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Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

10 ans, c’était il y a 10 ans que maman et moi nous avions rendez-vous avec toi Charly ! Ta chambre était fin prête, toute en couleur, avec un beau grand lit. J’avais choisi la meilleure poussette pour toi, nous avions changé de voiture et j’avais lu de nombreux livres sérieux sur comment être de bons parents ! Et pourtant, rien n’aurait pu me préparer encore mieux à ce qui nous attendait !

Et voilà que je me retrouvais avec toi dans les bras. Maman devant se reposer ! Je devais déjà « improviser ». Je n’ai eu de cesse d’improviser et de laisser les livres sérieux de côté. On apprend pas à être un papa dans un livre, j’ai appris à être papa chaque jour à coté de toi. On fait des erreurs, on s’améliore, on essaie autrement… Et je peux te dire que pour te faire manger ta purée, j’en ai tenté des méthodes autant que pour te faire apprendre tes tables de multiplication.

Aujourd’hui, tu as 10 ans et aujourd’hui je sais que même si tu ne cesseras pas de grandir, tu resteras mon petit garçon ! Celui que je sers de mes bras, celui avec qui j’ai construit des histoires de Pirates dans les arbres en Playmobil, celui que j’ai vu sur la scène de théâtre, celui avec qui j’ai regardé les nouveaux Starwars et lu l’histoire sans fin (que nous devons encore finir d’ailleurs). Ce Charly chic, passionné de câbles et d’informatique, ce Charly choc qui m’aura fait parfois perdre un peu plus de cheveux à comprendre les colères. Ce Charly que j’emballe comme un saucisson polonais dans sa couette le soir, ce Charly qui m’a fait rire pour des frites et des pâtes, ce Charly curieux du monde qui l’entoure, des poissons, des insectes, de la nature,… de Minecraft. Ce Charly qui rêve, qui s’enferme pour inventer des histoires dans sa tête. Ce Charly qui chante, « J’aime les filles du Sart Tilman », qui se voit Star de Youtube et Architecte du bâtiment.

Aujourd’hui, tu as 10 ans. J’ai encore plein de choses à te faire découvrir et à partager avec toi, mais tu grandis chaque jour un peu plus. Je redoute ce jour où tu n’auras plus besoin de moi, ce jour où tu rangeras tes Micro Machines, tes LEGO, tes voitures dans une boite. « Il te restera quoi de moi, le monde à parcourir » chante avec subtilité Geronimo quand il n’est pas possédé. Alors n’arrête jamais de me poser des questions, de me lancer des défis,…

Je suis fier du grand garçon que tu es devenus et cette semaine, tu m’as encore étonné lors de ton stage de Judo !

Prends le temps de grandir pour la suite, profites encore, soit heureux maintenant, pas demain ! Car ce sont ces moments présents qui construiront un jour l’homme que tu seras, le papa que tu seras.


Pluie d’Oscars à La la land…

Pluie d’Oscars à La la land…

La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !

Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?

Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !

Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !

Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.

 

Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.

Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…

Les Rêveries de Félix.

Les Rêveries de Félix.

Plus d’un an maintenant que Zavie et LLB avaient mis sur la table les bases du nouveau « Projet F » : des drôles d’instruments de musique qui prendraient vie, une direction artistique travaillée autour d’une bande son que j’aurais en charge de créé. Un nouveau projet pour moi bien plus complexe que tout ce que j’avais pu faire jusqu’ici. La gestation fut longue, l’équipe de CTRL+ALT+TEST allait avoir clairement du pain sur la planche pour modéliser ces instruments fantaisistes, leusr donner vie, leur donner sens… Et moi de leurs trouver les sons adaptés avec un synthé V2 made in Farbrausch avec lequel j’avais un peu l’impression d’avoir fait le tour.

Petit à petit l’histoire prenait place… Nous serions dans la chambre d’un petit garçon… Un petit Félix ? Pourquoi pas. C’est que ma Snorkys et moi venions alors d’apprendre l’arrivée d’un deuxième enfant. Un petit Félix ? … Le projet F devenait projet Félix, et je commençais à mettre quelques idées en place. Le Tic Tac de l’horloge (alors inspiré de Retour vers le Futur), une petit boite à musique, un instrument à corde,… chacun montrant son savoir faire avec peut-être un peu trop d’enthousiasme… Au point de réveiller le « Pas Content » ! L’histoire se construisait, avec une progression musicale, des recherches, un petit passage Kalinka du xylophone… qui deviendra astucieusement un petit train musicale !

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Pour moi Noël, c’est…

Pour moi Noël, c’est…

J’ai toujours aimé Noël,… je le sentais arriver. Une odeur de froid qui pique le nez mélangée à celle de feu de bois dans les cheminées voisines… Petit à petit on entendait crépiter quelques pétards dans les rues, chaque jour un peu plus… Je savais que nous allions tous nous retrouver en famille, que l’on magnerait une bonne tarte aux poireaux, des croquettes duchesse et une pintade… Et puis j’attendais avec impatiente minuit pour aller compter les feux d’artifice à la fenêtre… C’est le lendemain que nous faisions la distribution de cadeaux sous le grand sapins et j’avais pris beaucoup de plaisir à chercher, inventer et réaliser des cadeaux pour tout le monde… Alors je m’asseyais dans le fauteuil… j’attendais les miens et me réjouissais de voir ma famille recevoir ceux que je leur offrais…

J’ai grandi maintenant, mais Noël reste un moment que j’attends chaque année avec beaucoup d’impatiente… J’aime tout particulièrement aller chercher mon sapin, le décorer, m’assoir, le regarder briller et sentir cette odeur de résine dans la maison… Je me sens si bien alors… Et puis l’on court faire les cadeaux… c’est si gaie de trouver quelques choses pour chacun en parcourant la ville toute illuminée… Je me réjouis à l’avance de les offrir et voir le sourire sur les lèvres de chacun quand ils les recevront. Noël avec tous ces cadeaux surprises sous le sapin, c’est le moment de trouver à chacun une chouette truc, mais c’est aussi dans l’autre sens, le moment de l’année où l’on peut me faire des surprises… et moi j’aime les surprises, j’aime les attendre avec impatiente, jusqu’au dernier moment…

Et puis, à Noël je sors de sa cachette ma Clé USB dédiée contenant ma playlist qui s’étoffe chaque année un peu plus pour mettre une ambiance de circonstance dans la maison, chants de Noël, Ilona Metrecy, Walt Disney, Owl City,… et mon album Cyborg Jeff – Paquet Cadeau… Si possible avec une petite bougie qui sent bon dans la maison !

Enfin, il y a le soir du réveillon…. Plus si facile d’arriver à rassembler la famille entièrement, une famille qui ne cesse de s’agrandir, mais j’en espère toujours le même menu… ce menu simple (bon, je ne sais pas cuisiner, c’est peut-être facile à dire), mais qui fait que Noël reste pour Noël… Les croquettes Duchesse, les poires et la pintade !

Noël, c’est rêver, c’est rester encore un peu un enfant et s’émerveiller de toutes ces lumières, odeurs et paquets cadeau… Voilà mon Noël, même s’il est bien difficile à reproduire les années passant… avec cette année encore 3 petits bouts à mettre sur les caribous !

Tant que l’on ne se retrouve pas dans un remake de Noël 2006

Les films du mois : De l’eau pour les éléphants

Les films du mois : De l’eau pour les éléphants

L’âge de raison (With Love… from the Age of Reason) (2010) ***

Water for Elephants (2011) ****
Très jolie histoire avec une ambiance qui fait un peu rêver au monde du cirque et à  l’Amérique d’hier… Robert Pattinson une fois de plus arrive sans aucun problème à  être autre chose qu’un vampire, ce qui est une bonne chose pour sa carrière… Je m’attendais à une fin différente, mais celle-ci a du convenir à plus d’un(e).

Acteurs efficaces et joli retournement de situation !

The Hangover (2009) ****
Sacrebleu ! Sans l’insistance de mon ami Jeff, je n’aurais jamais regardé Very Bad Trip, film que j’avais de suite rangé dans les grosses bouffonneries lourdes et grasse du cinéma américain…. Or Very Bad Trip est bien plus subtile, plus trash… Il y a clairement quelques choses d’artistiques derrière tout cela, des acteurs et personnages bien construits… C’est de l’exagération, mais de l’exagération de qualité.

The Round Up (La Rafle.) (2010) ***°

Point de vue intéressant sur les abominations nazies depuis la France, un point de vue que je connaissais bien moins… Ceci dit, les grosses pointures françaises au final donnent un aspect trop petite histoire au sujet… J’ai bien mieux préféré le garçon aux pyjamas à rayure, beaucoup plus fort et poignant.