Comme chaque année depuis maintenant 28 ans, je me réjouis du lancement prochain de la nouvelle saison de Formule 1. La saison dernière a particulièrement été intense avec un championnat particulièrement serré entre Lewis Hamilton sur sa Mercedes GP et Max Verstappen sur sa RedBull Honda. C’est ce dernier qui a fini par remporté son premier sacre, non sans polémique. Il faut bien admettre que la direction de course aura trop souvent été impliqué dans le résultat final des Grand Prix, y compris la dernière ligne droite du championnat.
Mais 2021 est derrière nous. Si l’on a pensé un moment que Lewis Hamilton, furieux allait claquer la porte, il est bien de retour, le couteau entre les dents afin de se mettre dans le chemin d’un Max conquérant.
Cette saison 2022 entame une nouvelle aire ! Sans entrer dans trop de détail techniques, il suffit de regarder l’allure futuriste des nouvelles monoplaces pour se rendre compte que beaucoup de règles ont été modifiées. Jantes plus larges, retour de l’effet de sol et disparition des appendices aérodynamique en témoignent !
Encore quelques jours et… si le ciel ne nous tombe pas sur la tête, la saison 2021 de Formule 1 ouvrira le bal sur le tracé de Sakhir à Barhein. Une saison qui devrait être l’une des plus longues avec 23 courses prévues au calendrier ! Je vous avouez, cette année je n’ai pas l’envie de m’étendre en longueur. Je suis fatigué du quotidien et de ne savoir de quoi sera fait demain. Alors au fond, les Grand Prix pourront je l’espère me faire un peu oublier tout cela.
Ce n’est probablement pas le plus grand changement cette saison, mais voici qu’apparaitra à nouveau le nom de Schumacher sur la grille de départ. Je ne vous mentirais pas que cela me fait un petit pincement. Si j’ai le temps d’une saison supporter Nigel Mansell et sa Ferrari, j’ai très vite été un grand supporter de Michael Schumacher depuis le GP de Belgique en 1993 où je l’ai vu remporté sa première victoire ! Si je ressorts mes revues d’histoire, il est amusant de constater qu’il y a 20 ans, en 2001, 2 Schumacher était en haut de l’affiche. Michael bien évidemment qui allait s’offrir sa 4° couronne chez Ferrari, mais son frère Ralph également, leader chez Williams BWM qui s’offrira d’ailleurs cette année là ces 3 premières victoires !
2001, il y a 20 ans, les débuts de Fernando Alonso
2001, il y a 20 ans, les débuts de Kimi Raikkonen
2001, c’est également l’année des débuts des deux vétérans de la grille de cette année. Fernando Alonso qui débutait discrètement sur la Minardi Ford en fond de grille après une magnfique saison de F3000, mais également Kimi Raïkkonen qui allait glisser sa Sauber Petronas Ferrari dans les points, soit à la 6° place, lors du premier grand prix de la saison !
Si l’on remonte un peu moins, d’à peine de 10 années, il est amusant de constater qu’après s’être retiré du grand circus à la fin de la saison 2006 emportant une 7° couronne, Michael Schumacher faisait son grand retour sur les circuits au volant de la première Mercedes GP de ce siècle ! 2011, c’est également les débuts de deux futurs grands pilotes, l’Australien Daniel Ricciardo qui débutera modestement sur l’HRT Cosworth ainsi que le Mexicain Sergio Perez chez Sauber Ferrari !
Nous voici à quelques semaines du retour des bolides de Formule 1 sur les circuits ! À ce jour, toutes les écuries ont déjà présenté leur nouvelle monoplace et les 6 journées d’essais hivernaux sur le tracé de Barcelone sont bouclées.
Formula 1 – Drive to Survive – Saison 2
Je vous avoue, j’ai déjà été bien plus emballé à l’aube d’une nouvelle saison ! Fort heureusement depuis l’année dernière, Netflix nous offre la série « Drive To Survive » qui retrace en dix épisodes très musclés les temps forts de la saison précédente, histoire de se replonger dans toutes les petites histoires qui animés les circuits. L’année catastrophe de HAAS Grand Prix qui re-signe pourtant son duo de pilote, les premiers GPs impressionnants du jeune Charles Leclerc chez Ferrari surprenant son champion de coéquipier. La descente aux enfers de Williams, le manque de résultats de Racing Point, Renault ou même Alfa Romeo, la surprise de l’association entre RedBull et Honda qui apporteront de nouvelles victoires à Max… et un championnat remporté pour une 5° fois par Mercedes GP, sacrant à nouveau Lewis Hamilton.
Que peut donc offrir de mieux la saison 2020 ?
L’année prochaine, de grands chamboulements techniques sont attendus en F1. Dès lors, 2020 fait presque office de saison de transition. Les écuries n’auront pas utilisé trop d’énergie à changer d’approche, et même la plus grande partie des duos de pilotes sont restés inchangés.
La nouvelle RedBull Honda – AutoHebdo – Guide F1 2020
Seules les écuries Williams et Renault ont modifié leur line-up. L’écurie française a réussi à récupérer le jeune pilote tricolore Esteban Ocon que Mercedes avait tenté de se mettre de côté après une belle saison 2018 chez Force India. Son arrivée met Nico Hulkenberg, qui n’avait pourtant pas démérité hors course pour la saison 2020. L’écurie Williams, à la peine en 2019 placera le seul rookie de la saison aux côtés du jeune George Russell. Nichola Latiffi n’est pas un inconnu de l’écurie de Sir Frank Williams, puisqu’il en était le pilote d’essai l’année dernière. Et pour clore ce minuscule marché de transfert, l’écurie RedBull a finalement validé le Thaïlandais Alex Albon aux côtés de Verstappen pour son écurie principale. La petite squadra Toro Rosso sera elle rebadgée AlphaTauri, l’une des nouvelles marques de vêtements du groupe RedBull et poursuivra donc sa collaboration avec le binôme de fin de saison Gasly/Kvyat.
Non, 2020, s’annonce sans surprise. Mercedes et Lewis Hamilton seront plus que les hommes à battre, ils seront au minimum ceux à suivre ! Difficile pour la Scuderia de se voir devant alors que le duo Leclerc/Vettel est un peu trop bouillant.
Stoffel Vandoorne rejoint Hamilton et Bottas chez Mercedes: il pilotera la F1 allemande dès cette année
Chez RedBull ont peu faire confiance à Max pour se mêler à la bagarre, mais le titre constructeur sera probablement plus difficile à accrocher avec un Alex Albon qui doit encore affûter ses performances. Enfin, les essais hivernaux auront tout de même montré une Racing Point, copie conforme de la Mercedes aux chronos agressifs. L’écurie de Papa Stroll roulera d’ailleurs pour la dernière fois sous ce nouveau nom, puisqu’un partenariat important vient d’être signé avec Aston Martin pour la saison 2021.
On l’espérait bien évidemment, il a été précisé qu’il sera aux commandes lors de diverses sessions d’essai et prêt à prendre le relais si nécessaire, comme ce fut le cas lorsqu’il occupait un post similaire chez Mc Laren, remplaçant Fernando Alonso lors du GP de Barhein 2016.
Coté circuits, nous aurons en principe deux nouveaux tracés, le GP du Vietnam qui devrait proposer la plus longue ligne droite de la saison, ainsi que le retour du GP des Pays-Bas à Zandvoort pour le futur champion du monde Max Verstappen !
Cette année, on retourne à Zandvoort
La nouvelle Ferrari SF1000 de l'allemand Sebastian Vettel et du français Charles Leclerc
La nouvelle Mc Laren Renault de l'espagnol Carlos Sainz Jr et du britannique Lando Norris
La nouvelle Alphatauri Honda du français Pierre Gasly et du russe Daniil Kvyat
Un début de saison sans équipes italiennes est-il possible ?
Évidemment, je ne pourrais clôturer le sujet sans mettre le Coronavirus 19 sur la table, et si possible à côté d’un gel désinfectant. Dans un premier temps essentiellement ciblé en Chine, le GP de Shanghaï devant être organisé en avril avait déjà été annulé, l’épidémie est devenue inquiétante de ce côté du globe. Ce pendant, à l’heure actuelle, c’est maintenant l’Italie, la France et petit à petit la Belgique qui sont devenues des zones à risque, avec le nord de l’Italie mise en quarantaine, ce qui pourrait créer certains embarras pour les premiers GP devant être organisés en Australie, Barhein et au Vietnam. Si, Melbourne a confirmé l’organisation de la première épreuve dans 15 jours, la présence des équipes italiennes Ferrari, AlphaTauri pourrait être problématique. De même que le soutien logistique de Ferrari à l’écurie suisse Alfa Romeo et l’écurie américaine HAAS. Même l’unique manufacturier de pneus Pirelli pourrait être compliqué. De fait ce Weekend, la manche de Moto GP au Quatar avait été annulée, une grande partie des équipes devant transiter depuis l’Italie.
Mercedes GP Lewis Hamilton.GB Valterri Bottas.FL
Scuderia Ferrari Sebastian Vettel.D Charles Leclerc.MON
RedBull Honda Max Verstappen.NL Alexander Albon.THA
Mc Laren Renault Carols Sainz Jr.E Lando Norris.GB
AlphaTauri Honda Pierre Gasly.F Daniil Kvyat.RU
Racing Point Mercedes Sergio Perez.MEX Lance Stroll.CND
Alfa Romeo Ferrari Kimi Raïkkonen.FL Antonio Giovanizzi.I
Haas Ferrari Romain Grosjean.F Kevin Magnussen.DK
Williams Mercedes George Russell.GB Nicholas Latifi.CND
Tiens, c’est amusant, voilà plusieurs personnes ces dernières semaines qui me font la remarque « Hé bien, je ne t’aurais jamais imaginé Fan de Formule 1 !« . Et pourtant, pour la 26° fois, je me suis acheté mon magazine annuel présentant les nouvelles monoplaces de la saison 2019. néanmoins, je dois vous avouer que cette année, je n’ai surveillé les essais hivernaux que d’un œil, je n’ai que peu suivi l’actualité de l’inter-saison (Tout était par ailleurs plié depuis longtemps) et je ne ressens pas cette excitation qui me rappelle que le premier Grand Prix est tout proche… d’ailleurs, c’est pour quand ? Ah, le 17 mars à Melbourne, on commence tôt cette année.
En effet, les choses ont changé depuis la saison précédente, depuis cette saison où j’ai supporté notre Stoffel Vandoorne dans la tourmente d’une écurie Mc Laren malade… Un Stoffel Vandoorne dont je suis depuis la fin de l’année dernière les ePrix en Formule E, le pendant électrique de la Formule 1, auquel j’ai finalement pris goût en quelques courses.
Ce nouveau championnat parallèle est pourtant loin d’être aussi prestigieux que la sacrosainte F1. J’avais d’ailleurs regardé la course d’ouverture sur le circuit de Pékin en 2014 et j’avais bien eu du mal à accrocher à ces monoplace qui se dépassent sur de la techno bas de gamme avec « bzzzz » et ce malgré une brochette de pilote connus à l’époque tels que Nick Heitfel et Jarno Trulli dont une bonne de dose de « fils de » offrant même un duel Prost – Senna ! Nicolas Prost et Burno Senna.
En cinq ans, il me faut admettre que la Formule E a évolué positivement. La nouvelle génération de monoplace a un style futuriste qui colle bien à l’air électrique, de nombreux constructeurs ont pris le train en route surfant sur l’élargissement des ventes de voitures de marque prestigieuse motorisée de la sorte. Ce sont donc des noms tels que Audi, BMW, Citroen DS, Mercedes, Nissan, Jaguar et bientôt Porsche que l’on retrouve maintenant sur les circuits.
Tout est différent. Pendant près de 25 ans, j’ai regardé les courses de F1 avec une passion débordante après avoir été embarqué dans cet univers le temps du Grand Prix de Spa Francorchamps avec mon paternel devant la télévision. J’avais mes pilotes préférés Nigel Mansell, Michael Schumacher, Jos Verstappen, Rubens Barrichello, Mika Salo, Nick Heidfeld, Robert Kubica, Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Nico Hulkenberg, Max Verstappen…. Et puis il y eu Stoffel Vandoorne.
Alors, je n’y reviens pas plus, j’en ai déjà parlé lorsqu’il fut titularisé chez Mc Laren fin 2016, mais depuis lors, les weekends de Grand Prix, je les vis tellement différemment. Qu’importe qui a fait la pole, qui est dans le TOP 10, qu’importe ce qu’il se passe en course, presque,… j’ai le regard obnubilé par la position de la Mc Laren n°2…
A l’heure où la Belgique a de quoi faire la fête pour avoir mener son équipe national de football en demi finale de la coupe du monde, les temps sont durs pour notre pilote belge. Après une saison 2017 malmenée par des tensions entre Mc Laren et Honda, les performances de la voiture étaient très décevantes et malgré de grands espoirs pour la saison 2018 dont une nouvelle alliance avec le motoriste Renault, l’écurie anglaise se retrouve encore au 100.000 diables.
Sur la piste, notre Stoffel souffre de l’ombre de Fernando Alonso. Loin de démériter aux côtés de la vedette espagnole, c’est l’ensemble de la réflexion de l’équipe qui pose problème. Tout est construit autour du double champion du monde, réglages, direction technique, stratégie… Stoffel jouant beaucoup trop souvent l’effet aspiration en qualification ou le bouchon dans les stands pour donner à Alonso le maximum de chance… de ramener quelques maigres résultats. Plus ce championnat avance, plus notre pilote belge semble s’engluer dans une situation qui lui échappe et ne montre pas ces compétences à l’heure où le marché des transferts va s’animer, comme chaque trêve estivale.
Mc Laren en pleine restructuration vient d’abandonner son team manager. Fernando fait-il partie de la nouvelle équation pour la prochaine saison ? Misera-t-elle sur son nouveau petit protégé Lando Norris, les portes ne risquent-elles pas de se refermer sur notre espoir belge là où par exemple Charles Leclerc parvient à briller sur sa modeste Sauber Alfa Romeo Ferrari…. C’est qu’il se dit qu’en ce moment, des négociations seraient en cours, mais Sauber peut-elle surprendre une seconde année de suite ? C’est qu’elle profite également des performances plus que moyenne de Mc Laren, Williams, Force India et Toro Rosso qui ne manqueront pas de redresser la barre en 2019…. Mais Stoffel peut-il « s’offrir » mieux à l’heure actuelle, comme un baquet chez Renault Sport ?
Diable, qu’il est stressant d’être un fervent supporter ! Tentons de battre la France au Football aujourd’hui alors ; )