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Tag: Keen Commander

E3 2019, et jouer me semble être quelque chose de si lointain

E3 2019, et jouer me semble être quelque chose de si lointain

Comme chaque année, la E3 rassemblait outre atlantique les grands noms du jeu vidéo afin d’annoncer les grands projets à venir ! C’était l’occasion pour Microsoft d’annoncer la prochaine Xbox, Sony de confirmer qu’une PS5 serait également dans la course d’ici fin 2020, ainsi que Google de donner quelques éléments supplémentaires sur sa console Stradia et sa technologie cloud… dont le concept repose sur du jeu en streaming sur des titres dont le rendu sera fait sur des serveurs géants. Waouw, je me dis quand même que je me prends un sacré coup de vieux avec tout cela !

Jouer,… jouer à un jeu vidéo. Voilà quelques chose qui devient pour moi de plus en plus rare. Alors bien évidemment, je me laisse bien moins vite embarqué dans une envie débordante de me plonger corps et âme dans de longues épopées et c’est donc avec encore un peu plus de recul que je pointe du doigt ces quelques titres annoncés en marge ou lors du salon de la E3…

The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)

Je vous avoue que le seul jeu qui me fasse vraiment rêver, c’est l’incroyable, le magnifique remake de l’aventure de Link initialement sorti sur Game Boy. Ce remake tout mimi s’est offert une nouvelle bande annonce qui brosse encore un peu plus l’ensemble de l’univers du jeu. La bande son  orchestrale est magistrale et le rendez-vous est pris le 20 septembre pour la sortie du jeu. Ne disposant toujours pas de Nintendo Switch, je reste à espérer une édition bundle, puisqu’il devient de plus en plus probable que Nintendo sorte prochainement une Switch reliftée… D’ici là, j’aurais eu le temps de mettre un peu de sous dans la cagnotte !

Final Fantasy VII – Remake (PS4)

Final Fantast VII - Remake
Final Fantast VII – Remake

L’autre jeu marquant est l’officialisation de la date de sortie du remake de l’un des épisodes phare de la série Final Fantasy : FFVII, pour le mois de mars 2020. Je n’ai pour ma part jamais joué à cette épisode sorti initialement en 1998 sur la première Playstation, puisque c’était avec l’épisode VIII que madame et moi avons découvert la série. Là où de nombreuses versions HD d’épisodes de Final Fantasy sont sortis ces dernières années, ce remake reprend la trame de l’histoire tout en proposant des nouveaux graphismes entièrement en 3D, des modélisations modernes, un gameplay revisité et même plus que probablement un découpage en épisode tant le travail s’annonce titanesque pour les équipes de Squaresoft. Bien que considéré comme le meilleur épisode de Final Fantasy, j’ai toujours trouvé l’univers de Midgar fort sombre et je risque de lui faire les mêmes reproche que l’épisode XIII, mais quoi qu’il en soit, je serais tout de même très curieux d’en faire la découverte le moment venu !

Square Enix Ltd. a annoncé que FINAL FANTASY® VII REMAKE, la spectaculaire réinterprétation d’un des jeux les plus marquants de sa génération, sera disponible à partir du 3 Mars 2020 sur PlayStation®4. Retrouvez la toute nouvelle bande-annonce de FINAL FANTASY VII REMAKE, dévoilée lors du concert FINAL FANTASY VII – A Symphonic Reunion, (Une brève à lire sur Press-Start)

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Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Il y a quelques semaines, la série Jazz JackRabbit soufflait les 20 ans de la sortie de son 2e épisode. Pour l’occasion les fans musicos du lapin vert offraient à la communauté un très bel album d’arrangements modernes des thèmes musicaux de la série ! Ah, que me racontes-tu là, Franqui… « personne ne connait Jazz JackRabbit !? » Une petite séquence Playhistoire s’impose donc… Je vais vous parler de ce temps où Epic Mega Games n’était ni synonyme d’Unreal Engine et encore moins de Fortnite.

Début des années 90, bon nombre de mes copains de classe reçoivent une Megadrive pour jouer à Sonic le hérisson, devenu le symbole des jeux vidéo « cool ». Moi, je fais partie de ceux qui ont à la maison un ordinateur et non une console. Si graphiquement les PC de l’époque proposent des expériences vidéoludiques novatrices avec des simulations en 3D vectorielle toujours plus réussies et des jeux d’aventure Point & Clic aux couleurs chatoyantes, je suis bien forcé de constater que les jeux de plate-forme que j’affectionne tant y sont bien moins fréquents. En effet, l’une des difficultés du monde PC à l’époque est que ces machines embarquent des composants relativement disparates dont notamment les cartes graphiques. Cette diversité de performances rend difficile la réalisation d’un scrolling concluant des sprites à l’écran. À l’époque par exemple, les versions MS-DOS des jeux français de Titus reposent alors sur une technique d’écrans qui scrollent brutalement lorsque le personnage se rapproche du bord (je vous invite au besoin à relire mon test des Aventures de Moktar). Ce sera l’arrivée des titres de la génération « sharewares » américains qui viendra bouleverser le paysage PC avec le premier épisode de Keen Commander signé Apogee – ID Software et Jill of the Jungle, proposé par le « studio concurrent » Epic Mega Games.

Les aventures de Keen Commander, Jill of the Jungle, Duke Nukem et autres Bio Menace reposent sur ce modèle économique du shareware qui n’a évidemment pas eu le même impact chez nous. Les studios proposent en « téléchargement » gratuit le 1er épisode de ce qui se présente souvent comme une trilogie. Les autres titres pouvant ensuite être téléchargés sur un BBS, l’ancêtre d’internet, et ce de manière payante voire commandés par vente par correspondance. Ici en Belgique, ces jeux « gratuits » se retrouvent en cadeau dans des magasines spécialisés, dans des packagings à bas prix de grande surface ou un peu plus tard dans des compilations de jeux sur CD-Rom.

Bien entendu, les influences du monde console sont importantes. Si Keen Commander tente de reproduire avec suffisamment de distance les mécaniques de gameplay et surtout le scrolling efficace du premier Super Mario Bros, Jill of the Jungle se rapproche plutôt de Metroid et Bio Menace de la série Contra… Mais nous sommes bien loin d’envisager l’équivalent d’un Sonic sur PC, d’autant que la plupart de ces titres se limitent à exploiter les 16 couleurs du mode graphique EGA pour offrir un scrolling fluide.

La guerre des mascottes - Pix'n Love Editions
La guerre des mascottes – Pix’n Love Editions

L’arrivé de Sonic the Hedgehog en 1991 va bousculer le monde du jeu de plateforme. Là où la majorité des héros avaient une forme humaine, les mascottes vont petit à petit inverser la tendance comme nous le raconte William Audureau dans son excellent ouvrage « La Guerre des Mascottes » édité chez Pix’n Love en 2016. Un singe chez Nintendo, un renard chez Titus, un chat chez Accolade, une chauve-souris chez Sunsoft, un écureuil chez Ocean, une fourmi chez Gremlin Graphics, un lézard chez Crystal Dynamics aux cotés des nombreux personnages de Disney et autres Looney Tunes, les rayons de jeux vidéo se retrouvent envahis !

Alors qu’Epic Mega Games assoit un temps sa réussite sur une série de jeux de flipper très réussi (Epic Pinball), elle recrute dans son équipe Arjan Brussee. Democoder talentueux,  il s’attaquera depuis les Pays-Bas à un projet reposant sur un moteur graphique proposant une action très rapide à l’instar de Sonic bien entendu, mais également de Zool sorti sur Amiga et PC. Au début du projet, le héros pressenti devait être le cosmonaute hollandais Wubbo Ockels, afin d’offrir un titre dans l’esprit de Megaman, mais en plus nerveux. Cependant le thème spatial n’était alors plus aussi vendeur que la déferlante de mascottes… Notre cosmonaute se transforme alors en lapin vert repoussant l’invasion de tortues de l’espace ayant kidnappé Eva, la princesse de Karotus. Un lapin vert créé par le comparse de Arjan, Cliff Bleszinski.

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Pacman Syndrome : C64mini et autres Nintendosités

Pacman Syndrome : C64mini et autres Nintendosités

Je dois bien admettre que ce début d’année 2018 aura été très peu propice à me pencher sur le monde du jeux-vidéo. J’ai pourtant de beaux projets dans la tête, mais peut-être trop au point d’avoir même un peu de mal à garder à l’oeil l’actualité. Avant que Scoop.it ne me coupe l’herbe sous le pied, j’en profite pour faire le point sur ces derniers mois.

Il y a tout d’abord l’arrivée de la C64-mini, reproduction miniature du mythique micro-ordinateur des année 80. Un concept qui suit évidemment la réussite de Nintendo avec sa MiniNES, MiniSNES et prochaine MiniN64. Si esthétiquement le C64-mini est plutôt réussi. Les 64 jeux inclus sont assez insipides !

Avant d’évoquer plus en détail le C64 mini, un petit retour dans le temps s’impose. Initialement sorti en août 1982, le Commodore 64 a connu une longévité assez exceptionnelle, puisqu’il a été fabriqué jusqu’en avril 1994. C’est clairement l’un des micro-ordinateurs les plus populaires et influents des années 1980 : il s’est vendu à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires (entre 17 et 25 selon les estimations). Commercialisé au prix attractif de 595 $, il possédait une fiche technique qui fait évidemment pâle figure aujourd’hui, mais qui ne déméritait pas à l’époque : processeur MOS Technology 6510 cadencé à 0,985 MHz (1,023 MHz pour la version NTSC), 64 ko de mémoire vive et 20 ko de ROM. À cela s’ajoutait l’inévitable lecteur de cassettes, pour charger jeux et logiciels ou, pour les plus nantis, un lecteur de disquettes 5″ 1/4 (souvenez-vous, ces fameuses disquettes souples). À noter, un port cartouche était intégré à l’arrière de l’ordinateur afin de lire directement des jeux contenus sur ce support. (Article à lire sur Les Numériques)

Elle reste diablement énigmatique cette nouvelle console Atari, mais je trouve le design de la box et du stick à l'ancienne très réussi !
Elle reste diablement énigmatique cette nouvelle console Atari, mais je trouve le design de la box et du stick à l’ancienne très réussi !

Entre temps, quelques amoureux de Commodore m’ont fait entendre qu’il était plutôt facile avec quelques modifications de permettre à ce C64-mini de lire d’autres jeux via une clé USB… voilà qui rend de fait l’attrait pour ce dernier un peu plus intéressant. Je reste toujours si déçu d’avoir perdu mes jeux de l’époque et je n’arrive pas à connecter mes anciens en couleur !

Pendant que l’on nous ressert du Commodore, Atari poursuit le teasing de son projet de console toujours aussi mystérieux. Si la console à un look vraiment réussi, il est encore difficile de se faire une idée de ce que l’on pourra faire de plus que de jouer à d’ancien jeux de la fin des années 70 pour 199$

Annoncé pour la première fois l’été dernier, le mystérieux projet de console d’Atari a livré quelques-uns de ses premiers secrets lors de la Game Developers Conference qui a lieu en ce moment même à San Francisco. Déjà, son nom a changé : cette nouvelle bête ne s’appelle plus l’Ataribox, mais bien l’Atari VSC (pour « Video Computer System »). La société française a dévoilé un logo, des images de la console avaient déjà été divulguées en juillet(A lire sur Kombini)

Les autres titres à garder à l’oeil !

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Halloween en 16 couleurs, Monster Bash

Halloween en 16 couleurs, Monster Bash

Prêts pour Halloween ce soir cheeeers amis ?

Monster Bash, un petit goût de Ghost & Goblins ?
Monster Bash, un petit goût de Ghost & Goblins ?

Moi je me suis proposé à vous faire (re)découvrir chez Press-Start, ce titre de circonstance : Monster Bash. Pendant que les plus anciens d’entre vous vivaient au rythme de leur Super Nintendo ou Mega Drive, moi je faisais avec ce que je trouvais sur mon PC ! C’étaient les années Shareware, la grande époque où un titre signé Apogee ne pouvait être qu’un hit incontournable. Avec un moteur 2D de plate-forme hyper réactif au détriment certes d’une palette couleur très limitée, les titres Apogee cherchaient à imiter le monde des consoles sans pour autant tomber dans la copie. Keen CommanderDuke Nukem, Bio Menace et Monster Bash faisaient clairement partie des meilleurs !

Dans Monster Bash, Johnny Dash s’est fait enlever son chien par le comte Chuck dans son lugubre manoir. L’histoire ne dit pas si nous étions la nuit d’Halloween, mais au vu des monstres et autres morts-vivants qui trainent dans le coin, Johnny aura besoin d’adresse pour s’en débarrasser au lance-pierres !

Les amateurs de Mortal Kombat, grand hit de l’époque, apprécieront dès lors les éclaboussures de sang et autres yeux de zombies qui s’envolent !

Envie d’une petite partie vite fait ? Profitez-en, le jeu est jouable gratuitement sur Archive.org, mine d’or du rétrogaming !

 

100% eMedia : De Keen Commander à l’Oculus !

100% eMedia : De Keen Commander à l’Oculus !

John Carmack au centre de la rivalité entre id Software et Oculus VR
John Carmack au centre de la rivalité entre id Software et Oculus VR

Keen Commander, ce brave petit Keen Commander, les années passent et je ne cesse de rêver que l’on nous offre un remake officiel… cela semble tellement peu dans les projets de son créateur… John Carnack mieux connu pour avoir lancé ID Software et Doom ainsi que les casques de réalités virtuels Oculus comme on peut le lire dans cet article du Journal du Gamer.

Oui, le John Carmack créateur de Doom et co-fondateur d’id Software, est accusé par ZeniMax Media, la maison mère d’id, de vol de brevet lorsqu’il est devenu directeur technique d’Oculus VR en novembre dernier.

Quand on sait que les droits de Keen Commander sont toujours en conflit entre John Carnack, son créateur et la maison mère ID Software depuis de longues années, cela ne risque pas de s’améliorer !

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