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Tag: Comédie musicale

14 ans sur les planches

14 ans sur les planches

Et voilà… c’est fait, il a 14 ans !! Et devenir grand, c’est un sacré programme, loin d’être de tout repos ! … Tout comme être papa d’ailleurs mon p’tit chef

14 ans, et zoupla… tu commences à nous filer entre les doigts. D’ailleurs, aujourd’hui tu es en répèt général pour la future tournée de la comédie musicale que tu prépares déjà de longue date.
Alors, pendant que tu n’es pas là, j’ai eu envie de farfouiller dans les archives photos de 2009 à aujourd’hui pour ressortir les plus belles photos de ton aventure…

Joyeux anniversaire mon fiston, on aura fêter cela en famille une semaine plus tôt!

Les 14 ans de Charly


Et cette avant-première… Wouw de Wouw !!! Que d’émotion, que d’émotion de te voir sur les planches, chanter le sourire aux lèvres, avec en prime ta petite soeur embarqué dans ton aventure Honypop, bien entouré des tes amis de là bas : Juliette et Amandine bien sur, mais également Eglantine, Merlin ou encore Philippine.

Cette énergie musicale, cette créativité, toutes ces idées qui fusent ont toujours fait partie de ton univers ! Cela m’oblige évidemment à m’arracher mes quelques cheveux quand il faut tenter de te mettre sur d’autres choses,… comme tes cours à l’école ; )

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Les meilleurs films de 2020

Les meilleurs films de 2020

Non, je ne ferai pas l’affront au monde du 7° art de titrer mon article « 2020, côté ciné ». Parce que cette année sous le signe de ce foutu virus aura été catastrophique pour les différents Cinéma de part le monde. Mes petites statistiques annuelles parlent d’elles-même, là où la proportion des bons films que je regardais sur le grand écran annuellement se situait en moyenne à 26%, ils ne représentent cette année que 5%, soit deux sorties ciné. L’une au Kinépolis, à la Saint Valentin pour regarder la nouvelle adaptation des 4 filles du docteur March et l’autre entre les deux vagues, masqués, au cinéma Le Parc que nous visitions pour la première fois, pour regarder en famille Yakari – La grande aventure.

Le Cinéma a perdu des plumes dans l'épidémie.
Le Cinéma a perdu des plumes dans l’épidémie.

Pourtant de cette année hors-norme, nous aura rassemblé un peu plus souvent devant un bon film que la précédente, avec 10 bons films de plus qu’en 2019. Sans trop entrer dans le décorticage de mes datas, les cinémas ne sont pas les seuls à avoir perdu des points, les bons films se sont faits trop rares à nouveau sur la plate-forme payante BeTV, ne parvenant pas à dépasser les 30%. J’ai donc fini par clôturer mon abonnement en ce mois de décembre.

J’aurais dès lors un peu plus fait appel au plan B, il est vrai. J’aurais également été puisé dans les films enregistré sur ma box Evasion afin nous distraire pendant le premier confinement. Mais Netflix a gagné beaucoup de point cette année en ajoutant une grande partie des oeuvres de Hayao Miyazaki, le « Walt Disney » du pays du soleil levant et les productions de son Studio Ghibli.

Le Château Ambulant, 2004
Le Château Ambulant, 2004

Si jusqu’ici je ne connaissais que Princesse Mononoke qui m’avait plutôt peu convaincu, trop étrange et violent à mon goût. Nous nous sommes, en famille arrêté tout d’abord sur Le Chateau dans le Ciel, sorti en 1986 il m’a rapidement fait un mélange entre la version dessin animée de Sherlock Holmes et les Mystérieuses Cités d’Or. Oh, comme j’aurais aimé découvrir ce film quand j’étais enfant. Ce fut ensuite l’occasion de faire connaissance, enfin, avec Mon Voisin Totoro. Probablement aussi étrange qu’un Alice aux Pays des Merveilles. Il y eu alors la fantastique histoire de Ponyo sur la falaise, petit poisson que veut devenir humain, un film et sa chanson qui auont été regardé plusieurs fois cette année par les enfants ! Madame aura été émerveillée par Arriety et pour ma part, c’est le Chateau Ambulant qui m’aura vraiment complétement impressionné par la beauté de ses paysages et villes.

Ponyo Sur La Falaise, 2008
Ponyo Sur La Falaise, 2008

Je poursuis ma découverte des films de Miyazaki avec cet incroyable conte entre La Petite Sirène et Pinocchio. Un film d’animation coloré qui nous offre des paysages de bord de mer extraordinaire. Des personnages attendrissant. Une poésie pleine de richesse et surtout remplies d’inattendu pour nous européens. Un film à voir absolument avec vos enfants disponible sur Netflix !!! Bref, un chef d’oeuvre, je crois qu’il n’y a pas d’autre mot ! La bande son, digne d’un opéra/ballet est elle aussi éblouissante… et puis les 4 gamins qui vont se mettre en lit en chantant « Ponyo, Ponyo »…

 

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Lou et Angèle remplacent Les Déménageurs et Cie…

Lou et Angèle remplacent Les Déménageurs et Cie…

Désolé les Déménageurs, Adèle et Arthur et Elsa… Mes deux miss ont grandi, Youtube et Just Dance aidant les cours de danse, de gymnastique et chorégraphie aux mouvement de jeunesse, à 8 ans elles me ramènent des musiques et artistes que je ne connaissais pas. Le Père Noël l’a bien compris et leur a d’ailleurs offert l’album de deux chanteuses propres à cette nouvelle génération. Lou et Angèle sont donc venues rejoindre l’album de Louane !

Wouw, le CD d'Angèle !!! Noel2019
Wouw, le CD d’Angèle !!!

Pour ma part j’avais repéré les chansons de Lou qui interprète notamment avec brio le générique et comédie musicale autour de Lady Bug, la super héroïne télévisée française qu’elles adorent (Rose compris). Musicalement, la voix de Lou est très sympathique avec des textes agréables, très jeunes demoiselles. Cela sonne moderne et un peu « Sud », un peu comme du Jenifer nouvelle génération. Avec 21 pistes, l’album a pourtant tendance à être à mes oreilles un peu répétitif.

Pour Angèle, on est clairement dans une catégorie supérieure ! Voilà personnellement quelques années que j’entends parlé de cette nouvelle chanteuse belge sans avoir vraiment eu l’occasion de coller son nom sur une musique. Si, si, c’est évidemment le problème quand on écoute que de la chiptunes indie dans sa voiture. J’avais même été fin 2017 chez sa maman, Laurence Bibot, réaliser une série d’enregistrement de voix-off pour les MOOCs… et c’est ainsi que j’avais pu au moins associer Angèle, la soeur avec Romeo Elvis, le frère… Bref !

Musicalement, Angèle a une voix qui a un grain qui sort du lot et des textes qui touche parfaitement la génération actuelle. Coté arrangements, c’est très bons, soft, doux et énergique en même temps, avec des sonorités old school que j’apprécie tout particulièrement. L’album ne contient quasiment que des tubes, impressionnant. Si mes miss, 8 ans, adorent, je suis malgré tout resté un peu perplexe au bout du 3° mot de la 1° chanson,… elle reste néanmoins mesurée dans ces autres chansons.

C’est clairement avec du retard que je dois bien admettre qu’Angèle est du même niveau que Stromae, relevant bien haut le drapeau belge !

Heu, non les filles… Romeo Elvis, ça je ne suis pas encore prêt hein !

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2017 coté ciné

2017 coté ciné

2017 semblerait presque déjà loin, mais c’est pourtant encore l’heure où j’aime à m’attarder sur quelques statistiques. En 2017, nous nous sommes abonnés à Netflix. Je pensais y trouver de nombreux bons films à voir en plus des séries dont regorgent le service de VOD. J’étais donc attelé pendant les vacances à comparer les sources des « bons films » vu en 2017, 2016 et 2015. Les films prix en compte dans chacun de ces graphiques ont été vu entièrement pour la première durant l’année ciblée (et ce même s’ils sont plus anciens). De plus, seuls les films auxquels j’ai attribué la note de 8/10 auront été pris en compte. C’est ainsi que par exemple, en 2017 je découvrais pour la première fois Dirty Dancing…

L’idée de m’intéresser à ce graphique m’est venue essentiellement en me posant la question suivante : « BeTV, chaine à contenu payant, continue-t-elle toujours à m’offrir suffisamment de bons films ? » Il est vrai que j’avais en début d’année le sentiment que les films proposés collaient moins à mes gouts. Statistiquement, cela se confirme je n’ai vu que 13 bons films cette année contre 16 les années précédentes, mais c’est essentiellement dû au fait que nous avons été un peu plus au cinéma. Cette fréquentation plus régulière des salles obscures impliquant dès lors que les bons films programmées sur BeTV, nous les avons déjà vus. Il intéressant également de constater qu’entre l’offre de Netflix qui propose quelques bons anciens films en VOD haute définition et la box Evasion, bien plus efficace que l’ancien Voocorder, le besoin en achat de film sur support physique s’est réduit depuis 2015 !

Mission réussie pour Valérian et Laureline !
Mission réussie pour Valérian et Laureline !

Parmi mes films préférés de cette années 2017 on retrouve Beauté Cachée avec Will Smith, la pétillante comédie musicale La la land, la magnifique ré-écriture de La Belle et la Bête dans un décors extraordinaire, un peu de romance teenage avec Everything Everything mais également deux surprises inattendues ! Santa & Cie, le conte de Noël plus que réussi d’Alain Chabat et le film d’animation très touchant, Ma vie de Courgette.

ma critique du dernier Star Wars sur SensCritique
Force où es-tu ?

Enfin le grand absent de ce lot de meilleurs films 2017, c’est bien le dernier Star Wars qui n’était pour moi pas du tout à la hauteur face par exemple à la belle réussite que fut le passage de l’univers de Valérian sur le grand écran !

Bref, pour conclure, j’ai eu plus l’impression d’être devant un de ces énième films de super héros à la Marvel (un de ces films que je déteste) qu’autre chose… Un peu comme si la Force nous avait quittée. Le film n’en est pas pour autant mauvais, mais ce ne sera clairement pas mon Star Wars préféré. (A lire sur SensCritique)

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Pluie d’Oscars à La la land…

Pluie d’Oscars à La la land…

La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !

Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?

Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !

Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !

Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.

 

Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.

Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…