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Tag: Dorothée

Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Nouvelle Game Boy Advanced mise en beauté avec entre autre un nouvel écran au contraste impeccable réalisé par Lust Passion Rétro Modding, je peux m’attaquer à mon idée de Chroniques Vidéoludiques Artistiques. Une manière de raconter mes souvenirs retrouvés sur un jeu issus de la Game Boy, pour l’heure, accompagnés d’une ou deux photos artistiques. Commençons par Batman : Return of the Joker du studio japonais Sunsoft sortis en 1992 en Europe auquel je jouerais pour la première un peu plus tard, fin 1995.


Batman est probablement le seul super héros américain à avoir réussi à me parler durant ma jeunesse. Abreuver d’autres héros des dessins animés du Club Dorothée et autres Récré A2, Batman, c’était le juste justicier de mon paternel ! Le héros de sa jeunesse. Si je n’ai pas vraiment accroché aux films des années 90, c’est surtout la série télévisée et sa bande son signée Danny Elfmann qui marquera mes esprits et les soirées « spéciales » Batman avant d’aller dormir.

J’avais déjà eu l’occasion de découvrir l’improbable et génialissime premier Batman de Sunsoft sur la Game Boy début 1995. Ce dernier, sorti en 1990 proposait un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes digne du premier Super Mario Land, mais avait réussi à m’emmener dans l’univers de Gotham City avec une petite couche de shoot’m up.

Pour ce second opus, annonçant le Retour du Joker, qui sortira 2 années plus tard en 1992, Sunsoft propose cette fois un jeu avec de grands sprites, des décors réussis, des musiques à couper le souffle, un grappin pour s’accrocher, des batrangs à récupérer, et surtout, des animations des déformations qui en jettent… mais parfois un peu abusive !

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Lady Bug roule en Volkswagen

Lady Bug roule en Volkswagen

Héhé, si vous êtes allés voir, comme nous, le nouveau film Lady Bug et Chat Noir au cinéma, aurez-vous retrouvé toutes les Volkswagen qui s’y cachent ?

Cela n’a pas échappé à mon oeil averti. Si certaines sont immanquables, plusieurs autres déclinaisons colorées des modèles électriques ID se cachent dans le film… dont un concept car qui rappelle la Bettle.Le film, si vous aimez la série télévisée, vous ne serez probablement pas déçu, même si l’histoire est parfois un peu décousue entre la première transformation et le premier ba… (ah shuuuut, ok)

Je suis bien content de retrouver la chanteuse Lou dans les très nombreuses chansons qui accompagnent le film… même si son grain de voix a pris une certaine distance avec la voix énergique de Marinette. On sent une envie de coller à l’esprit Disney tout en cherchant à replacer les notes du génériques… mais trop…. Ce n’est plus Noam à l’écriture des chansons. Les connaisseurs, savaient peut-être que l’interprète de Goldorak avait poursuivi sa carrière en composant différentes musiques et génériques TV avec un retour réussi avec le générique de Miraculous Lady Bug.

Les bandes sons et toute la production du film restant sous le contrôle de Jéremy Zag, producteur de la série.

Quoi qu’il en soit, Lady Bug reste l’héroïne de la génération de mes enfants, dont la série de dessin animé est l’une des seuls à avoir su surfer sur la réussite et l’ambiance de la génération dorée Dorothée, et cet adaptation sur grand écran est fut un moment familial que chacun aura apprécié, et cette réussite est suffisante pour masquer le creux de scénario entre les chansons, et offrir un petit point bonus supplémentaire à ma note !

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Aux bons souvenirs des Gobots

Aux bons souvenirs des Gobots

Le syndrome de Pacman et ses petites dérives m’amènent souvent à me replonger dans les jouets d’autre fois. Au milieu des années 80, alors que je n’avais pas encore 10 ans, la folie des robots avait envahi les rayons de jouets, comme j’avais déjà pu vous en faire part l’année dernière. Si l’histoire aura retenu les Transformers, ce sont essentiellement des Gobots qui auront réussi à se glisser jusque dans notre chambre. Moins imposants, moins chers et finalement mieux mis en avant avec son dessin animé diffusé en Europe sur le Club Dorothée.

Quand nous étions gamin, nous étions finalement assez peu attentifs à savoir si nous avions entre les mains un Transformers, un Gobots, un Motorized Robots, un clone… ou ce l’on appellerait ajourd’hui, un bootleg.

L’épisode dédié au Transformers de la série Toys that Made Us nous le rappelle d’ailleurs, la folie des robots transformables nous vient tout droit du Japon où plusieurs entreprises fabriques des jouets de ce genre de taille différentes. Au sein d’une même gamme certains se retrouveront vendus aux US sous le nom Transformers et d’autre non…

Gobots - Les Archives de Joe
Gobots – Les Archives de Joe

On peut retrouver une série d’informations historiques intéressantes sur les Gobots sur Les Archives de Joe. Fabriqué au Japon par Popy en 1982, ils se dénomment là-bas les Machine Robo. Ils seront importé par Tonka aux Etats-Unis et par Bandaï chez nous en Europe.

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Happy Geekmas

Happy Geekmas

Noël et les fêtes de fin d’année sont derrière nous, et je dois bien admettre qu’encore une fois, le Père Noël m’aura bien gâté ! Nouveaux chapeaux, 33tours de Dorothée ainsi qu’un bel ouvrage sur les années « Hélène et les Garçons ». Mais aussi le dernier Blake et Mortimer, la suite des albums de la série Le Château dans les étoiles et l’édition Collector du premier volet de Kaamelott ! Merci, merci : )

A l’approche des fêtes, j’aime toujours remettre à jour, discrètement, ma petite liste de cadeaux pour un Geek, mais cette année j’ai pris un peu de retard !

Happy Geekmas, 2021

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Intégrer le jeu vidéo dans une vision plus large dites intermédiatique.

Intégrer le jeu vidéo dans une vision plus large dites intermédiatique.

Guinness World Records 2020. Gamer's edition
Guinness World Records 2020. Gamer’s edition

Je reviens un peu sur mes notes de la seconde journée de formation autour du jeu vidéo en m’arrêtant sur l’interprétation de celui-ci sous un angle intermédiatique et plus spécifiquement sur le concept d’œuvre transmédia.

Dans un premier temps, le Youtubeur Baldoc s’est penché plus en détail sur la manière de décrypter le Jeu-Vidéo en tant que média culturel en prenant comme point de départ la spécificité des traductions. Il en ressort qu’il est nécessaire de bien analyser le public principal à qui est destiné l’œuvre pour en comprendre les croyances, les pratiques et les valeurs. Il nous invite à se poser la question : Que range-t-on dans le terme “Gamer” ? Une même personne qui jouera à Call of Duty ou Journey. Il est nécessaire de ne pas exclusivement avoir un regard sur le jeu vidéo en tant que produit de consommation mais également en tant qu’œuvre artistique. L’analyse du sujet montre qu’une œuvre peut intégrer de nombreuses référence à d’autres œuvres du même univers, de la même Saga ou provenant de la littérature, histoire, cinéma, culture.

Bref, indéniablement, si j’ai du mal à me coller une étiquette de Fan de Jeux Vidéo, il m’est encore plus évidement que je ne me collerais pas une étiquette de Gamer. Je ne me sens effectivement pas concerné par les codes qui y collent. Un bon exemple est cet ouvrage “Guinness World Records Gamer’s Edition 2020” que j’ai dans ma bibliothèque et qui parle du jeu vidéo avec une approche particulièrement éloignée de mon regard sur le Jeu Vidéo, tant dans le ton que la forme.

En conclusion, il sera donc important dans un projet d’intégration du jeu vidéo au niveau culturel ou pédagogique de bien cibler le ou les publics !


Lors des échanges nous nous penchions en autre sur les relations transmedia et l’univers du jeu vidéo. Afin d’approfondir ma réflexion sur le sujet, je me suis penché sur le portage de La Petite Sirène de Disney en jeu vidéo au début des années 90 : Disney : The little mermaid – NES (Capcom, 1991)

Enter The Matrix - PS2 (Atari - Shiny Ent, 2003)
Enter The Matrix – PS2 (Atari – Shiny Ent, 2003)

Autour de cette thématique je me suis posé la question de savoir si l’on parlait de transmédia dès qu’un univers était décliné sur plusieurs supports ou s’il était nécessaire qu’une volonté soit présente dès la réflexion de ses différentes déclinaisons. Historiquement, ce serait la sortie du Film Matrix et sur différents média dont le jeu vidéo qui correspondrait à cette première pratique, que l’on retrouvera ensuite avec la sortie de Star Wars épisode 1 ou le film Harry Potter. On peut donc considérer les jeux de Capcom autour de l’univers Disney, y compris en lien très proche avec la sortie de La Petite Sirène comme une opportunité. Ce qui était déjà le cas pour des jeux issus des Gremlins, Retour vers le Futur, Rambo dans les années 80. 

Je me pose néanmoins encore la question face à l’implication de Disney Interactive dans l’arrivée de jeux estampillés Aladdin ou Le Roi Lion en 1992 et 1993. Je trouverais peut-être ses réponses dans l’ouvrage “Des Pixels à Hollywood” d’Alexis Blanchet qu’il devient définitivement impératif que j’approfondisse… d’autant qu’en cherchant la référence à ce jeu Matrix, je constate qu’il date de 2003… Voilà qui mérite de revenir sur le sujet avec Bruno Dupont !

Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet - Ed. Pix'n Love, 2010
Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet – Ed. Pix’n Love, 2010

A l’automne 1976, Warner Communications Inc., le conglomérat géant des médias et des industries du divertissement, rachète Atari, une petite entreprise spécialisée dans une nouvelle forme de loisir, le jeu vidéo. En quelques années, Atari représente 30% du chiffre d’affaires global de la Warner Communications…

Emblématique des relations entre Hollywood et les jeux vidéo, cet événement industriel n’est pourtant qu’une des très nombreuses manifestations de l’intérêt réciproque que se portent ces deux domaines majeurs du divertissement de masse. Adaptation, inspiration, pastiche, plagiat, critique… Les échanges entre cinéma et jeu vidéo ont pris des formes variées et parfois étonnantes.

Des années 1970 à aujourd’hui, Des Pixels à Hollywood retrace l’histoire commune du cinéma et des jeux vidéo, à la fois concurrents et partenaires dans leur conquête du public. Une histoire économique et culturelle qui montre comment ces domaines du spectacle et de l’imaginaire ont profondément modifié le fonctionnement des industries du loisir et les processus de production des fictions contemporaines. (Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet – Ed. Pix’n Love, 2010)

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