Le film Kaamelott, 1° volet d’une saga française médiévale digne de StarWars

Le film Kaamelott, 1° volet d’une saga française médiévale digne de StarWars

Voilà bien 10 années que l’excellente série Kaamelott s’était achevée. Celle-ci m’avait apporté, sur la table ronde, un humour français très particulier que j’avais vraiment apprécié ainsi que de nombreux personnages et répliques devenues cultes. Aujourd’hui encore, j’aime à regarder mes DVDs des premiers « livres » de Kaamelott, car de fait, j’ai nettement moins accroché au passage du côté obscur mis en place par Alexandre Astier dans les deux dernières saisons.

Alexandre Astier, un sacré personnage, un philosophe homme orchestre multifonctions et multi talents à mes yeux… Mais pour certains, un mégalo qui n’arrive pas à laisser sa place aux autres intermédiaires… Difficile de chercher à argumenter sur ce sujet, pour ma part.

Je vous ressorts d’ailleurs ces quelques lignes écrites il y a 12 ans, alors que je terminais le 5° livre de la série.

Alexandre Astier - Kamelott - Roi Arthur
Alexandre Astier – Kamelott – Roi Arthur

En ce moment je regarde le 5° livre de Kaamelott, et ces nouveaux épisodes, plus longs, permette de mieux lire les longues listes de “crédits”.. J’ai ainsi pu mettre le doigt sur le fait qu’il y a pas mal de monde issu de la famille d’Alexandre Astier (Le roi Arhur) dans la série… C’est son père Lionel Astier qui joue le rôle de Léodingan (son beau père dans la série). Sa mère Joëlle Sevilla joue le rôle de Sevi. Lionel Astier a également eu un autre fils avec Josée Drevon, cette dernière jouant le rôle d’Ygerne. Le demi-frère donc d’Alexandre Astier ; Simon Astier, joue le rôle d’Yvain, le beau-frère d’Arthur, fils de Leodingan… Pfiuuh quelle famille !A cela, je voulais donc ajouter qu’Alexandre Astier, n’est pas juste le personnage principal de la série, il en est également le réalisateur… et c’est également lui qui en a composé les musiques ! … Enfin il faut savoir également que Anne-Gaëlle Daval est la costumière de la série et ses deux plus grandes filles Jeanne et Ariane Astier jouent le rôle des filles de Karadoc et Mevanwi… (Artiste multitâche, décembre 2008)

J’aime beaucoup sa manière de jouer, même si ses autres faits d’arme cinématographiques sont rares. Ses passages sur les plateaux sont toujours croustillants, et il s’y présente de manière moderne tout en conservant ce style Roi Arthur qu’il joue dans la série… Faut-il chercher à se dire qu’il joue un rôle, ou simplement profiter de la personnalité qu’il nous offre… Moi j’aime à l’apprécier ainsi, et j’avais par ailleurs beaucoup aimé son spectacle au théâtre, l’Exoconférence, certes dans un autre registre.

Bref, tout cela pour vous poser les éléments qui font que la sortie, enfin venue, de ce premier volet de Kaamelott était attendue pour ma part !

Depuis peu, l’ensemble des épisodes des livres sortis 15 ans plus tôt sont officiellement disponibles sur Youtube.

Voilà des années que la presse en parle. Alexandre Astier envisage de faire un film sur la série, Alexandre Astier va bientôt commencer à tourner un film sur l’Univers de Kaamelott,… Si le sujet est revenu maintes fois sur la table, ronde, … très peu de contenu n’est venu appuyer le sujet… Cela laissait pour moi, cette envie et ce plaisir de prochainement retrouver l’univers et les personnages de la série, sans pour autant porter trop d’espoir… et donc de désillusions.

Je dois bien admettre que la première tentative de teaser diffusée il y a de cela un moment m’avait laissé craindre le pire… Un truc bricolé, sans âme… Par moment, je me suis demandé « n’en montre-t-il pas plus, parce qu’il n’y a rien de plus à montrer !? »

Film terminé, mais encore maintes fois reporté pour cause de COVID, l’accouchement de ce premier volet de Kaamelott aura clairement été long, délicat et malgré tout très discret, sans que rien ne fuite jusqu’au dernier moment, un vrai teaser avant la sortie en salle… Et là, enfin, bingo, malgré tous les « on dit » souvent négatifs, Alexandre Astier nous propose ce que l’on attend, un truc qui donne envie, qui ne fait pas plan plan… Oui, un truc qui te donne envie de mettre ton masque et de retourner au cinéma pour le retour du roi Arthur !

Et j’en ressorts ravi ! L’attente en valait le coup. Faire un film de 2h d’un univers humoristique construit sur de très courtes scénettes était un sacré pari. Même si au fils des « livres », l’univers s’est étoffé, il fallait réussir à conserver cet héritage pour construire un scénario plus élaboré, et pour ma part, j’ai le sentiment ici d’avoir droit au premier volet d’une saga digne d’un Star Wars français médiéval… si, si, j’ose la comparaison !

Lancelot - Kaamelott - premier volet
Lancelot – Kaamelott – premier volet

Et la comparaison se pose également dans cette approche un peu à l’ancienne, parfois lente, du montage et des scènes comme on peut le ressentir dans les premiers épisodes de la saga de Georges Lucas. Dans les décors, dans les costumes, dans la construction musicale, musique si chère à Alexandre Astier. Vous ne me direz pas que le costume de Lancelot n’a pas un petit quelque chose de Dark Vador quand même ?

Dans ce scénario, s’il n’est pas remplis de rebondissement et pourrait se montrer un peu classique, on nous parsème de cet humour propre à la série, on retrouve la majeure partie des personnages principaux et annexes qui nous avaient faire rire et on s’offre malgré tout la présence de deux pointures du rire français Alain Chabat et Christian Clavier. Les mauvaises langues diront qu’ils ont grillé tout le budget pour leur présence, peut-être même qu’ils apparaissent un peu trop, mais finalement ils apportent ce petit raccord entre le cinéma français et la série.

Oh, peut-être n’ai-je pas autant ri que lorsque j’ai découvert la série sur Club RTL il y a 10 ans… C’est vrai Perceval et Karadoc m’ont semblé un peu moins authentiques dans leur duo et à posteriori, on s’étonne de ne pas avoir vu Yvain, joué par Simon Astier.

Mais ces réflexions ne viennent qu’après. Assis dans mon siège, devant le grand écran, c’est le plaisir qui est bien là, ce sont les retrouvailles, et c’est du bonheur ! Merci monsieur Astier !

Vous aimerez aussi
Le film du mois : Once upon a time in… Hollywood
Le film du mois : Once upon a time in… Hollywood

La moitié de l'année 2019 est derrière moi et force m'est de constater que cette année, encore plus que les (Lire la suite)

Je suis ton père…
Je suis ton père…

-- À ne pas lire si vous n'avez pas encore vu le nouveau Star Wars VII : Le réveil de (Lire la suite)

L’année 2015 coté Ciné
L’année 2015 coté Ciné

D'ici deux semaines, 2015 touchera à sa fin et durant cette année, j'ai tâché de garder en mémo l'ensemble des (Lire la suite)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.