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Tag: Alain Gillon

Recyclage sur Game Boy Color

Recyclage sur Game Boy Color

Le printemps s’est poursuivi à la recherche et la découverte d’autres jeux issus de la ludothèque de la Game Boy Color avec parfois la surprise de constater que si l’on retrouve plus de recyclage de jeux des années 80 que je ne l’imaginais.

En effet, je gardais à l’oeil deux titres qui m’avaient marqué à la fin des eighties. Paperboy, titre que mes filles aiment beaucoup, ainsi que Wings of Fury, un jeu découvert sur le PC de mon voisin et qui m’avait laissé un très bon souvenir à cet époque. Je les imaginais tous deux retravaillé proprement et exploitant les spécificités de la portables de Nintendo, il n’en est rien, vous allez pouvoir le découvrir !

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Motorized Robots, qui veut du Transformers pas cher !

Motorized Robots, qui veut du Transformers pas cher !

De ces jouets qui m’ont marqué étant gamin, il y a toute la folie des Robots Transformables ! Bien évidemment les Transformers et Gobots sont ceux qui auront marqué les enfant de mon époque, ici en Belgique et France… Et pourtant, beaucoup de modèles avec lesquels j’ai joué chez mes amis et tout particulièrement mon voisin Alain, étaient des Motorized Robots !

Ceux qui ont déjà eu l’occasion de suivre l’épisode de Toys That Made Us dédié aux Transformers le savent, la hype des robots transformables vient du Japon sous de très nombreux noms et entreprises qui seront ensuite distribués hors du Japon en Transformers et Gobots… L’entreprise Mc Toys qui distribue déjà quelques clones de petites voitures Matchbox (et plus tard des Micro Cars pour s’attaquer au marché des Micro Machines) va proposer ici des robots transformables à petits prix ! Ils arrivaient alors nombreux lors des anniversaires : )

De tailles modestes, avec un système de transformation simpliste, on peut reconnaitre très vite les Morotized Robots également connu sous le nom de Motobots et Dynabots au petit moteur à friction que possède chaque modèle !

De mon coté, c’est depuis l’article de Toys from the Past que j’ai pu retrouver les informations concernants ces petits robots. On y date ceux-ci à 1988… ce qui me parait un peu tard (j’aurais alors déjà 10 ans). Il faudra que je fasse quelques recherches supplémentaires.

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Les Jeunes Mécanos : Le Rallye en Folie – 1° Partie.

Les Jeunes Mécanos : Le Rallye en Folie – 1° Partie.

Toute première version du "scénario" écrite en 1988
Toute première version du « scénario » écrite en 1988

Tiens, il y a quelques mois, je suis retombé sur un tweet de frangin Pype qui avait scanné quelques planches d’une Bande Dessinée qu’il avait réalisée il y a 30 ans : Les Jeunes Mécanos – Le Rallye en Folie ! Ce projet commence en réalité en 1988. A cette époque, du haut de mes 10 ans, j’ai commencé à écrire des petites histoires dans un grand cahier d’écriture. Ceux qui me connaissent bien ne s’en étonneront pas, le personnage principale de ces histoires, c’est Pierre Martin, moi quand je serais plus grand. Entre les tentatives de kidnapping de ma petite amie Nathalie et les courses poursuites en BMX, très vite, les histoires vont se focaliser sur des courses de voitures, influence notable des aventures de Michel Vaillant, la coccinelle Choupette et le Rallye Olympique des 4 As.

Si des idées, des histoires, des scénarios, des projets de jeu vidéo, j’en ai vite fait bien fait à revendre, je n’ai pas contre pas le talent de mon frère pour les faire vivre. C’est donc quelques années plus tard, que de ces courtes aventures dans mon cahier, nous créons les aventures des Jeunes Mécanos, Pierre, Skotty, Alain et Julien, une bande de copain amateurs de courses de voiture ! Entre 1990 et 1991 les 5 premières planches qui racontent la première course dans les rues de Liège verra le jour. S’améliorant aux fils des cases tout en gardant la naïveté des jeunes de 11 et 12 ans que nous étions alors. Le début de l’aventure sera d’ailleurs éditée dans la revue scout « L’écho des locaux », jusqu’à la perte de planches originales…

J’ai donc proposé au frangin de scanner l’intégralité des planches de notre projet et je vous livre aujourd’hui la première édition de cette course qui emmène nos jeunes mécanos dans un premier rallye dans les rues de Liège, rallye organisé par le WWF !

Les Jeunes Mécanos : Le Rallye en Folie - Page 1-1
Les Jeunes Mécanos : Le Rallye en Folie – Page 1-1

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Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Et zoup, un petit saut plus de 20 ans en arrière, en 1992. A cette époque je rêvais d’une carte VGA 256 couleurs, d’un écran compatible et d’une Sound Blaster afin d’avoir un PC digne de ce nom et pouvoir moi aussi jouer aux dernières nouveautés. Mais, qu’à cela ne tienne, il y avait les copains ! Et justement la marraine de la sœur de mon ami Alain était testeuse de jeux-vidéo ! Nous avions donc très souvent plein de nouveaux jeux à découvrir. Parce que lui, Alain, il n’avait peut-être qu’un 286 alors que moi j’avais un 386, mais il avait le son et la couleur ! Bien entendu, je n’ai aucune idée à l’heure actuelle de si oui ou non la marraine de sa sœur était vraiment testeuse de jeux vidéo, mais le métier de testeur de jeux-vidéo faisait déjà rêver !

Bref, ce matin là, mon ami Alain avait reçu un super nouveau jeu d’aventure, avec des graphismes encore plus beau que Monkey Island et un cinématique de mise en bouche dont je ne me lasse toujours pas : The Legend of Kyrandia.

Legend of Kyrandia - Westwood

A cette époque, le jeu d’aventure dit Point & Clic est en plein Boum ! Rapelez-vous l’article de Kloups l’hiver dernier. Les premiers jeux d’aventures sur ordinateur étaient essentiellement en mode texte. L’ordinateur affichait une description de la situation et le joueur devait ensuite écrire des instructions à l’écran afin de progresser.

Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)
Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)

Vous venez d’entrer dans le donjon sombre et lugubre. A vos pied, l’épée ensanglanté de Mike le Maudit git au sol.
>> Ramasser l’épée

Pour la petite anecdote, certains jeux se jouaient même sans écran. Les situations étant envoyées directement sur une imprimante par l’ordinateur. Par la suite des situations graphiques fixe, puis agrémentée de personnages animées améliorèrent le genre jusqu’au chamboulement génial crée par Ron Gilbert et son moteur SCUMM qu’il mis au point chez LucasFilm Games en 1987 avec le jeu Maniac Mansion. Le joueur allait maintenant contrôler son personnage non plus en lui donnant des instructions écrites mais en ciblant des mots clé affichés en bas de l’écran et des objets dans le jeu ou dans sa « boite à outil ». Certes SCUMM ne se résume pas à cela, mais ce grand changement avait fait naître une nouvelle manière de jouer.

Legend of Kyrandia

Lucas Arts fut donc le fer de lance du Point & Clic avec entre autre Monkey Island, Indiana Jones ou par la suite Day of the Tentacle et Sam & Max, mais assez rapidement d’autres développeurs allaient tenter leur chance. C’est le cas d’un nouveau venus dans le paysage vidéoludique de l’époque : Westwood Studio, récemment boosté par implication de Virgin qui sortira en 1992 Legend of Kyrandia et Dune 2. Deux jeux bien différents qui connaitront un succès certains ! Dans ce flot de jeux d’aventures, les responsables de Westwood espéraient se démarquer grâce à leur arme secrète :  une interface basée sur un curseur multifonction plus simple que l’association de mots-objets du SCUMM de l’époque. C’était sans compter que la concurrence avaient déjà elle aussi cette idée dans les cartons.

Moi, du haut de mes 14 ans, je ne m’attardais au fond pas ce genre de détail ergonomique !

En travaillant sur le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique » j’ai eu l’occasion à diverses reprises de me rendre au Liège Digital Lab où il est possible de consulter de nombreuses anciennes revues dédiées à la presse vidéoludique, dernier thème abordé par Boris dans ce MOOC. Quel plaisir de se replonger par exemple dans ce test de Legend of Kyrandia dans un bon vieux Joystick !

Mon album HTML Quest, enfin dispo sur la toile.

Mon album HTML Quest, enfin dispo sur la toile.

C’était il y a bientôt 20 ans, je découvrais les musiques Chiptunes. Oh, j’avais déjà ‘samplé’ mon GameBoy en 1995 pour faire quelques musiques qui sonnent Nintendo, mais à l’époque je ne connaissais rien des règles qui régissent ce style de musique underground : faire des musiques avec un Soundtracker en n’utilisant que des instruments à base de boucles minuscules.

J’ai découvert cette technique lors de mes premiers pas sur Internet qui m’ont rapidement guidés vers la communauté demoscène Orange Juice puis le site de Rez dédié aux chiptunes. J’en ai appris les codes afin d’y faire mes classes sous le pseudo cyb0rgjeff au début de ce nouveau millénaire.

Après la Inscene 2K, la 2° Demoparty à laquelle j’avais participé, j’avais déjà pu suffisamment me faire la main au travers divers projets P.P.P. Team Software, dont la bande son de notre jeu Out’m Up ainsi qu’un projet pour Paradise Studio et Krystal Avalanche.

HTML Quest, pochette de la première édition
HTML Quest, pochette de la première édition

A la fin de l’année 2000, expatriée chez ma petite amie Jessica, je me dis que j’ai probablement de quoi envisager un Music Disk, l’équivalent d’un album dans le monde de la Chiptunes, et je me lance alors dans un marathon de productions éclaires chaque fois que je rentre à la maison.

Au 1° janvier 2001, j’ai alors de quoi réaliser mon projet d’une 30aine de titres sous le nom de HTML Quest, la composition que j’ai réalisée durant la Inscene’2K. L’album original ne comportera pas que des productions originales mais également une série de reprises de Giana Sisters à Abba aux côtés de musiques programmées par mon frère Pype et mes amis Pierrick et Tbob.

En Décembre 2013, après avoir finalisé l’album « Super CJ Land« , j’avais en tête de redistribuer cet album, mais certaines pistes étaient corrompues et j’ai dû fouiller d’autres sources pour les récupérer. Pourquoi ne pas simplement réaliser un nouveau rendu hors d’Impulse Tracker ? Tout simplement, parce que l’album original de l’an 2000 avait été modestement masterisé avec les caractéristiques FX de ma nouvelle Sound Blaster Live gagnée à la Inscene 2K. J’avais donc ajouté un peu de reverb et de chorus à ces sons trop pures pour leur donner une couleur si spécifique à cet album.

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