De fait, jusqu’ici, j’étais toujours au courant des nouveautés à venir du constructeur d’appareils photo japonnais grâce à mes divers outils de veille, mais je souffre depuis l’année dernière d’une part d’un manque de temps, mais surtout de la disparition d’outils efficaces. Bref, je n’ai donc pas été avertis des informations qui auraient pu émaner du site Nikon Rumours ou Site Geek.
Or, la sortie de ce nouveau boitier full-frame profesionnel m’intéresse tout particulièrement ! En effet, j’attends depuis près de 7 ans un boitier digne du Nikon D700. Si aujourd’hui, le D700 ne peut plus rivaliser avec ces successeurs que furent les D600, D610, D750, D800, D810 ou le plus récent D850, aucun d’eux n’ont pu se positionner comme l’arme parfaite ! D6xx et D750 m’ont toujours donné l’impression d’être bridés, devant faire trop de concessions. En contre partie les D800 et D810 étaient moins performant en basse lumière et équipé d’un capteur imposant rendant la taille des fichiers énormes. En 2014, j’avais analysé le marché qui accueillait alors le D800, le D4 et le DF. Seul le D4 faisait mieux sur les critères qui m’importaient, mais à un tarif de près du double du prix du Nikon D700.
Comparaison des mes boitiers sur DXOMark
Au printemps dernier, je m’étais arrêté sur le Nikon D850. Ce dernier était annoncé avoir amélioré sa gestion des basses lumières (comparativement au D810), mais avec un capteur de 45MP et un tarif à plus de 3500€, on ne peut pas parler de véritable remplaçant du D700.
La semaine dernière, mon équipe s’envolait pour Naples afin de participer à un colloque majeur lié aux MOOCs. J’avais profité de cette occasion pour emporter avec nous le nouveau boitier hybride signé Sony, l’Alpha 7rIII équipé d’un objectif Sony monture E full frame 50mm F 1.8.
Déjà testé pour ses performances en tant que boitier vidéo, avec notamment un follow focus impressionnant lors de prise vidéo en mouvement, c’était ici l’occasion de mettre au défi ce petit boitier compact à la finition impeccable d’un part des environnement mi-ombre, mi-soleil lors de la journée du dimanche, puis en mode nuit par la suite.
Dans une gamme Sony Alpha 7 trop vaste, il n’est simple de savoir ce que chacun des boitiers à comme caractéristiques et différences. Même en magasin, je n’ai pour l’heure pas réussi à pouvoir obtenir des renseignements précis, je me suis donc fait un petit mémo puisque l’on retrouve encore aujourd’hui sur le marché l’Alpha 7, l’Alpha 7II, l’Alpha 7III, l’Alpha 7r, l’Alpha 7rII, l’Alpha 7rIII, l’Alpha 7s et l’Alpha 7sII avec des prix allant de 850 à près de 3000€.
42 megapixels – ISO 6400 – 50mm F 1.8 – L’équipe à Naples
Si l’on tâchait de faire simple, à l’origine la différence significative entre le modèle de base et la déclinaison « r » est sur base d’un boitier identique l’utilisation de deux capteurs full frame différents. un 24 megapixels et un 42 megapixels pour la déclinaison « r » (36 dans sa première version). Le nombre de megapixels offre des images avec énormément de détails et la possibilité de faire de large agrandissement (ou de forte coupe), mais il réduit l’efficacité du capteur en faible lumière, sa plage de sensibilité est donc plus courte. Enfin, la série « s » est initialement dédiée à la vidéo, avec des modèles équipé d’un capteur de seulement 12 megapixels afin d’élargir encore la plage de sensibilité mais pouvant également filmer en 4K et en slow motion.
Néanmoins, les 2 premières génération de Sony Alpha 7 souffrait d’une trop faible autonomie. La 2° génération apportait un capteur stabilisé, la possibilité de filmer en 4K sans utiliser de périphérique externe ainsi qu’une amélioration du follow focus, mais indéniablement, la 3° génération se présente comme parfaite avec une nouvelle série de batterie 2x plus performante. En effet tant en reportage vidéo que sur quelques jours de reportage photo, cette dernière ne nous a pas fait défaut, alors que, rapelons-le, il s’agit ici d’appareil photo hybride. A savoir, qu’il ne dispose pas d’un viseur optique, mais bien d’un viseur LCD qui doit donc être alimenté.
La gamme Sony Alpha 7Au sommet de Napoli – Le plein de détails
Habituellement, je jongle entre mon Nikon D750 et mon excellent photophone Google Pixel 2. Ce dernier de part son omniprésence me permet de dégainer rapidement tout en me rapportant de jolies photos essentiellement des portrait ou en environnement sombre. Mais lorsque j’analyse ces dernières, elles manquent de détails dans les paysages tout spécialement. Avec ses 42 megapixels, le Sony Alpha 7rIII offre des clichés impressionnants ! Les détails des petites maisons au loin dans la crique de Napoli sont propres, là où mon Google Pixel 2 si l’on cherche à voir les détails offre une image plus pâteuse. De nuit, alors que je l’imaginais souffrir, il n’a bronché sur aucune mise au point du 50mm 1.8. A la retouche, les images de fin de journée en ISO 2000 sont impeccable. Lorsque la nuit est tombée, j’ai poussé jusqu’à 6400 ISO avec un peu de mouchetage très léger.
Petit désagrément, le format brut .ARW de Sony est mal reconnu nativement sur un ordinateur Apple. Il faudra que j’approfondisse le sujet, mais sur mon Mac Book Pro – Sierra, le logiciel Apple Photos ne parvient pas à afficher ou éditer un fichier, imposant de devoir utiliser les outils de base de Sony. Alors que sur ma station iMac équipé de la dernière version d’OSX – High Sierra, je n’ai pas eu ce soucis. Il faudra approfondir le sujet.
C’est fait, j’ai de quoi disjoncter ! J’ai reçu ce lundi un courrier de Zéno, mon fournisseur d’électricité qui m’annonce qu’il se retire du marché de la distribution d’énergie. Oh joie, c’est que cette année, ce sera donc pour une deuxième fois que je vais devoir à la hâte changer de fournisseur ! Une situation inadmissible.
En mai dernier, après de longues années de collaboration avec la société Belpower, j’apprenais que RESA leur coupait le courant, me laissant 3 semaines pour changer de fournisseurs. A défaut, je serais automatiquement branché au tarif le plus élevé alors que je disposais d’un contrat sur 3 ans à un tarif avantageux au vu de la conjoncture actuelle. Après de longues recherches comparatives, j’avais été séduit par la société liégeoise Zéno, rebranding zen du petit acteur Klinkenberg. Avec un tarif raisonnable et surtout un service humain, j’oubliais l’amertume de la situation… jusqu’aujourd’hui !
Le courrier du jour, est peu clair et invite à se presser à accepter l’offre de transfert de son contrat pour MEGA que j’avais déjà refusé il y a 6 mois. En effet, mon premier contrat chez Belpower m’offrait un coût kw/h à 4,94c€, signé en 2017. Au mois de mai, je devais monter à du 5,95c€ mais avec des frais fixes administratifs un peu moins élevé… A ce jour, vu la situation énergétique belge en plein mois de décembre catastrophique… on fleurte les 8,40c€ le Kw/h ! Fantastique ! Merci Zéno !
Encore un fournisseur d’énergie qui jette l’éponge
« Le cadre régulatoire change sans cesse, de nouvelles obligations de service public vont nous être imposées au 1er avril, les impayés sont en nette progression, surtout en Wallonie, et la rentabilité n’est là que si on a une masse très importante, poursuit Sébastien Otten. Nous perdons 80% de notre temps à servir 20% des volumes. C’est la raison pour laquelle nous avons pris cette décision stratégique. » (Un article à lire dans l’Echo)
Mais en réalité, Zéno se débarrasse juste de ses 15.000 clients particuliers pour se concentrer sur les entreprises et clients privés. Un clientèle bien plus facile à gérer et chez qui il faut un peu courir après les paiements d’autant que le marché belge de la régulation énergétique aux particuliers changent encore la donne pour les opérateurs… raison principale pour laquelle Zéno s’éclipse à cette date et se doit d’en informer ses clients maintenant !
Depuis l’annonce d’un prochain Google Pixel 3, je reste évidemment au jus de son actualité en tant que grand amateur de ce que considère être le fleuron des Smartphone Androïd. Mes Nexus 5 et 5x étaient de vraies révélations et mon actuel Google Pixel 2 me semble être si pas sans faille, au moins une références en tant qu’appareil photo au creux de la main. L’annonce du Pixel 3, toujours à un tarif assez salé n’a pourtant pas vraiment su me convaincre tant j’ai l’impression que mon Pixel 2 est déjà parfait.
On a testé l’impressionnant mode « photo de nuit » des Google Pixel 3
Voici tout de même une série de retour d’expérience depuis la sortie de ce nouveau modèle au début du mois d’octobre.
Le Pixel allume la lumière. Mais alors qu’ils sont déjà devenus des références en matière de photographie mobile, les Pixel pourraient très bientôt creuser encore un peu leurs avances grâce à l’arrivée d’un mode Nuit qui améliore, comme son nom le laisse entendre, la photographie en basse luminosité. Annoncé lors de la conférence officielle de lancement des Pixel 3, cette option Night Sight , comme l’appelle Google, promettait monts et merveilles. À tel point qu’un astucieux bidouilleur sur le site XDA-Developers a mis les mains dans le cambouis pour avoir un aperçu en avant-première de cette fonctionnalité. (Un test à lire sur Les Numériques)
Cela reste à mes yeux pourtant sans grands effets de Waouw, mais plus comme une confirmation des qualités des Smartphone Pixel. En effet, tout ce dont pourquoi la presse francophone semble s’enthousiasmer était déjà ou est maintenant disponible également sur le Pixel 2. La seule différence étant que ce Google Pixel 2 n’était réservé qu’à un très faible nombres de pays, là où cette fois le Pixel 3 est maintenant officiellement disponible. Reste que chez nous en Belgique, la gamme Pixel n’est toujours pas distribuée…
Les Google Pixel 3 et 3 XL mettront le paquet sur les photos de portrait
C’est ce mardi que seront présentés officiellement les Pixel 3 et 3 XL, les nouveaux smartphones de Google. Comme pour la version précédente, dotée d’une puce entièrement dédiée au traitement d’image pour la photo, les nouveaux appareils devraient également mettre en avant leur capacité en photo, notamment pour les portraits. On savait déjà que les smartphones seraient équipés d’un double appareil en façade, on a finalement appris ce vendredi qu’ils seraient également dotés de fonctionnalités d’intelligence artificielle. (Un test à lire sur Frandroid)
100% e-Media : Le point coté matériel photo, quid du D850 ?
Actuellement, je travaille avec un Nikon D4 et un D750. Le premier se montre plus que performant, malgré sa définition en dessous de standards actuels, évidemment assez lourd et surtout déclenche depuis un certain temps déjà. Le second, léger est pratique pour certains reportages, mais son ergonomie n’est pas optimale lorsque je dois notamment passer régulièrement d’un endroit sombre à très lumineux. J’ai donc commencé à garder un oeil plus avisé sur l’actu photo cette année, notamment depuis la sortie du Nikon D850 qui semble se positionner comme un vrai successeur du feu D700, mais également sur les récentes annonces de Nikon d’un nouveau boitier hybrides Full Frame pro.
C’est évidemment d’abord Nikon Rumors qui a lâché les premières informations quant à ce nouveau boitier hybride qui se positionne pour contrer le performant Sony A7. Il devrait être décliné en deux versions. L’une en 24mp comme le D750 et l’une montant à 48mp comme le D800. Le boitier s’annonce être très performant pour filmer également, avec une mise au point améliorée encore, même si l’inconnue est encore la longévité des batteries.
Nikon confirme l’arrivée d’un appareil photo plein format hybride
Clubic confirme également l’arrivée de Nikon dans ce secteur tout en précisant que Nikon devra également proposé des objectifs FX dédiés à ce nouveau système, ce qui est déjà moins aguichant !
Peu de détails sont pour l’heure connus. On sait que Nikon travaille sur sa future génération FX (le terme qui désigne le plein format), et que les appareils hybrides plein format auront une nouvelle monture d’objectif. Il faudra donc développer des objectifs dédiés. Pas de panique, une bague d’adaptation pour les objectifs actuels sera proposée, mais c’est bien un nouveau système qui va être lancé en parallèle. (A lire sur Clubic)
Néanmoins je reste donc à garder le D850 à l’oeil. Sorti fin de l’année dernière, il se situe tout de même dans un budget au de là de 3500€. C’est moins que le D4, certes, mais bien au dessus du D700, D750 et D800. Ce dernier, utilisé essentiellement en studio avait comme défaut à mes yeux de ne pas être très performant en basse en lumière, dépassant difficilement les 3200 ISO dû à son énorme capteur. Le D750, lui monte jusqu’à 4000 ISO, là où je grimpe quand même jusqu’à 6400 avec le D4.
Test du D850
Cependant, l’ergonomie du D750 avec son unique roulette, implique des combinaisons de touches peu adaptées à mon approche de photographe, ça limite à une vitesse de 1/4000 me dérange souvent lorsque je travaille en plein soleil et que je passe régulièrement de l’intérieur à l’extérieur. (Puisque la gestion de l’ISO est loin d’être ergonomique).
(…) Le D850 vient donc se positionner entre les deux premiers protagonistes en proposant également un capteur 24 x 36 rétroéclairé avec 3 « petits » millions de pixels en plus que le modèle Sony. Rappelons qu’un capteur rétroéclairé permet une meilleure capture de la lumière et un traitement plus rapide du transfert. (…) En faible lumière, le D850 devrait également savoir les « gérer » avec une plage ISO qui s’étend nativement de 64 à 25 600 ISO et qui pourra être étendu de 32 à 102 400 ISO. Nous avons pu essayer un boîtier de présérie et nous vous proposons quelques images avant de pouvoir tester le nouveau boîtier en studio selon notre protocole habituel. (Un test complet à lire sur Focus Numérique)
Il y a une an, je me disais « Enfin une vraie bombe ? Entre un D750 trop en retrait pour être le boitier parfait, un D810 qui manque de performance en basse lumière et un D5 lourd et très très cher… voici peut-être enfin l’appareil photo « parfait » attendu depuis si longtemps chez Nikon ? » Si je suis plutôt confiant quant aux performances en basse lumière du D850 et sa technique de capteur rétroéclairé, reste la logistique qu’il implique. Avec 45mp, la taille d’un reportage sur le disque-dur en NEF, face au 16MP du D4 risque d’impliquer également un équipement de retouche et archivage de photo plus conséquent… à suivre !