Maître du monde

Maître du monde

civilizationIl y a de ces jeux que je n’arrive toujours pas à comprendre la raison de mon intérêt. Lorsque j’ai entamé en 1993 ma première partie à Sid Meyer Civilization, petit « cadeau » de Philippe Rouselle sur 2 disquettes 5’1/4 pour mon PC monocrhome, je ne m’attendais pas a resté scotché derrière mon écran tant de temps…

C’est qu’il faut bien l’avouer, la première version sous MS-DOS, sortie en 1991 et éditée par Microprose, proposait certes déjà tous les ingrédients pour rendre ce jeu de stratégie incroyable, mais se limitait quelques petitse icones sur des cartes assez basiques.

civilizationcivilization 2Il ne m’en fallait pas plus pour rester des heures durant à développer ma civilisation égyptienne de l’âge de pierre à la conquête de l’espace. Quelques années plus tard, j’allais découvrir la version 2 sous Windows, l’un des premiers jeu pour mon Windows 3.11 qui vaille la peine de l’installer. Cette dernière permettait des jeux réseaux, mais ce genre de chose ne m’évoquait alors rien du tout. La carte s’affichait en perspective, et l’on pouvait plus facilement se représenter le monde environnent, de quoi bien remplir quelques soirées de 96 à 98.

Civilization IIISi maintenant l’aspect graphique a bien évoluer dans Civilization III (2002) et Civilization IV (2005), ce n’est pas là donc que se situe la clef du succès, car je dois bien l’admettre, mettez moi entre les mains n’importe qu’elle autre jeu de stratégie ou de gestion, il y a fort à parier qu’il ne m’intéressa pas.

Dans Civilization, vous avez plusieurs responsabilité. Tout d’abord l’expension et la survie de votre nation. Une fois votre première ville fondée, il faudra bien sur songer à la défendre (en construisant des unités militaires ou des fortifications), mais également vous lancez à la découverte du monde et des peuples avoisinants et construire d’autres villes (en envoyant quelques colons vers de nouvelles terre). En disposant de plusieurs ville, vous serez en mesure de construire plus de nouvelles unités, puisqu’à chaque tour de jeux, ce sont vos villes qui seront responsables de votre production d’unités ou infrastructure, mais également de la découverte de nouvelle technologie.

Civilization IVSi en permanence il vous faudra choisir entre construire de nouveaux archers ou un aqueduc dans l’une de vos villes, vous devrez également guider votre civilisation dans la recherche scientifique qui vous permettra de pouvoir produire de nouvelles garnisons et constructions. Les récompenses seront à la clef pour les civilisations pionières et vous pourrez également vous lancez dans la construction de Merveilles, qui donneront des auras bénéfiques à vos villes.

Si vos villes sont donc responsables de vos productions, ce sont bien vos habitants qui sont responsables de votre rapidité de productions, et pour que ceux ci soient heureux, il faudra penser à leur donner église, grenier, aqueduc, marché, tribunal, usine, théatre,… afin que chacun trouve sa place, la disposition même de votre ville autour de ressource sera également importante dans l’essort de tout ce petit monde. Cette aspect est probablement le plus complexe à gérer dans Civilization et ce de manière différente en fonction des épisodes.

civilization DSBref, donc, honnêtement, à l’annonce de Civilization Revolution sur console, j’étais un peu mitigé quand à l’idée de pouvoir retranscrire le gameplay et l’intérêt de Civilization sur TV derrière un pad. Encore plus sur le petit écran d’une Nintendo DS, certes équipée d’un stylet, mais avec tout de même peu de lisibilité… Pourtant cette semaine, en repos à la maison, j’ai ressorti ma portable oubliée depuis de long mois, pour mettre au chaud dans mon canapé, et j’ai vu que Civilization Revolution DS était dedans,… et je me suis dit pourquoi pas.

Et bien le défi est plutôt bien relevé, j’ai eu de quoi me détendre pendant la semaine, sur plusieurs partie dont une victoire territoriale et une victoire « Nations Unies ». Graphiquement on se situe dans la lignée du tout premier Civilization en vue de haut, mais les icones sont très expressives. La combinaison de touche, croix et un petit peu d’écran tactile est très efficace et l’on ne s’y perd à aucun moment. Le plus dur était fait ! Le jeu ne perd rien de son apsect tactique de combat, et seul la gestion des villes a été simplifiée. Il est toujours possible de pousser plus en avant la gestion des ressources d’une ville, mais dans les deux premiers niveaux de dificulté, cela ne m’a pas vraiment été nécessaire.

J’ai donc pris vraiment beaucoup de plaisir à conquérir le monde, encore une fois, oubliant les soucis, la maladie, et… parfois même qu’il était l’heure de manger…

Du coup, je suis un peu curieux de ré-essayer la version PS3 à laquelle je n’avais pas vraiment laisser de chance…

Disponible gratuitement sur Abandonware France.

Civilization 1 (MS-DOS)
Civilization 2 (Windows)

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2 réflexions sur « Maître du monde »

  1. Maître du monde? Il y a des maboules qui voudraient l’être pour de vrai. J’aimais bien « Ancient Art of War » sur MacIntosh dans les années ’80, sur un minuscule écran noir et blanc. Mais les résultats des batailles étaient un peu aléatoires et souvent en faveur de l’ordi, qui maneuvrait parfaitement ses troupes, mais qui n’avait pas de commandes assez précises pour permettre le même contrôle au joueur humain.

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