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Tag: Legend of Kyrandia

A la (re)découverte de mon album Pixelization

A la (re)découverte de mon album Pixelization

Après quelques semaines de travail, je vous invite à (re)découvrir mon album 11° album Pixelization dont la première édition fut diffusée en mai 2002 sur Internet.

Le projet prend naissance à la fin de l’année 2001. A cette époque je venais de m’installer dans une toute petite maison avec Jessica et j’avais enfin pu rassembler tout mon équipement musicale, là haut, dans notre chambre mansardée donnant sur les toits de la ville de Seraing. Encore à la recherche d’un premier job, il me faut être connecté à Internet pour pouvoir continuer à apprivoiser ce nouveau monde !

 

De son coté, mon frangin, toujours chez nos parents, poursuit ses études ! Il s’intéresse à Gimp, le concurrent d’Adobe Photoshop sous Linux et s’amuse à concevoir des fonds d’écran autour de l’univers Demoscène.

 

C0d4sm - Beauty light Deepeness - 2001
C0d4sm – Beauty light Deepeness – 2001

Voilà plus d’un an que nous étions tous les deux à la Inscene ‘2K, mais grâce à Internet et entre autre les sites Orange Juice et Nectarine Radio, nous pouvons garder le contact avec les autres Demosceners.

Alors que je venais de terminer la publication de mon précédent album et je continuais à mettre à jour le site web de Creadream, se glisse petit à petit l’idée de mettre en musique les créations graphiques de mon frère Pype autour d’un projet multimédia Demoscene.

Au bout de quelques jours seulement, les premiers titres vont donner une direction bien spécifique au projet : Scenemusic et New Age. Tout en exploitant les nouveaux sont issus de mon Yamaha DJX et le synthétiseur CASIO que mon ami Vivien m’avait alors prêté.

D’abord attendu pour les fêtes de fin d’année, le projet Pixelization sera finalisé en mai 2002. C’est d’une certaine manière l’un des albums les plus calmes de la sélection de compositions musicales de Cyborg Jeff. On y retrouve des titres plus ou moins rythmés, originaux ou avec quelques clins d’œils à de vieux jeux MS-Dos tels que Legend of Kyrandia ou encore Innerworld.

Ré-édité en 2003 puis diffusé sur Jamendo, l’album Pixelization s’était offert pour sa seconde édition deux nouveaux titres : Persistence of DNA et Spirit of Chaos.

Pour cette troisième édition sur Bandcamp, les titres originaux composés sous Impulse Tracker et masterisés via Open Modplug Tracker ont reçu un petit polissage qui offre un peu plus de présence aux instruments.

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Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Et zoup, un petit saut plus de 20 ans en arrière, en 1992. A cette époque je rêvais d’une carte VGA 256 couleurs, d’un écran compatible et d’une Sound Blaster afin d’avoir un PC digne de ce nom et pouvoir moi aussi jouer aux dernières nouveautés. Mais, qu’à cela ne tienne, il y avait les copains ! Et justement la marraine de la sœur de mon ami Alain était testeuse de jeux-vidéo ! Nous avions donc très souvent plein de nouveaux jeux à découvrir. Parce que lui, Alain, il n’avait peut-être qu’un 286 alors que moi j’avais un 386, mais il avait le son et la couleur ! Bien entendu, je n’ai aucune idée à l’heure actuelle de si oui ou non la marraine de sa sœur était vraiment testeuse de jeux vidéo, mais le métier de testeur de jeux-vidéo faisait déjà rêver !

Bref, ce matin là, mon ami Alain avait reçu un super nouveau jeu d’aventure, avec des graphismes encore plus beau que Monkey Island et un cinématique de mise en bouche dont je ne me lasse toujours pas : The Legend of Kyrandia.

Legend of Kyrandia - Westwood

A cette époque, le jeu d’aventure dit Point & Clic est en plein Boum ! Rapelez-vous l’article de Kloups l’hiver dernier. Les premiers jeux d’aventures sur ordinateur étaient essentiellement en mode texte. L’ordinateur affichait une description de la situation et le joueur devait ensuite écrire des instructions à l’écran afin de progresser.

Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)
Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)

Vous venez d’entrer dans le donjon sombre et lugubre. A vos pied, l’épée ensanglanté de Mike le Maudit git au sol.
>> Ramasser l’épée

Pour la petite anecdote, certains jeux se jouaient même sans écran. Les situations étant envoyées directement sur une imprimante par l’ordinateur. Par la suite des situations graphiques fixe, puis agrémentée de personnages animées améliorèrent le genre jusqu’au chamboulement génial crée par Ron Gilbert et son moteur SCUMM qu’il mis au point chez LucasFilm Games en 1987 avec le jeu Maniac Mansion. Le joueur allait maintenant contrôler son personnage non plus en lui donnant des instructions écrites mais en ciblant des mots clé affichés en bas de l’écran et des objets dans le jeu ou dans sa « boite à outil ». Certes SCUMM ne se résume pas à cela, mais ce grand changement avait fait naître une nouvelle manière de jouer.

Legend of Kyrandia

Lucas Arts fut donc le fer de lance du Point & Clic avec entre autre Monkey Island, Indiana Jones ou par la suite Day of the Tentacle et Sam & Max, mais assez rapidement d’autres développeurs allaient tenter leur chance. C’est le cas d’un nouveau venus dans le paysage vidéoludique de l’époque : Westwood Studio, récemment boosté par implication de Virgin qui sortira en 1992 Legend of Kyrandia et Dune 2. Deux jeux bien différents qui connaitront un succès certains ! Dans ce flot de jeux d’aventures, les responsables de Westwood espéraient se démarquer grâce à leur arme secrète :  une interface basée sur un curseur multifonction plus simple que l’association de mots-objets du SCUMM de l’époque. C’était sans compter que la concurrence avaient déjà elle aussi cette idée dans les cartons.

Moi, du haut de mes 14 ans, je ne m’attardais au fond pas ce genre de détail ergonomique !

En travaillant sur le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique » j’ai eu l’occasion à diverses reprises de me rendre au Liège Digital Lab où il est possible de consulter de nombreuses anciennes revues dédiées à la presse vidéoludique, dernier thème abordé par Boris dans ce MOOC. Quel plaisir de se replonger par exemple dans ce test de Legend of Kyrandia dans un bon vieux Joystick !

Stoppez tout, Link’s Awakening est de retour !

Stoppez tout, Link’s Awakening est de retour !

L’hiver semblait encore bien là. Je prenais du plaisir à chipoter à mon nouveau C64-mini reçu pour mon anniversaire et nous avions même commencé à tenter de comprendre la complexe aventure de Sora, Donald et Dingo héros de Kingdom Heart 3.

Oui, du haut de ma sage quarantaine, j’étais dans de bonnes dispositions pour me dire que Rien ne presse pour « Switcher ». C’est que je l’admets, je dispose actuellement d’une grosse partie des meilleurs jeux de la WiiU. Si seul Mario Kart et Minecraft faisaient tourner cette dernière, depuis le début de l’année, voici que Charly, Alice et Juliette prennent plaisir à jouer régulièrement à Nintendo Land, New Super Mario U ou encore Pikmin 3. De plus, jusqu’ici Nintendo n’a eu de cesse que de sortir des ré-éditions de ces titres trop peu connus du public sur sa nouvelle console. Seul, Super Mario Odyssey sortait du lot mais n’avait pas vraiment sur rendre le Switch à la Switch indispensable à mes yeux et…  je me voyais donc encore attendre au calme.

Attendre au clame… Voilà qu’au hasard d’une avance rapide sur la vidéo du dernier Nintendo Live de ce 14 février, je vois apparaitre un petit Link tout mignon entre les remakes de Yoshi et Mario Maker. Ai-je bien vu, serait-ce… <3<3 Legend of Zelda : Link’s Awakening !? <3<3

I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
I don’t need a Nintendo Switch
What ? Link’s Awakening is back !!! <3<3<3
I NEED A NINTENDO SWITCH

Oui, je sais c’est un comportement pas très adulte que j’assume totalement. Je ne suis pas de ceux qui achète tout parce que c’est nouveau, qui doivent tout posséder et en général je pèse longtemps le pour, le contre…. Et puis il y a ces émotions fortes auxquels on ne peut pas rien faire. Mais pourquoi diable un « nouveau remake de Zelda » peut-il me mettre dans cet état d’esprit ! Pourquoi soudain, je me réjouis de vivre l’excitation de ce moment où je pourrais le faire tourner entre mes mains…

Un voyage dans le temps s’impose ! Direction décembre 1993, j’avais presque 16 ans. La Gameboy, console portable de Nintendo s’était insinuée dans bon nombre de maisons, éclipsant bien souvent les mondes colorés de Super Mario World, les courses folles de Sonic the Hedgehog, les prémices de la 3D isométriques ou les décors chatoyant des jeux Point ‘n Clic des jeux PC…

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Avant que Nintendo ne sorte une GameBoy Classics

Avant que Nintendo ne sorte une GameBoy Classics

Alors que la Mini Super NES Classics est venue envahir les magasins cet automne et que les Mini NES Classics de Nintendo s’arrachent encore à prix d’or sur 2emain… J’avais choisi de faire découvrir aux enfants ma collection de Game Boy un peu avant les vacances d’été, alors que nous étions en pleine GameBoyMania avec mes amis Thibault et Jeff.

 

1990, l'arrivée de la GameBoy en Belgique
1990, l’arrivée de la GameBoy en Belgique

C’est à la fin de l’année 1990 que débarque dans notre supermarché GB ce qui allait devenir un véritable phénomène de société ! Alors que la Master System, la NES et la nouvelle Megadrive sont rangées au rayon Maxitec aux cotés des micro-ordinateurs, la GameBoy est-elle rangée dans le rayon jouet du magasin dans un grand stand lumineux… Dans ce bloc gris rappellant le design des manettes de la console NES de Nintendo, on peut y découvrir le jeu Tetris qui demande de faire pivoter des formes géométriques pour compléter des lignes. Les fêtes de fin d’année aidant, la première réussite de console de jeux portable trouvera sa place dans bons nombres de foyers, comme chez mes amis Alain et Vivien. L’occasion de découvrir plus en profondeur les premiers titres qui feront un carton dans nos contrées : Super Mario Land, Ducktales ou encore Double Dragon. Avec son écran monochrome, la Game Boy n’a au fond pas à pâlir face aux alternatives du moment. Si les plus fortunés disposent de consoles en 16 couleurs, de mon coté, je joue toujours sur mon Commodore 64 avec un écran monochrome et les premiers jeux PCs que nous commençons à découvrir sont encore souvent limités aux 4 couleurs criardes du mode CGA. La fluidité et la lisibilité réussie des premiers jeux de la Game Boy font que ces derniers sont tout aussi réussis que les versions NES le tout déjà de jolies musiques en bliip bliip.

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J’ai joué à Sword & Sworcery

J’ai joué à Sword & Sworcery

Sword & Sworcery EP

Tiens, hier soir, j’ai joué à ceci…. en réalité, c’est plus un voyage onirique multimédia qu’un jeu, tout du moins là où j’en suis arrivé, mais qu’importe au fond, le plaisir et les sensations sont tout aussi intéressants, une réalisation graphique à l’ancienne impressionnante, une bande son créant une magnifique ambiance, de l’originalité, du mystère,… En réalité, je ressent les mêmes sensation que ce qu’ai éprouvé quand j’ai regardé pour la première foire quelqu’un jouer à Another World.

Sword & Sworcery EP est réalisé par SuperBrothers sur iPad, Android et Steam.
La bande son, élément marquant du jeu, mélangeant sons éléctro et ambiance fantasy est signée Jim Guthrie. à écouter sur BandCamp, l’un des titres me fait d’ailleurs un peu penser à Legend of Kyrandia ;)