Nouvelle série commencée ce Weekend sur BeTV : The Leftovers, par le scénariste de Lost.
La série Lost a certes été fortement critiquée pour une fin en queue de boudin, mais elle a surtout apporté au monde des séries, un tout nouvel élan, avec notamment ce concept de poser la situation puis au fil des épisodes de faire avancer l’histoire tout doucement en s’intéressant à chacun des personnages de manière plus précises.
Assez rapidement une autre grande série TV a apporté son emprunte à la construction narrative, les Depserate Housewives. Elle avait également pour elle de donner aux téléspectateurs de s’identifier à l’un ou l’autre des personnages vivants des aventures « de la vie de tous les jours« .
The leftovers puise inévitablement dans le concept de Lost, puisque cette nouvelle série est écrite par la même personne. On y retrouve là aussi une ambiance « étrange » une volonté de se poser la question du pourquoi du que c’est-il passé tout au long des épisodes… mais là où The Leftovers innove, c’est arrivant à donner à ce monde « post évènement improbable de disparition » un sentiment de vie de tous les jours, au point que le téléspectateur puisse s’identifier à l’un ou l’autre des personnages, à comment lui même pourrait vivre cet évènement !
The Leftovers – Saison 1
Du jour au lendemain, un 14 octobre en apparence ordinaire, 2% de la population disparaît mystérieusement de la surface de la terre. Ces gens, de tout âge, se sont évanouis dans la nature, sans explication, laissant leurs proches dans l’angoisse, voire le désespoir. Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgade de Mapleton, une petite ville près de New York, mais rien n’est plus comme avant. Personne n’a oublié ce qui s’est passé, ni ceux qui ont disparu. À l’approche des cérémonies de commémoration, le chef de la police locale, Kevin Garvey, est en état d’alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule comparable à une secte.
Alors, il est vrai que ce n’est probablement pas avec les saisons qui suivront la première, la meilleure série de cette décennie là, mais il n’empêche que l’ambiance était particulièrement réussie et grandement accompagnée par le magnifique thème au piano de Max Ritcher qui se décline à différents moments durant les épisodes !
Encore aujourd’hui, j’apprécie retrouver « The Departure » dans mes playlists
