et des personnalités qui fonctionnent bien. D’ailleurs je suis presque certain que j’avais du voir un trailer de ce film, et que je m’étais dis qu’il m’inspirait bien. Certaines brides de l’histoire nous éloignent un peu hors du sujet, ce qui donne au final au film un aspect un peu Saga familiale, peut-être est-il tiré d’une saga littéraire ? Peut-être le scénario était-il à l’origine écrit pour plusieurs étapes ? Difficile à dire, mais dans l’état soit ces morceaux de l’histoire sont trop peu présents, soit ils ne sont pas assez développés. Il en restera que je n’ai absolument pas compris la cohésion entre le titre du film et son contenu !

Avis de mistral (2014) 7/10

Si j’avais vu la pochette du film ! J’aurais su un peu plus tôt qu’il ne s’agissait pas d’un bête film d’ado à la sauce aïoli, mais plus un film familiale à l’huile d’olive. Jean Reno y trouve une place de papy qui lui colle assez bien et on prend plaisir à trainer un moment dans le sud de la France en attendant les vacances.

Barbecue (2014) 6/10

On ne peut pas dire que « Barbecue » n’est pas divertissant, le binôme Foresti – Dubosc n’est pas trop imposant face aux restes de la bande de copains cinquantenaires. Cependant, en soi, le film n’a pas vraiment de but profond, on part d’un point, on arrive à un autre, et le tout se parsème de divers « crises » entre amis et couple, tout à l’image de « L’amour des hommes » et tous ces autres genres de films. On ne s’ennuie pas, mais on n’en ressort pas non différent après voir vu le film.

Space Station 76 (2014) 5/10

Vous aimez le port de la moustache, les tenues moulantes à fleur, la disco électro un peu barge, l’orange, les robots cheap et les ordinateurs qui clignotent… Alors, pourquoi ne pas monter à bord du Space Station 76 afin de vous faire un voyage vintage dans l’espace ? Certes, n’attendez rien d’extraordinaire de cette histoire. C’est un concept ! Une manière de tourner une film comme on le faisait dans les années 70, une volonté de faire des effets spéciaux avec quelques bouts de plastiques, de longs plans vides, un humour d’époque… Le tout se terminant semble-t-il en queue de ver de l’espace… vous m’excuserez, je m’étais endormis. Space Station 76 est loin d’être « ze film à voir »… mais son ton décalé et assumé vous plaira si vous avez répondu oui à au moins 2,66 des questions cités plus haut !

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