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Day: 5 janvier 2024

Pastagames relance Arkanoïd !

Pastagames relance Arkanoïd !

En promo à moins de 5€, difficile de se dire que l’on en aura pas pour son argent avec ce retour de la franchise Arkanoïd, d’autant que si le jeu reste sous licence Taïto, permettant de conserver tout l’héritage de la série, mélodie comprise il est en effet réalisé par le petit mais talentueux studio indé français Pastagames qui nous avait déjà pondu de belles réussites  par le passé tels que Maestro Jump in Music (DS, 2009), Pixel’n Love Rush (PS3, 2010), Rayman Jungle Run (iPad, 2012) ou encore Pang Adventure (iPad, 2016)

Voilà déjà bien 2 ans que j’avais vu parmi les annonces de l’éditeur Microïds, le retour prochain d’Arkanoïd. Je vous propose un petit retour en arrière à son sujet ? J’avais déjà eu l’occasion d’en parler l’année dernière lorsque que glissait la cartouche de Alleyway dans ma Game Boy ou celle de Crackout dans ma NES. Oui, Arkanoïd est un jeu de casse-brique, je dirais même LE jeu de casse-brique de la fin des années 80, réalisé par le studio japonais Taïto en 1986 sur borne d’arcade avant d’être porté sur tout ce qui était possible à cette époque !


Oh Arkanoïd n’était pas le premier, il tire la base très classique de son gameplay de Break Out de Atari, sorti en 1976, lui-même une évolution de Pong. Vous avez une balle qui rebondit sur les bords de l’écran, un palet pour l’empêcher de sortir par le bas et des briques à casser. Une fois celles-ci toutes supprimées, vous passez au niveau suivant !

10 années séparent le premier Arkanoïd de Break Out et il apporte avec lui toute une série de nouveautés. Entre autre, quelques ennemis qui se promènent dans les niveaux, qui auront un impact sur les rebonds et surtout des pilules de bonus qui viendront changer la taille de notre palet, lui octroyer des lasers, déployer un multi-ball ou encore appliquer de la colle à notre balle. Si le gameplay s’est donc étoffé, on peut également souligné que l’ambiance visuelle transformant notre simple palet en engin spatial, transposant les simples briques dans un univers futuristes et très colorés aura un impact certain sur la réussite d’Arkanoïd, un titre auquel j’ai donc beaucoup joué sur l’écran VGA 256 couleurs de mes amis, avant d’en découvrir la version à la bande son incroyable en fin de vie de mon Commodore 64.

Arkanoïd : Eternal Battle (Microïds - Pastagames - Taïto, 2022)
Rester concentrer sur l’action de SA balle, en multi, ce n’est pas toujours simple !

Une fois installé le nouveau Arkanoïd : Eternal Battle sur ma Nintendo Swtich, je me suis attaqué au mode « Battle » qui propose de se mesurer à plusieurs adversaires en ligne, un peu dans l’esprit de Tetris’99 ! Difficile de bien comprendre comment fonctionne le concept et si, par exemple, j’interagis sur mes adversaires, mais évidemment chaque fois que je perds une balle, je me mets alors en difficulté et je peux alors être éliminé si je suis dans les derniers. Le concept est en soi amusant, mais je me suis rendu compte finalement que la plupart de mes adversaires étaient simplement des IA… La hype n’est visiblement pas aussi forte que pour un Tetris, Mario ou F-Zero’99 ! Pastagames n’en était cependant pas à son premier coup d’essai en la matière puisqu’il avait déjà réalisé un Pac Man Party Royal en 2019 sur iOS.

Côté gameplay, on retrouve donc ce qui plait dans Arkanoïd, le tout dans une ambiance néo-oldschool dans le ton ! Les bonus et malus sont bien présents et le stick moderne de la Nintendo Switch est bien adapté pour contrôler notre palet galactique ! En revanche, les éléments à l’arrière plan qui nous montrent nos adversaires et plusieurs effets spéciaux affectent beaucoup sur la lisibilité de l’écran, ce qui m’a régulièrement distrait et fait perdre de vue le principal, la trajectoire de ma balle.

En conclusion, ce nouvel Arkanoïd n’a peut-être pas le petit soupçon qu’il aura fallu pour se hisser au niveau de Shatter qui avait clairement réussi à renouveler le genre du casse-brique en 2009, mais il offre malgré tout un bon refresh aux amateurs de casse briques ! Et pour le prix, ce serait bien dommage de ne pas en profiter, d’autant qu’il propose également de retrouver la version originale du jeu !

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Ne pas avoir de regret

Ne pas avoir de regret

Les vacances de Noël, 15 jours où en principe tout s’arrête, mais où on court encore traditionnellement beaucoup pour finaliser les fêtes et parfois pour remplir les journées. C’est aussi un moment où l’on a l’habitude de planifier des tas de choses à faire, pas toujours amusantes qu’il faut absolument avoir fait. Et bien cette année, je me suis que le plus important serait de ne pas avoir de regrets ! M’arrêter pour jouer un jeu de société si l’on me le propose, sortir une ou deux BDs qui m’attendent depuis les vacances dernières. Essayer le nouveau Super Mario Wonder avec les enfants. Régler quelques mails administratifs. Souffler. Regarder mon sapin. Les voir jouer. Regarder la télévision en famille… Des choses simples, mais que nous n’aurons pas le temps de faire quand 2024 aura pris de l’allure !

Alors tout cela ne s’est pas fait sans chaos non plus. Il y a les imprévus qui te font perdre une matinée au garage parce que la Fiat Turbo de madame fait un drôle de bruit. Il y a les dimanches matin à chercher en urgence une pharmacie de garde. La tempête qui fait tomber des briquettes de la cheminée et le lave-vaisselle qui n’en fait qu’à sa tête.

Mais à quelques jours de la fin des vacances, il me semble que je n’aurais pas de regrets. Je me suis même levé plus tôt pour profiter du calme pendant que les enfants dorment pour approcher de la fin du passionnant roman de la série « 9 » de Marc Levy que mon ami Gaëtan m’a prêté cet été, et je me suis aussi laissé glisser dans mon confortable canapé pour cette fois prendre la manette et faire quelques quêtes à Final Fantasy XVI avant que nous n’en voyons la fin.

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