Depuis quelques années, j’ai choisi l’iPad Mini comme premier outil numérique à mettre en les mains des enfants. Je n’entrerais pas ici dans le débat du bien ou du mal de la chose,.. quoi que. Pour moi, il est important que nos enfants ne soient pas handicapés du numérique, c’est à dire qu’il soit capable de pouvoir manipuler ce genre d’outil et s’en servir de manière intelligente. En revanche leur mettre en les mains une tablette, un smartphone, un ordinateur, qu’importe la forme, c’est aussi leur donner une porte ouverte sur un univers et des dépendances, des tentations. Il faudra donc les accompagner à cela mais aussi mettre des règles, voire mettre des verrous !
Sans être « LA » solution, cette option permet de programmer des plages d’utilisation quotidienne de la tablette (Temps d’arrêt), de limiter l’utilisation de certaines catégorie d’application (Limites d’app) ainsi que les communications vers l’extérieur et enfin de limiter l’accès à certains contenus soit via internet ou via certaines applications.
Il est évidemment nécessaire d’activer un mot de passe à 4 chiffres différents de celui de la tablette pour limiter les accès.
Well, parfois l’informatique aime à te donner un coup de vieux !
Tout d’abord, il y a le protocole FTP:// que Firefox et Chrome ne supportent plus… Oh, je sens que cela vous parle ?
Alors, tu te retrouves à faire une mise à jour de Firefox, et tu te retrouves avec une nouvelle interface qui te propose une gestion des « onglets ouverts » franchement illisible…
Mwouaip, quand tu commences à te dire comme l’illustre sage que « C’était mieux quand c’était pire »… tu sais que tu te prends un coup de vieux…. Ce « nouveau style » est peut-être propre à ce vieil ami Windows 7 qui tourne toujours à la maison, mais quoi qu’il en soit, côté lisibilité, ce n’est vraiment pas top !
Mais revenons à notre problème de protocole FTP !
Certains me répondront qu’il existe des « plugins » à installer sur son navigateur pour continuer à pouvoir ouvrir un lien FTP, voir naviguer sur un serveur FTP depuis son navigateur. Oui, c’est vrai, mais le soucis est pour ma part plus complexe. Musicalement, mes plus de 1000 compositions sont hébergées sur Undergrund.net un serveur mis à disposition de la communauté demoscène depuis près de 15 ans et qui héberge encore aujourd’hui tout un pan de la culture Demoscène, dont Chiptunes.com en autre. Hors, sur ce serveur, les fichiers à télécharger se trouve sur la partie FTP, une pratique assez utilisée dans le milieu mais que l’on retrouve également lorsqu’il y a lieu de proposer de vieux drivers sur des serveurs miroirs.
Finalement j’avais déjà été confronté au problème il y a quelques années, puisque le protocole permettant d’embedder un stream audio MP3 autre fois supportant un lien ciblant une url de type ftp:// avait été supprimé sur Safari et le navigateur iOS. J’avais donc dû migrer depuis mes sites webs, les fichiers MP3 vers l’espace http://, alors que la politique n’allait pas dans ce sens initialement. Il me faudra probablement faire de même avec tous les liens de téléchargements des sites Cyborg Jeff, ce qui va me demander un peu de chipoterie… combien de temps la solution fonctionnera-t-elle, ce serveur ne supportant pas le protocole https://
Voilà une question particulièrement intéressante à se poser tout en découvrant Cookie Clicker (Orteil, 2013) ou There is no game (Kamizoto, 2015). Si le premier a la volonté de nous mettre dans un contexte de jeu, les objectifs à atteindre sont flous et très vite, un sentiment d’inutilité s’installe autant que de curiosité puis d’addiction. Dans le second, le « non-jeu » se joue clairement de nous, se présentant d’emblé comme ne pas être un jeu alors qu’en tant que joueur je me sens appelé à chercher une faille m’amenant à jouer !
Qu’est-ce que jouer ?
“Pour moi, jouer est pratiquer une activité par plaisir, divertissante. Cette activité est cadrée par de règles imposées, implicites ou imaginées par celui ou ceux qui jouent, mais qui sont acceptées par chacun. Enfin j’ajouterais que pour avoir un sentiment de jouer et de plaisir, certains éléments sont importants à intégrer. Un but, même si celui-ci est floue et peut être au moins un temps, la tentative de comprendre les règles qui régissent le jeu.”
La séance va donc s’orienter à trouver une définition de jouer. Nos échanges montrent que différents éléments sont récurrents pour cibler cette définition : des règles, un objectif, du plaisir, de la surprise… Tout en suivant la formation, j’ai laissé tourner le jeu Cookie Clicker qui ne m’avait pas fait grande impression lors de mon essai. Celui-ci entre dans l’une des branches originales du jeu vidéo appelées “Idle Game”. Et de fait, il y a moyen de s’y prendre au jeu :)
D’autres genres se démarquent des habitudes comme les Walking Simulator qui invitent à se promener et suivre une histoire (Dear Ester ou What remain of Edith Finch, deux titres que j’aimerais pouvoir prendre le temps de découvrir à l’occasion et idéalement en français.)
there is no game : wrong dimension - iPad (Draw me a pixel, 2020)
Cockie Clicker - Web (Orteil, 2013)
Dear Ester - PC/MAC (The Chinese Room, 2012)
What remains of Edith Finch - PS4 (Annapurna - Giant Sparrow, 2017)
Jouer et le cas de Prince of Persia.
Qu’est-ce qui rend un jeu amusant ? Tension/relâche, tension/relâche. Prince of Persia n’a pas cela (12/11/1988 à quelques mois de la sortie finale du jeu, page 76-77).
Je m’arrête autour de cette réflexion de ”jouer” que je développais il y a quelques jours. Dans le concept de jouer et plus spécifiquement de jouer à un jeu vidéo. Autour du concept de règles imposés, implicites ou imaginées par le joueur et un certains plaisir, l’élément du but continue à me marquer dans la définition du jeu vidéo. Même si certains titres, ne semblent pas avoir de but prédéfini, c’est à mon sens le joueur qui s’en donnera un afin de poursuivre l’expérience de jeu, sans cela il passera son chemin à défait de lui trouver un autre but.
J’ai trouvé une réflexion intéressante de Jordan Mechner, créateur du jeu Prince of Persia dans l’ouvrage paru en français chez Third Edition.
Alors que le développement de son jeu s’éternise un peu, bien que techniquement toutes les personnes autour de lui trouvent le projet extraordinaire, comme un pas en avant dans le monde du jeu vidéo que lui-même admet que techniquement son projet repousse les limites du réalisme. Il se pose la question de …
Pourquoi courir, courir pour atteindre la sortie (terminer un niveau), si tout ce que l’on gagne c’est de recommencer la même chose (dans le niveau suivant). La princesse qui attend la fin du jeu n’est qu’un trophée dans l’histoire. Il faut des récompenses dans le jeu – comme battre un garde dans Karateka (sa première création vidéoludique).
Qu’est-ce qui rend un jeu amusant ? Tension/relâche, tension/relâche. Prince of Persia n’a pas cela (12/11/1988 à quelques mois de la sortie finale du jeu, page 76-77).
Courir, sauter, escalader, peu importe si c’est magnifiquement animé, ça ne retient l’attention que pendant les trois premiers écrans. Puis, on commence à se demander : quand est-ce que quelque chose va se passer ? Comme un garde à combattre, un avion à descendre, quelque chose. (…) Il faut des sous-objectifs. Des endroits où on peut se dire : “Ouf, j’ai réussi ! C’était dur… qu’est-ce qui se passe ensuite ?” (…) Des sous-objectifs comme : Finir un écran de Pac Man, Battre un garde dans Karateka ou finir un niveau de Lode Runner. (références clés de Jordan Mechner en 1988) (…) Pour le moment, finir un niveau de Prince of Persia n’offre aucun sentiment de satisfaction, comme on en retrouve dans ces titres.
Le monde du jeu vidéo a évidemment évolué depuis 1988 et de nombreux jeux ont depuis pris le plis prendre une certaine distance face à un but et des sous-objectifs en intégrant par exemple de nombreuses micro récompenses tout au long de l’aventure, mais si le jeu peut se permettre de ne pas les proposer aux joueurs, celui-ci se doit de se les construire dans son esprit.
Depuis quelques années, les smartphones de Google, la série Google Pixel avaient un petit (voire grand) cran d’avance côté photo face aux fleurons de chez Apple. Ici, nous avons donc enchainé des Google Nexus 5 et Nexus 5x au Google Pixel XL, Google Pixel 2 et Google Pixel 3a. L’année dernière, le Google Pixel 4 s’est montré plutôt discret, alors qu’Apple rattrapait son retard. Aujourd’hui, il semble interessant de pencher sur la question Google Pixel ou iPhone ?
iPhone 12 vs Pixel 5 : quel est le meilleur, le plus abordable et lequel choisir ?
Les deux photophones compacts sont de belles propositions. À moins d’être un fervent défenseur d’Android, l’iPhone 12 est dans la globalité un meilleur produit que le Pixel 5, mais cela s’explique facilement par la différence de prix entre les deux appareils : le Pixel 5, avec plus de stockage, est presque 300 euros moins cher, le tarif d’un bon milieu de gamme. Nous apprécions tout de même les efforts consentis par Google au niveau de l’autonomie. L’iPhone 12 lui, impressionne avec sa puce surpuissante A14 Bionic gravée en 5nm et ses capacités en vidéo. Si vous cherchez avant tout un photophone ou un appareil pour consommer du multimédia, le Pixel 5 fait très bien l’affaire pour son tarif grâce à son logiciel performant et à son écran OLED 90 Hz sans encoche. L’iPhone 12 conviendra à ceux qui cherchent la rapidité avant tout ou qui refusent de se séparer d’iOS. (Un comparatif à lire sur Phonadroid)
Tant que les performances photos des Googles Pixels étaient au dessus de la concurrence, la question ne se posaient pas. Pourquoi passer à iOS. Cependant, Google semble vouloir rester un peu en retrait et ne se montre pas aussi audacieux que les nouveaux iPhones avec son Google Pixel 5. (Un autre comparatif à lire sur Phonadroid)
La bataille sur le terrain de la photo est vraiment intéressante. En effet, le Pixel 5 fait honneur à sa lignée et s’est déjà imposé comme l’une des références en la matière, mais il ne peut pas vraiment prétendre au titre de roi de la photo cette année tant la concurrence a su affiner ses armes. Et autant dire que l’iPhone 12 mini a de quoi lui opposer une belle compétition.
Sans entrer trop dans les détails, l’iPhone 12 se présente sous 4 déclinaisons. Le Mini, le « normal », le Pro et le Pro Max. Chacun étant déjà un produit de haute qualité, les modèles pro offrant 3 objectifs photos.
Chez Google, le Pixel 5 se décline également en un Google Pixel 4a aux performances photo similaires dans une coque plus basique et ne proposant qu’un seul module photo contre 2 sur le Pixel 5.
Force est de constater que cette année, l’iPhone a pris un jeu d’avance sur Google… La question se posant alors,…
Peut-on facilement migrer d’un système Androïd vers Apple ?
Migrer les contenus
Apple propose la possibilité d’importer des données depuis un téléphone Android, il faudra alors télécharger une application sur le Google Store afin de mettre ne liaison les deux smartphones.
Le résultat se montre assez peu convaincant. Le nouvel iPhone a récupérer une grande partie des photos du précédent téléphone pour les importer dans l’App Photo d’Apple. Elles semblent cependant un peu mélangée… Quid de la possibilité maintenant de pouvoir synchroniser Google Photos avec l’iPhone, les photos vont-elles resynchronisées en double dans le sens inverses ?
Les agendas Google ou Contacts ne se sont pas importé par défaut, il aura fallu finalement que je m’attarde sur l’option manuelle.
Sur le terrain.
C’est madame qui a fait le grand saut, et elle s’est finalement très rapidement adaptée à l’usage de cet iPhone. Son utilisation étant moins complexe que la mienne. Sur le terrain, c’est essentiellement côté photo que l’attente était la plus importante et de fait la qualité des photos de l’iPhone 12 pro n’ont pas déçu comparativement à nos précédents Photophones connus pour être particulièrement efficaces : les Google Pixel 2 et 3a.
L’effet de profondeur, offrant un bokeh artistique s’active de manière automatique, il est parfois plus prononcé que sur Android, mais il peut être adouci au besoin en post-pro. En extérieur, le piqué est assez réussi, et lorsque l’on réalise une photo de type Marco, l’objectif offre naturellement une belle nuance sur le sujet.
J’ajouterais petit à petit quelques photos intéressantes.
Portrait en "selfie" avec le soleil face à l'objectif.
Le bokeh I.A. d'Apple en action sur ce portrait en intérieur lumineux.
Le piqué en approche Macro est très agréable.
Protéger la tablette des enfants, QuStodio échoue lamentablement !
Avec 4 enfants qui touchent aux tablettes et ordinateurs de respectivement 10, 8, 8 et 4 ans. Il est devenu primordiale pour moi de trouver une solution de gestion tant du temps que de l’utilisation qui est faites de ces « Devices » avec un suivi parentale. J’avais par le passé testé l’outil en ligne QuStodio dans sa version gratuite qui permettait une utilisation ‘light’ de ses outils sur 1 seul appareil. C’était suffisant tant qu’il n’y avait que la tablette de Charly, mais la multiplication et personnalisation des besoins et moyens a fait que j’ai donc envisagé naturellement de passer à la version payante.
Gestion du temps, surveillances des applications, blocages de site, surveillance Youtube et réseaux sociaux, le tout avec un rapport détaillé par enfants, voilà qui était séduisant venant d’un outil déjà éprouvé et dans une interface efficace. Mais malheureusement, sur le terrain, QuStodio échoue complètement dans sa tâche, tout au moins pour surveiller un Device sous iOS tel qu’un iPad.
Liste des problèmes principaux
Rapport QuStodio par mail, 1h d’utilisation et peu d’informations
Tout d’abord, les derniers changement imposé par iOS font qu’au final, QuStodio est incapable de faire un réel suivi de l’activité faites sur la tablette. Si les enfants peuvent l’utiliser 1h, j’aurais droit à l’équivalent de 7 minutes d’utilisations. Les recherches passées sur le net, quelques applications mais à peine 10% de celles qu’ils utilisent. Sur iOS, QuStodio ne peut pas surveiller Facebook, Messenger ou les recherches effectuées sur Youtube. Bref, hormis pour interdire l’accès à certains sites et recherche sur le web depuis le navigateur ou SIRI, QuStodio échoue dans la base de ce que j’attends de lui.
L’autre éléments important était de pouvoir gérer du temps d’utilisation et des horaires, et là encore, sous iOS depuis 2019, QuStodio est une vraie passoire. Toutes les applications non reconnues (soit 90% des jeux des enfants passent à travers les mails, les outils internes d’Apple comme le Chat ou iTunes par exemple ne sont pas bloqués. Et qui plus est si j’active l’option « bloqué la connexion internet », c’est la gestion des horaires qui ne fonctionne plus correctement et je suis obligé de faire un reboot pour que la vérification des accès soient recontrolées.
Accès à Messenger
Il semble que Messenger soit considérer comme « Facebook » pour l’application, dès qu’une restriction sur les applications est posées, Messenger ne fonctionne plus mais n’affiche pour autant aucun message d’erreur. Il ne reçoit plus de nouveaux messages, il n’affiche plus les photos, mais vous laisse croire que vous continuer à envoyer des messages à autrui… Par moment, il informe que le compte n’est pas connecté.
Accès à l’AppleStore
Régulièrement, l’accès à l’AppleStore ne fonctionne pas. Soit avec un message qui annonce que l’AppleStore n’est pas disponible, soit simplement l’authentification ne passe pas. On ne sait alors pas s’il s’agit d’un problème « Apple » ou si QuStodio en est responsable. Si nous sommes dans les conditions d’accès à la connexion, tant sur le temps que dans le réglages des applications, alors il est obligatoire de redémarrer la tablette pour débloquer l’AppleStore.
Réglages
Je suis obligé de désactiver l’option « Verrouiller la navigation ». En bloquant l’accès à l’accès à Internet, les réglages de QuStodio ne fonctionnent pas correctement, la gestion des heures d’utilisation et des timing d’utilisation ne sont pas cohérents et réglages et l’appareil se retrouvent inutilisables si je ne le redémarre pas. Or, le verrouillage de l’appareil n’impacte qu’une partie mineur des applications de la tablette, les enfants pouvant donc à leur guise continuer des heures à chipoter voir jouer sur la tablette !!
QuStodio – Réglage iPad
Verdict
Vous l’avouerez pour une service payant, QuStodio ne fait pas le job ! Il est même un problème à gérer au quotidien. Je passe plus de temps à désactiver et ré-activer des options pour pouvoir faire des manipulations de bases que sont : ajouter une nouvelle application, mettre à jour les apps, communiquez sur Messenger.
J’ai commencé donc petit à petit à réduire son utilisation. Je le conserve pour faire le lien avec l’option interne de « gestion du temps » de la tablette d’Apple (j’y reviendrais dans un autre article). QuStodio m’envoyant un rapport mail du nombre de minutes utilisés de manière globale (puisqu’il ne peut le faire en ciblant les applications) et le filtrage web… qui pourrait être fait par d’autres outils gratuits.
Si d’aventures le SAV de QuStodio était efficace à résoudre les problèmes, le constat décevant pourrait être assoupli, mais ce denier, en français traduit par Google se retranche derrière les limitations imposée par Apple. Pour un service payant, ce n’est pas acceptable et j’espère que cet article leur permettra de mieux en comprendre les raisons !