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Tag: 3D

Jolie villa à vendre – 40€ sans frais de notaire

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Les Sims 4 - à sa sortie

Et oui, Les Sims en sont même à leur 3ème retour, l’occasion pour Be-Games de jeter un petit coup d’œil au parcours de la série.

Un nouveau siècle s’entamait alors et le jeu vidéo allait faire un pas dans une ère totalement nouvelle ! Le 4 février 2000, Maxis allait bouleverser le petit monde du jeu vidéo avec un titre complètement novateur : Les Sims !

Sim Tower - Maxis 1995Les jeux de construction et de gestion avaient plus ou moins trouvé leur public : Maxis et son Simcity permettait depuis près de 10 ans aux petits maires en herbe de gérer et construire leurs propres villes, Bullfrog avait tâté le terrain de la gestion de parcs d’attraction et hôpitaux, alors que des titres plus complexes comme Railroad Tycoon malgré son âge continuait à attirer les amoureux de réseaux ferroviaires, … Les autres projets de Will Wright, le papa de Simcity, étaient eux nettement plus restés dans l’ombre, comme par exemple SimTower sorti en 1995, qui dans l’idée de proposer une maison de poupée géante, permet de gérer les habitants d’un immeuble… le tout présenté sur un plan de coupe ! Ah tiens, cela vous inspire quelque chose n’est-ce pas ?

En effet, ce concept de maison de poupée virtuelle trotte dans la tête de Will Wright qui aime à se lancer des défis de ce genre. Au milieu des années ‘90, sa maison s’envole en fumée, et le génial inventeur se voit donc obligé de reconstruire sa vie, acheter de nouveaux meubles, une nouvelle déco, … Son idée se précise et petit à petit le « Projet X« , comme l’appelle alors Maxis, prend forme et séduit fortement l’équipe d’Electronic Arts lors du rachat de Maxis à la fin des année ’90. Les moyens sont alors débloqués afin de conquérir un marché encore laissé à l’abandon depuis la sortie de Mrs Pac Man : les joueuses !

Les Sims - Maxis - 2000Les Sims sera donc le tout premier volet d’une simulation de vie. Pas de buts précis, pas d’objectif à atteindre, le joueur pourra vraiment faire ce qu’il veut de ses Sims, leur imposer ses décisions ou leur laisser faire leurs propres choix. Trois phases rythment déjà le début de la série : créer son ou ses petits Sims, construire leurs maisons et donner vie à tout cela ! Alors oui, clairement, le public féminin va fondre sur la série qui marquera une époque de joueuses. Je ne dis pas pour autant que Les Sims est un jeu pour filles ou que les filles ne s’intéressaient pas aux jeux vidéo avant l’arrivée des Sims, mais on peut historiquement considérer que la série de Maxis fut une étape importante à une époque charnière où l’équipement informatique s’est démocratisé dans les foyers.

Avec 90 millions de jeux vendus sur les 4 générations de Sims proposant jusqu’ici 44 disques additionnels, la série est probablement l’une de celles qui a le plus rapidement exploité le concept des contenus supplémentaires, chacun étant attendu par les fans dans une frénésie digne de la sortie d’un nouvel iPhone ! Bien entendu, les add-on de la première génération apportaient toujours quelque chose d’incroyablement nouveau ! Que ce soit « Et plus si affinités » en 2001 qui allait améliorer grandement la communication entre nos Sims ou, l’année suivante, « Entre chiens et chats » qui permettait de chouchouter des animaux de compagnie, les nouvelles idées ne manquaient pas alors au sein du studio Maxis.

Les Sims 2 - Maxis - 2004En 2004, Maxis sort la 2ème génération de Sims. L’une des grosses améliorations sera le passage de la 3D isométrique à un vrai moteur 3D, ce qui permet notamment d’offrir 8 stades d’évolution à ses Sims que l’on pourra donc voir naître, grandir, vieillir et mourir. Néanmoins, le public regrette par exemple de ne plus pouvoir s’occuper de son Pupuce tigré ou de sa Princesse à longues oreilles, un ajout qui n’apparaîtra que 2 ans plus tard ! Les Sims 2, via ses 8 add-on apportera également d’autres nouveautés marquantes : la vie estudiantine avec « Les Sims Académie » et surtout la gestion des saisons dans « Au fil des saisons« .

Les Sims 3Cinq années plus tard, Les Sims 3 feront leur apparition en juin 2009 avec des graphismes clairement améliorés et la possibilité de se promener dans des « mondes » plus ouverts impliquant moins de chargements et d’allers et venues dans les menus. Là aussi, de nombreux add-on apporteront au compte-gouttes un retour aux idées et améliorations de gameplay des séries précédentes, cette fois sans vraiment surprendre. Au point que certains commencent alors à reprocher à EA de trop mettre en avant la vente d’add-on plus que l’innovation. En effet, la 3ème génération des Sims n’est plus sous le contrôle de Maxis mais bien de The Sims Studio, branche dédiée à la série par Electronic Arts.

Il est vrai que dans mon foyer, alors que nous avions acheté tous les add-on précédents, le manque de renouveau dans cette 3ème génération n’a pas suscité le même intérêt. Peut-être aussi parce qu’avec déjà 10 ans de Sims, une certaine monotonie avait dû s’installer…. Ou alors parce qu’après avoir créé des familles de Sims, fait grandir des bébés Sims et construit des maisons de Sims, nous avons commencé à nous occuper de vrais bébés et agrandir notre vraie maison… ce qui a probablement aussi dû être le cas d’autres joueurs du début de la série.

Les Sims 4 - Plus vivants, plus surprenants

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Kirby, affamé, est de retour !

Kirby, affamé, est de retour !

Kirby Triple Deluxe - 3DS

Kirby's Dreamland - GameboyIl n’y a pas si longtemps, Kirby fêtait ses 20 ans, un évènement passé plutôt inaperçu dans nos contrées. La petite boule rose de Nintendo n’a jamais vraiment eu le succès qu’elle mérite de part chez nous ! Pourtant son arrivée en 1992 sur la GameBoy avait plutôt été une réussite. Le premier épisode : Kirby’s Dreamland était une véritable oeuvre d’art pour la console portable monochrome et il figure parmi mes titres préférés toutes générations confondues ! Gameplay, graphisme, musique tout était au rendez-vous. Malgré cela, les nombreuses suites sont plutôt restées dans l’ombre. Les versions NES, Super Nintendo et Nintendo 64 arrivant chez nous très régulièrement en fin de vie des machines. Dès les années 2000, c’est surtout sur portable que Kirby a continué ses aventures. Quoi qu’il en soit, il était mon combattant favori dans la série Super Smash Bros.

Son retour sur Wii, avec « Kirby au fil de l’aventure » était sympathique, mais il lui manquait tout de même une certaine dynamique de jeu que l’on retrouve peut-être dans l’épisode suivant auquel je n’ai pu joué. Cet été, un peu avant le début des Grands Travaux, je me suis procuré le tout nouveau Kirby Triple Deluxe pour la 3DS, de quoi pouvoir m’occuper l’esprit en cas de besoin ! Verdict ?

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S’évader aux pays de FEZ

S’évader aux pays de FEZ

Cela doit bien faire 5 ou 6 ans que j’ai vu les premières images de FEZ, un jeu vidéo Indie à l’origine devant être une exclu pour la Xbox 360. J’ai donc gardé un oeil ouvert sur la réalisation de ce petit jeu intrigant, finalement sorti il y a 2 ans sur la console de Microsoft, puis sur PC et depuis peu enfin disponible pour ma Playstation 3. Ayant un peu de temps devant moi hier soir, pendant que je digitalisais un Rush de mariage, je me suis donc lancé dans la version Démo fraichement installée…. En quelques secondes, je pouvais m’évader dans ce monde de Pixel et de 3D et un peu mettre de côté le tourbillon de choses qui m’occupe ces derniers jours.

Difficile de prendre FEZ par un bout, ou un autre… C’est un voyage, un poème  interactif à découvrir.  Moi joueur depuis de nombreuses années y voit tout d’abord des analogies entre Knytt Story (PC) pour son ambiance, Paper Mario (Wii) pour les mécanismes de jeux et même un peu de Nebulus (C64) pour la progression. Je me base bien entendu sur la démo, il est probable que le jeu complet démarre autrement, mais ici, notre petit personnage, tout blanc, simpliste se retrouve perdu, au pied du tour, dans un monde à découvrir et à sauver. Il doit pour se faire récolter des cubes dorés. Ne pas trop chercher à comprendre. Trouver les cubes dorés et ouvrir les portes. C’est simple, mais les petits dialogues du début apportent une âme à cette simplicité.

FEZ - démoGraphiquement, on est clairement dans le ton Indie Pixel Retro qui a connu un grand succès depuis ces dernières années, mais gardons à l’esprit que le jeu a déjà un certain âge et débarque tardivement sur la PS3. C’est très très coloré, mignon, clair, mais trop épuré. Tout le concept de la progression dans le jeu se fait autour de la possibilité de faire pivoter l’environnement sur les quatre faces d’un cube. Là où un chemin s’arrête, il peut proposer une continuité sur un autre angle, ou une porte, ou une énigme, ou une échelle. La 3D est donc bien sollicitée et je ne m’étonne pas que certains vieux PCs sans carte GFX peinent à faire tourner FEZ. Sur PS3, le portage de ce jeu conçu à l’origine par une toute petite équipe (3 gaillards, dont un musicien) et ici réalisé par une grosse équipe espagnol. Le résultat semble parfait, puisque les rotations, zooms et dezooms sont très fluides sur la version PS3.

Alors, que je tente de progresser dans le jeu et assimiler les mécanismes du gameplay, deux choses me font apprécier encore un peu plus le voyage. Tout d’abord, en arrière-plan le temps se passe, le grand ciel bleu lumineux, laisse place à un couché de soleil violet, avant que la nuit ne tombe laissant apparaitre de jolies constellations cubiques. D’autres décors seront par la suite au rendez-vous soutenant une ambiance paisible et vaste, tel que le petit jeu Indie Knytt avait su me faire voyager il y a bien dix ans maintenant.

FEZ - undergroundL’autre élément est cette bande-son surprenante. Signée de main de maître par Disasterpeace, elle va plus loin que de simples sons d’ambiance et offre plus de poésie qu’un arrangement classique de jeu rétro. Votre progression, le temps qui s’écoule et vos actions composent et étoffent la bande-son pour offrir une expérience unique.

Au bout de quelques minutes, une grosse vingtaine probablement, mon voyage prend fin. J’ai gravi la « tour », j’ai ouvert de nouvelles portes, trouvé un coffre au trésor, déposé une caisse pour actionner un mécanisme, j’ai pu gouté aux premières pages du livre… mais la démo prend fin. sur une magnifique musique un poil plus rythmée de générique de crédits. Une seule envie, acheter le jeu, et replonger dans l’aventure.

Les films du mois : La reine des neiges

Les films du mois : La reine des neiges

La reine des neiges (9/10)

Libérééééééeee, délivréééééehéééé…

Oki, j’ai été voir la Reine des Neiges. Splendide réalisation made in Disney ! Je suis vraiment heureux pour tous les enfants que Walt Disney se soit remis à niveau, que les Princes et Princesses puissent à nouveau faire rêver les petites filles et les petits garçons. Des sentiments, des rires, des larmes, de la 3D réussies, des personnages attachants et une histoires bien ficelée qui parvient à surprendre ! L’esprit Disney revit !

La Reine des neiges, plus gros succès de l'histoire des films d'animation
La Reine des neiges, plus gros succès de l’histoire des films d’animation

La Reine des neiges, plus gros succès de l’histoire des films d’animation, Voilà qui ne m’étonne guère, ce film est vraiment un renouement avec la tradition Disney ! Ces dames seront d’autant plus intéressées de savoir qu’il s’agit également du plus gros succès pour un film réalisé par une femme !

27 novembre 2013 : La Reine des neiges sort aux États-Unis. Puis ce sera la France le 4 décembre et le Japon le 14 mars. En quatre mois, le 127e long-métrage d’animation Disney est devenu le plus gros succès de l’histoire des films d’animation avec près de 1,072 milliards de dollars de recettes dans le monde, dépassant de peu Toy Story 3 et ses 1,063 milliards. Derrière, on retrouve Le Roi Lion, Moi, moche et méchant 2, Le Monde de Némo ou Shrek 2. (Un article à lire sur Kombini)

The Hit girls (8/10)

The Hit Girls ou Pitch Perfect, aucun de ces deux titres ne collent à ce film… par contre, sous les bons conseils de BeTV, je l’ai bien apprécié ! Un mélange de University Movie comme je les aime avec des concours de chant accapella ! Ce n’est pas la première fois que j’accroche à qqch du genre.

L’actrice principale que l’on pouvait déjà retrouvé dans Twilight se débrouille pas mal.

Le scénario est un peu trop léger et aurait pu apporter nettement plus d’originalité ou de rebondissement, mais dans l’ensemble, on passe un bon moment !

Des gens qui s’embrassent (7/10)

Frais et agréable comédie française. On garde un ton d’humour sans tomber dans l’excès, des acteurs certes dans des rôles de caricature, mais l’ensemble est réussi et le romantisme tient la route…

Oblivion (6/10)

Olbivion, qu’est-ce qu’on en a entendu parlé lors de sa sortie ! Moi je m’étais gardé dans savoir trop. J’aime bien les surprises. Et honnêtement la première de film est vraiment bien, une bonne ambiance science-fiction, de très beau décors post-apocalyptique et une intrigue qui se met doucement en place… puis, le dénouement s’embraie, les réponses se donnent et là, l’originalité manque… entre du Planète des Singes, Simon du Fleuve ou encore Universal War, j’en suis resté sur ma faim, alors pourtant qu’il y a vraiment pas mal de bonne choses dans ce film et dans ce scénario !

Clairement, Oblivion est un film à voir pour les amateurs de SF, mais ce n’est pas un film qui entrera dans la légende !

Superchondriaque (6/10)

J’ai ris aux éclats, les acteurs sont tous au top de leur forme, y compris les seconds rôles. Cela sent bon la très bonne comédie française ! Je reste que par moment le scénario est trop léger ou trop grotesque à mon goût. Tout le passage dans la prison ne m’a pas fait rire, mais heureusement, la fin donne une note humoristique qui rattrape l’ensemble. Et ma fois, je peux me rassurer, je n’en suis pas encore au stade SuperCondriaque, et j’ai réussi à voir le film sans me stresser.

A Dangerous Method (6/10)

J’ai décroché sur la fin, mais bien que le sujet ne me passionne pas, j’ai assez bien apprécié le jeu des acteurs, l’époque et la manière dont le thème était traité.

Au bout du compte (3/10)

Désolé, mais au bout de quelques secondes, je me demande, mais qu’est-ce que ce truc !

48 images par seconde

48 images par seconde

 

Sans être un grand fan du Seigneur des Anneaux, j’avais relativement bien apprécié l’histoire se mettant en place dans le premier film de la trilogie du Hobbit. Certaines scènes étaient beaucoup trop longues à mon goût mais dans l’ensemble, j’étais content d’avoir vu le film. Pour la Désolation de Smaug, nous avions choisi d’aller le voir en 3D 48fps, car mon ami Vincent n’avait jamais vu de film en 3D. Personnellement, je ne cours d’habitude pas à voir les films en 3D, car je trouve cela fatigant pour la vue et hormis les films d’animation, je n’ai jamais été époustouflé par cette technologie… jusqu’à La Désolation de Smaug !

Tout d’abord, je trouve que l’équilibre de la trame du film est bien meilleur. Je n’ai plus eu l’impression que les scènes se tiraient en longueur, peut-être juste un peu sur la fin quand Smaug essaie d’attraper Bilbon, mais dans l’ensemble, je trouvais que lorsque le film prenait son temps c’était pour nous permettre de se perdre dans des ambiances et décors époustouflants, baigner d’effets de lumière et de profondeur à couper le souffle !

The-Hobbit-The-Desolation-of-Smaug
Coté 3D, on sent que ce film est une véritable démo technique de ce que l’on fait de mieux… sans pour autant en jeter plein la vue en permanence. Il y a quelques petits effets d’objets qui vous arrivent en pleine figure, mais dans l’ensemble la 3D est surtout là pour nous donner l’impression d’être immergé dans l’univers de JJR Tolkien.

Quid du 48fps ? Dans un premier temps, j’ai été très étonné que ce flux d’image soit bien moins fatigant à regarder (surtout pendant 3 heures) face à tous les autres films 3D que j’ai vus. Je ne peux être certain que cela soit lié, mais c’est important de le souligner. (Et après lecture sur le sujet, je sais maintenant que c’est un des avantages du 48fps).

Ce qui est certain c’est que le 48fps apporte un effet très différent de ce que l’on voit au cinéma. En réalité, on a l’impression de ne pas être au cinéma et d’être vraiment au côté des acteurs (la 3D ajoutant son grain de sel à cela également, j’imagine). C’est assez difficile à expliquer, mais c’est un peu comme si vous regardiez les bonus d’un film, ou une petite série-TV française… tout en étant que c’est bien un film et que vous vous en prenez plein la vue….  Les acteurs ont des mouvements tellement fluides qu’on ne sent pas plus au cinéma… Au fond, passé la surprise, cela donne un certain effet d’intimité. On sent donc un peu plus que les décors ne sont pas réels, les éclairages… mais sans que cela ne soit dérangeant ou fasse trop effets spéciaux… on se sent juste transporté dans l’univers du film.

Je serais vraiment curieux de voir d’autres bons films tournés de ce genre, car il est certain que le 48fps imposera des moyens importants pour que le film soit réaliste !

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