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Hotshot Racing, la course arcade sans les pièces de 20Fb

Hotshot Racing, la course arcade sans les pièces de 20Fb

Découvert récemment grâce à la vidéo de Vega Mike, Hotshot Racing nous offre un retour aux sources des courses endiablées auxquels nous jouions sur bornes d’arcade de la fin du siècle dernier !

Car oui, visuellement, lorsque l’on se prépare à prendre le départ on se rappelle tout de suite au style SEGA, tout en polygone, appelé aujourd’hui dans le courant Indie : Low Poly. Mais ce sentiment particulièrement nostalgique, n’entache en rien le travail esthétique du jeu, les circuits ne manquent d’ailleurs pas de détails et sont par ailleurs bien plus nombreux que sur un Virtual Racing : )

Le Gameplay est nerveux, pure arcade et sans prise de tête, on accèlère, on drifte, on gagne du booste et on se bagarre. Voilà qui change enfin de Mario Kart ! S’il faut être très attentif au temps limité entre les checkpoints, et ce même pendant les courses, le plaisir de jeu s’impose rapidement et sans la frustration des bornes avaleurs de nos pièces de 20Fb, où seule l’élite pouvait prétendre à la « Next Racer ».

Hotshot Racing - Switch (Curve Digital - Lucky Mountain - Sumo Digital, 2020)
Hotshot Racing – Les courses sont particulièrement nerveuses

Sans avoir fait le tour complet des circuits, les 4 coupes offrent déjà 16 parcours et plusieurs personnages disposant chacun de 4 voitures aux performances différentes. Voilà qui rappelle là encore l’approche de l’époque, plutôt accélération, vitesse de pointe ou glissade.

Tous les anciens y retrouveront donc leurs racines et si visuellement pour moi, c’est Virtua Racing qui me vient en tête spontanément, je retrouve des aspects de SEGA Rally, Outrun 2006 et Screamer dans les circuits et le challenge de Shox d’EA Sports !

Enfin, là où trop de jeux de voitures modernes ont totalement oublié les parties funs  de 2 ou 4  entre amis devant la même télévision,  Hotshot Racing ne nous a ici pas oublié ! Voilà qui permet donc se mesurer avec toute la famille et nos meilleurs amis JoyCon en main !

 

Si le titre est dispo sur PC et PlayStation 4 également, c’est bien sur la Nintendo Switch que je l’ai choisi, disposant sur cette dernière de deux paires de tout petits JoyCons. C’est évidemment une approche différente du volant et pédalier de Vega Mike mais le plaisir est bien là, malgré la taille rikiki du contrôleur entre nos doigts. Je n’ai pour ma part pas senti une image manquant de piqué sur la Switch en jouant sur la TV, mais il faut admettre que le framerate souffre par moment déjà en 2 joueurs.

Qui viendra se mesurer à moi ?

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Disney Classic Games : On aurait pu nous en donner plus pour le même prix !

Disney Classic Games : On aurait pu nous en donner plus pour le même prix !

Actuellement en promo pour moins de 10€. J’ai fini par me laisser tenter par le bundle Aladdin/Roi Lion sorti de manière très stratégique l’année dernière en même temps que le remake des deux films de Disney.

Vendu à l’origine pour plus de 35€, et encore possible à trouver entre 20 et 30€ en version physique comme en dématérialisée, la raison me forçait à attendre. Après une petite soirée passé sur le jeu, force m’est de constaté que j’ai bien fait d’attendre. 10€ est presqu’encore trop cher !

J’aime les vieux pixels ! Je ne suis donc pas frustré ou déçu par le visuel et le gameplay de ce bundle bien évidemment, mais il faut bien admettre que même pour 10€, le contenu est bien trop léger. Lorsque les concurrents proposes 4 à 7 jeux rétro dans une compilation vendue à 20€, comme Disney ose-t-il ne proposer que 2 jeux pour plus de 35€ !?

La version Megadrive d'Aladdin
La version Megadrive d’Aladdin

Oh, bien évidemment, on annonce plus que cela. Mais les faits sont là ! Le bundle propose tout simplement la version Megadrive d’Aladdin et le jeu Le Roi Lion tant dans sa version Super Nintendo que Megadrive. Pour chacun d’eux, vous pourrez comparer la version européenne et japonaise (toujours un peu plus nerveuse), voir la version démo ou une version aux bugs corrigés. Wouw, merci !

Quand on sait qu’Aladdin à l’époque se déclinait en une version Megadrive et Super Nintendo totalement différentes, l’absence de l’une des deux est bien dommage. Pourquoi ne pas avoir envisagé également la version Game Gear qui était particulièrement réussie ou même la version Game Boy ? Le Roi Lion se décline propose les version Nintendo et SEGA, mais qui hormis la bande son sont particulièrement similaire. Là aussi, les versions 8bits ou GameBoy auraient été intéressantes à ajouter… Mais non !

On pourrait comprendre que les raisons à cela se glisse dans les gestions des droits d’auteurs. En effet les versions présentes dans la compilation sont toutes propriétés de Virgin Games, alors que par exemple la version Super Nintendo d’Aladdin était réalisée par Capcom… Quoi qu’il en soit, on peu resté déçu.

L’un des avantages de ces ré-éditions réside dans la possibilité de sauvegarder sa partie quand on veut ou de pouvoir retourner en arrière. Récemment, le store Nintendo s’est étoffé d’un catalogue rétro gaming qui permet de profiter de bons nombres de jeux de la NES ou SNES profitant de ces options. Ici, à nouveau, on nous offre le service minimum. L’interface est à peine intuitive. On ne peut réaliser qu’une sauvegarde par jeu, le retour en arrière est simpliste, et même les options permettant d’apporter un rendu vieille télévision aux pixels sur votre écran HD manque d’originalité.

C’est dommage, vraiment dommage. Un coup marketing loupé qui donne ce sentiment de vouloir plumer le passionné. Pourquoi diable dans ce cas ne pas se suffire d’une ROM téléchargée, on se le demanderait presque. D’autant que l’on trouve même les cartouches de ces jeux pour moins de 10€ en cherchant un peu…

Si l’on laisse tout cela de coté,… On pourra (re)découvrir deux grands classiques qui auront marqués une génération de jeune joueur. Aux cotés des Mario et Sonic, les héros de Disney ont eu droit durant les années 90 de magnifiques hommages vidéoludique. C’est au fond bien dommage de ne pas avoir imaginer une super compilation qui aurait pu rassembler Aladdin, Picsou, Mickey, Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Donald et tous les autres…

Les Aventures de Moktar

Les Aventures de Moktar

C’est à mes yeux l’une des plus belles pièces de ma collection de vieux jeux vidéo !

« Les Aventures de Moktar » déboule sur les ordinateurs de l’époque Atari, Amiga et PC en 1991. Ce qui devait alors n’être qu’un jeu « publicitaire » vite fait pour surfer sur le succès du sketche « La Zoubida » de l’humoriste en vogue Lagaf chez nos amis français se retrouve au final comme l’un des meilleurs jeux de plateforme sur PC de cette génération.

Alors que résonne encore à la radio le 45 tours de Moktar qui chippe une mobilette pour emener danser sa douce Zoubida, le nouveau titre au Top 50 signé Lagaf, la petite équipe française de chez Titus glisse entre la récente sortie de The Blue Brothers et celle du future projet Prehistorik 2 une série d’amélioration à son moteur de jeu de plateforme multi-configuration pour donner naissance à ce nouveau projet.

Les Aventures de Moktar - PC (Titus, 1991)
Les Aventures de Moktar – PC (Titus, 1991)

Il faut rester conscient qu’à l’époque, et ce surtout sur les PCs, réaliser un jeu de plateforme proche des qualités des consoles Nintendo et SEGA est un véritable casse-tête. En effet, les PCs sont équipés de cartes graphiques aux performances très diverses, 2, 4, 16 ou 256 couleurs dans des résolutions diverses. On ne parlera même pas ici pas des processeurs différents ou de l’arrivée des cartes son. L’équipe de Titus joue donc sur des écrans fixes où l’image se déplace brutalement une fois arrivé proche de l’écran afin de donner une impression de scrolling. Cette cassure dans le gameplay s’adapte parfaitement à la construction des niveaux que doit parcourir notre cher Moktar non pas sur sa mobilette, mais en ramassant caisses, bouteilles, balles magiques, trempolings, skateboards et tapis-volant… Tout cela s’inspirant d’une série de mécaniques de jeu issues du précedent titre de l’équipe, The Blue Brothers, mais en améliorant le concept voire même en prenant plaisir à tester de nouvelles idées !

Les Aventures de Moktar propose même quelques combats contre de vilains boss !
Les Aventures de Moktar propose même quelques combats contre de vilains boss !

Visuellement, les décors sont variés… de la banlieue française aux villes ravagées de la guerre en passant les égouts de la ville, les catacombes, le tombeau du pyramide et se terminer bien évidemment à Marrakech. On a droit à une qualité d’image très proches des bons jeux 16 bits du genre avec des personnages drôles et bien animé !

A mes yeux, Moktar était un jeu incroyable. Les niveaux étaient assez difficiles avec de nombreux passages délicats. Trouver la sortie n’était néanmoins pas mon objectif principale. Il était bien plus cruciale de trouver où était caché le code secret qui permettrait le lendemain de reprendre l’aventure directement du dernier niveau découvert ! Et puis, très vite, le jeu réserve un nombre incroyable de passages secrets et de cachettes à bonus, un régal ! Historiquement, il me faudra attendre que mon ami Philippe me trouve une version tenant sur une grosse disquette 5’1/4, un format pas très répandu sur les nouveaux ordinateurs PCs de l’époque. Du haut de 14 ans, je n’imaginais même pas qu’un jeu pour ordinateur s’achète en magasin ! On s’échangeait des disquettes, comme on copiait nos musiques préférées sur des K7.

A l'époque, je n'imaginais même pas que l'on achète des jeux-vidéo au magasin !
A l’époque, je n’imaginais même pas que l’on achète des jeux-vidéo au magasin !

Si de nos jours, envisager un jeu vidéo sur une thématique aussi délicate qu’un sketche de ce genre créerait la polémique, il fut déjà à l’époque impossible de commercialiser Les Aventures de Moktar hors de la France. Au de là des frontières, le personnage, sous les traits de Lagaf n’aurait pas été compris. C’est pourquoi le titre se retrouve alors transposé en Titus The Fox, mettant en scène le petit renard, mascotte du studio français… une bonne idée depuis qu’un certain hérisson a lancé la tendance !

Tout ceci fait qu’à mes yeux, retrouver Les Aventures de Moktar dans son format commercialisé à l’époque est un jalon fort dans mon histoire du jeu-vidéo, comme j’avais déjà eu l’occasion de le raconter plus en détail encore il y a quelques années.

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Castlevania 16 bits

Castlevania 16 bits

J’ai toujours eu une attirance pour les trois premiers Castlevania sur la NES. La musique était excellente, le gameplay énergique, les décors franchement impressionnant pour la console 8bits de Nintendo, mais, je dois bien admettre que je ne m’étais pas vraiment intéressé à l’époque aux autres épisodes, et notamment celui-ci sorti sur la Super Nintendo, la sortie d’une compilation anniversaire de Konami rassemblant quelques uns des épisodes mythiques de la série à jouer sur ma Nintendo Switch avait donc fini par me faire de l’oeil une fois le tarif tomber sous la barre des 10€, de quoi mettre mon ami Santo au défi !

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

J’avais déjà eu l’occasion de toucher à Castlevania IV en émulation à la fin des années 90. A l’époque, je ne connaissais toujours que très peu cette série et, via émulation toujours, c’était plutôt les épisodes NES que je trouvais réussi. Aux cotés d’un expert en jeux vicieux, j’ai pu découvrir un peu plus ce premier épisode sorti sur la Super Nintendo via la compilation « anniversary » sur la Nintendo Switch. Tout en restant dans l’univers des épisodes NES, cette nouvelle aventure me donne l’impression de beaucoup tabler sur les effets spéciaux de la nouvelle console de Nintendo.

Super Castlevania IV - SNES (Konami, 1991)
Super Castlevania IV – SNES (Konami, 1991)

Avec dès le départ de l’aventure, un grillage qui tombe et qui montre que l’on peut techniquement avoir des avant plan et arrière plan de jeu. Néanmoins, cela n’apporte pas grand chose au jeu, si ce n’est un peu plus d’exploration. Je n’étais pas très fan déjà de cet effet sur Super Mario World. Musicalement, l’ambiance de ce Castlevania offre des sons beaucoup plus proche de la réalité que les bliips de la NES, mais cela crée plus une ambiance qu’une bande son énergique.


 

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Dans la continuité de la découverte des épisodes inclus dans la compilation « anniversary » de Konami dédié à Castlevania, nous avons ensuite découvert la version Megadrive titré « Bloodlines », cet épisode était appelé chez nous « the new generation » et « vampire killer » au Japon. Après avoir été exclusif aux consoles de Nintendo, le « classique » (je dis classique, mais à l’époque je n’en avais jamais entendu parler) de Konami débarque alors sur la console de SEGA, habituée à proposer des jeux plus matures collant parfaitement à l’univers de Castlevania et les chasseurs de vampires.

Castlevania Bloodlines - Megadrive (Konami, 1994)
Castlevania Bloodlines – Megadrive (Konami, 1994)

Sans s’embarrasser d’effet spéciaux novateurs, cette nouvelle aventure se pose sur les bases de la série, avec des niveaux plus classiques qui se focalise sur le gameplay, par ailleurs un peu plus nerveux que sur les consoles de Nintendo. L’expert à mes cotés y prend d’ailleurs plus de plaisir que sur la version Super Nintendo, de quoi voir plus que le premier boss ! Et c’est que le premier niveaux est long à boucler ! Musicalement, les sonorités FM de la Megadrive offre une belle variante aux thèmes emblématiques de la série ! probablement hors de prix à trouver en cartouche, ce Castlevania se déguste donc dans cette compilation !

Continuons à jouer à la Master System

Continuons à jouer à la Master System

Depuis un mois, la Master System, 8bits de SEGA est branchée sur la télévision. Voilà qui aura été l’occasion de tester plus en détail, seul, avec les enfants ou mes amis les quelques cartouches glanées aux fils des années. J’ai notamment été surpris par Rastan dans un gameplay un peu similaire à Castlevania. Cela aura aussi été l’occasion de mettre mon expérimenté ami Santo à me faire découvrir Wonder Boy in Monsterland et Shinobi, afin d’en voir un peu plus que ce que je n’arrive à progresser par moi même…

Bref, je vous partage ce petit aperçu…

Rastan (SEGA – Taïto, 1989) 8/10

Rastan - Master System (SEGA, Taïto, 1988)
Rastan – Master System (SEGA, Taïto, 1988)

Reprenant le concept Plateforme/Action de la borne d’arcade sortie à la même époque que je ne connais pas, je découvre cette version Master System en 2020. Si les décors sont un peu pauvre et le premier niveau assez linéaire, très vite Rastan montre un certain intérêt à se plonger dans l’aventure. Des nouvelles armes à ramasser, un changement de luminosité (jour, pénombre et nuit), quelques tunnels à explorer et une musique assez réussie.

Le jeu n’est pas trop punitif, ce qui m’aura permis d’affronter le premier boss et découvrir 3 environnements, la montage, le château et la forêt… Les ennemis, sont peut-être un peu redondant, limitation de cette version 8 bits ? Quoi qu’il en soit, il a au moins de quoi rivaliser avec Castlevania sur la NES non ?

Alex Kidd in miracle worlds (SEGA, 1986) 7/10

Alex Kidd in miracle world (Master System)
Alex Kidd in miracle world (Master System)

Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.

Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?

C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?

J’ai donc essayé de m’y remettre moi aussi à cet Alex Kidd. Bien évidemment, avec la possibilité d’utiliser la bague, le premier niveau est un peu plus facile, mais reste que ce diable d’Alex Kidd patine plutôt qu’il ne coure et qu’il fait des sons particulièrement difficile à contrôler… Délicat ! Sous l’eau, le petit coup de point pour tuer les poissons, gros ou petit, ce n’est pas le plus facile… J’arrive évidemment plus facilement qu’étant gamin au stage suivant, ou sur ma petite moto, je finis toujours par retomber sur un scorpion pour petit Game Over… Rooh, Alex Kidd, tu m’énerves !

Wonderboy in Monsterland (SEGA – Escape, 1988) 7/10

Wonder Boy in Monsterland - Master System (SEGA, 1988)
Wonder Boy in Monsterland – Master System (SEGA, 1988)

Diable, je suis surpris de découvrir que l’épisode Master System de Wonder Boy in Monster Land est issu d’une adaptation d’un jeu initialement sorti sur borne d’arcade tant le concept plateformer / aventure ne se prette pas à jouer en mode « insert coin » ! Je constate également qu’avec surprise, cette aventure de SEGA avait même eu droit à un portage sur Commodore 64. Si je connaissais bien le tout premier Wonderboy, avec Skateboard et dinosaure, c’est en réalité le 3° épisode sur la Game Gear qui m’avait impressionné à l’époque. Avec ce second opus « Wonder Boy in Monster Land », on sent encore les mécanique un peu vétustes des jeux de plateforme de SEGA qui tout comme dans Alex Kidd proposent des niveaux souvent qui n’ont pas la magie de Nintendo avec son Super Mario.
Il n’empêche que ce mélange d’aventure et plateforme est assez chouette, même si sans l’aide d’un expert à mes cotés, je n’en aurais pas vu tant !

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