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Tag: émotions

Malgré tout

Malgré tout

Auteur : Jordi Lafebre
Editions : Dargaud (2020)
Album : 1 (1)


Malgré tout, Dargaud 2020
Malgré tout, Dargaud 2020

Les congés sont un bon moment pour rattraper ma pile de BDs en attente,… mais madame m’avait offert pour la Saint Valentin une petite surprise à glisser par dessus cette pile !

J’avoue, je ne suis pas tant habitué aux ouvrages « one shot » et je me lance plus volontiers dans les aventures en plusieurs tomes que dans ce genre d’album…

Mais quel incroyable moment passé avec « Malgré Tout » de Jordi Lafebre, un auteur que je ne connaissais pas et qui , je l’avoue dès la couverture propose un trait moderne et détaillé qui me plait beaucoup. Puis vient la surprise de la romance que l’on nous propose, avec une construction narrative et une chronologie qui déroute, qui intrigue et offre à se poser sur de nombreux détails, au besoin lors d’une deuxième lecture. L’histoire d’amour des deux protagonistes est atypique, loin même de mes valeurs, mais elle se prête à merveille à être racontée !! Le soleil et les ruelles espagnols viennent par ailleurs apporter une chaleur supplémentaires au récit.

Fermer sa BD avec tant d’émotions, comme un film ou un roman peuvent vous en donner… C’est certainement pour moi une première ! Bravo !


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Malgré tout, Dargaud 2020
Malgré tout, Dargaud 2020planche bd malgre tout
2019, côté Ciné

2019, côté Ciné

On ferme les rideaux sur l’année 2019 et comme chaque année, j’aime faire le bilan des films vus durant l’année. C’est un petit rituel que je tiens depuis longtemps sur SensCritique mais que j’affine un peu plus en balisant les « bons films » vu pendant l’année (avec au moins une note de 8/10) et où je l’ai regardé (Cinéma, BluRay, VOD,…) L’analyse m’intéresse d’autant plus qu’avec l’abonnement Netflix qui coute un peu plus de 100€/an, celui à BeTV qui en coute le double, le prix des tickets de cinéma et leurs suppléments (Près de 13,5€ par place pour le dernier Star Wars), faire le point a d’autant plus de sens avec l’arrivée prochaine d’un nouveau concurrent sur le marché de la VOD : Disney +

Hors, cette année, mes statistiques me semblent incomplètes ! Sur le graphique, BeTV a repris quelques part à Netflix et au Kinépolis. Le BluRay, lui,  a fait son retour. Oui, mais ce sur quoi je voudrais m’attarder aujourd’hui, c’est le nombre de bons films entrant dans le classement cette année qui est passé de 36 films en 2018 pour 26 seulement cette année, alors que la moyenne depuis 2015 était de 35 films par an ! 10 films de moins, c’est énorme !

Deviendrais-je plus difficile ?

C’est effectivement une première piste. Avec l’âge madame et moi devenons probablement plus critiques d’un part dans le choix des films que nous allons regardé mais aussi dans mon sentiment une fois le film terminé, sentiment de satisfaction d’avoir vu un bon film ! De fait, j’ai été voir probablement si pas plus, autant de film au Cinéma cette année, mais j’ai plus souvent déçu de ceux-ci, comme Le Roi Lion ou La Ch’tite famille.

Moins de temps ?

Probablement pas, un petit moment devant la télévision reste apprécié pour clôturer les soirées de travail, mais il faut bien admettre que les Séries ont pris encore plus le pli cette année face aux films. Au moment de choisir, qu’allons-nous regarder ce soir, l’envie de poursuivre la série entamée, les nombreuses nouvelles séries à reprendre sont devenus encore pus fort ! De fait, les Séries, point que je n’ai que rarement abordé sur mon blog sont de plus en plus prenantes, réalisées avec des moyens aussi impressionnants qu’un film et nous plongent bien plus en profondeur dans un monde à retrouver régulièrement. Voilà un moment que je songe à mixer les données « Séries » et « Films » ensemble pour pouvoir analyser le sujet. Cette année par exemple nous avons regardé plusieurs saisons de séries que nous avions déjà vu par le passé, ce qui a inévitablement réduit le nombre d’occasions possibles de voir « un bon film » !

Ergonomie des plateformes ?

Enfin, un dernier point joue peut-être aussi dans l’évolution des chiffres. En 2017, lorsque Netflix a fait son entrée à la maison, il n’a cessé de grignoter des parts de « bons films » à BeTV et plus encore de bonnes séries d’ailleurs. Sa force, un catalogue en ligne rapide, visuellement efficace et qui propose encore et encore des bons plans à découvrir. Dès 2018, cela a eu un impact important sur mon utilisation de BeTV alors toujours restreint à la vétusté de la box Evasion de VOO. Fort heureusement depuis septembre 2018, BeTV a sorti son « app » qui permet de regarder les films et séries du catalogue directement depuis une application sur la télévision ou l’iPad. Cette dernière, au début capricieuse, s’est montré plus stable. Ergonomiquement, l’application BeTV fait le travail mais reste bien en retrait de la puissance de Netflix. Si je pouvais avoir une information visuelle sur les films/épisodes déjà vus, me faire des listes, si elle était capable de prévoir ce qui me plairait par rapport à ce que j’ai regardé et si je pouvais dès lors mettre un petit coeur à ce qui m’a plus, cela permettrait évidemment d’améliorer l’expérience et donc consommer peut-être plus dans le catalogue BeTV qui était cette année proche de passer à la trappe. Oui BeTV sera donc en sursit cette année ! Si BeTV offre beaucoup plus de films intéressants que Netflix, leur disponibilité est parfois trop courte dans le temps. BeTV a fait des efforts, avec notamment la suppression de la restriction de ne pouvoir regarder qu’une seule fois un film mais certaines séries ne sont parfois disponibles que quelques semaines. Il me faut donc régulièrement utiliser l’enregistrement dans la Box Evasion pour pouvoir regarder un film un peu plus tard et … cette année, ma Box Evasion a fait un reset total me faisant perdre beaucoup de films que j’avais prévu de regarder !

Bref, après cette longue analyse de la situation, je vous invite à découvrir les 26 films qui auront marqué mon année 2019, l’occasion pour vous peut-être d’en découvrir certains ! Le temps m’a manqué cette année que pour écrire bon nombre de critiques de films que j’ai appréciés comme Star Wars 9, Klaus ou encore Toy Story 4. Hors de ces 26 films, celui qui sera « Mon film de l’année » est incontestablement Joker !

JokerUn excellent film psychologique dans l’univers de Gotham City sans pour autant tomber dans le bingbangboum que je n’aime guère dans les Marvels … Ah oui, d’ailleurs ce n’est pas un film Marvel, c’est un film Warner Bros. La grande question sera… aura-t-on droit ensuite à une suite faisant entrer en scène Batman dans la danse… bon, c’est bête mais cela m’a quand même donné envie de regarde Batman Begins (vu il y a peut-être bien 15 ans, et ses suites… que je n’ai jamais regardées.) Merci à tous Stéphan, Fred, Matthieu et Cie pour avoir fini par me susciter mon intérêt pour ce film…

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De retour à Monument Valley.

De retour à Monument Valley.

Il y a bientôt un an déjà, j’emportais dans ma valise pour le Japon le deuxième volet de Monument Valley, ce poème vidéoludique pour appareil tactile… Et voilà que je termine, après une longue pause, ce second voyage. Petit retour en arrière pour vous présenter le concept de cette franchise Indie à laquelle je décernais en 2015 sur Press-Start mon gros coup de cœur ! C’était donc l’occasion pour moi de partager cette expérience sur Press-Start.

Monument Valley - iPad (Ustwo Games Ltd, 2014)
Monument Valley – iPad (Ustwo Games Ltd, 2014)

Des petits jeux à se gratter les méninges sur appareils tactiles, ce n’est pas ça qui manque et cela est d’ailleurs parfois bien difficile de trouver quelque chose de vraiment chouette dans le genre, tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Découvert en 2015 donc, Monument Valley offre un concept très simple : diriger un petit personnage, la princesse Ida, dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie. Soutenu dès ce premier épisode par une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher. De ce fait, en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent alors à vous.

Aux côtés de son gameplay, l’aventure repose également sur toute une atmosphère et une narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’il rencontre ? Des interrogations qui semblent anodines, mais qui transportent le joueur dans une œuvre artistique qui paraît plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret : 10 niveaux, cela se parcourt vite et je restais alors un peu sur ma faim, même si la fin de l’histoire, toute simple, était parfaitement maîtrisée.

Graphiquement un bon cran au-dessus du premier voyage, Monument Valley 2 nous offre une nouvelle histoire et de nouveaux lieux à explorer tout en conservant son concept d’énigme à résoudre autour de ces illusions d’optique. C’est au tour de Ro, un nouveau personnage, de se présenter à Monument Valley. Ro n’est pas seule, et nous comprenons très vite qu’elle est accompagnée de sa petite fille à qui elle va devoir enseigner les règles qui régissent Monument Valley, apprendre à se séparer d’elle et la voir prendre son propre envol. Un sujet étonnant à ressentir dans un jeu qui montre à nouveau toute la poésie narrative qui tourne autour de cette licence… Si comme vous le recommandent les auteurs, vous vous êtes coincé dans un petit coin calme, avec le son activé afin de vous immerger parfaitement dans ce voyage, ce nouvel épisode vous fera ressentir de jolies émotions autour du concept parent / enfant. Cette relation mère / fille sera évidemment, pour quelques tableaux, aussi prétexte à apporter un peu de nouveauté dans le gameplay, lorsqu’il faudra résoudre des énigmes à deux.

Reste que ce deuxième épisode, pourtant un peu plus long que le premier, me laisse un goût de trop peu. Les tableaux m’ont paru moins complexes à résoudre, plus prévisibles, et même si l’histoire se termine au fond de manière assez prévisible, j’aurais espéré un petit quelque chose en plus… Quoi qu’il en soit, si vous deviez n’acheter que deux jeux sur votre smartphone/tablette, c’est sur Monument Valley que vous ferez le meilleur investissement !

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Mes coups de coeur pour le dossier lecture 2016

Mes coups de coeur pour le dossier lecture 2016

Cette année à nouveau, j’ai participé au dossier lecture dédié à la littérature jeunesse de l’ULg. La sélection était plus difficile que par le passé, car la plupart des ouvrages achetsé depuis la précédente s’étaient souvent montrés décevants, néanmoins, j’en ai sélectionné trois !

Mon p’tit coeur

Marie-Pierre Emorine et Fabrice Gachet, Mon p'tit cœur, Auzou, 2010, 32 p.
Marie-Pierre Emorine et Fabrice Gachet, Mon p’tit cœur, Auzou, 2010, 32 p.

Un très beau livre, illustré de jolis dessins qui proposent de mettre en couleur les variétés de sentiments qu’un enfant peut ressentir. C’est un très bel ouvrage qui a tout son sens, car nos petits bouts n’ont pas toujours toutes les réponses à ce qui se passe dans leur cœur, dans leur tête… Le tout évolue vers la rencontre de l’autre et de l’arrivée d’un petit bébé dans un couple ce qui, je trouve, est une belle manière de montrer l’importance des sentiments dans la vie et de ce que le parent eux aussi ressentent.

Comment éduquer son mammouth (de compagnie)

Quentin Gréban, Comment éduquer son mammouth (de compagnie), Mijade, Les petits Mijade, 2015, 32 p
Quentin Gréban, Comment éduquer son mammouth (de compagnie), Mijade, Les petits Mijade, 2015, 32 p

Un chat ou un chien à la maison ? Pour récompenser le beau bulletin de la grande et le petit dernier qui a été si sage, pourquoi ne pas d’abord se faire la main avec un mammouth ? Dans ce guide éducatif en 10 leçons, vous aurez l’occasion de manière amusante de vous rendre compte de tout ce qu’il y a lieu de faire quand on choisi de s’occuper d’un petit animal de compagnie, sans pour autant y mettre une dose négative moralisatrice !

Le petit hérisson partageur

Zemanel, Le petit hérisson partageur, Flammarion, Les Classiques du Père Castor, 2011, 22p.
Zemanel, Le petit hérisson partageur, Flammarion, Les Classiques du Père Castor, 2011, 22p.

Dans un style de dessin franchement sympathique, voici petit hérisson qui trouve une pomme dans la forêt. Pour manger tranquille, il décide de se cacher, c’est que des gourmands, la forêt n’en manque pas. Et bien entendu, divers petits compagnons vont le rejoindre, une si grosse pomme, il y en aurait bien assez pour partager, non ? et ces nouveaux copains auraient peut-être aussi de quoi faire un vrai festin ! Un livre rempli de petits détails qui à la lecture crée une vraie ambiance et du plaisir à raconter l’histoire de nombreuses fois. C’est bien également l’occasion d’apprendre à votre enfant l’importance du partage