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Intégrer le jeu vidéo dans une vision plus large dites intermédiatique.

Intégrer le jeu vidéo dans une vision plus large dites intermédiatique.

Guinness World Records 2020. Gamer's edition
Guinness World Records 2020. Gamer’s edition

Je reviens un peu sur mes notes de la seconde journée de formation autour du jeu vidéo en m’arrêtant sur l’interprétation de celui-ci sous un angle intermédiatique et plus spécifiquement sur le concept d’œuvre transmédia.

Dans un premier temps, le Youtubeur Baldoc s’est penché plus en détail sur la manière de décrypter le Jeu-Vidéo en tant que média culturel en prenant comme point de départ la spécificité des traductions. Il en ressort qu’il est nécessaire de bien analyser le public principal à qui est destiné l’œuvre pour en comprendre les croyances, les pratiques et les valeurs. Il nous invite à se poser la question : Que range-t-on dans le terme “Gamer” ? Une même personne qui jouera à Call of Duty ou Journey. Il est nécessaire de ne pas exclusivement avoir un regard sur le jeu vidéo en tant que produit de consommation mais également en tant qu’œuvre artistique. L’analyse du sujet montre qu’une œuvre peut intégrer de nombreuses référence à d’autres œuvres du même univers, de la même Saga ou provenant de la littérature, histoire, cinéma, culture.

Bref, indéniablement, si j’ai du mal à me coller une étiquette de Fan de Jeux Vidéo, il m’est encore plus évidement que je ne me collerais pas une étiquette de Gamer. Je ne me sens effectivement pas concerné par les codes qui y collent. Un bon exemple est cet ouvrage “Guinness World Records Gamer’s Edition 2020” que j’ai dans ma bibliothèque et qui parle du jeu vidéo avec une approche particulièrement éloignée de mon regard sur le Jeu Vidéo, tant dans le ton que la forme.

En conclusion, il sera donc important dans un projet d’intégration du jeu vidéo au niveau culturel ou pédagogique de bien cibler le ou les publics !


Lors des échanges nous nous penchions en autre sur les relations transmedia et l’univers du jeu vidéo. Afin d’approfondir ma réflexion sur le sujet, je me suis penché sur le portage de La Petite Sirène de Disney en jeu vidéo au début des années 90 : Disney : The little mermaid – NES (Capcom, 1991)

Enter The Matrix - PS2 (Atari - Shiny Ent, 2003)
Enter The Matrix – PS2 (Atari – Shiny Ent, 2003)

Autour de cette thématique je me suis posé la question de savoir si l’on parlait de transmédia dès qu’un univers était décliné sur plusieurs supports ou s’il était nécessaire qu’une volonté soit présente dès la réflexion de ses différentes déclinaisons. Historiquement, ce serait la sortie du Film Matrix et sur différents média dont le jeu vidéo qui correspondrait à cette première pratique, que l’on retrouvera ensuite avec la sortie de Star Wars épisode 1 ou le film Harry Potter. On peut donc considérer les jeux de Capcom autour de l’univers Disney, y compris en lien très proche avec la sortie de La Petite Sirène comme une opportunité. Ce qui était déjà le cas pour des jeux issus des Gremlins, Retour vers le Futur, Rambo dans les années 80. 

Je me pose néanmoins encore la question face à l’implication de Disney Interactive dans l’arrivée de jeux estampillés Aladdin ou Le Roi Lion en 1992 et 1993. Je trouverais peut-être ses réponses dans l’ouvrage “Des Pixels à Hollywood” d’Alexis Blanchet qu’il devient définitivement impératif que j’approfondisse… d’autant qu’en cherchant la référence à ce jeu Matrix, je constate qu’il date de 2003… Voilà qui mérite de revenir sur le sujet avec Bruno Dupont !

Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet - Ed. Pix'n Love, 2010
Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet – Ed. Pix’n Love, 2010

A l’automne 1976, Warner Communications Inc., le conglomérat géant des médias et des industries du divertissement, rachète Atari, une petite entreprise spécialisée dans une nouvelle forme de loisir, le jeu vidéo. En quelques années, Atari représente 30% du chiffre d’affaires global de la Warner Communications…

Emblématique des relations entre Hollywood et les jeux vidéo, cet événement industriel n’est pourtant qu’une des très nombreuses manifestations de l’intérêt réciproque que se portent ces deux domaines majeurs du divertissement de masse. Adaptation, inspiration, pastiche, plagiat, critique… Les échanges entre cinéma et jeu vidéo ont pris des formes variées et parfois étonnantes.

Des années 1970 à aujourd’hui, Des Pixels à Hollywood retrace l’histoire commune du cinéma et des jeux vidéo, à la fois concurrents et partenaires dans leur conquête du public. Une histoire économique et culturelle qui montre comment ces domaines du spectacle et de l’imaginaire ont profondément modifié le fonctionnement des industries du loisir et les processus de production des fictions contemporaines. (Des Pixels à Hollywood, Alexis Blanchet – Ed. Pix’n Love, 2010)

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Les meilleurs films de 2020

Les meilleurs films de 2020

Non, je ne ferai pas l’affront au monde du 7° art de titrer mon article « 2020, côté ciné ». Parce que cette année sous le signe de ce foutu virus aura été catastrophique pour les différents Cinéma de part le monde. Mes petites statistiques annuelles parlent d’elles-même, là où la proportion des bons films que je regardais sur le grand écran annuellement se situait en moyenne à 26%, ils ne représentent cette année que 5%, soit deux sorties ciné. L’une au Kinépolis, à la Saint Valentin pour regarder la nouvelle adaptation des 4 filles du docteur March et l’autre entre les deux vagues, masqués, au cinéma Le Parc que nous visitions pour la première fois, pour regarder en famille Yakari – La grande aventure.

Le Cinéma a perdu des plumes dans l'épidémie.
Le Cinéma a perdu des plumes dans l’épidémie.

Pourtant de cette année hors-norme, nous aura rassemblé un peu plus souvent devant un bon film que la précédente, avec 10 bons films de plus qu’en 2019. Sans trop entrer dans le décorticage de mes datas, les cinémas ne sont pas les seuls à avoir perdu des points, les bons films se sont faits trop rares à nouveau sur la plate-forme payante BeTV, ne parvenant pas à dépasser les 30%. J’ai donc fini par clôturer mon abonnement en ce mois de décembre.

J’aurais dès lors un peu plus fait appel au plan B, il est vrai. J’aurais également été puisé dans les films enregistré sur ma box Evasion afin nous distraire pendant le premier confinement. Mais Netflix a gagné beaucoup de point cette année en ajoutant une grande partie des oeuvres de Hayao Miyazaki, le « Walt Disney » du pays du soleil levant et les productions de son Studio Ghibli.

Le Château Ambulant, 2004
Le Château Ambulant, 2004

Si jusqu’ici je ne connaissais que Princesse Mononoke qui m’avait plutôt peu convaincu, trop étrange et violent à mon goût. Nous nous sommes, en famille arrêté tout d’abord sur Le Chateau dans le Ciel, sorti en 1986 il m’a rapidement fait un mélange entre la version dessin animée de Sherlock Holmes et les Mystérieuses Cités d’Or. Oh, comme j’aurais aimé découvrir ce film quand j’étais enfant. Ce fut ensuite l’occasion de faire connaissance, enfin, avec Mon Voisin Totoro. Probablement aussi étrange qu’un Alice aux Pays des Merveilles. Il y eu alors la fantastique histoire de Ponyo sur la falaise, petit poisson que veut devenir humain, un film et sa chanson qui auont été regardé plusieurs fois cette année par les enfants ! Madame aura été émerveillée par Arriety et pour ma part, c’est le Chateau Ambulant qui m’aura vraiment complétement impressionné par la beauté de ses paysages et villes.

Ponyo Sur La Falaise, 2008
Ponyo Sur La Falaise, 2008

Je poursuis ma découverte des films de Miyazaki avec cet incroyable conte entre La Petite Sirène et Pinocchio. Un film d’animation coloré qui nous offre des paysages de bord de mer extraordinaire. Des personnages attendrissant. Une poésie pleine de richesse et surtout remplies d’inattendu pour nous européens. Un film à voir absolument avec vos enfants disponible sur Netflix !!! Bref, un chef d’oeuvre, je crois qu’il n’y a pas d’autre mot ! La bande son, digne d’un opéra/ballet est elle aussi éblouissante… et puis les 4 gamins qui vont se mettre en lit en chantant « Ponyo, Ponyo »…

 

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SEGA, c’est plus fort que qui ?

SEGA, c’est plus fort que qui ?

C’était mon projet durant les grandes vacances, organiser un petit shooting autour des consoles SEGA et tout particulièrement la console Megadrive ! En primeur chez Press-Start depuis le mois d’aout, je reviens ici sur la genèse de ce projet.

Bien que je sois plutôt un grand fan de Nintendo aujourd’hui, si je me pose un moment sur la grande époque du début des années 90 où le combat SEGA VS Nintendo battait son plein, il me faut bien admettre que j’avais plus d’intérêt pour la Mega Drive que pour la Super Nintendo. Et il y a plusieurs raisons à cela.

LoadGame - l'arrivée de Sonic
Automne 1991, Sonic et Mario 3 débarque chez Maxitec !

Tout d’abord, les courses folles de Sonic le hérisson avaient de quoi donner le tournis, bien plus que les sauts calculés d’un Super Mario qui avaient déjà peut-être perdu de son effet « nouveauté ». Si je jette un oeil à ma ligne du temps de joueur, c’est en 1988 que je découvre Super Mario Bros sur la NES. Le plombier moustachu restera pour moi la référence en la matière pendant quelques années mais la confrontation sera rude lorsque débarquera, à la rentrée 1991 au rayon Maxitec, le nouveau titre de SEGA : Sonic the Hedgehog sur Master System et Mega Drive aux cotés de Super Mario Bros 3.

Autre élément important, l’attaque des foyers : SEGA, c’est plus fort que toi !

SEGA, c'est plus que QUI ? - Sonic the Hedgehog 2
SEGA, c’est plus que QUI ? – Sonic the Hedgehog 2

Et comment, la Mega Drive allait rapidement trouver sa place chez nombre de mes camarades dès 1992 ! Alors que, longtemps, seul mon ami Julien S. possédera une Super Nintendo et il faudra attendre le début 1995 avant que la console de Nintendo ne renverse la vapeur. Or ma passion des jeux vidéo a toujours été un mélange de moments forts passés avec mes amis et c’est cela qui aura fait devenir cultes à mes yeux les voyages au cœur du labyrinthe englouti des aventures de Sonic avec Benoit M., les combats endiablés de Streets of Rage II chez Greg et Joe ou la poursuite de la découverte des mondes secrets de Kid Chameleon chez Bruno D… Alors que chez moi, jeune ado de 14 ans, les consoles n’étaient pas autorisées à la maison.

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Les films du mois : Vaiana, la légende du bout du monde

Les films du mois : Vaiana, la légende du bout du monde

Vaiana, la légende du bout du monde (2016) 9/10

Voilà un an que l’on me bassine de cette bande annonce si peu engageante avec un gros musclé tatoué qui se la joue héro complètement barge ! Franchement, à la com’ de Disney, il y en a un qui était franchement pas trop inspiré pour donner envie d’aller voir leur prochain film ! Si je n’avais pas reçu une invitation pour aller voir ce nouveau film de Walt Disney à Noël (merci frangin), pas certain que j’aurais fait le pas ! Vaiana avait sur papier peu pour m’emballer. Une « princesse » des îles, son cochon et l’autre gros malabar… Le genre de mauvais croisement entre Hercule, Lilo & Stich et Mulan ? Pour sur, la succession de « La Reine des Neiges » allait être difficile !

Assis dans mon fauteuil avec la troupe, les lumières s’éteignent et nous voilà transporté sur une île chatoyante, avec une mer d’un bleu étincelant et une musique hula hula suivant cette petite fille et son papa… Et voilà bardaf… C’est le plein d’émotions ! Difficile à comprendre, mais j’ai eu le sentiment d’avoir été placé dans genre de film à émotion virtuelle franchement efficace !

Coté narration, chapeau bas à l’équipe Disney. On a affaire ici à de long moment où Vaiana est seule face à son destin ou tout au plus accompagné de Maoui, demi-dieu. Les dialogues sont efficaces et drôles.. et puis cette histoire est tout simplement magique ! Certes, elle est probablement inspirée des légendes des îles, mais pour nous qui n’en connaissons rien, c’est prenant me renvoyant aussi vers Les Mystérieuses Cités d’Or, Legend of Zela : Wind Waker ou encore Final Fantasy X.

 

L’animation est sensationnelle, par moment on croirait avoir des vraies acteurs devant nous, tant certaines émotions sont bien rendues ! Le tout est charmant et coloré à souhait…

De fait, Vaiana parvient sans problème reprendre le flambeau de « La Reine des Neiges » du monde magique de Disney… si ce n’est peut-être avec sa bande son.

Le film est à nouveau remplis de nombreux chants, mais ceux-ci sont loin d’atteindre l’incroyable « Libéré, délivré ». La B.O. anglaise est un peu meilleure que la version française bien trop complexe. Peut-être qu’à force de l’écouter et l’écouter, les enfants finiront pas y accrocher…

Quoi qu’il en soit Vaiana m’a surpris et devrait enchanter les enfants où tant les filles que les garçons pourront s’identifier dans cette grande aventure sur les flots

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Les films du mois : A la poursuite de demain

Les films du mois : A la poursuite de demain

A la poursuite de demain, 2015 (9/10)

Course poursuite après demain extrêmement réussie avec un monde futuriste fantastique. Les effets spéciaux et leur petit gout humoristique sont très chouettes ! On sent dans tout le début du film, là où l’on suit Parker, une volonté de suivre un schémas narratif à l’ancienne, comme dans un « Retour vers le Futur »… Il faut d’ailleurs un temps certain avant de cerner où l’on veut nous emmener dans ce film. Le dénouement est peut-être ce qui m’aura le moins marqué…

The Riot Club, 2014 (8/10)

Dans la ligné de « The Skulls », ce film nous emmène dans la magnifique université d’Oxford et ses mystérieuses confréries. Le film propose une ambiance intéressante, avec des acteurs particulièrement efficaces (dont celui qui joue Finnick dans Hunger Games). Reste un problème de morale. Car évidemment cela tourne mal, comme dans The Skulls par ailleurs, à la nuance que l’ambiance du film est un peu plus malsaine dans Riot Club… Quoi qu’il en soit, rien que pour la beauté d’Oxford, ce film en vaut le détour !

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