Certains d’entrevous pense-t-il bien me connaitre ? musicien, concepteur de site web, … mais sous certains airs typés, j’ai aussi certaines manies assez excentriques. Je vous fait donc part de celle-ci. Il faut remonter à mon avis à fin 1994, début 1995. Si vous vous rappelez, c’est à ce moment que je me suis intéressé à la Formule Un.. et cette passion s’est alors jumelée avec une autre : les LISTES.

Déjà depuis longtemps je passais mon temps à répertorier mes petites voitures et leurs pilotes virtuelles, la liste des jeux commodore sur chacune de mes disquettes ou le hit parade journalier musicale… J’ai alors commencé à mémoriser la liste des pilotes et leur écurie, et ce d’années en années.. dès que je tombais sur un bout de papier et mon beau stylo.. c’était partit. Au grand dame de mon père qui aurait préféré que j’en fasse de même avec mes mots de vocabulaire néerlandais… Et pourtant, cela m’a bien servi !

D’une part cette méthode me permettait de rester concentrer pendant mes cours. Bien sûr pas entièrement concentré sur le cours, mais au moins, je ne me laissais pas distraire par mon imagination débordante, qui elle m’aurait vite fait décrocher des cours… mais cette méthode de mémorisation par image (souvenir de course, page de magasine, couleur), m’a également permis à mémoriser mes cours en associant des couleurs et des positions de sujet sur les pages à des mots.. original me direz vous .. oui surement ! Alors voilà.. évidemment, je ne me prive pas de vous faire cette petite liste, qui a étonné plus d’un de mes camarades de classes ou de bureau !!… Je pourrais vous flanquer bardaf de la saison 2007 à la saison 1994.. mais j’ai envie de plus amusant.. je vais juste extraire la saison 1997, et faire un petit Speech sur chacune des équipes en rapport avec l’époque,.. si vous avez l’impression de lire de résumé d’une série de TV.. ne vous en étonnez pas.. moi c’est ainsi que je vis le monde de la F1.

Ecurie championne du monde cette année 1997, l’écurie Williams Renault pour la 3° fois consécutivement et fêtant le retrait de Renault en tant que motorise en championnat du monde de Formule 1 (Renault rachètera Benetton en 2001, pour revenir en tant qu’équipe complète en 2002), consacre également pour son premier et unique titre de champion, le canadien Jacques Villeneuve (fils de Gilles Villeneuve). Jacques avait été enrôlé l’année précédente par Fanck Williams, et devient donc le plus jeune champion du monde (titre repris depuis lors par Fernando Alonso). Malheureusement pour lui, le retrait de Renault, puis son choix de rouler dans sa propre écurie (BAR en 1999), ne lui laisseront plus la possibilité de briller sur la piste, se faisant même griller le baquet par Sato en 2003, humilier chez Renault l’année suivant au coté d’Alonso, puis par Robert Kubica chez BMW l’année passée… A ces cotés, on retrouve l’allemand Heins-Harald Frentzen monté en grade, passant de l’écurie Sauber Ford. Il réalisera cette année là, ses premières victoires, mais lui aussi souffrira ensuite du retrait de Renault. Il brillera encore sur la Jordan Mugen, puis ira finir sa carrière chez Arrows, Prost et un maigre retour chez Sauber en 2003. La Scuderia Ferrari, retrouve ses éclats, après de si longues années de pénurie, l’arrivé de Michaël Schumacher l’année précédente leur permet de jouer le championnat… Mais le Schumacher de l’époque nous resservi cette année là, son mauvais coté, lors de la finale au Portugal il tente de mettre Villeneuve dans le bac à gravier, la sanction sera salée et son score au championnat du monde sera annulé ! L’irlandais Eddie Irvine, fidèle lieutenant de Schum est à l’époque toujours encore sage.. quelques années plus tard, il n’hésitera pas à ruer dans les brancards, quitte à finir sa carrière chez Jaguar jusque 2002. Quant à Schum inutile de vous rapeller qu’il rajoutera encore 5 titres à ses deux premiers déjà obtenu chez Benetton. Après une saison 2005 peu gloriuese, il retrouvera un Ferrari 2006 en forme pour se battre corps et âme lors de son dernier championnat contre Fernando Alonso sur la Renault.

Benetton Renault, a toujours bien du mal à reprendre la première place depuis le départ Schumacher fin 2005. Gerhard Berger, pour son dernier championnat offrira néanmoins la dernière victoire de Benetton lors du grand prix d’Allemagne, mais Jean Alesi, plus constant ne pourra faire que quelques podium, avant de partir vers des écuries de milieu de plateau pour finir sa carrière (Sauber, Prost GP, Jordan). Cette année là pourtant, un jeune Autrichien allait montrer tout son talent lors du remplacement de Berger pour le grand prix du Canada, il s’agit d’Alexander Würtz, qui poursuivra jusqu’en 2000 sa carrière chez Benetton. Il deviendra ensuite pilote d’essai chez Mc Laren et Williams, remportant les 24h du mans également.. avant de revenir en 2005 faire l’intérim de Montoya (chez Mc Laren), puis en tant que titulaire cette année chez Williams Toyota, actuellement sans résultat extraordinaire au regard de son équipier Nico Rosberg.

Retour aux éclats des nouvelles flèches d’argent. L’écurie Mc Laren Mercedes, pour sa première saison aux couleurs argentées du sponsor West (anciennement rouge et blanche Marlboro depuis plusieurs saisons) retrouve la victoire et offre enfin une première au finlandais Mika Häkkinen (sur les circuits depuis 1991) qui sera d’ailleurs champion les deux années suivantes avant de plier bagage fin 2001. A ces coté, l’écossais David Coulthard ne démérite pas puisque lui aussi aura grappiller une victoire, et servira en tant que Gentleman driver l’écurie anglo-allemande jusque la fin de saison 2004. Il partira ensuite se lancer dans le départ de l’écurie Red Bull (aillant racheter Jaguar) ou il retrouvera par la suite Adrian Newey le concepteur des victorieuses Williams puis Mc Laren. David est maintenant le plus vieux des pilotes en piste, et continue à y faire de bon résultat !

Jordan, monte, monte. Pour sa dernière saison sur le moteur Peugeot, la modeste écurie irlandaise montre les dents ! (sa livrée Benson & Hedge agressive en forme de requin pour preuve !). Elle accueille deux jeunes assoiffés de points, l’italien Giancarlo Fisichella qui avait fait ses débuts l’année précédente chez Minardi et la « future » vedette, Ralf Schumacher, le frère de l’autre, qui a déjà fait quelques superbes courses en Formule 3 au préalable. Tous les 2 ont encore de beaux jours devant eux. Fisichella sera dès l’année suivante 1° pilote chez Benetton Playlife, équipe en chute libre malheureusement et quittera l’équipe juste avant son renouveau avec Renault en 2002. Il passera ensuite chez Jordan Honda réussir quelques jolies courses, mais là aussi des problèmes financiers l’année suivante oblige son écurie à se contenter d’un très modeste moteur client Ford, malgré cela, Giancarlo réussira un exploit inespéré lors du déluge de Sao Paolo en 2003 en offrant une dernière victoire à Eddie Jordan et sa première après 7 saisons. Il passera ensuite chez Sauber pour rejoindre Fernando Alonso chez Renault, écurie grande forme, ou Fisichella pourra jouer la gagne.. mais toujours en retrait pourtant. La saison 2007 semble fortement annoncé sa dernière saison… Coté Ralf, il continuera avec Jordan l’année suivante jouant presque la gagne au coté de Damon Hill lors du grand de Belgique. Il passera ensuite chez Williams en 1999 et commencera à faire de beau grand prix une fois l’écurie équipée du moteur BMW. En 2004 l’écurie Williams commence à patauger, et à se tirailler de l’intérieur, Ralf s’en va vers Toyota, écurie au grande prétention. Ses résultats y sont fort inégales, à l’instar de son coéquipier Jarno Trulli.
On ne pourra que regretter les mauvais sort qui après avoir fait briller l’écurie irlandaise à la fin de ce siècle, lui fera perdre le soutient de Honda et puis ses sponsors, laissant sombrée l’écurie en 2005 avant un rachat par un milliardaire Russe pour la transformer en Midland et quelques mois plus tard par un homme d’affaire Hollandais, pour faire revivre la marque Spyker.

Fraichement reprise par Alain Prost, l’ancienne écurie Ligier devient Prost GP, équipé d’un moteur Honda labellisé Mugen. Ce sera la seule magnifique saison de l’écurie Française, partant du châssis Ligier (co-construit par Benetton) et du très bon moteur Honda, le choix d’une voiture 100% française fera par la suite sombrée l’écurie jusqu’à sa liquidation fin de l’année 2001. Dès les premières courses, le talentueux français Olivier Panis joue les podiums, mais un grave accident au grand prix du Canada, les deux jambes fracturées, l’obligera remettre à plus tard ses ambitions (à jamais d’ailleurs, après une longue descente, il quitte Prost en 2000 pour un poste de pilote d’essai chez Mc Laren. Il reprend ensuite un poste de pilote chez BAR Honda, écurie encore trop jeune, puis chez Toyota. Il quittera ses deux écuries aux moments ou celle-ci passaient justement à la vitesse supérieure). A ces cotés le japonnais Shinji Nakano, n’a pas trop de difficulté à faire de bon résultat, tellement la voiture est efficace, mais son baquet n’est dû qu’à la motorisation Honda de la monoplace. Shinji échouera donc chez Minardi l’année suivante, pour disparaitre ensuite du monde de la F1. En remplaçant de d’Olivier Panis, c’est le jeune italien Jarno Trulli, arraché à l’écurie Minardi qui viendra prêter main forte, montrant lui aussi rapidement de très bon résultat, offrant presque un doublé Prost GP lors du grand prix d’Europe avant que les 2 moteurs Mugen ne rendent l’âme à quelques tours d’intervalle. Il deviendra d’ailleurs l’année suivante pilote titulaire et quittera l’écurie en 2000 pour passer chez Jordan Mugen, puis chez Renault ou il s’offrira une première victoire, la première également pour le renouveau de Renault. En 2004, un conflit se crée avec son manager Flavio Briatore, et la comparaison avec Fernando Alonso s’amplifie,… Jarno quitte l’écurie française et trouve refuge chez Toyota ou il réussit selon les humeurs de très belles et très mauvaises courses.

L’écurie suisse Sauber pour sa saison 97 vient de signer de gros contrat, l’un de sponsoring avec Redbull et Petronas et l’autre avec Ferrari pour la fourniture des moteurs. Coté pilotes, Johnny Herbert est toujours de la partie, épauler par un protéger de Ferrari, le pilote d’essai Nicola Larini. Si Johnny parvient à faire quelques bons résultat (la concurrence est très dure en cette saison 97), l’italien est loin d’être au top, il sera d’ailleurs remplacé par un médiocre pilote argentin Noberto Fontana, puis par un autre pilote italien en fin de parcours, Gianni Morbidelli (parti ensuite en Indycar). Seul Johnny donc continuera les années précédentes, une année supplémentaire chez Sauber, puis une belle saison chez Stewart GP, avec une victoire pour terminer sa carrière chez Jaguar en en demi-teinte. L’écurie Sauber tardera à s’envoler, malgré le moteur Ferrari, il faudra attendre 2001 pour que commence de beau coup d’éclat avec Raïkkonen et Heitfeld, depuis 2006, l’écurie a été reprise BMW est se pose en challenger directe des Mc Laren et Ferrari.

Coup d’éclat pour la très modeste écurie Arrows managée par Tom Walkinshaw. Equipé d’un sympathique moteur Yamaha l’écurie arbore le n°1 en début de saison, aillant réussi à convaincre le champion du monde Damon Hill à la rejoindre. Le début de saison est catastrophique, mais on se souviendra de la magnifique course sur le tourniquet de l’Hungaroring ou Damon fera course en tête jusqu’au dernier tour ou son moteur rendra l’âme.. Il devra laisser passer la Williams de Villeneuve, mais offrira un superbe podium à son équipe. Au coté de Damon on retrouve Pedro-Paolo Diniz, brésilien à la valise bien remplie, au performance assez Moyenne. Damon, ira par la suite finir sa courte carrière chez Jordan, ou il grappillera une dernière victoire, Pedro-Paolo s’offrira une fin de carrière chez Sauber qui se terminera en 2000. L’écurie Arrows s’enfoncera longuement, jusqu’en 2000 ou aillant pu réunir de bons pilotes (Verstappen et De la Rose) et son meilleur moteur, un Supertec (ex-Renault), jouera quelques courses dans les points. Les huissiers s’attaqueront ensuite au groupe TWR pour mettre l’écurie au garage pendant la saison 2002.

Nouvelle en cette année 1997, l’écurie de l’ancien champion du mon Jackie Stewart commence par une jolie première saison, ou brésilien Rubens Barrichello leur offre un podium sous la pluie lors du grand prix de Monaco. Au coté du brésilien, retour du danois Jan Magnussen qui avait remplacé Häkkinen chez Mc Laren en 1995. Rubens restera fidèle à Stewart GP Ford jusqu’à la dernière saison de l’équipe (en 1999), moment ou Jaguar rachètera l’écurie, pour ensuite se lancer comme n°1 bis chez Ferrari pendant 5 ans et gagner ses premières courses. Il maintenant chez Honda ou ses résultats sont plutôt en baisse. Magnussen quant à lui, ne finira pas la saison suivante par manque flagrant de résultat. On le retrouvera au 24h du mans ou il pourra briller un peu plus.

Dernière saison pour Ken Tyrrell, propriétaire de la mythique écurie éponyme. Déjà en courbe descendante depuis le retrait du motoriste Judd quelques années au paravant, l’écurie se retrouve avec un moteur Ford anémique. Malgré un joli duo du néérlandais Jos Verstappen et du finlandais Mika Salo, le team ne pourra jamais prendre le moindre point. Dès l’année suivant, et suite au décès de Ken Tyrrell, l’écurie est rachetée par Craig Pollock qui dès 1999 rebatisera l’écurie B.A.R. pour la revendre en 2004 à Honda. Jos Verstappen ne pourra jamais retrouver une voiture aussi compétitive que la Benetton Ford de ses débuts. Il fera un remplacement chez Stewart GP, puis pilote d’essai pour Honda, puis un retour chez Arrows et finalement Minardi. Mika Salo partira ensuite chez Arrows puis comme pilote d’essai chez BAR et recevra une superbe opportunité en 1999 en remplaçant Michaël Schumacher chez Ferrari ou il réussira son premier podium. Il passera ensuite chez Sauber puis comme pilote d’essai chez Toyota ou il terminera sa carrière en tant que premier pilote de l’écurie japonaise en 2002.

Minardi, la petite écurie italienne a de plus en plus de mal à suivre les autres equipes. Equipé d’un moyenâgeux moteur Hart de 1994, elle aligne le japonais Ukyo Katayama pour sa dernière saison et le jeune rookie plein d’espoir italien Jarno Trulli. Dès le début Jarno pousse la voiture dans ses plus lointains retranchements, et ne manque pas de se faire remarquer par les team managers. A la suite de l’accident d’Olivier Panis, Alain Prost lui offre la possibilité de rouler dans une voiture plus rapide. Pour le remplacer, c’est le brésilien Tarso Marques qui reprend la voiture qu’il avait quitté l’année précédente, par manque de résultat. Cette saison ne sera pourtant pas la dernière pour lui, restant sur le banc des pilotes d’essais plusieurs années il réapparaitra dans la Minardi de 2001 au coté de Fernando Alonso avant de laisser la place au malais Alex Yoong à la valise plus garnie. L’écurie Minardi sera rachetée en 2001 par l’homme d’affaire australien Paul Stodart qui sera l’un des militants de l’équité entre les teams. Il bataillera ferme pendant 5 ans pour garder hors l’eau la tête de la petite équipe italienne, jusqu’à son rachat par le groupe Red Bull pour créer son écurie junior « Toro Rosso » en 2006.

Oubliée de bon nombre d’ouvrage et statistique sur le sujet, une écurie du nom de la célèbre marque Lola prend part au premier grand prix de la saison 1997 avec comme pilote le champion de formule 3000 et ancien pilote d’essai Benetton Vincenzo Sospiri et le fortuné brésilen Ricardo Rosset. L’écurie participera au essai qualificatif du grand prix d’Australie avant de plier bagage définitivement. Les temps étant tellement éloigné des autres équipes, la règle des 107% ne les laissant pas prendre part au grand prix. Sospiri ne prendra donc jamais part à un grand prix de Formule 1 et Ricardo Rosset trouvera encore une place l’année précédente pour gonfler le porte feuille de la future écurie BAR, toujours sous le nom de Tyrrell Ford.

1° photo de Temmu Mottonen

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