J’ai sous-estimé Donkey Kong Land

J’ai sous-estimé Donkey Kong Land

Alors que cette année-là j’avais enfin ma Super Nintendo à moi afin de pouvoir jouer notamment au nouvel exploit vidéoludique de l’époque : Donkey Kong Country, la petite Game Boy et son écran monochrome accueillait une adaptation qui ne manque pas de bananes !

Du haut de mes bientôt 16 ans, en quelques mois à peine, la Game Boy n’était plus le support de jeu qui me faisait rêver. Les Mario Land, Zelda et Kirby terminés, l’arrivée de ce Donkey Kong Land chez mon ami Vivien me laissait de marbre.

La bonne affaire, il pouvait occuper une petite soeur pendant que nous jouions à la version haute en couleur de la Super Nintendo !

Redécouvert durant l’été 2020 sur une Game Boy Color, il me faut bien admettre que je peux maintenant apprécier à sa juste valeur le travail réalisé sur cette cartouche.

Si bien évidemment, les 4 nuances de gris ne rivalisent pas avec ce qui était sorti des stations Silicone Graphics utilisées pour l’édition originale Super Nintendo de Donkey Kong Country, la transposition en 4 couleurs améliorent grandement la lisibilité sur la Game Boy Color et je peux alors constater que les animations de cette version surprennent !

Les premiers niveaux rappellent bien évidemment ceux de la Super Nintendo, et c’est assez plaisant, cela conforte d’autant plus dans le sentiment d’avoir entre les mains ce que les plus chanceux avaient alors sur leur télévision. D’autant que nos deux singes répondent sans broncher aux commandes dans le feu de l’action. Ce n’est pas si fréquent d’avoir des jeux avec autant de détails et aussi nerveux sur la Game Boy !


Donkey Kong Land impose évidemment quelques concessions, la première qui m’aura marquée : l’impossibilité de frapper le sol avec Donkey, mais dans l’ensemble tout s’y retrouve, lianes, ennemis, bananes, boss, niveau sous-marin, grottes, tonneaux, passages secrets et rhinocéros,…
Musicalement, les musiques sans être totalement identiques rappellent tout à fait l’univers de Donkey Kong Country et sont assez variées d’un niveau à l’autre. Certains thèmes malgré tout parviennent à être transposés sur la console portable, dont le thème aquatique !

La difficulté du jeu me semble un poil en dessous de l’épisode Super Nintendo. Et pour ma part ce n’est pas un reproche ! Certaines collisions sont assouplies afin que nos gros sprites de héros puissent malgré tout se faufiler dans endroits étriqués sur un petit écran, ce qui réduit un peu la difficulté d’anticipation propre à l’écran et l’impossibilité d’accélérer sa course.

Jouer à Donkey Kong Land offre du vrai plaisir encore aujourd’hui et ne frustre pas. Garder à l’esprit que terminer un niveaux, c’est bien, mais récupérer les lettres K O N G vous permettra de sauvegarder votre progression, ce qui sera évidemment précieux dans votre aventure !


(*) Une première petite chronique toute trouvée pour mon projet « Chroniques vidéoludiques artistiques » illustrées de quelques photos profitant de l’écran IPS de ma nouvelle GBA by Lust Passion retro-modding

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