Archives de
Tag: Nico Rosberg

La Saison 2021 de F1, la première du fiston Schumacher !

La Saison 2021 de F1, la première du fiston Schumacher !

Encore quelques jours et… si le ciel ne nous tombe pas sur la tête, la saison 2021 de Formule 1 ouvrira le bal sur le tracé de Sakhir à Barhein. Une saison qui devrait être l’une des plus longues avec 23 courses prévues au calendrier ! Je vous avouez, cette année je n’ai pas l’envie de m’étendre en longueur. Je suis fatigué du quotidien et de ne savoir de quoi sera fait demain. Alors au fond, les Grand Prix pourront je l’espère me faire un peu oublier tout cela.

Ce n’est probablement pas le plus grand changement cette saison, mais voici qu’apparaitra à nouveau le nom de Schumacher sur la grille de départ. Je ne vous mentirais pas que cela me fait un petit pincement. Si j’ai le temps d’une saison supporter Nigel Mansell et sa Ferrari, j’ai très vite été un grand supporter de Michael Schumacher depuis le GP de Belgique en 1993 où je l’ai vu remporté sa première victoire ! Si je ressorts mes revues d’histoire, il est amusant de constater qu’il y a 20 ans, en 2001, 2 Schumacher était en haut de l’affiche. Michael bien évidemment qui allait s’offrir sa 4° couronne chez Ferrari, mais son frère Ralph également, leader chez Williams BWM qui s’offrira d’ailleurs cette année là ces 3 premières victoires !

 

2001, c’est également l’année des débuts des deux vétérans de la grille de cette année. Fernando Alonso qui débutait discrètement sur la Minardi Ford en fond de grille après une magnfique saison de F3000, mais également Kimi Raïkkonen qui allait glisser sa Sauber Petronas Ferrari dans les points, soit à la 6° place, lors du premier grand prix de la saison !

Si l’on remonte un peu moins, d’à peine de 10 années, il est amusant de constater qu’après s’être retiré du grand circus à la fin de la saison 2006 emportant une 7° couronne, Michael Schumacher faisait son grand retour sur les circuits au volant de la première Mercedes GP de ce siècle ! 2011, c’est également les débuts de deux futurs grands pilotes, l’Australien Daniel Ricciardo qui débutera modestement sur l’HRT Cosworth ainsi que le Mexicain Sergio Perez chez Sauber Ferrari !

Lire la suite Lire la suite

Come on Stoffel !

Come on Stoffel !

Tout est différent. Pendant près de 25 ans, j’ai regardé les courses de F1 avec une passion débordante après avoir été embarqué dans cet univers le temps du Grand Prix de Spa Francorchamps avec mon paternel devant la télévision. J’avais mes pilotes préférés Nigel Mansell, Michael Schumacher, Jos Verstappen, Rubens Barrichello, Mika Salo, Nick Heidfeld, Robert Kubica, Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Nico Hulkenberg, Max Verstappen…. Et puis il y eu Stoffel Vandoorne.

Alors, je n’y reviens pas plus, j’en ai déjà parlé lorsqu’il fut titularisé chez Mc Laren fin 2016, mais depuis lors, les weekends de Grand Prix, je les vis tellement différemment. Qu’importe qui a fait la pole, qui est dans le TOP 10, qu’importe ce qu’il se passe en course, presque,… j’ai le regard obnubilé par la position de la Mc Laren n°2…

A l’heure où la Belgique a de quoi faire la fête pour avoir mener son équipe national de football en demi finale de la coupe du monde, les temps sont durs pour notre pilote belge. Après une saison 2017 malmenée par des tensions entre Mc Laren et Honda, les performances de la voiture étaient très décevantes et malgré de grands espoirs pour la saison 2018 dont une nouvelle alliance avec le motoriste Renault, l’écurie anglaise se retrouve encore au 100.000 diables.

Sur la piste, notre Stoffel souffre de l’ombre de Fernando Alonso. Loin de démériter aux côtés de la vedette espagnole, c’est l’ensemble de la réflexion de l’équipe qui pose problème. Tout est construit autour du double champion du monde, réglages, direction technique, stratégie… Stoffel jouant beaucoup trop souvent l’effet aspiration en qualification ou le bouchon dans les stands pour donner à Alonso le maximum de chance… de ramener quelques maigres résultats. Plus ce championnat avance, plus notre pilote belge semble s’engluer dans une situation qui lui échappe et ne montre pas ces compétences à l’heure où le marché des transferts va s’animer, comme chaque trêve estivale.

Mc Laren en pleine restructuration vient d’abandonner son team manager. Fernando fait-il partie de la nouvelle équation pour la prochaine saison ? Misera-t-elle sur son nouveau petit protégé Lando Norris, les portes ne risquent-elles pas de se refermer sur notre espoir belge là où par exemple Charles Leclerc parvient à briller sur sa modeste Sauber Alfa Romeo Ferrari…. C’est qu’il se dit qu’en ce moment, des négociations seraient en cours, mais Sauber peut-elle surprendre une seconde année de suite ? C’est qu’elle profite également des performances plus que moyenne de Mc Laren, Williams, Force India et Toro Rosso qui ne manqueront pas de redresser la barre en 2019…. Mais Stoffel peut-il « s’offrir » mieux à l’heure actuelle, comme un baquet chez Renault Sport ?

Diable, qu’il est stressant d’être un fervent supporter ! Tentons de battre la France au Football aujourd’hui alors ; )

F1 1997 – F1 2017, c’était il y a vingt ans !

F1 1997 – F1 2017, c’était il y a vingt ans !

Il ne reste qu’une petite semaine avant l’ouverture de la saison 2017 de Formule 1 ! Une saison à nouveau pimentée par diverses modifications techniques, histoire de tenter de brouiller les cartes, par le départ du champion du monde Nico Rosberg et par l’arrivée d’une jeune génération aux dents longues ! Dans tout ce tohubohu, j’avais bien sur de gros espoirs de voir briller notre Stoffel Vandoorne nationale, promu pilote chez Mc Laren Honda. Une Mc Laren en plein changement, se parant d’une robe tirant sur l’orange et remerciant le sympathique Ron Dennis, mais surtout une Mc Laren équipé d’un moteur Honda encore et toujours à la peine, la voiture n’aillant pu aligner que quelques tours durant les deux semaines d’essais hivernaux à Barcelone…

1997 - Arrows Yamaha - Damon Hill - 1997
1997 – Arrows Yamaha – Damon Hill – 1997

Il y a vingt an, le petit monde de la F1 se retrouvait lui aussi bousculer ! Le champion du monde en titre, le britannique Damon Hill quittait l’écurie championne Williams Renault pour se lancer dans un défi oh combien inattendu, rejoindre les rangs de la petite écurie de Tom Walkinshaw, l’écurie Arrows Yamaha aux cotés du persévérant brésilien Pedro Paolo Diniz. Plutôt habituée au fond de classement, une belle surprise était au rendez-vous lors du grand prix de Hongrie, où la voiture n°1 allait pendant un long moment tenir la tête de la course pour s’incliner à quelques tours de l’arrivée et ramener une incroyable 2° place à l’écurie anglaise !

Grand Prix Magasine - F1 - 1997 - Melbourne
Grand Prix Magasine – F1 – 1997 – Melbourne

Si la saison 1997 allait essentiellement mettre en avant la lutte entre la Williams Renault du jeune canadien Jacques Villeneuve et la Ferrari du double champion du monde Michael Schumacher, elle sera également ponctuée de coups d’éclat surprises souvent liés aux performances des pneus Bridgerstone ou Goodyear. En effet, pour la première fois depuis que je me suis intéressé au championnat du monde de Formule 1, deux manufacturiers de pneumatique se confrontent sur les circuits. Les grandes écuries tels que Williams, Ferrari, Mc Laren et Benetton resteront fidèles à Goodyear, alors que les nouvelles écuries Prost GP et Stewart GP par exemple feront le pari gagnant de Bridgestone, leur permettant de s’inviter régulièrement sur les podiums !

Journal Le Soir - Décembre 1996 - Présentation - Formule 1 - Stewart GP
Journal Le Soir – Décembre 1996 – Présentation – Formule 1 – Stewart GP

Parmi ces belles surprises de l’année 1997, nous aurons le retour aux affaires de l’écurie Mc Laren, en souffrance depuis plusieurs années et s’offrant trois victoires sous sa nouvelle livrée « West » argentée, un magnifique début de saison pour le français Olivier Panis sur la nouvelle écurie Prost GP Mugen-Honda, avant de devoir tirer un trait sur sa saison après un gros accident au Canada. Des résultats prometteurs pour la première saison de l’écurie Stewart GP Ford grâce au talent du brésilien Rubens Barrichello.

Journal Le Soir - Championnat F1 - 1997 - Jacques Villeneuve
Journal Le Soir – Championnat F1 – 1997 – Jacques Villeneuve

97, fut également une année apportant une vague de nouvelles stars ! On se souviendra bien sur de l’arrivée de Ralf Schumacher, le frère de l’autre, promu chez Jordan Peugeot aux cotés d’un autre pilote prometteur entamant sa deuxième saison de F1, l’italien Giancarlo Fisichella, transfuge de la petite écurie Minardi. Dans l’écurie Prost GP Mugen-Honda, le nouveau pilote japonais Shinji Nakano brillera régulièrement aux commandes d’une monoplace visiblement réussie. Ce sera également cas du jeune pilote italien Jarno Trulli qui quittera l’écurie Minardi en cours de saison pour remplacer Olivier Panis. Enfin, le pilote d’essai autrichien Alexander Würtz ne manquera pas de se faire remarquer en remplaçant de main de maître son compatriote Gerhard Berger lors du GP du Canada chez Benetton Renault.

1997 - Lola Ford - Grand Prix Spécial - 1997
1997 – Lola Ford – Grand Prix Spécial – 1997

… et bien sur, la saison 97 apporta également son lot de déception, l’écurie Benetton Renault et son duo expérimenté Alesi – Berger ne pourra prétendre à la couronne, bien en retrait de Williams et Ferrari. L’écurie Sauber armée pour la première fois d’un moteur Ferrari et d’un soutien financier important venant de Petronas et Red Bull restera relativement discrète… Plutôt bien née, la nouvelle Stewart GP aura bien du mal à terminer ses courses, malgré son podium récolté à Monaco, la situation sera bien frustrante pour Rubens Barrichello et signera la fin de carrière prématurée en F1 pour le danois Jan Magnussen. 1997 sera également une année bien difficile pour l’écurie Tyrrell, alignant pourtant deux talentueux pilotes que je soutenais grandement, Jos Verstappen et Mika Salo… Enfin, cela aurait dû être l’année du retour de Lola en F1 soutenue par Master Card, mais les résultats catastrophiques de la première séance d’essaie du vendredi à Melbourne auront tôt fait de faire plier bagage l’écurie avant même le premier Grand Prix.

ARROWS Yamaha      1. Damon HILL.GB             2. Pedro-Paolo DINIZ.Brz
WILLIAMS Renault   3. Jacques VILLENEUVE.Cnd    4. Heins-Harald FRENTZEN.D
Scuderia FERRARI   5. Michael SCHUMACHER.D      6. Eddie IRVINE.Irl
BENETTON Renault   7. Jean ALESI.F              8. Gerhard BERGER.A
                                                8. Alexander WÜRTZ.A
Mc LAREN Mercedes  9. Mika HÄKKINEN.Fl          10. David COULTHARD.Gb
JORDAN Peugeot     11. Giancarlo FISICHELLA.I   12. Ralf SCHUMACHER.D
PROST GP Honda     14. Olivier PANIS.F          15. Shinji NAKANO.J
                   14. Jarno TRULLI.I
SAUBER Petronas    16. Johnny HERBERT.Gb        17. Gianni MORBIDELLI.I
                   16. Nicola LARINI.I          17. Norberto FONTANA.Arg
TYRRELL Ford       18. Jos VERSTAPPEN.Nl        19. Mika SALO.Fl
MINARDI Hart       20. Ukyo KATAYAMA.J          21. Jarno TRULLI.I
                                                21. Tarso MARQUES.Brz
STEWART GP Ford    22. Rubens BARRICHELLO.Brz   23. Jan MAGNUSSEN.Dk
LOLA F1 Ford       24. Vincenzo SOSPIRI.I       24. Ricardo ROSSET.Brz

Lire la suite Lire la suite

1996 – 2016, c’est à Melbourne que tout commence

1996 – 2016, c’est à Melbourne que tout commence

D’ici quelques jours, le grand bal de la F1 va reprendre. Voilà 20 ans que je me lève au petit matin pour assister au premier Grand Prix de la saison qui se tient depuis la saison 96 à Melbourne en Australie. À cette époque, j’avais 18 ans et j’investissais « mon dimanche » à acheter les revues « Grand Prix Magasine » réalisées en collaboration avec Télé 21 (la 2° chaine de la RTBF)… Toute une époque !

Si cette année, nous attendons avec impatience de voir si Sebastian Vettel est prêt à offrir le titre à Ferrari, en quête depuis 2008, il y a 20 ans la Scuderia courrait après ce dernier depuis 1983 et s’offrait les services du double champion du monde Michael Schumacher embarquant avec lui Ross Brawn, le génial ingénieur seule capable de rivaliser avec les monoplaces dessinées par Adrian Newey chez Williams Renault.

Chez Williams, justement Damon Hill était gonflé à bloc pour enfin décrocher le titre de champion du monde qui venait par deux fois de lui glisser des doigts. Ce n’était pas l’arrivée du jeune québécois, ce fils à papa de Jacques Villeneuve qui allait lui faire de l’ombre… quoi que ?

Dans l’ensemble les monoplaces 96 avaient adopté le look « Star Wars » initié par Mc Laren l’année précédente, à la recherche du succès passé. Le nez haut et pointu, les bolides de Woking se livraient pour la dernière fois aux couleurs du mythique cigarettier. A la peine depuis le retrait de Honda en 1992, l’écurie était en pleine reconstruction, travaillant sur une collaboration d’avenir avec Mercedes et le succès que l’on lui connaitra… De bon augure pour la 2° saison de Mc Laren et Honda cette année ?

Les petites écuries allaient nous surprendre cette année-là ! Tout d’abord la victoire d’Olivier Panis sur sa Ligier à Monaco, mais également les réguliers bons résultats de Rubens Barrichello sur sa Jordan Peugeot couleur d’or alors que le célèbre duo Jean Alesi – Gerhard Berger transféré dans l’écurie championne du monde Benetton Renault n’allait pas réussir à briller comme escompté… pas plus que mon « petit protégé » Jos « The Boss » Verstappen trouvant refuge dans l’écurie de Tom Walkingshaw.

Cette saison 2016 s’annonce d’ores et déjà passionnante ! Les essais hivernaux ont montré que l’écart entre l’écurie dominatrice et championne en titre Mercedes GP était moins insolent. La nouvelle monoplace des rouges semble être à la hauteur des attentes de Maurizio Arrivabene et devrait permettre aux deux champions du monde Vettel et Raïkkonen de ramener si pas le titre au moins de nombreuses victoires et de jolis duels.

Lire la suite Lire la suite

« Ils ne se dépassent jamais ? »

« Ils ne se dépassent jamais ? »

Melbourne 2015

Et oui, fan de F1 depuis la saison 94, ce n’est que l’année suivante que j’ai suivi de bout en bout la saison de Formule 1 tout en achetant tous les mois un magasine dédié à l’univers de mes pilotes préférés ! L’année 95 a bien des similitudes avec cette saison 2015. De nombreux changement de pilotes allaient s’opérer et surtout la disparition de nombreuses écuries en difficulté financière, dont au bout de quelques courses, l’écurie Simtek MTV qui alignait pourtant le prometteur Jos Verstappen ! Espérons d’ailleurs ici, que l’écurie Manor GP, reconstituée des cendres de Marussia ait un peu plus à offrir que deux monoplaces restées aux stands lors des prochains GP.

Cette année là, l’éurie Mc Laren se liait avec le motoriste Mercedes afin de redonner de l’éclat à l’écurie mythique britanique. L’équipe de Ron Dennis s’offrait alors les services de Nigel Mansell, de retour sur les circuits aux cotés de Mika Häkkinen en courbe ascendante ! Les débuts seront extrêmement difficiles, Mansell n’apparaissant que peu en GP et il faudra plusieurs années encore avant que le binome Mc Laren / Mercedes ne devienne une équipe qui gagne !

Voilà assurément une image qui colle à merveille à cette nouvelle saison 2015, alors que Mc Laren retrouve maintenant le motoriste Honda, s’offrant les services du champion du monde Fernando Alonso. L’hiver fut difficile avec quelques dizaines de tours alignés à peine et le forfait d’Alonso plus que probablement électrocuté durant les tests hivernaux. Dès lors, La MP4 durant de ce premier GP n’avait pas grand chose de mieux à offrir que la dernière place pour Jenson Button, et l’abandon avant même le départ de la course pour Kevin Magnussen.

La Sauber Ferrari 2015, tout en bleuA l’issue de ce premier GP, l’écurie championne du monde, Mercedes GP, domine la situation à plus d’une seconde du reste du plateau. Voilà qui annonce probablement un beau duel entre Hamilton et Rosberg, mais j’aurais préféré que d’autres équipes soient en mesure de déjà venir leur disputer la victoire. Avec au final seulement 15 monoplaces sur la ligne de départ, l’exigence de ce premier GP n’aura laissé que peu de pilotes à l’arrivée. Cela fait plaisir de voir Sebastian Vettel revigoré dans sa nouvelle Ferrari. Je suis content de revoir les Saubers en bonne forme, avec un tout jeune Felipe Nasr plutôt prometteur. Enfin, pour la Génération Y de l’équipe Toro Rosso : Max Verstappen (17 ans) et Carlos Sainz Jr (20 ans) auront honoré leur paternel en se montrant tout à fait dans le coup durant ce premier GP.

Pourtant pour un premier grand prix, on ne peu pas dire que la course ait été palpitante. Avec ses bientôt 6 ans, Charly a vu juste  : « Ils ne se dépassent jamais ? » C’est vrai que c’est une critique qui perdure d’années en année : le manque de spectacle, le manque de dépassements. On triture les règlements dans tous les sens et au final, une équipe sort du lot et écrase la concurrence, et dans le peloton, on reste souvent frileux à tenter un dépassement, d’autant que mêmes les commissaires sont assez agressifs dans leurs pénalités à la moindre touchettes. Ajoutez à cela un plateau très réduit et des mécaniques fragiles car trop peu rodées à cause des limitations d’essais, et voilà une F1 franchement peu passionnante pour le profane !

Déjà absent des écrans belges (rien de programmé chez RTL ce weekend), le championnat de monoplace 100% électrique, la Formule E donne lui l’impression d’être bien plus amusant.
http://www.fiaformulae.com/en/video.aspx

 

Lire la suite Lire la suite