Extrait du Catalogue Promo SEGA Megadrive

En mode Mega Drive : De Road Rash à Marsupilami

1 novembre 2023 cyborgjeff Commentaires 0 Commentaire - Post Views: 3

Les vacances se poursuivent et la Mega Drive s’est donc invitée à la maison. Je vous partageais hier ma critique de l’adaptation de Block Out, un Tetris en mode 3D et le trop ambitieux Batman Forever développé par l’équipe de Mortal Kombat !

Je m’arrêté aujourd’hui sur Marsupilami qui offre une rare place dans le monde vidéoludique au personnage de BD créé par Franquin, avant de me faire surprendre par Road Rash II !

Marsupilami

Étonnamment, il n’y a pas eu beaucoup de jeux-vidéo mettant en avant l’étrange animal créé par Franquin, le Marsupilami !

Plus agile que Donkey Kong, rapide et malin comme Sonic et pouvant bénéficier de sa longue queue comme un ressort ou un poing, le Marsupilami n’avait pourtant pas à démériter face à la horde de nouveaux héros animaux de la génération 90s !

Et pourtant, avant son retour il y a quelques années sur Nintendo Switch et autres PS4, le Marsupilami n’aura eu droit qu’à une épisode, pour le moins discutable sorti sur Mega Drive en 1995 et réalisé par le studio britannique Apache Software qui est loin d’avoir beaucoup d’autres titres à son tableau !

Après un logo SEGA customisé plutôt réussi et une série de menus flashis, on retrouve notre Marsupilami qui semble s’évader d’évader d’un cirque. Le tout se présente comme un jeu de plateforme où l’on saute de caisse en caisse, on ramasse quelques bonus et l’on utilise la queue du Marsupilami comme un poing pour se débarrasser des ennemis ! C’est assez classique, il est même amusant de voir ce que les développeurs ont tenté de programmer pour animer la queue du Marsupilami afin de donner une sensation de mouvement, le petit défit technique de l’époque.

Mais rien n’y fait, pour terminer le 1° niveau, il y a un anneau de feu à traverser et je ne vois pas comment s’y prendre.

Le frangin venu en renfort aura constater que nous avons pris certains bonus qui nous permettent d’utiliser la queue du Marsupilami comme un escalier ou en visage… Il y a même un Piaf qui nous rappelle d’utiliser l’escalier… mais pour faire quoi ? Oui, il y a une bassine d’eau… et si, et si… et si en réalité le but du jeu était de faire un chemin pour l’éléphant qui se promène au début du niveau jusqu’à cette bassine pour qu’il puisse ensuite éteindre le feu ! Ah vindju, ce n’était pas intuitif.. mais peut-être qu’en lisant le manuel, j’aurais pu comprendre cela ??? Difficile à dire, je n’ai que la cartouche du jeu !

Quoi qu’il en soit, même en comprenant que nous sommes plus dans un Krusty Fun House / Eek the Cat où l’avatar doit guider un autre personnage que dans un Super Mario, cela ne rend pas la tâche plus aisée… et le Marsupilami sera venu au bout de notre patiente et de notre détermination.

marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans "Le secret de la momie" — marsupilami fait un retour en jeu vidéo dans « Le secret de la momie »

Road Rash II

Lorsque je me replonge dans mes souvenirs des années 90, il me revient de nombreuses publicités pour le jeu Road Rash ! On y voyait un jeu de course de moto à l’approche particulièrement hors du commun, puisque les concurrents se retrouvent armés de matraques et de chaines et devront donc jouer de sales coup pour gagner la course !

Ces publicités mettaient en avant des graphismes qui donnent l’impression d’être dans un jeu au format « cinéma », plus que probablement une version du jeu profitant des améliorations qu’offraient alors le CD-Rom !

Mais dans les faits, je n’avais jamais eu l’occasion jusqu’ici de pouvoir m’essayer à cette série lancée par Electronic Arts en 1991 sur la Mega Drive, c’est aujourd’hui l’occasion avec le second opus qui sortira un an plus tard, et entendons-nous bien, je n’ai donc pas de quoi juger de ce que cette seconde version apporte de mieux à la première qui avait reçu un bon accueil de la presse.

Très vite, on prend plaisir à conduire cette moto, manette en main. Si l’approche technique s’inspire toujours du concept du super scalling qui peut agrandir et rétrécir des sprites à l’écran pour donner une sensation de vitesse, le moteur de jeu propose également des dénivelés de croisements avec des voitures qui coupe la route de manière latérale et de nombreux décors plutôt réussis pour un jeu de 1992 ! Les quelques circuits parcouru lors de ma partie se sont montré variés, tout en traversant les États Unis !

A aucun moment, le gameplay ne m’a semblé rigide. On sent une certaine vitesse tout en offrant l’impression de bien gérer sa bécane sur le bitume. On se faufile entre les adversaires, souvent manière énergique, on négocie les virages, on évite les véhicules en contre-sens, tout cela fonctionne bien, et d’un coup d’accélérateur en reprend de la vitesse en mode Wheeling.

Cerise sur le gâteau, lorsque l’on perd le control de sa moto, il faudra courir sur la route pour récupérer cette dernière, remonter en selle et poursuivre la course. Il n’y a pas à dire Road Rash II ne nous laisse pas distraire !

Les courses se terminent par une petite animation amusante en lien avec votre position avant d’enchainer sur le parcours suivant. Si le repas n’était pas dressé sur la table, il est certain que j’aurais poussé plus encore à faire mieux qu’une 3° place, avec surprise Road Rash II est toujours aussi fun aujourd’hui !

Il me faudrait encore tester le mode 2 joueurs sur la Mega Drive pour voir si la console de SEGA reste alors dans un tempo suffisant pour que les courses à 2 soient suffisamment fluides !

Il semble qu’aujourd’hui, il existe une version révisitée de la franchise disponible sur PlayStation et Steam !