Archives de
Month: mars 2021

De la quarantaine au confinement, c’est le printemps !

De la quarantaine au confinement, c’est le printemps !

Youpla, c’est le printemps ! Le soleil va briller, les oiseaux chantent, les fleurs s’ouvrent ! … Et comme l’année dernière à pareil époque, nous revoici tous les 6 confinés alors que nous sortions tout juste de quarantaine. Oh joie.

Mais je n’ai pas envie de grogner. Je l’ai déjà trop fait la semaine dernière. Je vais fermer les yeux quelques jours et penser à autre chose. Prendre l’air, marcher dans les bois, travailler dans le jardin, planter des fleurs,… Il faudra quoi qu’il arrive jongler entre télétravail, faire le prof, surveiller les enfants et travailler à ma formation de le soir… J’avais déjà l’impression d’avoir sorti tout ce qui pouvait un peu occuper les troupes pendants les 10 jours de quarantaine…

Vacances annulées, on s’y était préparés. Mais peut-être pas de se retrouver à nouveau confinés… voilà un peu la tendance à nouveau pour les 12 Charly qui seront, comme Pâques, encore une fois sous cloche !

Bon, j’aurais au moins sorti un peu le Sony Alpha 7 pour continuer à mieux le prendre en main… et on verra si Breath of Wild en version Switch m’inspire mieux que sur WiiU ;)

A la (re)découverte de mon album Pixelization

A la (re)découverte de mon album Pixelization

Après quelques semaines de travail, je vous invite à (re)découvrir mon album 11° album Pixelization dont la première édition fut diffusée en mai 2002 sur Internet.

Le projet prend naissance à la fin de l’année 2001. A cette époque je venais de m’installer dans une toute petite maison avec Jessica et j’avais enfin pu rassembler tout mon équipement musicale, là haut, dans notre chambre mansardée donnant sur les toits de la ville de Seraing. Encore à la recherche d’un premier job, il me faut être connecté à Internet pour pouvoir continuer à apprivoiser ce nouveau monde !

 

De son coté, mon frangin, toujours chez nos parents, poursuit ses études ! Il s’intéresse à Gimp, le concurrent d’Adobe Photoshop sous Linux et s’amuse à concevoir des fonds d’écran autour de l’univers Demoscène.

 

C0d4sm - Beauty light Deepeness - 2001
C0d4sm – Beauty light Deepeness – 2001

Voilà plus d’un an que nous étions tous les deux à la Inscene ‘2K, mais grâce à Internet et entre autre les sites Orange Juice et Nectarine Radio, nous pouvons garder le contact avec les autres Demosceners.

Alors que je venais de terminer la publication de mon précédent album et je continuais à mettre à jour le site web de Creadream, se glisse petit à petit l’idée de mettre en musique les créations graphiques de mon frère Pype autour d’un projet multimédia Demoscene.

Au bout de quelques jours seulement, les premiers titres vont donner une direction bien spécifique au projet : Scenemusic et New Age. Tout en exploitant les nouveaux sont issus de mon Yamaha DJX et le synthétiseur CASIO que mon ami Vivien m’avait alors prêté.

D’abord attendu pour les fêtes de fin d’année, le projet Pixelization sera finalisé en mai 2002. C’est d’une certaine manière l’un des albums les plus calmes de la sélection de compositions musicales de Cyborg Jeff. On y retrouve des titres plus ou moins rythmés, originaux ou avec quelques clins d’œils à de vieux jeux MS-Dos tels que Legend of Kyrandia ou encore Innerworld.

Ré-édité en 2003 puis diffusé sur Jamendo, l’album Pixelization s’était offert pour sa seconde édition deux nouveaux titres : Persistence of DNA et Spirit of Chaos.

Pour cette troisième édition sur Bandcamp, les titres originaux composés sous Impulse Tracker et masterisés via Open Modplug Tracker ont reçu un petit polissage qui offre un peu plus de présence aux instruments.

Lire la suite Lire la suite

1 an que l’on tenait bon

1 an que l’on tenait bon

Drôle de semaine qui s’est terminée. Le W.E. dernier, nous attendions avec impatience un appel, un mail, une validation de la plateforme CIRI pour savoir si Charly serait repris dans l’école de 1° choix ou si la Saga serait longue…

Rendez-vous pour sa prochaine aventure de grand au Collège du Sartay !
Rendez-vous pour sa prochaine aventure de grand au Collège du Sartay !

Dès le lundi, nous étions fixés. C’est fait, il est inscrit ! Il ne lui reste plus qu’à faire des étincelles lors de son CEB !

Ce W.E. l’attente était tout autre…

1 an que l’on tient bon contre ce satané Coronavirus, on pensait même arriver à traverser la tempête. Mais nous voici en quarantaine !

Participants aux testings hebdomadaires mis en place par le CHU et l’école des enfants depuis le mois de septembre, nous avons pu très rapidement détecter une possibilité de test positif pour notre Alice et ainsi nous isoler tous bien avant l’apparition d’éventuels symptômes et la confirmation d’un second test.

Il y a 15 jours, nous avions justement installé Alice dans sa future chambre de grande… Alors, pour l’instant on s’organise, elle est dans sa petite bulle et vous fait coucou d’en haut.

Pour que personne ne s’inquiète inutilement, pour l’instant le reste de la famille est elle négative sur les deux tests réalisés fin de semaine.
En quarataine
Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Je suis un catalyseur de motivation vidéoludique

Très vite, j’ai voulu être catalyseur de motivation vidéoludique (comme c’est bien dit) auprès de mes amis pour leur faire découvrir, tester et jouer à de nouveaux jeux ! A 8 ou 10 ans, je cherchais donc toujours après de nouveaux titres à ramener sur le C64, réaliser des classements hebdomadaires des nouveautés, je faisais des sélections de jeux sur des disquettes de compilations auxquelles j’ajoutais un genre de petite démo qui présentait les dits jeux sur de la musique en racontant un peu ma vie avec du texte animé… tant qu’à faire ! Déjà un blogger des années 80 ! Cela m’a aussi permis assez vite d’apprendre à utiliser des utilitaires de copies, comprendre comment copier des jeux sur K7 vers des disquettes,…

Quand nous sommes passés à la génération GameBoy et Mega Drive, des consoles qui n’étaient pas les bienvenues à la maison, je m’étais trouvé d’autres solutions. J’achetais les magazines et je venais présenter à mes amis… et leur parents, les supers nouveautés ! Qui ne manquaient pas d’être ensuite ramenés par des Papas très motivés du vidéoclub !

Nintendo Zone, liste XLS
Nintendo Zone, liste XLS

A l’école, j’avais également ma liste de jeux PC que j’enrichissais de nouveautés, avec des points, des classements par genre, le nom du studio et même les statistiques de mes meilleurs fournisseurs de nouveautés ! L’arrivée des graveurs CD aura amplifié les supers compilations… et le rétrogaming… Je me souviens avoir pris un été à tester 900 Roms de jeux Super Nintendo pour créer ma compilation Nintendo Zone, fournie avec un fichier xls qui classait les 900 jeux par genre avec une cote de 1 à 10 après avoir fait tester le jeu par plusieurs autres joueurs, histoire d’avoir un classement qui tienne la route. Version PC ou version PlayStation ! Quelle époque insouciante !

“Salut ! ! ! tu attendais depuis quelques semaines ma super nouvelle compile,… et la voici enfin. Mais ce retard était pour la bonne cause : avoir encore plus de jeux à te proposer… pour que quoi qu’il arrive, tu ne puisses pas t’ennuyer pendant tes vacances, même s’il pleut !  Donc voilà avec l’aide de Tbob qui m’a donné les premières roms et émulateurs pour la SNES, et surtout avec plus de 20 heures passée depuis janvier 2000 à fouiner le net : j’ai pu rassembler des centaines de jeux NINTENDO et également, je remercie à ce sujet mr Xav, des roms de la console d’arcade de CAPCOM. Alors comment s’y retrouver sur ce CD, comment utiliser tout cela à son meilleur niveau ? Tout d’abord en lisant ce fichier. Vous trouverez également un fichier .XLS (excel) avec la liste complète des jeux triés par type de console et par cote… et oui, j’ai testé tous les jeux,… ils fonctionnent tous ! et je les ai cotés pour que vous si le temps vous est compté vous puissiez aller à l’essentiel… Bien sûr ce n’est que mon avis… et sur mon petit ciryx 166 avec 32mo et un SB LIFE….” — NIntEnd0 z0nE.doc

NintendoZone.doc
NintendoZone.doc

Lire la suite Lire la suite

Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

Lire la suite Lire la suite