Archives de
Tag: Xavier Strivay

La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

Ceci n’est pas une Game Gear,ceci n’est pas une GameBoy ! cette portable est une catastrophe de maniabilité avec sa croix directionnelle en travers et les jeux qu’elle propose sont loin d’être fantastiques… Mais surtout cette Game Master est un souvenir qui me lie à mon ami Xavier S. , trop tôt disparu…

Il y a, dans un coin de ma mémoire, quelques moments passés avec mon ami Xavier, trop tôt disparu, sur une atypique console de jeu monochrome. Une console proposant des jeux d’un niveau bien en dessous de ceux la Game Boy de Nintendo mais à la forme de la Game Gear de SEGA. Parmi ces jeux, un casse brique, une copie de Tetris, un titre avec un petit char d’assault dans un labyrinthe. Rien de bien folichon, je vous l’accorde, mais depuis plusieurs années, je me suis à la recherche de cet artéfact perdu !

En 2018, j’ai pu mettre la main sur la Game Master, une console qui aura tenté sa chance au tout début des années 90 de se faire une place dans un nouveau marché, celui des consoles portables. Il est encore difficile aujourd’hui d’être certains de la paternité de ce projet, puisqu’elle sera distribuée en Europe via différents distributeurs qui s’en attribueront la paternité, lui changeant parfois son nom et sa couleur. Le plus souvent appelée Game Master chez Hartung, Vidéojet ou Virella Electronics, on la retrouve au Royaume Unis sous le nom de Systema 2000 via le revendeur Systema. Il semble bien que ce soit via Hartung en Allemagne que le produit est initialement mis sur le marché, voire imaginé, on finira par la retrouvée en Asie, distribuée par Wattara !

C’est un élément intéressant à prendre en compte, tout d’abord, parce que les cartouches et certains éléments d’alimentation de la Game Master (1990-1991) sont similaires à ceux de la Super Vision, une autre console portable qui tentera de se frotter à SEGA et Nintendo dès 1992, fabriquée par Wattara ! En grattant un peu sur la toile, on se rend compte qu’il y aurait un partenaire financier commun entre les deux projets, Bon Treasure Industrial

Mais il faudra se contenter de ces quelques rares informations, la Game Master est assurément l’une des pires consoles de jeux de son époque et a probablement poursuivi sa carrière dans chez les forains en cadeau bonus !

Sous les traits d’une Game Gear, allongée, elle propose une grosse croix directionnelle décentrée et très basse et deux énormes boutons trop proche du bord. Mais finalement, ce sont les performance de la machine qui sont les plus catastrophiques, probablement moins efficace qu’une Atari 2600 de la fin des années 70 ! Alors que la Game Boy vient de sortir, nous avons droit ici un écran des 80 pixels sur 80 pixels et d’un processeur NEC similaire à ce que l’on retrouve dans les imprimantes de l’Amstrad CPC. Rappelez-vous, sir la Super Vision n’apprécie qu’assez modérément les piles rechargeables de notre époque, la Game Master ne pardonne pas, elle ne s’allume qu’avec 6 volt et pas un de moins, il lui faudra donc des piles alcalines neuves !

Hyper Chase - Game Master, 1991
Hyper Chase – Game Master, 1991

Lire la suite Lire la suite

Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

Lire la suite Lire la suite

Horizon Chase : Fasten your seatbelts

Horizon Chase : Fasten your seatbelts

Horizon Chase

Qui parmi vous a gratté le bitume à bord de sa Lotus Esprit, bien calé dans son fauteuil devant l’écran de son Amiga 500 rythmé d’un Tchicitchicaaa ?
Ah, c’est qu’en arrière-plan de la bagarre Nintendo / Sega qui rythmait le début des années 90, de par chez nous, la machine de Commodore avait su trouver sa place et offrir un grand nombre de jeux de qualité issus de studios américains et européens tels que, au hasard, Magnetic Fields, studio anglais sous la houlette de Gremlin Graphics en charge de la série Lotus Turbo Challenge.

Il y a un mois, j’ai eu l’occasion d’écrire pour Press-Start une chouette critique d’Horizon Chase, un jeu de course sur device mobile qui aura eu l’occasion de me rapeller tant de bons moments passés à piloter virtuellement Lotus, Ferrari et autres voitures de sport au coude à coude avec mes amis d’enfance Vi, Alain, Greg, Xa et Xa, Ju, Bruno et même mon paternel !

Lotus Turbo Challenge 2 – Gremlin Graphics 1991 – AmigaDès le début des années 80, SEGA révolutionne le jeu de course sur borne d’arcade grâce à sa technique du Super Scaler qui permet d’afficher à l’écran très rapidement un même sprite à des tailles différentes. Cela donnera tout d’abord le titre Turbo (Sega, 1981) rapidement imité par la concurrence comme par exemple Pole Position (Atari, 1982). Le concept du Super Scaler sera rapidement mis en valeur par un nouveau venu dans le giron de SEGA, Yu Suzuki au travers de grandes licences telles que Hang On, Space Harrier et surtout Outrun en 1986 mais de l’aveu même de son concepteur, Outrun n’est pas vraiment un jeu de course, juste une ballade dans une belle décapotable rouge en agréable compagnie.

A l’aube des nineties, ce genre de jeu de course débarque en masse sur les micro-ordinateurs. Si je me souviens bien sûr avoir longuement bavé sur le Lotus Turbo Challenge 2 de mon camarade de classe Bruno (– Rien que la bande-son d’amorce avec un gout de « Technotronic » me rendait dingue –) où à bord de notre bolide, il fallait se frayer un chemin dans la forêt, les courses de nuit ou encore les campagnes embrumées. Pour ma part, je devais me contenter de sillonner les campagnes italiennes à bord de ma Ford Escort dans RAC Rally de Lombardie (Red Rat Software 1988) sur mon PC monochrome.

Bref, si je vous parle de tout ceci, c’est pour vous donner l’envie de découvrir Horizon Chase : World Tour, un jeu de course de voiture au look rétro disponible sur iOS et Androïd. et vous le savez, il n’est pas commode de se faire une place dans la nuée de titres disponibles tant dans l’AppleStore que le GooglePlay !

Horizon Chase

Lire la suite Lire la suite

Jeux Gameboy à ne pas louper !

Jeux Gameboy à ne pas louper !

Tiens cet aprèm, je passais un coup au Cash Converter de Seraing, dans l’idée de revendre quelques jeux PCs de l’année passée… Comme d’habitude je repars avec, prix de reprise ridicule… et je déambule dans le magasin… Une Gameboy tiens… à ouaip 9,99€ quand même… Vendue au même prix qu’une PSone. Pour 19€ on peut se payer une Gamecube… et il faudrait en mettre 14€ pour une Super Nintendo plutôt mal en point… Puis en sortant, un énorme bac remplis de jeux Gameboy… promo : 4€ le jeu.. Ben dit, moi à 1€ j’en aurais acheter quelques un… mais 4€ ! Bon, s’ils sont toujours là, je négocierais un peu avec Cédric quand il sera là… J’avais quand même Kirby et Double Dragon… Bref, voilà qui tombe à merveille pour enchainer avec CES AUTRES JEUX qui méritent que j’en parle !!! Il faut bien admettre que Tetris, Legend of Zelda, Super Mario Land et Kirby’s Dream Land sont tout de même de sacrés classiques !

Ducktales - Gameboy (Capcom, 1990-1991)
Ducktales – Gameboy (Capcom, 1990-1991)

Coté jeux de plate-forme, entre Super Mario Land premier et Kirby’s Dream Land, il y a bien sur eu les autres épisodes… Que ce soit le 2° Kirby ou les deux autres Mario, mais j’ai plutôt envie de m’arrêter sur autre chose. Il y a fort à parier, si vous avez eu une gameboy, que l’excellent jeu Duck Tales vous soit passé entre les mains… Non ? Allé si, les aventures de l’Oncle Picsou ! Une superbe réalisation de Capcom alors partenaire de Disney. A l’origine développé pour la NES, il arrive chez nous en même temps que la Gameboy, et vu le niveau de réalisation du jeu, proposant des graphismes plus sympas que Super Mario Land, il fera fréquemment partie des ludothèques d’époque.

Lire la suite Lire la suite

2 couleurs, c’est assez pour faire des hits !

2 couleurs, c’est assez pour faire des hits !

Du noir, du « sépia verdâtre »… et 2 tramages différents pour nuancer le tout. Des petits blip bip sur 4 voix stéréo très inspirés, 4 piles AA pour 2 heures de jeux au mieux… et un jeans aux poches, très très larges si l’on veut le ranger dans sa poche… Voilà le topo de ce que permettait à la Gameboy de nous fournir de pourtant d’excellents jeux dont je vous parlerais dans cette 2° partie.

Tetris - GB (Nintendo - Bullet Proof Soft. 1989)
Tetris – GB (Nintendo – Bullet Proof Soft. 1989)

Vous l’avez vu dans mon premier billet, des jeux pour Gameboy, j’en ai eu énormément entre les mains et faire un choix pour vous parler de ceux qui m’ont marqué le plus n’est pas simple. Par exemple, faut-il que je vous parle de Tetris ?? Au fond que dire de Tetris de plus que ce que tout le monde sais ? A quoi bon vous raconter l’histoire des droits d’auteur de ce jeux… Et ma fois, que vous dire de plus si ce n’est que j’ai été moi aussi un accroc de Tetris, que je faisais des concours pendant les heures d’études avec les pots pour voir qui feraient le meilleur score, et que j’ai vraiment pris mon pied en monde « Linked » avec Alain Dierckx, le paternel de Greg & Joe qui était très fort à ce jeu… Au fond… Tetris, c’est Tetris… Pourtant, aucune autre version n’est aussi prenante que ce Tetris en 4 couleurs, avec ces musiques qui vous restent en tête jusqu’à votre trépas ! (Tetris 1989 Nintendo)

Lire la suite Lire la suite