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Tag: Pong

Pastagames relance Arkanoïd !

Pastagames relance Arkanoïd !

En promo à moins de 5€, difficile de se dire que l’on en aura pas pour son argent avec ce retour de la franchise Arkanoïd, d’autant que si le jeu reste sous licence Taïto, permettant de conserver tout l’héritage de la série, mélodie comprise il est en effet réalisé par le petit mais talentueux studio indé français Pastagames qui nous avait déjà pondu de belles réussites  par le passé tels que Maestro Jump in Music (DS, 2009), Pixel’n Love Rush (PS3, 2010), Rayman Jungle Run (iPad, 2012) ou encore Pang Adventure (iPad, 2016)

Voilà déjà bien 2 ans que j’avais vu parmi les annonces de l’éditeur Microïds, le retour prochain d’Arkanoïd. Je vous propose un petit retour en arrière à son sujet ? J’avais déjà eu l’occasion d’en parler l’année dernière lorsque que glissait la cartouche de Alleyway dans ma Game Boy ou celle de Crackout dans ma NES. Oui, Arkanoïd est un jeu de casse-brique, je dirais même LE jeu de casse-brique de la fin des années 80, réalisé par le studio japonais Taïto en 1986 sur borne d’arcade avant d’être porté sur tout ce qui était possible à cette époque !


Oh Arkanoïd n’était pas le premier, il tire la base très classique de son gameplay de Break Out de Atari, sorti en 1976, lui-même une évolution de Pong. Vous avez une balle qui rebondit sur les bords de l’écran, un palet pour l’empêcher de sortir par le bas et des briques à casser. Une fois celles-ci toutes supprimées, vous passez au niveau suivant !

10 années séparent le premier Arkanoïd de Break Out et il apporte avec lui toute une série de nouveautés. Entre autre, quelques ennemis qui se promènent dans les niveaux, qui auront un impact sur les rebonds et surtout des pilules de bonus qui viendront changer la taille de notre palet, lui octroyer des lasers, déployer un multi-ball ou encore appliquer de la colle à notre balle. Si le gameplay s’est donc étoffé, on peut également souligné que l’ambiance visuelle transformant notre simple palet en engin spatial, transposant les simples briques dans un univers futuristes et très colorés aura un impact certain sur la réussite d’Arkanoïd, un titre auquel j’ai donc beaucoup joué sur l’écran VGA 256 couleurs de mes amis, avant d’en découvrir la version à la bande son incroyable en fin de vie de mon Commodore 64.

Arkanoïd : Eternal Battle (Microïds - Pastagames - Taïto, 2022)
Rester concentrer sur l’action de SA balle, en multi, ce n’est pas toujours simple !

Une fois installé le nouveau Arkanoïd : Eternal Battle sur ma Nintendo Swtich, je me suis attaqué au mode « Battle » qui propose de se mesurer à plusieurs adversaires en ligne, un peu dans l’esprit de Tetris’99 ! Difficile de bien comprendre comment fonctionne le concept et si, par exemple, j’interagis sur mes adversaires, mais évidemment chaque fois que je perds une balle, je me mets alors en difficulté et je peux alors être éliminé si je suis dans les derniers. Le concept est en soi amusant, mais je me suis rendu compte finalement que la plupart de mes adversaires étaient simplement des IA… La hype n’est visiblement pas aussi forte que pour un Tetris, Mario ou F-Zero’99 ! Pastagames n’en était cependant pas à son premier coup d’essai en la matière puisqu’il avait déjà réalisé un Pac Man Party Royal en 2019 sur iOS.

Côté gameplay, on retrouve donc ce qui plait dans Arkanoïd, le tout dans une ambiance néo-oldschool dans le ton ! Les bonus et malus sont bien présents et le stick moderne de la Nintendo Switch est bien adapté pour contrôler notre palet galactique ! En revanche, les éléments à l’arrière plan qui nous montrent nos adversaires et plusieurs effets spéciaux affectent beaucoup sur la lisibilité de l’écran, ce qui m’a régulièrement distrait et fait perdre de vue le principal, la trajectoire de ma balle.

En conclusion, ce nouvel Arkanoïd n’a peut-être pas le petit soupçon qu’il aura fallu pour se hisser au niveau de Shatter qui avait clairement réussi à renouveler le genre du casse-brique en 2009, mais il offre malgré tout un bon refresh aux amateurs de casse briques ! Et pour le prix, ce serait bien dommage de ne pas en profiter, d’autant qu’il propose également de retrouver la version originale du jeu !

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Hommage à la NES de Nintendo

Hommage à la NES de Nintendo

La NES de Nintendo fêtera cette année ses 35 ans. Le système initiale conçu par Nintendo arrive sur le marché japonais en 1983 sous le nom de Famicom avec une console qui visuellement ne ressemble en rien à la console NES, Nintendo Entertainment System… ou tout simplement dans nos contrée, la Nintendo, qui sera présentée en juin 1985 aux Etats-Unis et qui arrivera seulement chez nous durant l’automne 1987. C’est donc une belle occasion pour ressortir mon exemplaire et lui offrir un petit shooting au studio pendant que nous sommes tous confinés. J’ai pour ma part longtemps joué à cette console sur la console de démonstration de l’hyper marché où mes parents faisaient leurs courses tous les samedi. Si bien évidemment nous espérions y retrouver Super Mario Bros. puis Super Mario Bros. 3, il fallait souvent s’adapter avec le jeux sélectionnés par le responsable de rayon : Tic & Tac si l’on avait un peu moins chance ou Les Tortues Ninja, Dragon Ball ou Baloo dans son avion…

La ‘Nintendo’ a rejoint ma collection en 2012 avec quelques chouettes jeux assez classiques et je n’ai qu’assez peu eu l’occasion de lui trouver de belles pièces pour envisager un shooting plus tôt. J’ai bien récupérer une trentaine de grosses cartouches grises dont un nombre important de jeux de la première génération plus que des grands classiques, mais cet été, mon collègue Fred a retrouvé chez lui une série de jeux de son enfance dans un état impeccable ainsi qu’une série de magasine Nintendo Club d’époque, de quoi pouvoir créer une chouette ambiance autour d’une vieille télévision Phillips parfaitement adaptée à la scène.

Shooting Retrogaming - NES - Teenage Mutant Ninja Turtles

Teenage Mutant Ninja Turtles (Palcom – Konami, 1989)

Quand j’étais gamin, ce jeu m’exaspérait ! Il faut dire qu’à l’époque, ma seule option pour jouer à la NES était au rayon Maxitec ! J’espérais chaque samedis pouvoir jouer à l’incroyable Super Mario Bros. Mais marketing oblige, il fallait aussi vendre d’autres licences comme Tic & Tac, Dragon Ball ou les Tortues Ninja !

Pourtant, ce jeu que je considérais comme bien trop difficile porpose une série d’éléments de gameplay bien pensés. A l’époque, je n’avais pas imaginé qu’en appuyant sur SELECT, je pouvais à tout moment changer de tortue afin d’optimiser ma méthode de combat, puisque Donatello, Raphaello, Michelangello et Léonardo maitrisent chacun une discipline différente. Ce changement de personnage permet également gérer l’énergie restante de mes tortues… Les quelques astuces en anglais, si j’avais pu les traduire à l’époque auraient pu également m’aiguiller dans les tactiques à utiliser. Bref, j’ai donc pu apprécier à sa juste valeur ce titre assez commun de la console Nintendo dans nos contrées.

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On parle de Jeu Vidéo à l’Université de Liège.

On parle de Jeu Vidéo à l’Université de Liège.

Généalogie du test
Généalogie du test

L’équipe de mes collègues de Press Start était, tenez-vous bien à l’Université de Liège où se tenait un colloque consacré à la presse de jeu vidéo francophone !

À la fin des années 80, deux magazines surgissent des deux côtés de l’Atlantique : Electronic Games aux États-Unis et Computer & Video Games au Royaume-Uni. Ce dernier propose des tests courts et relate des moments de jeu sans procurer une véritable analyse. Electronic Games est plus intéressant. Ses pages renferment des tests plus nombreux et plus longs sans note. Les journalistes analysent les mécanismes de jeu et les mettent en contexte par rapport aux autres titres. Un début d’histoire du jeu vidéo s’écrit, comme l’llustre le test volumineux consacré à un gros titre mis en perspective par rapport à Pong. Les lecteurs du magazine découvrent aussi un guide d’achat des machines, que les rédacteurs conseillent en fonction du profil de joueur. Electronic Games va enfin contribuer à la création de la presse de jeu vidéo française. Les droits de traduction sont en effet acquis pour publier le tout premier magazine français sur le sujet : Tilt. (un dossier sur la généalogie du test de SpaceCowboy à lire sur Press-Start)

Clairement, pour ma part, étant gamin, je lisais les tests dans ces magazines pour jouer par procuration ; ) … Un Mega Power coutant 200Fb, je pouvais jouer sur papier à plein de jeux alors que je n’avais même pas de Megadrive à disposition !!! Et dans le sens inverse, en tant que chroniqueur du dimanche, quand j’écris un article sur un jeu, c’est pour donner au lecteur l’envie de se plonger avec moi dans le jeu, comme si nous étions assis ensemble devant l’écran !

Bref, j’aurais vraiment voulu pouvoir aller moi aussi me perdre dans les amphis de mon Université pour suivre cette conférence !

Happy Geekmas – 2014

Happy Geekmas – 2014

Xmas gift for a geek

À l’approche des fêtes, je trouve toujours amusant de regrouper une série de choses que je trouve chouette, qui me donne envie. Certaines d’ailleurs se retrouvent d’année en année, et bien entendu ce ne sont que des coups de cœur, pas une liste de course, et qui sait peut-être de quoi vous donner des idées à offrir à un Geek tempéré… Grâce à Pinterest, le résultat donne un effet visuel assez sympathique !

On y retrouve pas mal de bandes dessinées, une valeur sure. J’aime découvrir de nouvelles choses, mais quand j’en découvre une qui me plait, j’aime à la suivre en profondeur : Ekhö, Ernest & Rebecca, Elixirs, Golden City, Golden Cup, Gargouilles, L’anneau des 7 mondes,  Largo Winch, Les enfants d’ailleurs, Zarla,…

En restant au rayon « livre », il y a pas mal d’ouvrage Pix n Love encore à découvrir tel que L’histoire de Rayman, Eric Chahi et Another World, la mondialisation du jeu vidéo, Ralph Baer, Gunpei Yokoi ou encore Myamoto… et peut-être bien la trilogie « Maze Runner » dont le film m’a intrigué ou mélange entre les deux : Ready Player One.

De plus pour l’instant, avec mes trois petits monstres, prendre un moment le soir pour lire me permet de me détendre ! Parfois plus qu’une série ou un bon film.

De côté, j’ai toujours très envie de découvrir la nouvelle saison des Mystérieuses Cités d’Or par exemple ou encore revoir l’excellent Independance Day.

Coté Jeux-Vidéo évidemment, cela cible des machines dont je dispose et ma nouvelle WiiU est évidemment à l’honneur avec Super Smash Bros WiiU, Sonic Lost World et Donkey Kong Tropical Freeze. Sur PS3, il reste Tomb Raider  et Fez que j’aimerais un jour découvrir. The Cave et le 5° chevalier de Baphomet sont toujours à découvrir sur l’AppleStore… et tant qu’à faire autant mettre des titres rétro que rêve trouver : Donkey Kong JR en version Game&Watch et Misadventure of Flink sur Megadrive. S’ajoute à cette liste Civilization Beyond Earth, spinoff de la série dont l’invasion de publicités donnent vraiment envie de partie sur une autre planète, tout oublier et construire un Nouveau Monde.

Ah bien sûr, les jeux vidéo me feront toujours rêver, ils me donnent l’impression d’être encore jeune et malgré cela, l’univers en général devient trop mercantile à mon goût…

Côté musique, je n’ai toujours pas fait le pas du dématérialisé. Quand j’achète, j’ai besoin d’avoir un objet physique, même si la première chose que je ferais sera de le convertir en MP3 pour l’ajouter à ma clé USB et mon Spotify… Si l’album de Jenifer doit probablement se trouver facilement en promo sur Amazon et Media Markt, je désespère de finir par trouver les albums d’Alfa Rococo (groupe pop québécois) ainsi que le précédent album de Lindsey Stirling

J’ai été peu à l’écoute des nouveaux jeux de société sortis cette année. Il y avait l’extension de Small World Realms et Relic Runners qui avaient l’air assez sympa ainsi que Lord of Xidit du même réalisateur de Dixit et Seasons donnait envie à y jouer.

Soyons original, j’apprécie mon look un peu différent et je ne serais pas compte ce genre de pull rouge, vert ou bleu marine aux petits motifs simpliste de Noël. Un truc chaud, pas cloche non plus et surtout qui ne rétrécit pas en machine au premier lavage ! Et pourquoi pas un beau chapeau, moi le mien commence à faire franchement vieillot en tout cas, mais pour l’heure je n’ai toujours pas trouver mon bonheur !

Enfin pour clôturer, parmi ce qui touche aux nouvelles technologies et média, j’ai plutôt été séduit par le look des Apple Watch qui sortiront d’ici 2015 à des prix plus que probablement affolants, j’ai bien aimé le concept de Mother, objet connecté dans la lignée des lapins Nabaztag Tag. Le nouvel APN Nikon D750 se montre comme bon descendant du D700, mais le Sony Alpha 7II, full frame hydbride est également un bel appareil. Côté musique, un clavier MAudio couplé à Renoise et Plogue Chipsounds, et une carte de temps illimité, ce serait le pied aussi.

Et vous, qu’est-ce qui vous inspire ?

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Ralph Baer : Game Over

Ralph Baer : Game Over

Press-Start.be Ralph Baer
Depuis cet automne, j’écris maintenant pour la revue en ligne « Press-Start.be » montée il y a peu avec quelques anciens de Be-Games pour lequel j’écrivais quelques tests et articles de rétrogaming. C’était l’occasion cette semaine de s’arrêter sur l’histoire de Ralph Baer..

Magnavox OdysseyLe 6 décembre, Saint Nicolas déposaient chez tous les enfants sages jouets et bonbons, et peut-être même quelques jeux-vidéos ! Le 6 décembre 2014, Ralph Baer, le Père du Jeux-vidéo, terminait sa partie dans ce monde à l’âge de 92 ans.

Quittant l’Allemagne durant l’entre deux guerre, Ralph Baer débarque en Amérique où il obtient un diplôme en radiophonie et ingénieur en télévision. Au début des années 50, il travaille pour des entreprises fabriquant des télévisions, et il a déjà en tête une idée floue d’insérer des jeux à l’intérieur des ses objets si merveilleux à la place de la mire de réglage ! En 1966, alors qu’il travaille chez Sanders Associated, il couche sur papier l’esquisse de la première console de jeux : Un boitier se rattachant au téléviseur.

Après premier essai technique, un prototype propose un premier affichant deux carrés contrôlés par les joueurs. L’un devant pourchasser l’autre qui disparait lors que la collision et détectée. Chase Game pourrait être l’ancêtre de Pac Man ! Un troisième prototype disposera d’un pistolet photosensible permettant des carrés affichés à l’écran et enfin une quatrième version affichera un carré supplémentaire contrôlé par la machine afin de proposer un jeu de Tennis. Divers amélioration seront encore mise en place avec des variantes de Hockey ou de Volley.

En 1968, la Brown Box est prête et la société Sanders cherche alors des partenaires parmi les constructeurs de Téléviseurs. Ceux-ci reste frileux, et il faudra attendre le rachat par Magnavox avant de voir débarquer dans les magasins en mai 1972 la première console de jeux-vidéo : l’Odyssey ! C’est cette console et son jeu « Tennis » qui va d’ailleurs marqué Nolan Bushnell et le poussé à créer la société Atari et son jeux Pong, dans un premier temps sans aucune licence octroyée par Magnavox.

 

Plus tard, Ralph Baer participera à l’aventure Coleco afin de produire une console compétitive face à la montée d’Atari. C’est également à lui que l’on doit le jeu électronique de logique Simon, sorti en 1978.

Pour clôturer ce petit retour en arrière, j’invite tous les fans de Playhistoire à se plonger dans l’ouvrage : Ralph Baer : Mémoires du père des jeux vidéo aux éditions Pix n Love.

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