Un sorcier à New York

Un sorcier à New York

 

J’étais enthousiaste, très enthousiaste à me replonger dans l’univers magique de JK Rowling ! Mordu d’Harry Potter, papa et maman avait d’ailleurs choisi d’emmener Charly au cinéma afin de lui faire vivre lui aussi une aventure au pays des sorciers !

Les Animaux Fantastiques - Dragonneau à New York
Les Animaux Fantastiques – Dragonneau à New York

Basculant dans les années 30, de l’autre-coté de l’Atlantique, nous allions vivre le choc américain au coté de Norbert Dragonneau, un jeune sorcier particulièrement attaché aux animaux magiques futurs écrivains de l’ouvrage de référence en la matière à Poudlard à notre époque. A New York, tout est plus grand et surtout bien différent de la bonne vieille Angleterre…

Je ne vous dévoilerais rien de l’histoire et au fond, je n’ai rien à reprocher à la trame ni aux nombreux petits détails de l’univers « Potter » que je regrettais d’ailleurs de ne plus retrouver dans les derniers films d’Harry Potter,… La magie fait son effet tant pour les petits que les grands ! Pourtant, pourtant… je n’ai pas été transporté dans le film comme je l’avais espéré et j’essaie d’en comprendre le pourquoi !

New York n’a-t-elle pas déjà suffisamment de super-héros ? Spiderman, Batman et autres Xmen ont pour habitude de protéger la ville régulièrement prise d’assaut par des hordes de méchants… Et de fait j’ai trouvé la plupart des séquences d’action entre les différents ordres de sorciers et ce que j’appellerais « l’ombre » (pour rester vague), très marvellesques, très loin de l’ambiance des « combats » de grands de la série Harry Potter… La manière dont les personnages se rencontrent, se protégent, se dévoilent, retournent leur veste, meurt… Rien ne me rappelle la série Harry Potter mais entre parfaitement dans le moule des films de Super Héros américain. Vous verrez, ce vieil homme directeur de journal avec un fils prodigue devenu sénateur de New York alors que l’autre est un looser de l’info… C’est typiquement un truc à l’américaine !

Les Animaux Fantastiques, décors fades et un peu vides
Les Animaux Fantastiques, décors fades et un peu vides

J’ai aussi beaucoup de griefs à faire aux effets spéciaux. A l’image du remake du « Magicien d’Oz », j’ai en permanence eu le sentiment d’être confiné dans de grand studio tout vert aux décors collés par ordinateur… le tout submergé d’éclairage artificiel. Ce manque de lumière naturel est permanent dans le film et lui donne un aspect vieillot. Un sentiment évidemment marqué par la situation de l’histoire dans les années 30 (Une période que j’aime beaucoup par ailleurs). Si j’avais trouvé cela intéressant dans le Magicien d’Oz, cela m’a donné l’impression de regarder ici un film à budget « moyen ». D’autant que les animaux magiques, dont beaucoup sont de couleurs plutôt vives tranchent fortement avec cet univers fade et vide made in computer…

Bref, de manière général, je ne me suis pas senti dans l’univers propre d’Harry Potter mais dans une tentative de le décliner à la sauce américaine plutôt que de vraiment lui donner le prolongement que j’aurais eu envie de voir… L’Amérique était-elle prête à vivre dans cette univers magique aux codes un peu désuet du cinéma britannique… Mais au fond, n’est-ce pas cela la réalité du rêve américain, surtout dans les années 30 ? Tombé né à né avec de grandes rues sombres aux immenses buildings, un monde en total rupture avec les traditions de la vielle Europe.

Bref, rien n’est encore bien claire dans ma tête… quelque chose dans tout cela n’a pas fonctionner et peut-être faudra-t-il que je regarde une deuxième fois le film pour mieux comprendre.

Ce qui est certain, c’est que Charly lui a vraiment accroché, même si je l’ai trouvé un peu petit pour certaines scènes du film.

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