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Disney Classic Games : On aurait pu nous en donner plus pour le même prix !

Disney Classic Games : On aurait pu nous en donner plus pour le même prix !

Actuellement en promo pour moins de 10€. J’ai fini par me laisser tenter par le bundle Aladdin/Roi Lion sorti de manière très stratégique l’année dernière en même temps que le remake des deux films de Disney.

Vendu à l’origine pour plus de 35€, et encore possible à trouver entre 20 et 30€ en version physique comme en dématérialisée, la raison me forçait à attendre. Après une petite soirée passé sur le jeu, force m’est de constaté que j’ai bien fait d’attendre. 10€ est presqu’encore trop cher !

J’aime les vieux pixels ! Je ne suis donc pas frustré ou déçu par le visuel et le gameplay de ce bundle bien évidemment, mais il faut bien admettre que même pour 10€, le contenu est bien trop léger. Lorsque les concurrents proposes 4 à 7 jeux rétro dans une compilation vendue à 20€, comme Disney ose-t-il ne proposer que 2 jeux pour plus de 35€ !?

La version Megadrive d'Aladdin
La version Megadrive d’Aladdin

Oh, bien évidemment, on annonce plus que cela. Mais les faits sont là ! Le bundle propose tout simplement la version Megadrive d’Aladdin et le jeu Le Roi Lion tant dans sa version Super Nintendo que Megadrive. Pour chacun d’eux, vous pourrez comparer la version européenne et japonaise (toujours un peu plus nerveuse), voir la version démo ou une version aux bugs corrigés. Wouw, merci !

Quand on sait qu’Aladdin à l’époque se déclinait en une version Megadrive et Super Nintendo totalement différentes, l’absence de l’une des deux est bien dommage. Pourquoi ne pas avoir envisagé également la version Game Gear qui était particulièrement réussie ou même la version Game Boy ? Le Roi Lion se décline propose les version Nintendo et SEGA, mais qui hormis la bande son sont particulièrement similaire. Là aussi, les versions 8bits ou GameBoy auraient été intéressantes à ajouter… Mais non !

On pourrait comprendre que les raisons à cela se glisse dans les gestions des droits d’auteurs. En effet les versions présentes dans la compilation sont toutes propriétés de Virgin Games, alors que par exemple la version Super Nintendo d’Aladdin était réalisée par Capcom… Quoi qu’il en soit, on peu resté déçu.

L’un des avantages de ces ré-éditions réside dans la possibilité de sauvegarder sa partie quand on veut ou de pouvoir retourner en arrière. Récemment, le store Nintendo s’est étoffé d’un catalogue rétro gaming qui permet de profiter de bons nombres de jeux de la NES ou SNES profitant de ces options. Ici, à nouveau, on nous offre le service minimum. L’interface est à peine intuitive. On ne peut réaliser qu’une sauvegarde par jeu, le retour en arrière est simpliste, et même les options permettant d’apporter un rendu vieille télévision aux pixels sur votre écran HD manque d’originalité.

C’est dommage, vraiment dommage. Un coup marketing loupé qui donne ce sentiment de vouloir plumer le passionné. Pourquoi diable dans ce cas ne pas se suffire d’une ROM téléchargée, on se le demanderait presque. D’autant que l’on trouve même les cartouches de ces jeux pour moins de 10€ en cherchant un peu…

Si l’on laisse tout cela de coté,… On pourra (re)découvrir deux grands classiques qui auront marqués une génération de jeune joueur. Aux cotés des Mario et Sonic, les héros de Disney ont eu droit durant les années 90 de magnifiques hommages vidéoludique. C’est au fond bien dommage de ne pas avoir imaginer une super compilation qui aurait pu rassembler Aladdin, Picsou, Mickey, Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Donald et tous les autres…

Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Legend of Kyrandia : de bons vieux pixels et pierres précieuses

Et zoup, un petit saut plus de 20 ans en arrière, en 1992. A cette époque je rêvais d’une carte VGA 256 couleurs, d’un écran compatible et d’une Sound Blaster afin d’avoir un PC digne de ce nom et pouvoir moi aussi jouer aux dernières nouveautés. Mais, qu’à cela ne tienne, il y avait les copains ! Et justement la marraine de la sœur de mon ami Alain était testeuse de jeux-vidéo ! Nous avions donc très souvent plein de nouveaux jeux à découvrir. Parce que lui, Alain, il n’avait peut-être qu’un 286 alors que moi j’avais un 386, mais il avait le son et la couleur ! Bien entendu, je n’ai aucune idée à l’heure actuelle de si oui ou non la marraine de sa sœur était vraiment testeuse de jeux vidéo, mais le métier de testeur de jeux-vidéo faisait déjà rêver !

Bref, ce matin là, mon ami Alain avait reçu un super nouveau jeu d’aventure, avec des graphismes encore plus beau que Monkey Island et un cinématique de mise en bouche dont je ne me lasse toujours pas : The Legend of Kyrandia.

Legend of Kyrandia - Westwood

A cette époque, le jeu d’aventure dit Point & Clic est en plein Boum ! Rapelez-vous l’article de Kloups l’hiver dernier. Les premiers jeux d’aventures sur ordinateur étaient essentiellement en mode texte. L’ordinateur affichait une description de la situation et le joueur devait ensuite écrire des instructions à l’écran afin de progresser.

Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)
Le « point & click » dans l’histoire du jeu vidéo : les perles LucasArts (1/2)

Vous venez d’entrer dans le donjon sombre et lugubre. A vos pied, l’épée ensanglanté de Mike le Maudit git au sol.
>> Ramasser l’épée

Pour la petite anecdote, certains jeux se jouaient même sans écran. Les situations étant envoyées directement sur une imprimante par l’ordinateur. Par la suite des situations graphiques fixe, puis agrémentée de personnages animées améliorèrent le genre jusqu’au chamboulement génial crée par Ron Gilbert et son moteur SCUMM qu’il mis au point chez LucasFilm Games en 1987 avec le jeu Maniac Mansion. Le joueur allait maintenant contrôler son personnage non plus en lui donnant des instructions écrites mais en ciblant des mots clé affichés en bas de l’écran et des objets dans le jeu ou dans sa « boite à outil ». Certes SCUMM ne se résume pas à cela, mais ce grand changement avait fait naître une nouvelle manière de jouer.

Legend of Kyrandia

Lucas Arts fut donc le fer de lance du Point & Clic avec entre autre Monkey Island, Indiana Jones ou par la suite Day of the Tentacle et Sam & Max, mais assez rapidement d’autres développeurs allaient tenter leur chance. C’est le cas d’un nouveau venus dans le paysage vidéoludique de l’époque : Westwood Studio, récemment boosté par implication de Virgin qui sortira en 1992 Legend of Kyrandia et Dune 2. Deux jeux bien différents qui connaitront un succès certains ! Dans ce flot de jeux d’aventures, les responsables de Westwood espéraient se démarquer grâce à leur arme secrète :  une interface basée sur un curseur multifonction plus simple que l’association de mots-objets du SCUMM de l’époque. C’était sans compter que la concurrence avaient déjà elle aussi cette idée dans les cartons.

Moi, du haut de mes 14 ans, je ne m’attardais au fond pas ce genre de détail ergonomique !

En travaillant sur le MOOC « Introduction à la culture vidéoludique » j’ai eu l’occasion à diverses reprises de me rendre au Liège Digital Lab où il est possible de consulter de nombreuses anciennes revues dédiées à la presse vidéoludique, dernier thème abordé par Boris dans ce MOOC. Quel plaisir de se replonger par exemple dans ce test de Legend of Kyrandia dans un bon vieux Joystick !

Je ne t’aurais jamais imaginé Fan de Formule 1 !

Je ne t’aurais jamais imaginé Fan de Formule 1 !

Tiens, c’est amusant, voilà plusieurs personnes ces dernières semaines qui me font la remarque « Hé bien, je ne t’aurais jamais imaginé Fan de Formule 1 !« . Et pourtant, pour la 26° fois, je me suis acheté mon magazine annuel présentant les nouvelles monoplaces de la saison 2019. néanmoins, je dois vous avouer que cette année, je n’ai surveillé les essais hivernaux que d’un œil, je n’ai que peu suivi l’actualité de l’inter-saison (Tout était par ailleurs plié depuis longtemps) et je ne ressens pas cette excitation qui me rappelle que le premier Grand Prix est tout proche… d’ailleurs, c’est pour quand ? Ah, le 17 mars à Melbourne, on commence tôt cette année.

En effet, les choses ont changé depuis la saison précédente, depuis cette saison où j’ai supporté notre Stoffel Vandoorne dans la tourmente d’une écurie Mc Laren malade… Un Stoffel Vandoorne dont je suis depuis la fin de l’année dernière les ePrix en Formule E, le pendant électrique de la Formule 1, auquel j’ai finalement pris goût en quelques courses.

Ce nouveau championnat parallèle est pourtant loin d’être aussi prestigieux que la sacrosainte F1. J’avais d’ailleurs regardé la course d’ouverture sur le circuit de Pékin en 2014 et j’avais bien eu du mal à accrocher à ces monoplace qui se dépassent sur de la techno bas de gamme avec « bzzzz » et ce malgré une brochette de pilote connus à l’époque tels que Nick Heitfel et Jarno Trulli dont une bonne de dose de « fils de » offrant même un duel Prost – Senna ! Nicolas Prost et Burno Senna.

C’était le tout premier ePrix de Formule E

En cinq ans, il me faut admettre que la Formule E a évolué positivement. La nouvelle génération de monoplace a un style futuriste qui colle bien à l’air électrique, de nombreux constructeurs ont pris le train en route surfant sur l’élargissement des ventes de voitures de marque prestigieuse motorisée de la sorte. Ce sont donc des noms tels que Audi, BMW, Citroen DS, Mercedes, Nissan, Jaguar et bientôt Porsche que l’on retrouve maintenant sur les circuits.

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F1 2013 : Prends garde Vettel, me voilà !

F1 2013 : Prends garde Vettel, me voilà !

Le verdict est tombé lors de la dernière course, au soleil tombant d’Abu Dabhi, Sebastian Vettel a été sacré pour la 4° fois consécutive champion du monde de Formule Un. Âgé d’à peine 26 ans, Baby Schumi affole les statistiques avec 37 victoires en 6 saisons complètes.

Il est d’ailleurs bien possible que depuis votre canapé, vous en avez assez de cette insolente domination ? Moi-même, grand fan du jeune allemand depuis ses débuts chez Toro Rosso, je me dis par moments : « Mais pourquoi ne va-t-il pas prouver à tous qu’il peut être champion du monde sur une autre voiture que la RedBull, indéniablement la meilleure de toutes ? »

Alors que la fin de la saison approche, F1 2013 débarque dans les magasins et donne à tous les fans la possibilité d’aller se mesurer au champion du monde, et qui sait de lui chiper son titre !

L’histoire raconte que mon père avait accroché au-dessus de mon lit de bébé une reproduction fidèle du circuit de Spa Francorchamps. Ce qui est certain, c’est qu’il aura su me transmettre sa passion pour la Formule Un. Je me souviens de quelques courses dans les années 80, dont une où Alain Prost avait perdu sa roue alors qu’il était en tête, même si à l’époque, j’aurais préféré avoir droit à mon épisode des Mystérieuses Cités d’Or. Je me souviens aussi avoir été fervent supporter de Nigel Mansell jusqu’au jour où ce dernier fut ridiculisé par un jeune pilote à Spa… c’était Michaël Schumacher, et j’allais alors devenir un inconditionnel de Schumi ! Je me souviens surtout de ce tragique dimanche où j’ai vu la dernière course d’Ayrton Senna… C’est depuis lors que je suis devenu un vrai Fan de F1, qui se lève à 4h30 du matin pour être certain de ne pas louper le début de la saison lors du grand-prix d’Australie, qui achète sa revue mensuelle et connaît par cœur les pilotes de chaque saison !

F1GP - PC MS-DOS (Microprose)
F1GP – PC MS-DOS (Microprose)

Alors, bien évidemment, j’ai rêvé d’être pilote de course et les jeux vidéo m’ont bien aidé à entretenir ce rêve. Pole Position et Pit Stop sur mon Commodore 64 puis Grand Prix Circuit et  bien sûr la série Formula One Grand Prix de Goef Crammond sur PC. Sans vous mentir j’ai probablement dû faire plus de 50 saisons complètes en mode 100% race sur les 4 éditions de de F1GP qui fut pour moi la référence en jeu de F1. Tous ceux auxquels j’ai joués par la suite n’auront pu lui arriver à la cheville…. sauf peut-être F1 2013 !

Pourtant sur console, je n’avais jamais vraiment été emballé par les jeux de F1 que j’ai eus entre les mains, que ce soit sur les précédentes générations ou sur la PS3. Il me faut cependant vous confier que le dernier testé était F1 2010, le premier essai nextgen de Codemasters avec cette licence abandonnée à l’époque depuis 3 ans. Le studio britannique  présente donc en cette fin d’année leur 4° édition de la série, et vous comprendrez donc que je ne chercherai pas à vous annoncer ce qui est mieux ou moins bien dans cette version 2013 que dans les précédentes mais bien à la mesurer à « ma référence » F1GP.

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SEGA, c’est plus fort que toi !

SEGA, c’est plus fort que toi !

Bien qu’aujourd’hui je sois un grand fan de Mario et Nintendo, si je me pose un moment sur la grande époque du début des années 90 où le combat SEGA VS Nintendo battait son plein, Il me faut bien admettre que j’avais plus d’intérêt pour la Megadrive que la Super Nintendo. Plusieurs raisons à cela :

Tout d’abord, les courses folles de Sonic le hérisson avaient de quoi donner le tournis. Peut-être bien plus que les sauts calculés d’un Super Mario qui avaient déjà peut-être perdu de son effet « nouveauté ».

Autre élément important, l’attaque des foyers. SEGA, c’est plus fort que toi ! Et comment, la Mega Drive avait fait son entrée chez mes petits voisins Greg & Joe, chez Benoît le fils de ma marraine ou encore chez mon ami Bruno. Alors que longtemps, seul notre Julien avait une Super Nintendo. Ma passion des jeux vidéo a toujours été un mélange de moments forts passés avec mes amis. C’est ça qui a fait devenir cultes pour moi les voyages au cœur du labyrinthe englouti des aventures de Sonic, les combats endiablés de Streets of Rage II ou là découverte des mondes secrets de Kid Chameleon.

Jeune ado de 14 ans, les consoles n’étaient pas autorisées à la maison. Par contre, en lavant régulièrement la voiture, j’arrivais à récolter la somme nécessaire pour m’acheter le magazine Mega Power,  dédié aux consoles SEGA. Je pouvais alors parcourir sur papier les niveaux d’Alien et Batman, rêver d’un jour jouer à Rolo the Rescue et surtout, surtout… faire découvrir les astuces, codes et passages secrets à Greg & Joe !

Puis, rapidement, l’engouement Mega Drive retomba. Peut-être parce que j’ai fini par faire rentrer une Super Nintendo à la maison, ou parce que mon PC s’équipa de couleurs et de son,… puis de 3D même. Ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’une Sega Saturn avait vu le jour, et ce n’est qu’en 2006 que j’ai vu ma première Dreamcast…. Bref !

Il y a maintenant déjà quelques mois, j’ai récupéré de la part de KingSteph, une console Mega Drive II. Elle a patienté quelques temps dans la boîte à chaussures qui la protégeait, jusqu’au jour où l’ami Stephane Delsemme m’a généreusement retrouvé de chez lui quelques cartouches de son enfance. C’était pour moi l’occasion de trouver comment brancher la brave à ma super TV Sony Bravia moderne. En mode RF et sans Télédis, j’arrive donc à faire apparaitre l’écran de Sonic the Hedgehog sur le canal C36 norme B. Ce n’est pas le hérisson qui m’intéresse, car honnêtement, ce premier Sonic j’en ai fait le tour déjà pas mal de fois, récemment encore avec les versions de la Virtual Console de la Wii ou la compilation Megadrive sur PS3… Non, ici c’est à Aladdin que je veux jouer !

En effet, les aventures d’Aladdin, sorti en 1993, suivent bien sûr celles du film de Walt Disney de la même époque. J’avais déjà eu l’occasion d’y jouer sur Super Nintendo avec pas mal d’intérêt et j’étais très curieux de découvrir la version Megadrive… bien plus agréable ! En effet, on sent tout de suite qui se cache derrière cette version : David Perry à qui l’on doit les animations incroyables de Cool Spot et Earthworm Jim. Ici aussi, l’animation des sprites est brillante, la musique avec son petit coté FM ne s’en sort pas trop mal, et surtout, le gameplay est bien plus prenant que dans l’épisode SNES. Passages secrets, maniement du sabre, jeux bonus… Aladdin est une vrai réussite !

L’année suivante, fortes de la réussite d’Aladdin, Virgin et Walt Disney s’associent une fois de plus pour la réalisation du jeu vidéo du nouveau Dessin Animé : Le Roi Lion. L’équipe de Disney s’est cette fois impliquée dans la réalisation des animations du petit et du grand Simba pour sortir un jeu de plate-forme absolument incroyable. Remettez-vous donc dans le concept. Oser sortir un jeu vidéo dont le personnage est un… Lionceau, qui saute de caillou en caillou avec son petit rugissement. Franchement, il fallait l’oser et surtout le réussir ! Chose faite.

Bien sûr, il faut s’accrocher, comme dans tous les jeux de l’époque. Jadis, on ne sortait pas un jeu pour les enfants de 3 ans évidemment…

Voilà donc ma petite collection Megadrive qui prend forme, avec quelques dons et trouvailles en brocante : Sonic the Hedgehog 1 & 2, Le Roi Lion, Aladdin, Alien III, Batman, Pacmania et Jurassic Park,… J’espère mettre un jour la main sur un Rolo the Rescue pour enfin découvrir ce titre ou d’autres trouvailles aux hasards de mes brocantes !

Je suis aussi très content de voir que les différentes aventures de Mickey, assez nombreuses sur cette console semble particulièrement plaire à Charly !

Si tout cela ravive en vous des souvenirs forts, alors je vous invite à nous rejoindre sur Be-Games.be !