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Shantae, enfin !

Shantae, enfin !

Shantae - Press Start

Voilà cinq ans que j’ai découvert la série dont mon frangin me vantait la qualité des graphismes et animations 2D. Cette version du jeu était alors exclusivement réservée au magasin en ligne de la Nintendo DSi, ce qui rendait la découverte du jeu assez difficile jusqu’à une sortie sur iPad. Pas encore non plus la meilleure option pour prendre le gameplay en main. Pendant un bon moment donc, je me suis contenté d’en regarder les images sur la toile et d’écouter les excellentes bandes sons signées Jake Kaufmann (Mighty Switch Force, Shovel Knight). J’ai alors découvert que notre petite génie aux cheveux mauves avait fait ses débuts sur Game Boy Color dans un jeu exploitant de manière fantastique les capacités de la portable de Nintendo sans pour autant en recevoir les mérites ! Le jeu étant uniquement localisé outre-Atlantique, j’ai très vite abandonné l’idée de m’en procurer une version physique : les cartouches étant proposées à pas loin de 250$, ce sera sur le eStore de la 3DS que je m’y essaierai…

Shantae - GameBoy Color Shantae Risky's Revenge - DSiD’épisode en épisode, la série a gardé son concept, ses personnages et son gameplay, renouvelant l’histoire, les graphismes et surtout se propageant sur de nombreux supports : WiiU, 3DS, PS4 avec le dernier épisode « The pirate’s curse » sorti en 2014 que j’ai enfin pu me procurer pour 1$ symbolique lors d’un Humble Bundle proposé par Nintendo, comme j’ai pu vous l’annoncer chez Press Start !

Tout d’abord, Shantae se distingue de la masse avec des graphismes 2D très détaillés et colorés qui ne laissent pas indifférent. On pourrait y voir par exemple une certaine similitude avec les environnements de Metal Slug à plus d’un moment, comme par exemple lors du combat contre le Comte Ammo en début d’aventure. Le coté « plate-forme » est également accompagné d’illustrations manga très réussies pendant les nombreux dialogues qui permettent de s’immerger dans la nouvelle histoire…

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Tourmente à Silent Hills

Tourmente à Silent Hills

Diable, voilà une mauvaise nouvelle, il semblerait bien que le projet « Silent Hills » soit dans la tourmente. Présenté en 2014 le teaser jouable réalisé par Hideo Kojima, Guillermo De Toro pour le compte de Konami était plus que prometteur et faisait partie des motivations à passer à la nouvelle génération de Playstation. Norman Reedus, Darryl dans Walking Dead se prêtait à merveille dans l’univers dérangé de la série Silent Hill qui avait pris sa naissance en 1999 sur la première Playstation.

Si l’information est à prendre avec de grosses pincettes, elle trouve sa source au coeur de la bataille opposant Kojima à Konami et plus particulièrement concernant les droits d’utilisation du moteur Fox Engine. Ce dernier est en effet utilisé pour le prochain Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, mais aussi pour le futur reboot de Sillent Hills. Or, selon les informations relayées par le site Crossmap, Kojima refuserait catégoriquement l’exploitation de son moteur graphique pour ce reboot. (Un news à lire sur JeuxVideo.com)

 

Les coups de coeur à venir

Les coups de coeur à venir

Les vacances ont été bien remplies avec tous les travaux et consoles et ordinateurs sont plutôt restés discrets. Seule ma 3DS et Kirby m’ont accompagné durant le mois de juillet, j’en ai ensuite profité pour lire de nombreuses bande dessinées pendant mes moments de détentes. Terminant mes intégrales Spirou & Fantasio et commençant Le Ptit Spirou, poursuivant la relecture de Thorgal,… Bref tout cela pour vous dire que durant tout ce temps, je me suis contenté de mettre de coté toutes les annonces intéressantes de productions vidéo-ludiques à venir auquel nous avons eu droit lors de la E3 et plus récemment la GamCom. Je ferais l’impasse sur les titres Nintendo déjà ciblés il y a quelques mois pour la WiiU mais voici quelques titres à surveiller.

=Retro is good !=

Ori & the blind forest

Ori & the blind forest (Xbox, 2015)

Probablement un jeu auquel je n’aurais jamais l’occasion de jouer puisque développé en exclusivité pour les consoles Microsoft, quoi qu’il en soit l’univers onirique d’Ori & the blind forest m’a tout de suite subjugué ! C’est d’une beauté incroyable et l’on a clairement envie d’aller s’y perdre. Le style semble dans le genre des plateformers oldskool de la nouvelle génération pimentant exploration et réflexion.

Très clairement, Ori ne bouscule pas nos habitudes de joueur, mais c’est un choix totalement assumé par Moon Studios puisque les développeurs avouent facilement avoir cherché à faire vibrer la fibre nostalgique des joueurs ayant traîné leurs manettes dans les jeux du siècle dernier. D’après la courte démo jouée (environ 15 minutes), ils sont sur la bonne voie. Du coup, si le titre parvient à maintenir le cap, nous pourrions obtenir un nouveau classique du genre. A surveiller de très, très près. (Jihem, JeuxVideo.com)


Pix the Cat

Pix the cat (PS4/PSVita, automne 2014)

Pix the cat, le nouveau bébé de Pastagames (Pix ‘n Love Rush, Rayman Jungle,…) devrait débouler d’ici peu, et c’est avec regret que j’ai appris qu’il serait limité aux « nouvelles » consoles de Sony, la PS4 et la Vita. Point donc de version prévue pour ma brave PS3. Le style très rétro est à nouveau mis à l’honneur dans en genre de Pacman moderne aux niveaux encapsulés ! Clairement un titre que j’aurais apprécié découvrir et qui aurait vraiment pu mériter une version compatible avec les anciennes générations de consoles.


a-n-n-e-A.N.N.E. (WiiU, fin 2014)

Dans un style tout aussi pixelisé, le projet indie A.N.N.E. déjà disponible sur PC débarquera prochainement sur la Wii U. Il s’agit d’un mélange de jeu d’exploration, de RPG et de shoot’m up dont l’ambiance me plait assez bien ! Un titre qui se rapproche assez de Knytt Stories me semble-t-il.

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A l’heure des Jeux Olympiques !

A l’heure des Jeux Olympiques !

Epyx Summer Games - C64Aucun d’entre vous n’aura pu louper le lancement des Jeux Olympiques de Londres le weekend dernier. Entre les diverses chroniques à la radio, j’ai eu envie de revenir quelques années en arrière, à l’époque où les J.O. s’invitaient également sur les disquettes de mon Commodore 64 !

Depuis toujours les jeux de sports ont su rassembler les joueurs sur leur écran. Ce fut le cas en 1984 avec Summer Games d’Epyx qui trouvait là une bonne opportunité pour ré-exploiter l’excellent système d’animation réaliste de personnages proposé un an plus tôt dans le jeu bien connu Impossible Mission. Avec Summer Games, Epyx allait pouvoir surfer sur la vague des J.O.

Et justement, les Jeux Olympiques de Los Angeles ont un petit quelque chose d’historiquement intéressant. En effet, c’est à partir de cette date que les Jeux entrent dans l’air du marketing, des sponsors et de la rentabilité, ce qui implique beaucoup de publicité autour de ce thème dans notre quotidien de petit écolier… Je me souviens que même Peyo avait profité de l’engouement avec le 11° tome des Schtroumpfs.

Bref, avec Summer Games, voilà que nous pouvions inviter plein de copains à la maison, petite sœur comprise, histoire d’organiser un grand évènement sur notre écran monochrome avec jusqu’à 8 joueurs différents. Saut à la perche, plongeon artistique, course, gymnastique,… de quoi varier les plaisirs et donner l’envie de s’améliorer à chaque partie !

Epyx Summer Games - C64Casual avant l’heure, Summer Games n’explose pas la puissance du C64, mais il se montre très réussi et exploitant avec originalité le joystick (au point d’en exploser quelques uns au sprint) dans les différentes activités. Musicalement, c’est assez basique, mais pour l’époque choisir son drapeau avec l’hymne national en musique de fond était vraiment très intéressant et enrichissant pédagogiquement. Cela permettait de facilement amadouer les parents quand même !

Epyx ne fut pas la première société à exploiter le thème des Sports olympiques, puisqu’un an plus tôt, Konami proposait Track & Field en borne d’arcade, que je n’ai pas connu. A l’époque le concurrent direct de Summer Games était Decathlon d’Activision, plus difficile et moins varié.

Summer Games connut une suite, un épisode dédié aux jeux d’hiver et en 1987, une série liée aux sports plus marginaux tels que le BMX ou le Skateboard dans California Games.

Un article initialement rédigé pour Be-Games.

Une grosse Drache sur Silent Hill !?

Une grosse Drache sur Silent Hill !?

Initialement publié sur le site Be-Games.be, le nouveau site des gamers et rétro-gamers belges, je vous livre mes premiers pas,… de retour à Silent Hill !

Depuis 1999, la ville de Silent Hill semble attirer les âmes en peine… Je me souviens encore être resté plus que perplexe lors de ma toute première visite dans une ville enneigée et brumeuse, incarnant Harry à la recherche sa petite Shelly. Le hasard d’une rencontre dans un bus d’une personne devenue accroc à Silent Hill m’inspirera une deuxième visite, afin de devenir à mon tour un addict de cet étrange malaise et cette envie de savoir pourquoi… Ensuite, il y aura Silent Hill 2, l’histoire d’amour en James et Mary, indéniablement la plus belle réussite, avec des scènes marquées à jamais dans ma mémoire, les escaliers interminables du musée, la porte entre les deux buildings,…

Les suites ne seront que d’éternels retours à Silent Hill, se démarquant bien difficilement des deux premiers. Silent Hill IV : The Hole, avait ce petit quelque chose de spécial, de voyeurisme, d’originalité qui aurait pu en faire un excellent titre mais l’arrivée d’esprits ne me plaira pas du tout. Une série d’épisodes sortiront alors bizarrement sur des consoles inadaptées ou désuètes, tel Silent Hill origins sorti en 2008 sur une Playstation 2 à l’abandon. Le 5° Silent Hill : Homecoming, j’en ai déjà parlé s’est fourvoyé, trop classique, fort vide et des monstres bien trop difficiles à combattre. Sur Nintendo Wii, c’était un étonnant Silent Shattered memories qui débarquait, revisitant avec une certaine réussite le tout premier opus, sorti dix ans plus tôt sur la PlayStation. L’histoire est différente tout en conservant la découverte de Silent Hill et la recherche de Shelly. Un épisode plus axé sur l’exploration et la fuite que sur la peur, les énigmes et les combats qui nous occupaient jusqu’ici.

 

Voilà dans quel état d’esprit j’attends depuis le printemps dernier, l’arrivée d’un 6° volet de Silent Hill sur PlayStation 3. Conscient qu’une fois de plus, Konami a préféré céder la licence à un studio externe capable du pire, comme du meilleur. D’autant plus qu’entre temps, une nouvelle référence au Survival Horror avait montré le bout de son nez : Alan Wake, titre dont j’espère toujours bientôt découvrir.

Bref, ce nouveau 6° volet, baptisé : Downpour était annoncé dans la lignée du style d’Alan Wake. S’écarter un peu de la ville, se perdre dans les bois. Ca me plait ça ! Par contre, le nouveau personnage principale, Murphy, taulard en cavale, m’inspire bien moins à priori. Et nous voilà fin mars, entre les goutes, Silent Hill : Downpour vient de sortir… Enfin pas dans tous les magasins visiblement et sans trop de mise en avant sur les sites spécialisés. Et les copains de Be-Games, ils en pensent quoi !? A ben visiblement, ils en pensent du bien. Bon, on va se le trouver alors.

C’est parti…. Bon, déjà je n’accroche pas trop à la mise en situation. En guise de tuto, on se retrouve dans un rêve de Murphy où il descend à coup de ce qu’il lui passe par la main, un autre prisonnier à qui visiblement il en veut vraiment beaucoup. J’imagine que c’est pour nous aider à comprendre ce qui se passe dans la tête de Murphy mais je ne suis pas un adepte des jeux où l’on se tue entre humain. Les GTA, Hitman et compagnie, ce n’est pas mon genre. Je suis sur Silent Hill pour tuer du monstre ! Bref, après cette intro belliqueuse, l’ambiance se construit, Murphy se voit transféré et passe aux abords de la ville de Silent Hill, une ville qui semble appeler Murphy à lui. Bardouf c’est l’embardée! Me voilà qui m’extirpe de l’épave du car, qui me glisse entre les rochers, qui marche lentement, trèèès lentement sur un tronc d’arbre… j’arrive enfin à une zone qui semble civilisée, perdue le long de la route qui traverse les bois. Rien, personne… à si… un facteur qui vient me faire la morale !

Oki, jusqu’ici, l’ambiance se construit bien. C’est vrai que le moteur 3D peine un petit peu par moment mais c’est pardonnable. La musique est digne de celle d’Akira Yamaoka qui pour une fois ne fait pas partie du programme. Les temps de rechargement lorsque l’on meurt par contre, sont franchement longs ! Il faudra éviter cela, d’autant qu’à l’inverse des anciens volets, il n’y a plus de points de sauvegarde à trouver mais des phases d’auto-sauvegardes. Celles-ci rendent les phases de jeu inconfortables, pour le jeune papa au timing ludique aléatoire que je suis.

Déjà un peu plus de trois heures passées dans ce nouveau Silent Hill et il ne m’en faut pas plus pour me réjouir de la réalisation apportée à ce dernier. Parce que franchement, j’ai dû un peu cogiter pour résoudre les énigmes ou parfois avoir l’impression de devoir le faire. Les lieux jusqu’ici parcourus se démarquent un peu des ruelles déjà maintes fois arpentées, de l’hôpital, des égouts… du cimetière. On se sent pourtant bien dans un Silent Hill, et non un Resident Evil 4 par exemple. L’ambiance à su être retrouvée. Le monde parallèle est bien rendu, avec un effet de grand angle, des plans à caméra fixe et une angoisse tout de suite pesante. Un monde où les lois sont chamboulées. Aaah, le coup de l’escalier, c’était clairement pour me remettre dans l’ambiance des choses qui fonctionnaient dans les anciens volets ! Bon c’est vrai, il y a ce truc qu’il faut fuir… J’aime moins, mais en même temps, c’était plutôt efficace dans Shattered Dimension.

Coté bagarre, on pouvait faire difficilement pire que Silent Hill 5. C’était vraiment ce qui m’avait le plus énervé il y a quelques années. Ni mode Easy, ni monstres vraiment difficiles à vaincre avec en plus un stock d’armes assez limité. Je me suis donc mis en mode EASY ici. J’avais lu que l’on pouvait sans soucis se promener et éviter la bagarre. Jusqu’ici, les grognasses ont plutôt tendance à me prendre par surprise, à me faire sauter en l’air. Le temps de reprendre mes esprits et de leur filer quelques coups de râteau. Dans Silent Hill : Downpour, on peut prendre à peu près tout ce qui nous passe sous la main pour combattre. Pour l’heure, un peu trop de trucs même et parfois sans savoir de quoi il s’agit, m’obligeant à reprendre ensuite mon brave râteau. Ce dernier devrait avoir une « durée de vie » mais jusqu’ici, il tient le coup ! J’ai aussi ramassé une tonne de pansements, ce qui change de l’épisode précédent ! Par contre, bien qu’aillant été régulièrement attaqué, je n’ai pas vu de jauge de vie m’inspirant à en faire usage.

A la recherche d’un « petit train dans les mines » pour rejoindre la ville, j’ai probablement encore de longues heures à parcourir ce nouveau Silent Hill, à en découvrir de bonnes et mauvaises facettes, mais je pense que l’on peu déjà en faire le constat. Silent Hill Downpour a su renouer avec les bons choix !

Alors pourquoi « Grosse Drache » ? Pour nos amis français, un bonne grosse drache, ici en Belgique, c’est quand il pleut averse chez vous… Alors, moi je me posais la question de ce que voulais dire « DownPour »… un genre de DownTown, les faubourgs de Silent Hill, la périphérie de Silent Hill… Ben non, DownPour… c’est une grosse drache :) Mettez une pièce dans les jumelles à Devil Pit et vous comprendrez !