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Tag: Cocktell Vision

Serious Game, Serious Gaming, Gamification et expériences passées

Serious Game, Serious Gaming, Gamification et expériences passées

La 4° semaine du certificat en culture vidéoludique pose de nombreuses bases autour de l’approche du Serious Game et les nuances faites avec le Serious Gaming ou la Gamification. En préparation à cette séance, le Webinaire de Julian ALVAREZ m’aura permis de décomposer les différents éléments du “Play et du Game”. Ensuite Julien ANNART et Gaël GILSON nous mettrons face à une série de cas concrets pour encore approfondir le sujet avant la clôturer par un cas concret réalisé avec la Province de Liège : La Technosphère.

Cette journée de formation touche donc à de nombreux éléments théoriques particulièrement importants à bien maîtriser en autre lorsque l’on souhaite intégrer de manière générale le jeu vidéo dans un projet pédagogique. Je ne suis pas encore certain de pouvoir dresser toutes les nuances et variantes de ce que l’on fait rentrer dans le Jeu Sérieux, mais je vais tâcher dans un premier temps d’en préciser la théorie ici hors de mes 8 pages de notes. J’y reviendrai probablement par la suite.

Historiquement, on peut dater le premier jeu sérieux dit “Serious Game” en 2002. Il s’agit du jeu America’s Army développé par l’US Army. Le jeu a en effet été conçu et massivement diffusé afin de donner goût à de jeunes joueurs à s’inscrire dans l’armée américaine et repérer des “bons éléments”. Les 3 éléments qui caractérisent un Serious Games s’y retrouvent chacun : Diffuser un message, dispenser un entraînement, collecter des données.

Le Labyrinthe d'Errare - PC (Retz, 1989)
Le Labyrinthe d’Errare – PC (Retz, 1989)

A bien y regarder, il y avait néanmoins de nombreux autres jeux “ludo-éducatifs” qui ont été développés dans le but d’apprendre une langue (Rayman Jeu d’action pour réviser), travailler son orthographe (Le Labyrinthe d’Errare) ou faire des mathématiques (MathCopter). Si l’on fait entrer l’AdvertiseGame dans le serious game (un jeu publicitaire), ont retrouvait déjà des jeux en liens avec des marques dans les années 90, notamment autour des mascottes de Nesquick ou Frosties. Enfin, des jeux comme Versailles ou Bible Adventure entrent également dans des titres précurseurs. Même si indéniablement, à partir d’American Army, un courant Serious Games va clairement se mettre en place, avec de nombreux opérateurs, y compris autour du multimédia pédagogique qui viendront proposer leur service, avec un succès mitigé.

J’ai moi-même entre 2004 et 2010 travaillé à la gestion et/ou le développement de projets de Serious Games au sein de l’Université de Liège, j’y reviendrais par la suite.

Micro Marché dans sa version PC MS-DOS
Micro Marché dans sa version PC MS-DOS

Au niveau “historique”, j’aimerais retrouver la trace du logiciel Micro Marché qui existait sur C64 et PC MS-DOS. Difficile d’en retrouver la trace sur la toile, ce qui confirme peut-être qu’il avait été développé en Belgique, voire dans la région liégeoise. Ce petit programme permettait de gérer une petite librairie et son stock. On choisissait avec une somme de départ chez son fournisseur divers articles et l’on choisissait ensuite le prix de vente que l’on voulait leur attribuer. Les clients venaient et en fin de journée, l’ordinateur faisait le bilan. Le joueur, en fonction de sa marge, pouvait alors acheter d’autres articles pour son magasin ou devait adapter ces prix pour le jour suivant.

Le jeu ne se présentait pas comme un outil purement dédié à être sérieux, mais son succès dans les écoles et clubs informatiques scolaires l’avait positionner comme un outil très efficace pour expliquer le PV, PA, Perte et Bénéfice en classe de primaire. Ce qui le positionnent parfaitement comme ma première expérience de Serious Gaming !

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J’ai encore faim…

J’ai encore faim…

26 janvier 2010 coffretrunaway.jpgHier soir (enfin vendredi dernier maintenant), madame et moi avons terminé le dernier volet de la trilogie Runaway… Une page d’histoire se ferme,… un peu trop vite, puisque nous avions entamé ce 3° volets il y a seulement trois semaines… Trop facile, trop prévisible, trop court… un peu dommage pour clôturer cette histoire débutée il y a 7 ans !Vous savez que j’aime les Final Fantasy, Super Mario et autres Resident Evil, mais étant jeune ado, j’étais très friand de jeux d’aventure appelés maintenant Point & Click. Tout avait commencé début des années 90, chez mon ami Alain avec les aventures de Guybrush Threepwood, le héro mal-habile, prétendant pirate de Monkey Island ! Monkey Island est pourtant loin d’être le premier jeu d’aventure du genre, développé Lucas Arts (filliaire de Lucas Films), mais il fut ma première découverte suivie très rapidement de Maniac Mansian (sur mon C64), Legend of Kyrandia (Weswood Studio), Sam & Max et bien d’autres…

maniac  mansianC’était alors l’âge d’or ! Lucas Arts, Sierra on Line ou encore Cocktell Vision faisaient tourner nos neurones afin de vivre de grandes aventures autour d’une mécanique simple. Notre petit personnage à l’écran pouvant interagir via la souris avec une série d’objets et environnements… Dans un premier temps il doit cliquer sur un verbe d’action puis sur un objet… Par : “Prendre” la “Clef” dans la “boite de Corn Flakes… pour se faire il faudra bien sur d’abord  : “Ouvrir” la “Porte de la cuisine” et “Regarder” la “Boite de CornFlakes”… Par la suite, avec Sam & Max notamment, un clic droit de la souris allait permettre de choisir via une icône souris les différents types d’action possibles : utiliser, parler, prendre, regarder,…

Bien des années plus tard, en 2000, ma futur épouse me fait découvrir quelques titres dont j’avais fait l’impasse, car elle aussi adorait le genre… En avant pour Grim Fandango (Lucas Arts) et la série des Chevaliers de Baphomet… de mon coté, je prends plaisir à la faire jouer à Day of the Tentacle ou encore Full Throttle auxquels je jouais déjà quelques années au par avant… Mais entre temps, ce style de jeu était tombé aux oubliettes… la 3D avait envahi nos machines, et les Myth-Like fleurissaient… nettement moins à mon goût… Ce n’est qu’en 2003 que la fantastique équipe espagnole de Pendulo relance avec succès le Point & Click !!! Damant le pion à notre projet de grand retour du genre avec le projet de La Guerre des Pâquerettes mené par l’Arcallians.

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