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Final Fantasy VII, bienvenue à Midgar !

Final Fantasy VII, bienvenue à Midgar !

Confinés, depuis deux mois. Voici en fin de quoi nous évader une fois le soir venu : Final Fantasy VII : Remake !

Voilà de quoi occuper les soirées déprimantes de (dé)confinement
Voilà de quoi occuper les soirées déprimantes de (dé)confinement

Un petit peu d’histoire tout d’abord. Madame et moi avons découvert la série des Final Fantasy en septembre 2000 avec l’épisode VIII, second volet de la saga à sortir sur la console PlayStation un an plus tôt. A l’origine donc, Final Fantasy VII est le premier épisode de ce grand classique des jeux RPGs japonais de Squaresoft, sorti en exclusivité sur la console de Sony en 1997. Après une série d’épisodes conçus sur les consoles de Nintendo, cette nouvelle aventure troquait pour la toute première fois sa vue du dessus de la génération 16bits pour proposer des personnages animés en 3D vectorielle intégrés dans des décors fixes et des arènes de combat en 3D.

Pour une grande partie des amateurs de la série Final Fantasy, ce 7° opus était considéré comme le meilleur avec son univers Cyberpunk à la Blade Runner, ses mélodies envoutantes et près de 60 minutes de cinématiques le tout sur 3CDs !

Néanmoins, la découverte de cet épisode ne s’est jamais présentée. Finissant tout juste l’épisode VIII, arrivait l’épisode IX dans un univers Fantasy bien différent, puis l’arrivée de la PlayStation II avec Final Fantasy X, X-2 et plus tard XII. Le décevant épisode XIII sur la PlayStation 3 et un retour plutôt réussi avec Final Fantasy XV sur la PlayStation 4 il y a deux ans,… C’est donc avec un interêt marqué que j’attendais l’arrivée de ce Final Fantasy VII : Remake !

 

D’autant qu’il ne s’agit pas ici d’un simple portage en HD comme Square Enix nous l’a proposé ces dernières années pour les épisodes sortis initialement sur la PlayStation 2.

Non, une version entièrement remaniée avec les performances du moment, on en parle depuis 2005, alors qu’un film d’animation autour de l’univers de Final Fantasy VII :  Advent Children venait de sortir, un projet qui reposerait sur les performances de la nouvelle PlayStation 3. Le projet resta silencieux jusqu’en 2015, alors que l’on nous présentait le prochain Final Fantasy XV sur la PlayStation 4, l’info d’un portage sous un format épisodique de Final Fantasy VII était à nouveau évoqué.

La démo téléchargée fin février, un démo particulièrement bien fournie, ne laissait aucun doute quant à la qualité de ce Remake. Il allait donc falloir attendre jusqu’au début avril, pour la sortie du jeu, livré par Amazon quelques heures avant de passer eux aussi en lockdown… Et pourtant, ce n’est que depuis quelques jours que nous nous avons mis les pieds à Midgar !

 

Il ne faut guère y jouer longtemps pour être happé par cette nouvelle aventure. Tout d’abord, l’univers que je qualifierais de Néo-Tokyo plus que de Cyberpunk, peut-être un peu sombre au début, est vraiment réussi. Egalement parce qu’en quelques minutes, on se sent pris dans l’histoire de Cloud, un ancien soldat de la Shinra venu prêter main forte à une bande d’éco-terroristes dont la mission est de faire exploser l’un des réacteurs Mako de la mégalopole de Midgar.

Pourquoi êtes-vous là, quelles sont les motivations de tout ce petit monde, pourquoi tant d’animosité autour de la Shinra et son contrôle de la Mako. Ce sont évidemment les questions que l’on se pose, mais de manière parfaitement maitrisée tous ces éléments vont trouver des réponses au fil de l’aventure sans que cela ne perdre le joueur. C’est un aspect important, car il faut bien admettre que par moment les équipes en charge des scénarios de la série Final Fantasy avaient cette mauvaise manie de concevoir des univers politiques tellement tordus que l’on avait bien du mal à comprendre l’histoire !

Pour le coup, Cloud et son sale caractère énigmatique se retrouve entouré de différents autres personnages particulièrement charismatiques. De Barrett qui fera évidemment à penser à Mister T à Biggs et son air d’Obélix et bien évidemment les trois jeunes demoiselles, Tifa, Aerith et Jessie qui gravitent autour de notre héros. On prend plaisir à découvrir les liens entre tous. Bref, sans pouvoir comparer avec l’épisode originale, je ne peux que confirmer que Square Enix se reposer avec ce Remake sur un univers et une histoire qui vous scotcher dans votre canapé, manette à la main !

 

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2019, une année pleine de défis à relever !

2019, une année pleine de défis à relever !

L’année 2018 a tiré sa révérence et le monde vit déjà au rythme de 2019. C’est le moment pour moi de vous souhaiter, les fidèles lecteurs et amis de passage nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année pleine de défis. D’un rapide regard en arrière, je gardais une petite déception sur l’année qui vient de se terminer. En effet, j’attendais déjà beaucoup changement de cette année 2018 qui en n’en prenant le meilleur se sera montrée comme un tremplin à la décade à venir. Car oui, demain quoi qu’il arrive, en arrivant à mon bureau pour me remettre au travail, je déposerai sur mon bureau un petit calendrier qui me poussera à relever ces défis à venir !

Calendrier 2019 - Paralympic - Miho Nijo - Petite Snorkys Photography
Calendrier 2019 – Paralympic – Miho Nijo – Petite Snorkys Photography

De cette année 2018, je retiens ce magnifique projet artistique de ma Petite Snorkys d’épouse. Un reportage photo spontané et plein d’émotion d’une sélection d’athlètes qui participeront aux prochains jeux paralympiques de Tokyo. Un projet qui l’aura emmené à vivre sur les traces de mon passage au Japon une année au par avant. En changeant les rôles. C’est moi qui reste à la maison, c’est elle qui découvre, c’est elle l’artiste ! Et quelle artiste !

Je suis fier de ce dépassement de soi et de ce talent reconnu qui sont pour moi des exemples à suivre. Je suis heureux de cette belle rencontre avec Claire qui aura fait naître de beaux projets durant cette année 2018.

Et puis, qui sait, peut-être finirons-nous par marcher ensemble dans les rues de Tokyo ?

Quoi qu’il en soit, les défis de 2019 seront chez nous nombreux, que ce soit dans nos projets photos, dans la saison 3 de MOOC uLiège, dans le projet de Doula de Jessica ou dans les examens de fin d’années des enfants. 2019 posera les bases de ce que seront les années suivantes…

Le pouvoir des rêves ou Fais le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai.

 

n4n0b34t, mon petit cadeau pour noël

n4n0b34t, mon petit cadeau pour noël

n4n0b34t (à décoder nanobeat) est d’après mes calculs le 35° album de Cyborg Jeff et peut se présenter comme un prolongement plus profond de l’album EP « Storytelling » publié au printemps 2017.

Cyborg Jeff - Nanobeat
Cyborg Jeff – Nanobeat

Perdu dans la masse de plus en plus opaque ces réseaux sociaux qui ne partagent plus et qui rassemblent peu, mon nouveau album sorti pour cette fin d’année s’est peut-être déjà perdu entre les sapins 3D, les chats qui s’accrochent aux boules de Noël et ce genre de choses qui envahissent nos écrans, néanmoins voilà déjà des mois que les titres majeurs de cet album s’écoutent auprès de dizaine de milliers d’internautes… C’est la magie des MOOCs.

Prolongement donc des 6 titres qui rythmaient le mini-album Storytelling, l’approche en est en réalité la même. Concevoir sur 2x 1h de composition une bande son inspirée d’une thématique bien précise afin de rythmer un clip vidéo. Des thématiques tels que l’énergie solaire, la langue française, la rupture, la chimie, les jeux-vidéo, la politique, l’investigation, le recyclage et les fonds marins.

Et pourquoi ces thématiques, tout simplement parce que la plupart d’entre-elles sont liées aux MOOCs (Massive Open Online Courses) que j’ai produit avec notre équipe de l’ULiège durant la saison 2017-2018.

Pour atteindre ce défi, mon approche est de travailler sur une base technique et musicale récurrente qui ne me fera pas perdre trop de temps à m’égarer dans le choix des instruments de musiques. Comme pour l’EP « Storytelling » chacun des morceaux démarre autour des sons hyper minimalistes du plugin d’instrument virtuel (VSTi) 4Klang bien connu du monde de la démoscène et développé par Dominik ´Gopher´ RIES et Paul ´pOWL´ KRAUS.

Des sons certes minimalistes mais dont je suis tombé amoureux il y a déjà de longues années lorsque j’ai composé Love Potion pour le groupe CTRL+ALT+TEST en 2011.

Néanmoins aux fils des années, certaines sonorités ont fini par me manquer dans cette expérience et j’ai donc choisi d’ajouter dans ma valise des sons plus modernes issus du tout nouveau VSTi 64klang2 développé également par Gopher. Un outil sur lequel j’ai eu la chance de pouvoir faire mes premières expérimentations dès la fin de l’année 2015. Beaucoup plus complexe à maîtriser, il m’aura fallu de nombreuses tentatives et analyses du travail de P0wl et Jochen ‘VIRGILL’ FELDKÖTTER pour arriver à adapter et triturer l’approche granulaire de 64klang2 et apporter de nouvelles sonorités aux compositions de cet album.

Cyborg Jeff - Solar Panel in Kyocera City
Cyborg Jeff – Solar Panel in Kyocera City

Le soleil se lève sur Kyocera City… la ville se recharge et s’anime.. A la fin de l’hiver, je me replonge alors mon voyage au Japon, avec des images inoubliables de Tokyo et Kyoto. Mais également la visite du musée Kyocera et j’imagine alors une ville entière qui vivrait de manière autonome à la puissance du soleil… des images tels qu’on les retrouvent dans les productions de la Demoscène et qui évidemment se transforment en notes de musique dans ma tête. Solar Panel from Kyocera City viendra donc mettre en musique le MOOC « Gérer autrement » de Claire Ghyselen.

Pour en terminer sur les aspects sonores si spécifiques à cet album, dans un souci de rester dans mon concept de ne pas bruler mes 2×1 heure de composition, à la recherche de nappes pour donner plus de profondeur à mes nouvelles musiques, j’ai samplé quelques instruments de mon nouveau synthétiseur Mininova, sortant dès lors du 100% demoscène kit.

Enfin son court temps de composition aura pu être optimisé par les idées inséminée par mon Jeff Van de Poël.

« Tiens, je verrais bien la chanson de Jacques Brel sur cette thématique ».

Du Jacques Brel à la sauce Année 80 ou m’inspirer de Bénabar… voilà des références musicales qui n’était pas mes premiers choix et qui m’auront permis des approches novatrices.

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Rectangles à roulettes de luxe ou Kawaï

Rectangles à roulettes de luxe ou Kawaï

C’est bien ma veine. Alors que ma VW Caddy, comme chaque début d’hiver m’énerve avec son témoin « problème de catalyseur », voilà que la Dacia de madame que j’avais pris en renfort cette semaine grippe son barillet de contact ! Raah, rien de tel qu’une voiture japonaise ! Je n’ai jamais eu un seul soucis, ni une seule plainte à adresser à notre Suzuki Swift et notre Honda Jazz… Mon seul regret, un manque flagrant de modèles adaptés à mes besoins ! La Mistubishi ASX était trop petite pour nous 5 en, la Nissan Quashquaï avait alors perdu son « +2 » et la Toyota Sienna ne s’est jamais adaptée au marché européen !

Or quelle ne fut pas ma surprise lors de mon arrivée au Japon de découvrir dans les rues de Tokyo un nombre impressionnant de petites et grandes voitures aux traits anguleux qui m’étaient totalement inconnues ! Daihastu Cocoa, Toyota Vellfire, Suzuki Hustler, Daihastu Wake, Toyota Voxy, Suzuki Lapin, Daihastu Canbus ou Toyota Tank et tant d’autres modèles chez Nissan ou Honda…

De part chez nous, seul Nissan s’est osé à nous proposer la Cube et l’Evalia hors de cette gamme qui semble tout à fait optimisée pour prendre le moins de place possible sur les routes et dans les parkings. Il faut bien admettre qu’ici ce sont surtout les affreux chars d’assault agressifs (comprenez S.U.V.) qui ont le vent en poupe, voiture parfaite pour contourner les brises vitesse et dominer la route de son ego… VW d’ailleurs ne cessant d’étoffer sa gamme de la Touareg, Tiguan et maintenant T-Rock afin suivre le courant d’Audi, Porsche, Jaguar, BWW ou Volvo…

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Japon, droit devant !

Japon, droit devant !

Il y a des choses auxquels on ne s’attend pas toujours… Partir en reportage vidéo une semaine au Japon en faisait clairement partie. De retour depuis quelques jours maintenant, il ne fait aucun doute que ce voyage m’aura marqué, tant pour l’intensité du projet que nous y réalisions que pour la découverte de ce nouveau monde à l’autre bout de la planète.

Akihabara de nuit
Akihabara de nuit

Depuis bien longtemps le Japon me fascinait tant pour sa culture du Jeux-Vidéo que pour les mangas,… mais aussi son architecture, ses voitures, sa culture, sa musique, ses produits multimédia ! Le Japon m’a toujours donné l’impression d’être une destination de pèlerinage numérique !

Certes, avec des journées de travail de parfois près de 18h, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de flâner dans la ville. Néanmoins, travailler à 200 à l’heure m’a par contre permis de vivre à la même vitesse que la ville et mon esprit n’a cessé d’analyser et ramener des souvenirs, des mémos de cet univers quasi futuriste aux côtés de notre civilisation européenne encroûtée…

J-1 Let’s flight to Tokyo

12h de vols + 7h de décalage horaire, encore un train à prendre pour arriver à la gare de Tokyo et nous étions déjà à pied d’oeuvre pour tourner les capsules MOOC de la journée dédiées à « L’esprit Kyocera« . Nous le savions, la semaine serait intense pour boucler notre planning et ce rythme intense aidait aussi à ne pas succomber à la fatigue…  Bref, il était déjà tard lorsque nous arrivions ensuite à l’hôtel, nous laissant une fin de soirée pour découvrir la cuisine locale, les galeries souterraines de magasins improbables et rapporter les premières images d’Akihabara, le quartier historique du jeux-vidéo japonais. Je pensais y « perdre » des albums de musique made in Cyborg Jeff, mais force m’est de constater qu’il est impossible de perdre quelque chose au Japon,… On viendra toujours vous le rapporter !

Dès cette première journée, le choc était impressionnant. Nous avions la grande chance d’avoir Claire à nos cotés qui parle le japonais couramment et connait parfaitement la ville. Sans cela, il aurait été impossible d’être autant efficace dans l’organisation de nos déplacements… ou tout simplement choisir notre repas ! J’espérais partir sur place avec mon « Apprends le japonais » sur Nintendo DS, mais ce dernier s’est perdu dans un bureau de poste. Je n’avais donc en poche qu’un Moshi Moshi, Konishowa et Sayonara issu de mes lectures de Yoko Tsuno…  Et ce n’est guère très utile ! Si il y une phrase à retenir, ce serait plutôt : 有難うございます。(à prononcer : Arigatougozaimaaaas) qui veut dire qqch du genre : Un tout grand merci ou Au revoir et merci beaucoup…

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