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Pacman Syndrome : Le retour de Prince of Persia

Pacman Syndrome : Le retour de Prince of Persia

Hé, mais il à l’air très sympa ce nouveau Prince of Persia !

Voilà qui me donne l’occasion de faire un petit point sur les dernières nouveautés à venir ou sorties ces derniers mois. Je ne m’attarderais cependant pas sur Alone in the Dark dont je dois testé la démo sortie il y a peu, et encore moins sur le prochain Final Fantasy XVI qui ne m’inspire pas le moins du monde ! Je ne vous parlerais pas non plus de la sortie du nouvel épisode de Legend of Zelda… Le fiston avait même en tête de m’offrir cela pour la fête des pères… mais je n’ai toujours pas réussi à accrocher à Breath of the Wild, et la suite semble pousser plus en profondeur encore l’approche de ce dernier.

En revanche, j’étais complètement passé à coté du retour de Prince of Persia, non pas dans un format 3D comme on avait pu y jouer ces dernières décennies avec les titres qui ont suivi « Les Sables du Temps », mais plutôt dans un retour aux sources de la série, tel que Jordan Mechner l’avait imaginée durant les années 80.

Prince of Persia est de retour avec ce jeu de plate-forme aussi séduisant que Hadès !
Prince of Persia est de retour avec ce jeu de plate-forme aussi séduisant que Hadès !

Si à l’époque l’article de JeuxVideo.com ciblait « Un jeu de plate-forme aussi remarquable qu’Hadès ? » Ce qui ne m’avait pas vraiment parlé.

La bande annonce du titre maintenant renommé Prince of Persia – The lost crown, on retrouve l’aspect 2D de la série, mais surtout une dynamique de gameplay assez proche de Dead Cell que j’avais particulièrement apprécié il y a deux ans sur ma Nintendo Switch.

Le titre est attendu pour janvier 2024.

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Qu’est-ce que jouer ?

Qu’est-ce que jouer ?

 Suis-je en train de jouer ?

There is no game - Web (KamiZoto, 2015)
There is no game – Web (KamiZoto, 2015)

Voilà une question particulièrement intéressante à se poser tout en découvrant Cookie Clicker (Orteil, 2013) ou There is no game (Kamizoto, 2015). Si le premier a la volonté de nous mettre dans un contexte de jeu, les objectifs à atteindre sont flous et très vite, un sentiment d’inutilité s’installe autant que de curiosité  puis d’addiction. Dans le second, le « non-jeu » se joue clairement de nous, se présentant d’emblé comme ne pas être un jeu alors qu’en tant que joueur je me sens appelé à chercher une faille m’amenant à jouer !

Qu’est-ce que jouer ?

“Pour moi, jouer est pratiquer une activité par plaisir, divertissante. Cette activité est cadrée par de règles imposées, implicites ou imaginées par celui ou ceux qui jouent, mais qui sont acceptées par chacun. Enfin j’ajouterais que pour avoir un sentiment de jouer et de plaisir, certains éléments sont importants à intégrer. Un but, même si celui-ci est floue et peut être au moins un temps, la tentative de comprendre les règles qui régissent le jeu.”

La séance va donc s’orienter à trouver une définition de jouer. Nos échanges montrent que différents éléments sont récurrents pour cibler cette définition : des règles, un objectif, du plaisir, de la surprise…

Tout en suivant la formation, j’ai laissé tourner le jeu Cookie Clicker qui ne m’avait pas fait grande impression lors de mon essai. Celui-ci entre dans l’une des branches originales du jeu vidéo appelées “Idle Game”. Et de fait, il y a moyen de s’y prendre au jeu :)

D’autres genres se démarquent des habitudes comme les Walking Simulator qui invitent à se promener et suivre une histoire (Dear Ester ou What remain of Edith Finch, deux titres que j’aimerais pouvoir prendre le temps de découvrir à l’occasion et idéalement en français.)


Jouer et le cas de Prince of Persia.

Qu’est-ce qui rend un jeu amusant ? Tension/relâche, tension/relâche. Prince of Persia n’a pas cela (12/11/1988 à quelques mois de la sortie finale du jeu, page 76-77).
Qu’est-ce qui rend un jeu amusant ? Tension/relâche, tension/relâche. Prince of Persia n’a pas cela (12/11/1988 à quelques mois de la sortie finale du jeu, page 76-77).

Je m’arrête autour de cette réflexion de ”jouer” que je développais il y a quelques jours. Dans le concept de jouer et plus spécifiquement de jouer à un jeu vidéo. Autour du concept de règles imposés, implicites ou imaginées par le joueur et un certains plaisir, l’élément du but continue à me marquer dans la définition du jeu vidéo. Même si certains titres, ne semblent pas avoir de but prédéfini, c’est à mon sens le joueur qui s’en donnera un afin de poursuivre l’expérience de jeu, sans cela il passera son chemin à défait de lui trouver un autre but.

J’ai trouvé une réflexion intéressante de Jordan Mechner, créateur du jeu Prince of Persia dans l’ouvrage paru en français chez Third Edition.

Alors que le développement de son jeu s’éternise un peu, bien que techniquement toutes les personnes autour de lui trouvent le projet extraordinaire, comme un pas en avant dans le monde du jeu vidéo que lui-même admet que techniquement son projet repousse les limites du réalisme. Il se pose la question de …

Pourquoi courir, courir pour atteindre la sortie (terminer un niveau), si tout ce que l’on gagne c’est de recommencer la même chose (dans le niveau suivant).

La princesse qui attend la fin du jeu n’est qu’un trophée dans l’histoire. Il faut des récompenses dans le jeu – comme battre un garde dans Karateka (sa première création vidéoludique).

Qu’est-ce qui rend un jeu amusant ? Tension/relâche, tension/relâche. Prince of Persia n’a pas cela (12/11/1988 à quelques mois de la sortie finale du jeu, page 76-77).

Courir, sauter, escalader, peu importe si c’est magnifiquement animé, ça ne retient l’attention que pendant les trois premiers écrans. Puis, on commence à se demander : quand est-ce que quelque chose va se passer ? Comme un garde à combattre, un avion à descendre, quelque chose.  (…)  Il faut des sous-objectifs. Des endroits où on peut se dire : “Ouf, j’ai réussi ! C’était dur… qu’est-ce qui se passe ensuite ?” (…)  Des sous-objectifs comme : Finir un écran de Pac Man, Battre un garde dans Karateka ou finir un niveau de Lode Runner. (références clés de Jordan Mechner en 1988) (…)  Pour le moment, finir un niveau de Prince of Persia n’offre aucun sentiment de satisfaction, comme on en retrouve dans ces titres.

Le monde du jeu vidéo a évidemment évolué depuis 1988 et de nombreux jeux ont depuis pris le plis prendre une certaine distance face à un but et des sous-objectifs en intégrant par exemple de nombreuses micro récompenses tout au long de l’aventure, mais si le jeu peut se permettre de ne pas les proposer aux joueurs, celui-ci se doit de se les construire dans son esprit.

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Fêtes de fin d’année sous contrôle.

Fêtes de fin d’année sous contrôle.

Une courbe qui ne fléchit plus, un pays entouré de voisins entrant dans la seconde vague, il est devenu de plus en plus limpide que les fêtes de fin d’année ne permettraient pas de pouvoir partager un moment heureux hors de son cocon familiale. L’année 2020 se terminera non plus en craignant ce maudit virus, mais bien dans un sentiment de crainte, de délation, d’un pouvoir répressif à l’excès… un sentiment d’injustice et non plus un sentiment de faire le choix de se protéger et de protéger les autres.

Pas de feux d’artifice, pas d’échanges de cadeaux et finalement même l’idée de se retrouver avec une seule famille pour un repas a fini par s’éclipser. Nous allions donc simplement vivre ces deux semaines de fêtes entre nous, faire confiance au Traiteur Carmello qui rythmait déjà quelques uns de nos weekend gastronomiques, découvrir de nombreux films avec les grands, inaugurer de chouettes jeux de sociétés,… sans trop sortir le bout de notre nez de la maison… Bé oui, il faut parfois chercher la logique, on peut aller se promener dans la galerie de Belle-île en Liège, mais dans les Fagnes ! Mais ce qui est certain, c’est que ne sera pas non plus pour cette année les Marchés de Noël Alsaciens…

Allé zou, on remise au placard les idées noires, et l’on se garde en souvenir les bons moments de ces quinze jours tous les 6, à profiter de notre chez nous sans la pression de devoir tout nettoyer pour les invités suivants… même s’ils me manquent beaucoup malgré tout !

Le Bal de Noël version Harry Potter LEGO
Le Bal de Noël version Harry Potter LEGO

En attendant Noël, Maman et Charly se sont lancés dans la construction du château de Poudlard en LEGO que Saint Nicolas lui avait déposé. Un château représentant le Bal de Noël organisé durant la Coupe de Feu du 4° roman. C’est avec étonnement que nous découvrirons qu’il manque une pièce dans la boite ! Il semble que cela ne soit pas si rare et LEGO a même laissé une page pour faire la demande pour recevoir une pièce manquante… Voilà une semaine que j’ai reçu un mail m’annonçant que la pièce manquante avait été mise en livraison, mais à ce jour, elle n’est pas encore arrivée !

Well, il devrait y avoir 5 pièces 4125220 dans cette nouvelle boîte Harry Potter 75948. Et il en manque une… Cela vous est il déjà arrivé ????

La traditionnelle après-midi de peinture de Noël a été un peu trop vite expédiée. Le temps de tout préparer et ils avaient déjà tout fini… Pfiiiuh, un peu avant Noël, nous nous sommes également lancés dans une première partie découverte du très joli jeu Via Magica qui a séduit les filles comme je vous en parlais il y a quelques jours. Ce fut également l’occasion de faire quelques parties à la nouvelle version des Mystères de Pékin que Juliette avait demandé à Saint Nicolas !

Encore quelques décorations et bougies à ajouter, un dernier GROS cadeau à récupérer qui ne pouvait rentrer sous le sapin et il était l’heure de se lancer dans notre premier réveillon en famille, ponctué de quelques session de Karaoke, avant que les enfants ne découvrent que, oui, Père Noël a installé Disney+, sur la télévision ! Non pas pour regarder Soul, Mulan ou Le Mandalorien… ils ont choisi Maman, j’ai encore raté l’avion !

Et puis, une petite surprise pour Papou et Mamou qui sont tout seul… on est venu leur chanter une petite chanson de Noël à la bougie : )

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