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One Must Fall 2097 où comment se distribuaient les Sharewares en Europe

One Must Fall 2097 où comment se distribuaient les Sharewares en Europe

Milieu des années 90, alors que la folie des jeux de combats envahi les écrans tant sur borne d’arcade que sur les consoles de salon, tous les ados de l’époque ne jurent que par Street Fighter II ! (ou presque, ne nous fâchons pas).

Sur PC, il faut bien admettre que la version mise en vente s’avère une honte au genre, mais ne nous égarons pas. Très vite de jeunes prodiges de la programmation parviennent à un prototype proposant un jeu de baston particulièrement réussi sur PC, prototype qui passera de deux karateka a des combats de robots, une fois passé dans les mains d’Epic Mega Games (oui, oui, celui que vous connaissez pour Fortnite).

Techniquement, le jeu est amusant avec de nombreux coup spéciaux et robots variés. L’ambiance a un petit goût de Manga et un mode story qui apporte beaucoup à cette époque et… surprise, le jeu dispose même de « Fatalités » l’élément fort de l’autre grand jeu de combat de l’époque, Mortal Kombat. Côté sons, les musiques de Kenny Chou au format .S3M et les bruitages digitalisés en font un titre vraiment inoubliable sur les PCs de l’époque.

One Must Fall : 2097 sort donc aux US en 1994, et comme d’autres jeux de l’époque misera sur la distribution Shareware ! Des jeux complets mais n’offrant qu’une partie de l’aventure à télécharger gratuitement sur Internet, sur serveur BBC que l’on pourra ensuite acheter en version offrant encore plus de contenus, par courrier !

Chez nous en Europe, les Sharewares vont se propager de manière totalement anarchique. On les retrouve dans des revues en librairie ou comme pour cette édition dans d’innombrables version cheap sur disquette emballées dans un plastique par un petit éditeur qui les dispersera dans les petits et grands magasins… avant que le CD-Rom ne prennent le relais, rassemblant des compilations à tout va pour quelques euro.

Si ces jeux en version Shareware sont gratuits, chez nous, il faudra donc dépenser entre 100 et 200 Fb la disquette afin de pouvoir profiter de One Must Fall, Halloween Harry, Jazz Jack Rabbit, Doom, Keen Commander 4, Highwhay Hunter, Hocus Pocus ou encore Ninja Rabbit,…

Et vous des souvenirs de One Must Fall ou d’autres jeux Shareware ?

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Mon album « Popbuster » fait son come back.

Mon album « Popbuster » fait son come back.

Allé, aujourd’hui je vous reparle un peu de cet époque où je composais régulièrement de la musique puisqu’en ce mois de septembre, j’ai enfin finalisé la remise en ligne de mon album « Popbuster » initialement sorti en mars 2005.

Le site web de l'album "Cyborg Jeff - Popbuster"
Le site web de l’album « Cyborg Jeff – Popbuster »

A cette époque, pas encore de grande plateforme de partage pour les musiciens, et c’est sur serveur FTP que se partagera d’abord l’album au coté d’un sympathique site web HTML, avant sa mise en ligne sur la plateforme Last.FM 2 ans plus tard…

Si plusieurs des mes albums anciens et nouveaux ont par la suite été partagé sur Jamendo, Bandcamp ou Spotify, depuis la disparition de Last.FM il y a déjà plusieurs années, Popbuster avait disparu de la toile et je m’étais mis l’objectif cette année de vous le proposer à nouveau, avec l’ajout de quelques bonus.

L’année 2005 vient alors de débuter et j’approche de mes 10 années de créations musicales dans le petit cercle fermé du Sound Tracking, cette technique de composition musicale propre à l’Amiga et la Demoscène en général ! Entammé durant l’été 95 sur Fast Tracker, j’ai alors déjà dépassé le millier de compositions, dont la plupart composées avec Impulse Tracker tournant en MS-DOS !

Mais depuis quelques mois, un sérieux tournant s’est opéré, me donnant l’envie de donner une toute autre direction à mon prochain album signé Cyborg Jeff, succédant au style Dance & Trance de « Let the Sun Shine« .  (Album sorti décembre 2003.)

Trackers@Work, le forum
Trackers@Work, le forum

En ce temps-là, je passais mes soirées non pas sur Netflix, mais sur les forums de Trackers@Work, OverclockingRemix ou encore Nectarine Radio, voir à chatter sur MSN avec Toad autour de ses nouveaux projets de la Boué Team

En effet, voilà une année que j’ai rejoint la communauté en ligne « Trackers@Work » qui m’a donné à explorer d’autres genres musicales, mais également d’autres outils et tout spécialement Jeskola Buzz Tracker. 

Avec ce Tracker moderne et mon nouveau PC Intel Pentium IV sous Windows XP, je peux maintenant contrôler une série d’instruments virtuels (VSTi) me permettant d’ajouter plus de voix, des accompagnements orchestraux ou encore de la guitare !

Jeskola Buzz Tracker
Jeskola Buzz Tracker

Si vous n’y comprenez pas grand chose, je vous pardonne, en ce temps là, Internet était encore remplis de coins secrets où l’on faisait de belles rencontres et ces rencontres naitrons de nombreux projets musicaux à retrouver dans cet album : Crazy Man, Gazus Snake, Vanisher III, Pops125, Phenixir, Lightning, Gdream, Xenon, Virgill, Toad, Alex Carciore, Jessica Bagabo, Moby,…

Je vous invite à petit plongeon dans le Cyborg Jeff du milieu des années 2000 ! A la recherche d’une touche « Pop » je n’en oublie pas pour autant mes sonorités préférées qui font l’esprit Cyborg Jeff.

Popbuster est actuellement disponible en exclusivité sur Bandcamp

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Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant

Pour mieux comprendre le jeu vidéo indépendant

Je prends le temps de me poser dans un premier temps sur la première partie du sujet vendredi dernier se focalisantt sur les métiers du jeu vidéo et tout particulièrement le jeu vidéo indépendant dit “Indie”. Après la lecture de l’article de recherche “Le bonheur est dans l’Indé” coécrit par Vinciane ZABBAN qui animait la thématique.

Je vous livre dans un premier temps ce que j’ai appris de cette lecture.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

L’article croise une série de destin, anonymisé, d’acteurs français qui entrent dans ce courant de développeur indépendant. Un courant qui tranche aujourd’hui avec l’image du geek programmant tout seul des jeux vidéo dans son garage, comme on le présentait au début des années 80.

Le bonheur est dans l’indé ? Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs
Le bonheur est dans l’indé ?
Trajectoires professionnelles des créatrices et créateurs de jeux vidéo
Vinciane Zabban, Hovig Ter Minassian, Camille Noûs

Le créateur de jeux vidéo indépendants n’est donc pas un hobbyste ou un amateur, il s’agit bien d’un acteur professionnel. Néanmoins, comme nous le présente l’article, le terme jeu vidéo indépendant cible tant la production du jeu que sa distribution, hors du circuit des gros éditeurs. Mais c’est aussi un genre vidéoludique et dès lors un segment de marché. Enfin, on peut également aujourd’hui cible qu’il y a un manière de se revendiquer “Indie Game” avec une approche visuelle spécifique, une volonté d’être expérimental ou artistique.

Les acteurs français rencontrés dans le cadre du projet “TETRIS” dont découle l’article revendiquent cette appellation comme un positionnement alternatif de modalité de production. Ils vont créer leur “studio” à domicile, l’envie de faire leur propre projet, voir d’en concevoir l’ensemble des éléments plutôt que de manière morcelée comme c’est le cas de nos jours dans les gros studio de développement de jeux vidéo.

Ce nouveau statut est facilité d’une part par les nouveaux canaux de distribution propres aux jeux dématérialisés mais également grâce à l’accessibilité d’outils tels que Unity et des communautés d’utilisateurs.

Cette thématique sera remise sur la table dans la seconde partie de la journée, mais l’intérêt ensuite d’un bon éditeur sera d’apporter de la visibilité au produit finale car si la production est “locale” dans un petit studio, le produit lui est très souvent à destination mondiale, le plus souvent en anglais privilégiant parfois le chinois comme seconde langue plutôt que le français !

L’analyse de cette “nouvelle manière de faire des jeux” en s’émancipant des gros studios dans un nouveau courant, m’interpelle. 

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Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Il y a quelques semaines, la série Jazz JackRabbit soufflait les 20 ans de la sortie de son 2e épisode. Pour l’occasion les fans musicos du lapin vert offraient à la communauté un très bel album d’arrangements modernes des thèmes musicaux de la série ! Ah, que me racontes-tu là, Franqui… « personne ne connait Jazz JackRabbit !? » Une petite séquence Playhistoire s’impose donc… Je vais vous parler de ce temps où Epic Mega Games n’était ni synonyme d’Unreal Engine et encore moins de Fortnite.

Début des années 90, bon nombre de mes copains de classe reçoivent une Megadrive pour jouer à Sonic le hérisson, devenu le symbole des jeux vidéo « cool ». Moi, je fais partie de ceux qui ont à la maison un ordinateur et non une console. Si graphiquement les PC de l’époque proposent des expériences vidéoludiques novatrices avec des simulations en 3D vectorielle toujours plus réussies et des jeux d’aventure Point & Clic aux couleurs chatoyantes, je suis bien forcé de constater que les jeux de plate-forme que j’affectionne tant y sont bien moins fréquents. En effet, l’une des difficultés du monde PC à l’époque est que ces machines embarquent des composants relativement disparates dont notamment les cartes graphiques. Cette diversité de performances rend difficile la réalisation d’un scrolling concluant des sprites à l’écran. À l’époque par exemple, les versions MS-DOS des jeux français de Titus reposent alors sur une technique d’écrans qui scrollent brutalement lorsque le personnage se rapproche du bord (je vous invite au besoin à relire mon test des Aventures de Moktar). Ce sera l’arrivée des titres de la génération « sharewares » américains qui viendra bouleverser le paysage PC avec le premier épisode de Keen Commander signé Apogee – ID Software et Jill of the Jungle, proposé par le « studio concurrent » Epic Mega Games.

Les aventures de Keen Commander, Jill of the Jungle, Duke Nukem et autres Bio Menace reposent sur ce modèle économique du shareware qui n’a évidemment pas eu le même impact chez nous. Les studios proposent en « téléchargement » gratuit le 1er épisode de ce qui se présente souvent comme une trilogie. Les autres titres pouvant ensuite être téléchargés sur un BBS, l’ancêtre d’internet, et ce de manière payante voire commandés par vente par correspondance. Ici en Belgique, ces jeux « gratuits » se retrouvent en cadeau dans des magasines spécialisés, dans des packagings à bas prix de grande surface ou un peu plus tard dans des compilations de jeux sur CD-Rom.

Bien entendu, les influences du monde console sont importantes. Si Keen Commander tente de reproduire avec suffisamment de distance les mécaniques de gameplay et surtout le scrolling efficace du premier Super Mario Bros, Jill of the Jungle se rapproche plutôt de Metroid et Bio Menace de la série Contra… Mais nous sommes bien loin d’envisager l’équivalent d’un Sonic sur PC, d’autant que la plupart de ces titres se limitent à exploiter les 16 couleurs du mode graphique EGA pour offrir un scrolling fluide.

La guerre des mascottes - Pix'n Love Editions
La guerre des mascottes – Pix’n Love Editions

L’arrivé de Sonic the Hedgehog en 1991 va bousculer le monde du jeu de plateforme. Là où la majorité des héros avaient une forme humaine, les mascottes vont petit à petit inverser la tendance comme nous le raconte William Audureau dans son excellent ouvrage « La Guerre des Mascottes » édité chez Pix’n Love en 2016. Un singe chez Nintendo, un renard chez Titus, un chat chez Accolade, une chauve-souris chez Sunsoft, un écureuil chez Ocean, une fourmi chez Gremlin Graphics, un lézard chez Crystal Dynamics aux cotés des nombreux personnages de Disney et autres Looney Tunes, les rayons de jeux vidéo se retrouvent envahis !

Alors qu’Epic Mega Games assoit un temps sa réussite sur une série de jeux de flipper très réussi (Epic Pinball), elle recrute dans son équipe Arjan Brussee. Democoder talentueux,  il s’attaquera depuis les Pays-Bas à un projet reposant sur un moteur graphique proposant une action très rapide à l’instar de Sonic bien entendu, mais également de Zool sorti sur Amiga et PC. Au début du projet, le héros pressenti devait être le cosmonaute hollandais Wubbo Ockels, afin d’offrir un titre dans l’esprit de Megaman, mais en plus nerveux. Cependant le thème spatial n’était alors plus aussi vendeur que la déferlante de mascottes… Notre cosmonaute se transforme alors en lapin vert repoussant l’invasion de tortues de l’espace ayant kidnappé Eva, la princesse de Karotus. Un lapin vert créé par le comparse de Arjan, Cliff Bleszinski.

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Pacman Syndrome : C64mini et autres Nintendosités

Pacman Syndrome : C64mini et autres Nintendosités

Je dois bien admettre que ce début d’année 2018 aura été très peu propice à me pencher sur le monde du jeux-vidéo. J’ai pourtant de beaux projets dans la tête, mais peut-être trop au point d’avoir même un peu de mal à garder à l’oeil l’actualité. Avant que Scoop.it ne me coupe l’herbe sous le pied, j’en profite pour faire le point sur ces derniers mois.

Il y a tout d’abord l’arrivée de la C64-mini, reproduction miniature du mythique micro-ordinateur des année 80. Un concept qui suit évidemment la réussite de Nintendo avec sa MiniNES, MiniSNES et prochaine MiniN64. Si esthétiquement le C64-mini est plutôt réussi. Les 64 jeux inclus sont assez insipides !

Avant d’évoquer plus en détail le C64 mini, un petit retour dans le temps s’impose. Initialement sorti en août 1982, le Commodore 64 a connu une longévité assez exceptionnelle, puisqu’il a été fabriqué jusqu’en avril 1994. C’est clairement l’un des micro-ordinateurs les plus populaires et influents des années 1980 : il s’est vendu à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires (entre 17 et 25 selon les estimations). Commercialisé au prix attractif de 595 $, il possédait une fiche technique qui fait évidemment pâle figure aujourd’hui, mais qui ne déméritait pas à l’époque : processeur MOS Technology 6510 cadencé à 0,985 MHz (1,023 MHz pour la version NTSC), 64 ko de mémoire vive et 20 ko de ROM. À cela s’ajoutait l’inévitable lecteur de cassettes, pour charger jeux et logiciels ou, pour les plus nantis, un lecteur de disquettes 5″ 1/4 (souvenez-vous, ces fameuses disquettes souples). À noter, un port cartouche était intégré à l’arrière de l’ordinateur afin de lire directement des jeux contenus sur ce support. (Article à lire sur Les Numériques)

Elle reste diablement énigmatique cette nouvelle console Atari, mais je trouve le design de la box et du stick à l'ancienne très réussi !
Elle reste diablement énigmatique cette nouvelle console Atari, mais je trouve le design de la box et du stick à l’ancienne très réussi !

Entre temps, quelques amoureux de Commodore m’ont fait entendre qu’il était plutôt facile avec quelques modifications de permettre à ce C64-mini de lire d’autres jeux via une clé USB… voilà qui rend de fait l’attrait pour ce dernier un peu plus intéressant. Je reste toujours si déçu d’avoir perdu mes jeux de l’époque et je n’arrive pas à connecter mes anciens en couleur !

Pendant que l’on nous ressert du Commodore, Atari poursuit le teasing de son projet de console toujours aussi mystérieux. Si la console à un look vraiment réussi, il est encore difficile de se faire une idée de ce que l’on pourra faire de plus que de jouer à d’ancien jeux de la fin des années 70 pour 199$

Annoncé pour la première fois l’été dernier, le mystérieux projet de console d’Atari a livré quelques-uns de ses premiers secrets lors de la Game Developers Conference qui a lieu en ce moment même à San Francisco. Déjà, son nom a changé : cette nouvelle bête ne s’appelle plus l’Ataribox, mais bien l’Atari VSC (pour « Video Computer System »). La société française a dévoilé un logo, des images de la console avaient déjà été divulguées en juillet(A lire sur Kombini)

Les autres titres à garder à l’oeil !

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