Enfin les vacances de Toussaint sont arrivées. Un grand besoin de souffler, mais vu la météo, l’idée de ressortir la SEGA Mega Drive m’a plus que traverser l’esprit. Il y a 5 ans, elle avait plutôt eu un certain succès, surtout auprès d’Alice et Juliette. « On va pouvoir jouer à Paperboy ! » Oui, c’était bien sur l’occasion de ressortir Paperboy II, de faire découvrir les deux premiers Sonic The Hedgehog à Rose, ainsi que Le Roi Lion. C’était pour moi aussi la possibilité de (re)découvrir toutes une série de jeux ramenés au fils des brocantes de ces dernières années !
Tout d’abord, rebranché la console ne fut pas si aisé. Depuis lors, VOO ne diffuse plus sur le canal hertzien, ce qui a rendu plus difficile l’activation des chaines analogiques sur la télévision, et obtenir le signal de la télévision sur le canal C36. Avec la disparition de la prise antenne sur les prochaines télévisions, il faudra prochainement investir dans un boitier spécifique pour pouvoir brancher sa Mega Drive sur une télévision moderne.
Surprise également, ma Mega Drive II se comporte étrangement. Les musiques de plusieurs, dont les deux Sonic tournent au ralenti et sonnent faux. Les manettes répondent mal. Transistors vieillissants ? Mon modèle de secours a pu prendre le relais juste avant l’arrivée de Papy.
Sortir la Mega Drive pour l'anniversaire de Papy, c'est une bonne idée : )
Ceci n’est pas une Game Gear,ceci n’est pas une GameBoy ! cette portable est une catastrophe de maniabilité avec sa croix directionnelle en travers et les jeux qu’elle propose sont loin d’être fantastiques… Mais surtout cette Game Master est un souvenir qui me lie à mon ami Xavier S. , trop tôt disparu…
Il y a, dans un coin de ma mémoire, quelques moments passés avec mon ami Xavier, trop tôt disparu, sur une atypique console de jeu monochrome. Une console proposant des jeux d’un niveau bien en dessous de ceux la Game Boy de Nintendo mais à la forme de la Game Gear de SEGA. Parmi ces jeux, un casse brique, une copie de Tetris, un titre avec un petit char d’assault dans un labyrinthe. Rien de bien folichon, je vous l’accorde, mais depuis plusieurs années, je me suis à la recherche de cet artéfact perdu !
En 2018, j’ai pu mettre la main sur la Game Master, une console qui aura tenté sa chance au tout début des années 90 de se faire une place dans un nouveau marché, celui des consoles portables. Il est encore difficile aujourd’hui d’être certains de la paternité de ce projet, puisqu’elle sera distribuée en Europe via différents distributeurs qui s’en attribueront la paternité, lui changeant parfois son nom et sa couleur. Le plus souvent appelée Game Master chez Hartung, Vidéojet ou Virella Electronics, on la retrouve au Royaume Unis sous le nom de Systema 2000 via le revendeur Systema. Il semble bien que ce soit via Hartung en Allemagne que le produit est initialement mis sur le marché, voire imaginé, on finira par la retrouvée en Asie, distribuée par Wattara !
C’est un élément intéressant à prendre en compte, tout d’abord, parce que les cartouches et certains éléments d’alimentation de la Game Master (1990-1991) sont similaires à ceux de la Super Vision, une autre console portable qui tentera de se frotter à SEGA et Nintendo dès 1992, fabriquée par Wattara ! En grattant un peu sur la toile, on se rend compte qu’il y aurait un partenaire financier commun entre les deux projets, Bon Treasure Industrial
Mais il faudra se contenter de ces quelques rares informations, la Game Master est assurément l’une des pires consoles de jeux de son époque et a probablement poursuivi sa carrière dans chez les forains en cadeau bonus !
Sous les traits d’une Game Gear, allongée, elle propose une grosse croix directionnelle décentrée et très basse et deux énormes boutons trop proche du bord. Mais finalement, ce sont les performance de la machine qui sont les plus catastrophiques, probablement moins efficace qu’une Atari 2600 de la fin des années 70 ! Alors que la Game Boy vient de sortir, nous avons droit ici un écran des 80 pixels sur 80 pixels et d’un processeur NEC similaire à ce que l’on retrouve dans les imprimantes de l’Amstrad CPC. Rappelez-vous, sir la Super Vision n’apprécie qu’assez modérément les piles rechargeables de notre époque, la Game Master ne pardonne pas, elle ne s’allume qu’avec 6 volt et pas un de moins, il lui faudra donc des piles alcalines neuves !
L’année 2017 s’en est allée, et comme j’aime à le faire, c’est l’occasion de prendre le temps pour faire le point sur l’impact qu’aura eu l’univers du jeu-vidéo dans ma vie.
Alors que cette année fut marquée par le retour tonitruant de Nintendo avec sa nouvelle console hybride la Switch armée dans un premier temps du nouveau Legend of Zelda puis en fin d’année de la sortie d’une nouvelle aventure de Mario, ici 2017 fut l’année où j’ai décidé de faire la paix avec Sony pour enfin franchir le pas de la nouvelle génération de console. Oui, voilà déjà un bon moment que je boudais la Playstation 4 et la position prise par Sony de rendre tout le contenu des précédentes générations incompatibles, y compris tous les achats de jeux dématérialisés….
A l’aube de la quarantaine, il me faut donc bien admettre que je deviens ce genre de joueur grognon qui trouvait que c’était mieux avant et qui de plus n’a pas tant de temps à consacrer à jouer… Mais, rien y fait, j’aime le monde du jeu-vidéo.
Horizon : Zero Dawn – PS4
Si je vous invite bien-sur à découvrir mon Top/Flop chez Press-Start, vous retrouverez ici l’ensemble des jeux durant l’année.
(…) Ici, l’effet Waouw est au rendez-vous comme il l’avait été avec le retour de Tomb Raider auquel je jouais début 2015 et The Last of Us à sa sortie durant l’été 2013. Visuellement, Horizon Zero Dawn est un régal avec des environnements lumineux, vastes et colorés, des jeux d’ombres et de lumières fantastiques, des détails allant du lierre sur les arbres aux poussières qui virevoltent ou tout simplement les textures des personnages. On en a plein les yeux ! (Lire la suite sur Press-Start)
Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
Les enfants découvrent la Game Boy - Paperboy, à nouveau parmi les favoris
Les enfants découvrent la Game Boy - La boite à trésor
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique
C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la GameBoy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.
Débarquée pour les fêtes de fin d’année, la NES Classic Mini de Nintendo a fait partie des cadeaux de Noël les plus courtisés se retrouvant dès lors très rapidement en rupture de stock ! En effet, cette dernière aura trouvé refuge dans 1,5 million de foyers lors de son premier mois de vente, soit 3x plus que la Nintendo WiiU ! Un peu plus de 30 ans plus tard, cette mini-console surfe sur l’actuel vent de rétro-gaming et il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que quelques opportunistes ne profite de la rapide rupture de stock pour faire s’envoler les prix ! Ces derniers n’hésitant pas à re-commander 10 consoles, ce qui rend encore à l’heure actuelle difficile de se procurer une NES Classic Mini à son prix de vente recommandé, soit tout de même 69€ avec une seule manette et 30 jeux inclus… (soit 2,5€ le jeu).
Si depuis lors, il existe des solutions pour « hacker » la Mini NES, Nintendo a pris le choix de figer les titres dans la console. Un choix assez proche de la sélection faites pour le projet « NES Remix » sorti il y a quelques années sur la WiiU et la 3DS, à savoir :
Balloon Fight (Nintendo, 1985) , Bubble Bobble (Taïto, 1986), Castlevania (Konami, 1986), Castlevania II: Simon’s Quest (Konami, 1987), Donkey Kong (Nintendo, 1986), Donkey Kong Jr (Nintendo, 1983), Double Dragon II (ARC, 1989), Dr. Mario (Nintendo, 1990), Excitebike (Nintendo, 1984), Final Fantasy (Square, 1987), Galaga (Namco, 1988) , Ghost’n Goblins (Capcom, 1986), Gradius (Konami, 1986), Ice Climber (Nintendo, 1985), Kid Icarus (Nintendo, 1986), Kirby’s Adventure (HAL, 1993), Mario Bros (Nintendo, 1983), Mega Man 2 (Capcom, 1989), Metroid (Nintendo, 1986), Ninja Gaiden (Tecmo, 1986), Pac-Man (Namco, 1984), Punch-Out!! (Nintendo, 1987), StarTropics (Nintendo, 1990), Super C (Konami, 1990), Super Mario Bros (Nintendo, 1986), Super Mario Bros. 2 (Nintendo, 1988), Super Mario Bros. 3 (Nintendo, 1988), Telmo Bowl (Tecmo, 1989), The Legend of Zelda (Nintendo, 1986) et Zelda II: The Adventure of Link (Nintendo, 1987).
Ce weekend, j’ai eu donc l’occasion de tester la Mini NES de nos amis Natou & JR. Vraiment toute petite, la finition est réussie. Comme déjà lu sur le web, la longueur du cable de la manette est ridicule, impliquant donc l’achat d’une allonge et pour l’heure, trouver une deuxième manette reste difficile, mais la connectique est la même que celle d’un contrôleur Wii Pro ou WiiU Pro ! Le temps de faire une petite démonstration des aventures de Kirby qu’ils ne connaissaient pas, je me suis fait la réflexion que si Nintendo avaient choisi de proposer ses meilleurs titres conçus pour la NES, les autres jeux dispos n’étaient pas tant représentatifs des années Nintendo vécues ici en Europe ! Et pour cause, Nintendo a choisi une conception unique pour l’Europe et l’Amérique du nord, avec notamment un jeux de football américain, seul titres de sport, peu attractif dans nos contrés ou un Star Tropics dont je n’avais jamais entendu parler.
Ducktales – Capcom NES
A cette liste de 30 jeux, manque à mes yeux au moins deux jeux de Capcom particulièrement bien accueilli dans nos contrées : Tic & Tac Rangers du Risque et Ducktales, des titres présents dans tous les foyers équipés d’une NES à l’époque, mais dont le lien fort avec Disney aura probablement posé problème, puisqu’aucun de ses titres n’a pour l’heure fait son retour dans les catalogues de la « Console Virtuelle » sur Wii, 3DS ou WiiU !
A choisir, j’aurais même préféré l’excellent jeu de Football de Tecmo, Tetris, Kung Fu Master ou Yie are Kung-fu… Même s’ils n’étaient pas terrible, je pense que les titres Dragon Ball, Les Chevaliers du Zodiac et Tortue Ninja auraient été de bons choix également !