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Tag: Commodore 64

Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd

Crackout sur NES, une bonne alternative à Arkanoïd

J’ai finalement découvert les joies du casse-brique assez tardivement, à la fin des années 80 avec Arkanoïd II sur PC, soit une éternité après la sortie de Break Out.

Depuis, j’ai toujours donc comparé tous les autres titres du genre à cette première expérience, et rarement, le fun et la précision d’Arkanoïd n’était au rendez-vous, hormis peut-être avec Shatter en 2009 sur la PlayStation 3.

Il y a peu, j’ai récupéré la cartouche de Crackout, un casse brique de Konami sorti en 1991 sur la NES chez nous en Europe, mais que nos petits amis nippons avaient déjà pu découvrir dès 1986 sur leur Famicom, soit la même année que le premier Arkanoïd de son concurrent Taïto.

Crackout en version NES
Prêt à découvrir Crackout en version NES

J’avais eu au début des années 90, la version Commodore 64 de Crackout (Qui se présentait de mémoire sous le nom de Krackout). Il ne m’avait pas vraiment impressionné comparativement à la finesse des graphismes sur PC, mais nous sommes bien d’accord que le C64 était loin de pouvoir offrir le même genre de résolution, la comparaison n’était pas de taille.

Si je me souviens que mes parties à Arkanoïd II étaient loin d’être simples, j’ai été agréablement surpris d’enchainer sans trop de frustration les niveaux sur cette version NES. Musiques, couleurs, bruitages, prise en main, l’ensemble est plutôt réussi.

Il m’aura fallu un peu de temps pour bien anticiper les actions des bonus à ramasser avec parfois des différences notables (peut-être dues aux capacités de la console) en autre en mode multiball… qui se présente comme un DualBall où il faudra se concentrer en priorité sur la balle maitre pour ne pas perdre la partie.

Cette version NES est donc franchement sympathique, et bien qu’elle arrive en Europe près de 5 années après la version japonaise, elle était de taille à occuper les férus de casse-brique !

A l’octet près !

A l’octet près !

Début de ce mois d’aout, revenant de vacances, l’ami Matt me laisse un petit message : « L’avancement du développement du jeu Wolfling Reloaded a bien progressé, et il reste de la mémoire pour ajouter de nouvelles musiques ! »

Voilà une excellente nouvelle. Depuis de longs mois je suis l’évolution visuelle impressionnante de la version finale de ce projet de jeu de plateforme action développée par Matthias Bock sur le Commodore 64.

C’était il y a déjà près de 5 ans que je me suis lancé dans l’écriture des musiques qui allaient accompagner le jeu dont une première version était sortie fin 2018 et à cette époque, pour mon second OST pour le C64, j’avais pu repousser les limites et proposer 5 musiques différentes ainsi que deux « gimmicks ». Comparativement à mon premier projet, Powerglove, j’étais donc alors très enthousiasme !

Ajouter de nouvelles musiques, c’est que je n’avais pas attendu le feu vert de Matt pour y penser. Depuis l’annonce de l’envergure prise dans cette version Ehanced de Wolfling, j’avais très vite songé à deux musiques supplémentaires qui pourraient accompagnés les nouveaux environnements envisagés : La forêt et les sombres cavernes. Les choses auraient donc pu s’arrêter là ! Le tout tenant dans la limite de place allouée par Matt pour la musique, soit 6772 bytes !

Mais il me restait grandement l’envie d’exploiter le thème principale « Nightmare » de l’introduction dans une musique de niveau, qui sur la version actuelle Commodore 64 n’était joué que lors de l’introduction du jeu, là où je lui avais offert une déclinaison très « Kirby » dans la mouture NES/Famicom.

Souvenez-vous, à l’origine le thème Nightmare s’inspire d’une composition à la guitare de mon frère Pype à laquelle j’avais tenté d’apporter encore un peu plus d’une couche épique me faisant penser, certes d’assez loin, au générique de Game of Thrones ! Pour cette nouvelle mouture je voulais une approche plus eighties, je me suis retrouvé assez vite à jouer avec un arpège de basse me rappelant au choix le générique de Grand Prix Circuit ou d’un peu plus loin le générique de la nouvelle série phare Stranger Things

Le second défi était pour moi de retravailler le thème principal qui accueillerait les joueurs de cette nouvelle version du jeu ! Une version améliorant les graphismes, offrant de nouveaux mondes se devait à mes orreilles de surprendre dès le générique du jeu, d’autant que la basse composée en 2018 que je trouvais originale à l’époque était loin de me convaincre aujourd’hui. Je m’étais donc lancé dans une ré-écriture ambitieuse, prolongeant la musique par la 3° partie mélodique écrite sur la NES dont j’avais fait l’impasse pour le Commodore 64.

Oui, mais voilà… je déborde maintenant largement la mémoire allouée pour le code de la musique !

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Vectrex, la console rétro du futur !

Vectrex, la console rétro du futur !

C’était il y a aujourd’hui 12 ans, le frangin et moi prenions l’autoroute jusque à la cité carolo afin de rejoindre une bande d’amoureux du Commodore 64 autres vieilles machines. Là, trônant dans le salon, une étrange machine aux allures de mini-borne d’arcade s’anime de rayons lumineux. « C’est la Vectrex ! »… Alors que je commence tout juste à me dire que je m’entourerais bien de quelques artéfacts vidéoludiques, cette machine allait devenir mon Saint Grââl !

Mise en vente sur le marché américain en 1982, la console développée par Jay Smith a de nombreux arguments face aux consoles de salon de l’époque que sont les déjà vieillissantes Atari 2600, la console Intellivision de Mattel, la Coleco ou encore la nouvelle Atari 5200. Tout d’abord, pas besoin de brancher votre Vectrex sur la télévision du salon, la console « transportable » intègre son propre écran ! Plus étonnant encore, là où les différentes machines de l’époque reposent sur des images bitmaps faites de gros pixels, la Vectrex mise sur une animation en images vectorielles, ce qui lui confère aujourd’hui un look néon totalement rétro-futuriste qui ne laisse évidemment pas indifférent ! Afin de donner une identité propre à chacun des jeux, un layer de couleur se pose par dessus l’écran monochrome afin d’approcher encore un peu plus de l’ambiance borne d’arcade de l’époque !

Chez nous, en Europe, la machine arrivera en 1983 après le rachat de GCE par la marque MB, bien connue aujourd’hui pour ces nombreux jeux de société. Avec la Vectrex, MB avait de quoi concurrencer Mattel et son Intellivision. L’aventure Vectrex se terminera rapidement, dès 1984, à l’image de nombreuses autres aventures américaines, suite à l’épisode du « Crash du Jeux-Vidéo ».

Minestorm - Vectrex (GCE, 1982) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Minestorm – Vectrex (GCE, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

Voilà 10 ans maintenant que la Vectrex de mon ami Vega trône parmi les plus belles pièces de mon petit musée. J’ai assez vite pu goûter à d’autres jeux que Minestorm, un clone d’Astéroïd intégré dans la console. En effet, j’ai la chance de disposer d’une cartouche « Multi-game » tout ce qu’il y a de plus atypique. Une jolie bidouille qui intègre les quelques jeux sortis officiellement ainsi que plusieurs Homebrew ou jeux non-édité datant de la fin des années 90. Rien d’illégale à tout cela, puisque comme le précise l’équipe d’Obsolète Tears, la machine et les titres en lien avec celle-ci sont libre de droit tant qu’aucune commercialisation n’en est faites.

Les droits revirent à leurs concepteurs, Smith Engineering. Ces derniers firent preuve d’une grande bonté en laissant les droits sur cette machine et tout ce qui l’entoure libre tant que l’on ne ferait pas d’argent sur leur dos. Une idée que beaucoup feraient bien de prendre devant l’engouement de l’émulation ces derniers temps. Il en résulte que cette machine est toujours vivante, certains passionnés sortant encore de nouveaux jeux ou de nouveaux accessoires. (Obsolète Tears)

Spike - Vectrex (GCE, 1983) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Spike – Vectrex (GCE, 1983) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

Côtés jeux, ont retrouve en majeur partie des adaptations assez réussies au format fil de fer des classiques jeux d’arcade de l’époque. Star Wars, Astéroïd, Pac Man, Battle Zone, Berzerk, Scramble… Tous ont si pas leur adaptation, un petit clone assez similaires ! Si plusieurs titres restent finalement dans un gameplay assez « plat », les titres les plus impressionnants sont ceux qui offrent des environnement en 3D ! Rien que l’intro de Minestorm avec l’arrivée du vaisseau en 3D qui traverse l’écran pour vous projeter dans l’action est d’un bluffant encore aujourd’hui ! Mais d’autres vont encore plus loin. Il y a Starhawk qui vous propose un combat spatial digne de la fin du premier épisode de Star Wars dans l’étoile noire. Fortress of Narzod ou Pole Position font clairement partie des jeux que j’aimerais pouvoir découvrir. Je me contente de l’originale simulation de vélo « Tour de France » pour me faire une idée d’une course en 3D sur Vectrex. Il y a enfin Spike qui propose un titre dans l’esprit des premiers jeux de plateforme Panic, dans une univers de murs et d’échelles en 3D.

Bref, fin de l’année dernière, j’ai eu la chance de récupérer via Rock’n Guming quelques boîtes, manuels et surtout « layers » pour compléter ma collection, de quoi pouvoir « enfin » envisager réaliser un petit shooting photo RetroGaming dédié à la console !

Scramble - Vectrex (GCE, Konami, 1982) by Pierre 'Cyborg Jeff' MARTIN.
Scramble – Vectrex (GCE, Konami, 1982) by Pierre ‘Cyborg Jeff’ MARTIN.

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Robomania

Robomania

Et oui, déjà 9 années que j’ai composé par première Bande Son pour un jeu vidéo sur le Commodore 64 ! Il s’agissait de PowerGlove développé par LazyCow (et dispo chez RGCD).

Nous avons travaillé depuis lors sur de nombreux projets sur Commodore 64, Amiga et NES/Famicom. Or, il y a deux semaines, il m’a encore embarqué sur une petite démo technique présentée ce weekend à la #OnlySpritesCompo2022.

Partant du thème d’introduction du jeu, retravaillé pour intégrer quelques idées de la version Amiga et ajoutant ensuite de nombreuses variations entrainantes.

Le timing était très short, mais le résultat de synchronisation avec la démo est vraiment sympa avec cette masse de petits robots à l’écran même si quelques petit effets de transition aurait été encore un plus : )

Un beau défi pour ce micro-ordinateur qui fête ces 40 ans !

Vous pouvez d’ailleurs tester le résultat directement sur votre C64, ou un émulateur !

>> csdb.dk/release/?id=214830

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A la découverte de la Lynx d’Atari

A la découverte de la Lynx d’Atari

Depuis la fin de l’année dernière, une nouvelle console a fait son entrée dans mon petit musée, la console portable d’Atari : La Lynx !

L'Atari Lynx 2 entre dans ma collection
L’Atari Lynx 2 entre dans ma collection

C’est pour ma part la première fois que j’ai pu prendre en main cette console portable en couleur lancée aux Etats-Unis en 1989 et qui arrivera chez nous l’année suivante. A cette époque, la Game Boy de Nintendo vient également de faire son entrée dans les magasins de jouets et éclipsera très vite la console d’Atari. Dès 1991, c’est SEGA qui viendra se faire une petite place avec sa Game Gear qui pour beaucoup sera considérée comme la première portable en couleur, remisant un peu plus la Lynx dans les machines oubliées !

Et pourtant, cette console avait de bons arguments technologiques ! Développée par Epyx, connus à l’époque pour les licences vidéoludiques Summer Games Challenge, California Games, Impossible Mission ou encore Super Cycle, le projet « Handy » de console portable couleur cherche dès 1988 le soutien financier d’investisseur dans son projet. Comme Florent Gorges nous le raconte dans son ouvrage dédié à l’histoire de Nintendo, une rencontre sera organisée entre les deux équipes. Rencontre qui viendra jeter un peu de doute dans les équipes de Gunpei Yokoi alors entrain de finaliser son projet Game Boy, une console portable monochrome aux performances déjà bien en retrait face à la future Lynx.

Atari investira donc dans le projet alors que sa position sur le marché des consoles 8bits ne lui a jamais permis de redresser la situation depuis le Crash du début des années 80. La console a de beaux arguments. Un écran permettant l’affichage de 4096 couleurs, une console imaginée ambidextre, la possibilité d’affichage en 3D, d’organiser des parties jusqu’à 8 joueurs. Face à la Game Boy, la Lynx avait tout pour réussir… sauf peut-être les bons jeux !

Publicité pour l'Atari Lynx - 1991 - Air Gaming (https://air-gaming.com/dossier-console-la-lynx-datari/)
Publicité pour l’Atari Lynx – 1991 – Air Gaming (https://air-gaming.com/dossier-console-la-lynx-datari/)

En effet, alors que Nintendo et SEGA enchainent les succès avec Mario, Sonic, Mickey, Donald, Picsou, Megaman, Zelda, Alex Kidd,… la ludothèque de l’Atari Lynx est loin d’être excitante ! On y retrouve les portages des grands classiques de l’arcade comme Mrs Pacman, Rampage ou Paper Boy. Epyx y développera évidemment plusieurs titres en exclusivité, mais peu de grandes licences viendront soutenir le lancement de la Lynx !

S’il n’est pas facile de se trouver une console Lynx aujourd’hui, il est en revanche peu couteux de se procurer des jeux pour celle-ci. La console a souvent mal vieilli. Le processeur sonore et surtout l’écran sont souvent le point faible de fragilité et bien souvent, les jeux sont revendus pour moins de 10€, parfois toujours avec leur boite. Une console avec de nombreuses lignes blanche à l’écran impliquera des réparations compliquées, en revanche, si le témoin lumineux ne s’allume pas, alors que vous avez insérer les 6 piles dans la console ! Ne perdez pas trop vite espoir ! En effet, la Lynx a besoin d’un jeu pour faire contact, et si ce dernier est un peu oxydé, vous pourriez un peu trop vite diagnostiquer votre console en panne !

Je vous invite donc à la découverte de quelques jeux rassemblés ces derniers mois.


Test en vrac

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