Zelda, 20 ans plus tard

Zelda, 20 ans plus tard

The Legend of Zelda - Link's Awakening - GameBoy - Nintendo - 1993Il y a bientôt vingt ans, je découvrais pour la première fois les aventures de Link avec Legend of Zelda sur la Nintendo GameBoy de mon ami Alain. Ce n’était certes pas le premier épisode de la série, mais c’était pour moi une première rencontre, et même le premier jeu d’aventure que j’allais découvrir. L’épisode GameBoy était magnifique, probablement l’un des plus beaux jeux sur cette console, avec une ambiance toute particulière que je n’ai d’ailleurs jamais plus retrouvée dans les autres aventures de la série… Pour moi qui avait alors 16 ans, toutes ces mécaniques de jeux étaient nouvelles. Se promener dans les villages, la forêt, discuter avec les personnages comme j’avais à le faire dans un Monkey Island pour résoudre des énigmes… tout en devant trouver une épée pour combattre les ennemis, une plume pour sauter au dessus des trous, un gant pour porter des cailloux bloquant le chemin, un coquillage pour une petite sirène,… Legend of Zelda arrivait à mélanger tous les styles de jeux que je connaissais jusque là, de l’action, de la réflexion (avec des énigmes dignes du pousseur de caisse de Sokoban), de la recherche d’objet, de l’amélioration de pouvoir, une histoire enivrante et des personnages attachants.

Au printemps dernier, Nintendo annonçait un tout nouvel épisode des aventures de Link développé sur la console portable 3DS. Abandonnant le concept graphique des épisodes précédent Phantom Hourglass que je ne trouvais pas vraiment sympathique, le style ce veut être en hommage aux épisodes du début des années 90, plus spécialement l’épisode sur Super Nintendo : A Link to the past qui fut développé en parallèle de la version GameBoy.

Bref, en début de semaine, j’allais pouvoir trouver un petit 1/4 d’heure pour enfin déballer Legend of Zelda – A link beetween worlds, la suite spirituelle de l’épisode Super Nintendo de 1992. Comme à mon habitude, j’avais essayé de ne pas trop suivre les actus sur le jeu, histoire de me réserver le plaisir de découvrir, d’ailleurs c’était même un peu surpris que j’avais vu qu’il sortait le 22 novembre, à un prix très compétitif de 32€ sur Amazon ! En quelques secondes, j’étais déjà sous le charme.

« Aufait Pitu, c’est quoi une sauvegarde ? Je suis petit, alors je ne sais pas ce que c’est… »

Rien que par cette petite phrase, je faisais un bon de vingt en arrière… pour me retrouver sur Cocolint, l’île où se déroule les aventures de Links sur GameBoy, où les petits enfants que je pouvais y rencontrer me donnaient des brides d’infos sur les commandes de base avec des expressions bien similaires. Le style graphiques des épisodes SNES et Gameboy étant très similaire, avec ou sans couleur, je replonge vraiment dans les moments magiques où je me calais dans mon lit à jouer à jouer tout l’après-midi à Zelda, jusqu’à ce que mes piles commencent à fléchir…. Mais bon, un petit coup de « girouette » pour sauvegarder, car j’ai des montages vidéos à finir !

attaque d'arraignées sauteuses en 3Dn'est-elle pas toute mimi la princesse Zelda ?Oui, difficile de coupler jeux-vidéo, enfants et boulots, boulots… quoi qu’il en soit, j’ai tout même pu me trouver d’autres petits moments détentes pendant la semaine… le temps de visiter le cimetière et constater que pour un début, les énigmes impliques déjà un peu de réflexion pour une personne ne connaissant pas du tout les mécaniques de Zelda… et de la logique sans s’encombrer d’un tutoriel pour les habitués… Je dois avoir grosso modo 40 minutes de jeux pour l’instant, et j’ai visité la carte d’est en ouest. J’ai déjà dû jongler entre épée, arc à flèche, soulever des cailloux, allumer des torches et me protéger avec mon bouclier. Difficile de comparer avec A Link to the past sur Super Nintendo, je n’ai jamais été très bon à cet épisode, mais comparativement à l’aventure GameBoy, il faut déjà pas mal jongler entre le A,B,Y et R.

Alors à vous dire également, je trouve la 3D vraiment bien utilisée. Elle donne vraiment un effet de profondeur réussi, lorsque l’on soulève des objets, lorsque les ennemis sautent par dessus notre petit héros. En contrepartie, Link n’a pas encore eu recours au fameux pouvoir de se transformer en peinture… ce qui est pour l’instant ma plus grande crainte quand aux modifications du gameplay que cela pourrait apporter.

Bon, vivement la prochaine session ! … et j’espère que j’arriverais à y donner goût à madame.

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4 réflexions sur « Zelda, 20 ans plus tard »

  1. 1° château et 1° boss terminé. Le château n’était pas très long, mais celui sur GameBoy ne l’était pas tellement plus. Par contre, je le trouvais assez originale dans son gameplay et ses mécanismes. Je n’ai pas assez joué à la version SNES que pour savoir s’il est différent ou très proche… j’ai l’impression d’avoir déjà vu des gros boulets se promener dans des châteaux Zelda… le boss était assez facile à mon gout,… où je ne lui ai pas vraiment laisser le temps d’être difficile, à voir. Par contre j’ai dû réactiver la 3D pour certaines énigmes dans le château qui jouaient sur les perspectives de hauteurs de switch !

    Une fois le boss « battu », comme je pouvais m’y attendre, j’ai récupéré le pouvoir de me transformer en peinture sur les murs. Cela s’intègre bien dans l’histoire, et son utilisation étant limité dans le temps, cela crée une bonne mécanique de jeu.

    Après une petite sauvegarde, j’ai suivi un personnage dans les bois qui me semblait proposer une « quête annexe »… et récupéré une besace qui me permet maintenant d’attribuer un pouvoir à la touche Y…

    Je vais le manger ce Zelda :)

  2. Après avoir tournicoté un peu, j’ai récupéré un gant qui me permet d’aller dans la zone du volcan ou se trouve probablement le 2ème château. Le gant par contre ne semble pas pouvoir s’enlever.

  3. Mmmm… oui avec mon gant j’ai traverser la montagne afin d’arriver à l’entrée d’un château… et là il me faut visiblement un truc pour enfoncer des troncs d’arbres… Je viens de repasser chez le marchand qui est dans ma maison et qui me loue le marteau pour 20 diamants… rien de plus… je pourrais presque loué tout l’armada pour pas grand chose… cela m’étonne un peu !!

  4. voici le concept choisi dans ce jeu :
    Lavio, un mystérieux marchand qui paye son loyer en nous aidant de façon très simple, puisqu’il nous permet de louer tous les objets dont nous aurons besoin dans le jeu, et ce dès le début. Si cela peut paraître un peu trop simple, la réalité est toute autre puisqu’il ne s’agit que d’une location : dès qu’on meurt, Lavio reprend tout ce qui lui appartient, et il ne nous reste plus qu’à relouer à nouveau ce dont nous avons besoin…

    Et mourir n’est pas si difficile que ça dans ce nouvel épisode, car si la difficulté est peu élevée dans les trois premiers donjons, les choses se corsent par la suite, rendant la nouvelle option de Lavio alléchante : la possibilité d’acheter définitivement les objets, moyennant une grosse somme de rubis… que vous serez de toute façon obligé de débourser si vous voulez améliorer vos objets : cette possibilité vous sera en effet donnée, mais il sera impossible de modifier les locations.

    Les objets sont utilisables à volonté : pas de flèches à récolter pour l’arc ou de bombes à ramasser, ici toutes les munitions sont illimitées… ou presque. Car il faut également compter avec une nouvelle jauge qui se vide à chaque utilisation d’un objet, se remplissant lorsque l’on ne les utilise pas. Dès que la jauge est vide, il devient donc tout simplement impossible d’utiliser les objets avant qu’elle ne se remplisse ! Et tous les objets utilisent cette jauge, y compris celui qui nous sert à nous transformer en peinture : il est donc impossible de rester dans cet état éternellement, et ça mine de rien, ça complique bien des choses et force à la réflexion plus d’une fois…

    http://www.fredzone.org/test-the-legend-of-zelda-a-link-between-worlds-112

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