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Month: mai 2018

Sur le chemin de Kazuo Inamori… ou les MOOCs ULiège, saison 2

Sur le chemin de Kazuo Inamori… ou les MOOCs ULiège, saison 2

9 mois de préparation, d’écriture, de tournages studio, de séquences filmées au Japon, en France, en Allemagne. De nombreuses heures d’échange par Skype, des discussions sur Slack, des finitions dans Frame.io et une dernière semaine intensive pour boucler le 1° module de notre nouveau MOOC. Nous voilà fiers et prêts pour l’ouverture de notre nouveau MOOC made in ULiège : « Gérer son entreprise autrement« .

Un MOOC, c’était quoi encore ? Mais si souvenez-vous, ce sont des cours en ligne gratuits et ouverts à tous. Et celui-ci n’est pas seulement ouvert aux chefs d’entreprises ou étudiants en gestion mais également à tout qui souhaiterait découvrir comment intégrer des valeurs plus humaines dans le monde du travail !

A travers ce MOOC, vous aurez notamment l’occasion de découvrir la philosophie de gestion de Kazuo Inamori, responsable de la société Kyocera Corp. que l’on connait un peu chez nous en Belgique pour ces solutions de copieurs et imprimantes mais qui conçoit en réalité de nombreux autres produits au niveau mondial dans le domaine de l’électronique, des céramiques ou encore  solaire… C’est pourquoi la production de ce projet nous a notamment emmené hors du studio de l’Université de Liège pour une série de tournage au Japon, dont je vous parlais il y a quelques mois.

Passant d’un projet pilote initié par notre vice recteur Eric Haubruge, qui nous avait entrainé dans la production de 3 MOOCs durant l’année 2016-2017, « Gérer son entreprise autrement » est notre 7° bébé, le quatrième de cette 2° saison de production qui nous a demandé de continuer à innover et réfléchir à comment réaliser nos MOOCs !

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Et pan, merci l’Europe pour votre loi RGPD

Et pan, merci l’Europe pour votre loi RGPD

Le Règlement général de protection des données (RGPD), cela vous parle ? Peut-être pas… et pourtant il est plus que probable que votre boite mail aie reçu ces derniers jours de nombreux courriels à ce sujet, vous proposant notamment de valider votre abonnement aux services de X ou Y. Et oui, l’Europe a voté pour nous, pour nous protéger des vilains voleurs de nos « données privées »… celles que nous offrons, à notre insu aux grosses boites de Big Data.

Sur mon blog « Les Mondes de Cyborg Jeff », blog privé, je ne suis en principe pas réellement soumis à devoir me plier à ces contraintes. A savoir, vous informer que lorsque vous venez vous promener ici, lire les nouvelles de la famille, regarder mes photos, partager mes états d’âmes, découvrir mes bons plans, mes trouvailles…. Un petit cookie se dépose sur votre ordinateur, comme sur la grande majorité des sites web que vous visitez. En fonction de ce que vous faîtes sur ce site, y sera stocké des informations améliorant votre navigation, de quoi rendre le site plus rapide en gros ou si vous laissez un commentaire, de quoi vous reconnaitre automatiquement : votre nom et prénom ou pseudo, votre adresse email et l’IP utilisée au moment de votre connexion. Vous constaterez que j’ai fait l’effort moi aussi, de me plier à la loi qui impose les entreprises à afficher cette information, en intégrant un petit « popup » discret, mais disgracieux en bas du blog. Et pourquoi ? Que font les utilisateurs en général, ils cliquent rapidement sur « OK »….

Mais ce fameux RGPD va bien plus loin que cela. Il impose en principe toutes entreprises, qu’importe son importance à se conformer à une politique de protection des données, à informer les utilisateurs avec un document spécifique détaillant cette dernière (Le mien étant disponible ici : https://www.studio-quena.be/cyborgjeff/blog/politique-de-confidentialite/). Or, comme la plupart d’autres sites et blogs, une série d’éléments propres à la protection de données ne sont pas entièrement sous mon contrôle. J’utilise l’un des meilleurs hébergeurs et le plus sécurisé, Infomaniak en Suisse, le site est sous protocole https et je n’utilise aucune intégration de publicité à l’intérieur du blog. Néanmoins, ce dernier est lié à mon compte Google Analytics, ce qui veut dire que Google récupère, certes de manière anonyme, des informations vous concernant, vous les visiteurs afin de créer des statistiques de visite. WordPress via son extension Jetpack en fait de même.

Le blog utilise également un système de synchronisation avec les réseaux sociaux, notamment via le plugin SNAP. En gros, chaque article est auto-publié sur Facebook, Twitter et Google+. L’application récupère les interactions publiques que les utilisateurs ont sur ces contenus à l’intérieur des différents réseaux sociaux et les rapatrie à l’intérieur du Blog : En gros, lorsque vous réagissez de manière publique à l’intérieur de Facebook par exemple sur l’un des articles, le blog en récupérera le contenu.

Enfin, dernier élément que j’ai pu « décrypter » de ce que nous impose le RGPD, une entreprise ne peux plus envoyer de mailing sans autorisation implicite de l’utilisateur. C’était évidemment assez fréquent, d’une manière ou d’une autre vous interagissiez sur un site web, et bardaf, vous étiez intégrer dans la base de données clients… ses filiales, puis ses partenaires. Ma fois, ici aussi, j’ai mis en place il y a quelques années une newsletter pour vous tenir au courant des différents articles que j’écris. J’ai considéré que les grosso modo 50 personnes qui s’y trouve étaient à un moment donné tout du moins, intéressées à suivre ce que je raconte.  Quoi qu’il en soit, vous êtes bien sur libre de vous désinscrire à tout moment, via un lien proposé lors de emails mensuels… Mais la loi Européenne impose aux entreprises, de demander à tous ses abonnés de confirmer qu’ils souhaitent bien faire partie de leur mailing. Raison pour laquelle vous recevez énormément de mail de ce genre en ce moment !

Voilà pour le gros de l’histoire. D’après l’un des articles lu sur le site de la RTBF, l’information doit être présentée de manière claire et compréhensible de tous, néanmoins la mise en place de tout cela demande des compétences juridiques et informatiques qui risquent de faire des frais importants pour des petites structures !

l’information doit être non seulement claire, mais également concise. Normalement vous devriez pouvoir recevoir des messages faciles à comprendre, dans des termes qui ne sont pas du jargon juridique et qui ne vous obligent pas à cliquer sur des pages et des pages pour comprendre » (…) Le RGPD est un texte, un peu paradoxalement, extrêmement technique. Il impose aux entreprises et aux administrations d’être claires, mais lui-même a besoin quand même de techniciens pour le comprendre. De grosses entreprises comme Facebook ont des armées de juristes et d’informaticiens, c’est plus facile pour eux de le comprendre et de mettre en place des procédures. Les PME, les petites entreprises, n’ont pas ces moyens, et donc elles doivent s’adjoindre les services d’entreprises externes pour mieux le comprendre et le mettre en place. C’est plutôt lourd à mettre en place au départ, mais une fois qu’on s’est lancés dedans, ça devient un réflexe (A lire sur le site de la RTBF)

Et tout cela pourquoi ? Bien entendu, des brigages du web vont se mettre en patrouille pour traquer tous les « petits sites webs » qui ne se seraient pas formalisés, les amendes pouvant être élevées… Je vous jure que moi, cela me démoralise dans toute l’énergie que je mets dans la création de mes différents sites et blog.

Sans compter les « faux ». Tant pour les privés qui recevront de fausses demandes d’acceptation des conditions soumises par des pirates et rançonwareq, que les faux organismes de contrôles. L’Europe choisi à notre place… pour notre bien ? Les gens ne seront pas plus conscients de ce qu’ils offrent comme informations sur la toile ou de ce qu’ils sacrifient pour continuer à utiliser les services qu’ils utilisaient jusque là. Les Google et autres Facebook ont suffisamment d’avocats que pour s’adapter et poursuivre leur actions… Mercedes fera toujours sa pub sur ma boite mail, parce que son dernier Classe X s’est garé devant chez moi, Volvo parce-que j’ai discuté de ses voitures à coté de mon téléphone… Nos Smartphone sont de vraies espions, mais c’est une autre histoire.

Pour en savoir plus sur le sujet, divers articles en anglais commencent à sortir, notamment chez WordPress : http://www.wpbeginner.com/beginners-guide/the-ultimate-guide-to-wordpress-and-gdpr-compliance-everything-you-need-to-know

J’ai également trouvé comme ressources, ce guide à l’écriture : https://fr.vpnmentor.com/blog/politique-de-confidentialite-pour-les-sites-web-modele-gratuit/

Dans mon jardin

Dans mon jardin

Chaque printemps est l’occasion de voir les améliorations de notre jardin. En novembre dernier j’avais planté à nouveau de nombreux bulbes dans les parterres autour de la maison. Dès le mois de février les premières fleurs montraient le bout de leur nez avec cette année des anémones venues soutenir les crocus. Les tulipes m’ont semblé moins impressionnantes que l’année dernière, et n’ont pas fleuri avant la 2° semaine d’avril. J’en avais pourtant planté beaucoup de nouvelles, mais un grand nombre n’ont fait que des feuilles… Fin avril, ce sont les nouvelles tulipes triples qui sont venus prendre le relais, de quoi un peu oublier que définitivement, notre cerisier est mort. J’ai tenté de faire un max de photo pour repérer les endroits à améliorer pour l’année prochaine.

Fin avril, le jardin se prêtait à une jolie séance photo avec la fée Alice pour Petite Snorkys Photography.

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Pas assez de temps pour jouer ou des jeux-vidéo devenus trop longs ?

Pas assez de temps pour jouer ou des jeux-vidéo devenus trop longs ?

La plupart des grands succès de ces dernières années durent plusieurs dizaines d’heures. Or seule une minorité de joueurs trouve le temps, ou le courage, de les finir.

C’est un article que je m’étais mis « à lire » il y a presque 2 ans… Personnellement, le dernier gros jeu que j’avais réussi à terminer à l’époque était Heavy Rain sur PS3 après plusieurs sessions de jeux étalées sur 9 mois alors que madame et moi en terminions de nombreux à l’époque de la PS2 et PS1 dont Final Fantasy XII, probablement le plus long de tous. Depuis lors, nous avons terminés le 5° volet des Chevaliers de Baphomet…

2. Heavy Rain
Heavy Rain (Quantic Dream, 2010)

Ce ne sont pourtant pas les bons titres qui trainaient dans mes armoires il y a deux ans : Resident Evil 5 et 6, Silent Hill Downpour, Eternal Sonata, The Last of Us, la trilogie Uncharted ou encore Beyond Two Souls… Et depuis que je suis passé sur la génération suivante, la Playstation 4, nous avions bien tenté d’arriver au bout de Final Fantasy XV ou Horizon Zero Dawn sans succès, après pourtant de nombreuses soirées manette à la main.

Jeux-Vidéos, trop long ?
Jeux-Vidéos, trop long ?

Des jeux trop longs ? Trop complexes ? Ou simplement moi qui me fait vieux avec mes quatre marmots et deux métiers à gérer, la réponse se trouve-t-elle dans cet article du Monde ?

« Avec la démocratisation des mondes ouverts, les productions à rallonge se sont généralisées ces dernières années. Comptez 24 heures pour finir Fallout 4 en ligne droite, 31 heures pour GTA V, et 46 heures pour The Witcher 3 : Wild Hunt. Et ces durées moyennes passent à respectivement 144 heures, 75 heures et 164 heures pour essorer ces jeux à 100 %. « Qui a le temps ? » Et si les jeux étaient trop longs ? Sur Steam, la plateforme de jeu la plus utilisée sur ordinateur, les statistiques publiques révèlent un décalage entre la durée de chaque aventure et le pourcentage de joueurs à être allés au bout de celle-ci, hors missions secondaires : 29,7 % pour Fallout 4, 26,8 % pour The Witcher 3 : Wild Hunt, ou encore 23 % pour GTA V. En moyenne, plus de deux joueurs sur trois ne parviennent pas à la fin d’un jeu entamé. Sans même évoquer le cas de ceux qui renoncent à l’achat d’un jeu en amont, par peur de ne pas trouver le temps de s’y investir. » (Un article à lire dans Le Monde)

Clairement, les mondes ouverts sont venus changer la donne. Il y a un peu plus de 10 ans, lorsque nous venions à bout de Final Fantasy XII, je pouvais déjà m rendre compte que la mise en place des mondes semi-ouverts et la nécessité de faire du Level UP avait probablement allongé de 30% le temps passé sur le jeu. Mais pas spécialement de manière amusante.

Legend of Zelda : Breath of Wild - Switch
Legend of Zelda : Breath of Wild – Switch

Au jour d’aujourd’hui, je dois bien admettre qu’avec mes 40 ans, 2 boulots et 4 enfants, il m’en faut beaucoup pour me dire, tiens je vais me lancer dans un jeu qui va me demander 50, 60 heures voire plus pour en arriver au bout. Voilà 6 mois que nous avons entamé Horizon Zero Dawn et son vaste monde, mais lorsque nous nous égarons trop, perdons le fil conducteur de l’histoire, cela ne me donne pas envie de reprendre l’aventure. Seul, j’ai bien tenté de me plonger dans les dernier Legend of Zelda, lui aussi reposant sur un monde ouvert, mais je n’accroche pas. Me perdre dans un jeu, c’est aussi perdre du temps, du temps précieux ! Autant j’aime à être ébloui par un univers, avoir un sentiment de liberté et de découverte… mais pas de perdre mon temps !

Les jeux plus linéaires tels que les séries Resident Evil ou The Last of Us sont pourtant eux aussi restés in-terminés ces dernières années dans mes étagères. Et là c’est plus des challenges énervants qui m’ont fait jeter l’éponge. Les phases d’infiltrations venant à bout de ma patiente, et depuis les années PS3, ces phases sont devenues inévitables. Au final, je ne me suis octroyés que quelques rares petites sessions de jeux rapides, sans vraiment me laisser du plaisir de jeu.

« Au début, la durée de vie, c’était plus ou moins synonyme de rejouabilité. Ensuite, un jeu avec une bonne durée de vie, était un jeu qui nécessitait beaucoup de temps de jeu effectif pour achever une première partie (typiquement les jeux de rôle, etc.). Et enfin, la durée de vie au sens moderne pourrait quant à elle se rapporter à la quantité d’activités annexes (nombre de quêtes subsidiaires, mini-jeux, courses chronométrées, objets à collecter, etc.) en plus des actions principales à accomplir. Ainsi, la longueur d’un jeu pourrait aujourd’hui se mesurer au contenu proposé dans son ensemble, non pas seulement au temps théorique nécessaire pour afficher les crédits. » (Bojan Trajkov, doctorant en sociologie du jeu à l’université Paris-8)

Alors oui, évidemment, quand un jeu coute 70€, il faut que sa durée de vie soit rentabilisée. C’est un argument qui est devenu primordiale dans le business du jeu-vidéo, mais c’est à mon sens oublier aussi le plaisir que l’on peut ressentir lorsque l’on est arrivée au bout d’une histoire et pas spécialement en sueur, avec 4 boites de pizza par terre… Un juste milieu pourrait être trouvé…

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Mort au diesel !

Mort au diesel !

Le mot d’ordre semble assez claire… « Mort au diesel ! » Hier matin, faire le plein de Diesel coutait grosso modo le même prix qu’un plein d’essence… Merci au gouvernement et son « cliquet » magique. Et tout cela pourquoi ? Probablement pas pour réduire les effets de CO2, mais plutôt pour remplir les caisses de l’état. Depuis le VW Gates, bons nombres de pays ont commencé à faire le gros doigt aux voitures diesel, chez nous, c’est en augmentant la marge de taxe sur le carburant que l’on se fait avoir, le moteur diesel étant déjà plus cher à l’achat et plus taxé. L’avantage était d’une part que le véhicule consommait moins qu’un moteur essence, que le carburant était moins cher, que le moteur était plus robuste au nombre de kilomètre et qu’en principe il produisait moins de particules nocives… Mon moteur 2L VW recevait d’ailleurs une dose d’Adblue pour s’aligner à la dernière norme européenne.

Les constructeurs ont également pris le plis de ce changement de direction. Quelle aubaine, supprimons le modèle Diesel au plus tôt, cela fera un modèle de moins à produire et concentrons sur le marché juteux de la voiture électrique. Plus cher, pas si verte si l’on y réfléchit un peu peu… mais qui réfléchit ici ?

La face sombre de la voiture électrique
La face sombre de la voiture électrique

Ils ont choisi à notre place, la voiture électrique sera notre avenir, mais ce choix est loin d’être à notre avantage ! Plus cher, valeur résiduelle moindre, cout d’entretien, problématique d’autonomie, déplacement du problème pollution…

À l’heure où se termine le salon automobile de Francfort, le plus grand au monde, le constat final est univoque : l’avenir de la voiture est électrique. Voilà qui mérite que l’on s’y attarde quelque peu. Batteries et électricité sont‑elles tellement meilleures que moteurs à explosion et carburants ? Certainement pas dans le confort d’utilisation. L’autonomie des voitures électriques n’est pas comparable à celle des voitures conventionnelles. La densité énergétique d’une cellule de batterie est loin de celle du pétrole. Recharger des batteries prend plus de temps que faire le plein à la pompe. (A lire en profondeur, cet article du Pr Marc De vos – UGent)

Alors, pour la prochaine voiture… que choisir ? En 7 places et un coffre, l’hybride/électrique est inexistant et sera pour longtemps totalement hors budget ! Chez VW, l’offre en moteur essence sur le Caddy Maxi s’est étoffée… mais qu’en est-il du réel avantage ! Certes une betchette moins cher à l’achat, ces moteurs consomment plus et polluent plus !

Et coté taxes ? Je vais me replonger dans le document désuet de l’approche wallonne à ce sujet : http://www.wallonie.be/fr/taxe-de-mise-en-circulation