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Tag: Wolfling

Cubic Dream and Calvin’s desire

Cubic Dream and Calvin’s desire

1983, un Commodore 64 débarque à la maison, j’ai 6 ans !

C64 - Music Processor - Disquette
C64 – Music Processor, mon premier logiciel pour composer de la musique

1993, c’est la dernière année que le C64 s’allume chez nous. J’y découvre encore de nouveaux jeux tels que Maniac Mansion et Outrun. C’est aussi cette année-là que je vais programmer mes premières musiques avec le logiciel Music Processor.

2013, 20 ans plus tard j’échange sur Twitter quelques messages avec Lazycow qui finalise un premier « nouveau » jeu pour le C64. Je me lance dans le projet fou d’en faire la bande son, ce sera ma première musique de jeu vidéo officielle pour le jeu PowerGlove qui sortira un peu plus tard sur cartouche puis sur Amiga 500.

2023, durant les 10 années passées j’aurais participé ponctuellement à composer les bandes sons d’autres jeux pour le C64. Relentless, Grid Pix et prochainement Wolfling. Mais je suis assez enthousiaste aujourd’hui de pouvoir faire vibrer avec énergie la démo « Cubic Dreams » sur C64, toujours programmée par Lazycow et qui se mesure à de grand nom de la scene. Depuis des semaines, j’écoute en boucle le titre « Desire » de Calvin Harris et Sam Smith. C’était le point de départ tout trouvé pour faire quelques chose qui « Bounce« . Le transposer dans une saveur old school rétro à la sauce Cyborg Jeff était un défi revigorant !

Techniquement, j’aurais aimé qu’il sonne dans toutes les configurations, mais il tire son potentiel sur le processeur sonore SID 6581. Faites vous plaisir, voici la musique ! Vous pouvez également retrouver la démo à faire tourner environnement réel parmi les participants de la #OnlySpritesCompo2023. — Notre Demo terminera en 3° position !

De son côté, Lazycow expliquait qu’il existe une astuce issues du portage de Maniac Mansion sur le C64 qui permet de construire de larges sprites, c’est à dire des images conçues pixels par pixel et qui pourront être affichées et déplacées sur l’écran du micro-ordinateur. Néanmoins, il a tenté de reproduire quelques choses de similaires afin de pouvoir par exemple donner l’impression d’avoir une Amiga Ball qui tourne ou le gros monstre.

Son outil de SpriteMultiPlexer pour cette nouvelle demo est beaucoup plus rapide que dans le projet « Robomania » précédent. Ce dernier était limité à 28 sprites en déplacement, alors qu’ici Cubic Dream monte jusqu’à 34 et aurait pu en afficher plus si le délai avait été plus long. En effet, la Only Sprites Compo implique de concevoir son projet en 1 mois. Lazycow avait déjà une série d’idée et d’effet, mais le gros défit fut de les assembler… puis vint l’idée de leur donner un sens, et comme il n’y en a pas vraiment, cela ne pouvait être qu’un rêve : )

Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Playing 2022, une PlayStation 5 et beaucoup de rétro gaming

Après de longues recherches, je démarrais l’année 2022 prêt à me lancer dans la nouvelle génération vidéoludique, heureux propriétaires de la nouvelle PlayStation 5 de Sony. C’est donc sans surprise que mon petit TOP/FLOP de cette année mette en avant 2 titres liés à cette dernière. En effet, depuis la sortie de Horizon Zero : Forbidden West en février dernier, peu d’autres jeux n’auront réussi à occuper notre intérêt. En prenant donc un peu de recul, il me faut donc bien reconnaitre que mon année 2022 n’aura qu’assez peu explorer cette nouvelle génération, pas même dans le vivier des jeux Indépendant.

L’abonnement Playstation vendu avec la PS5 m’aura laissé prendre en main quelques jeux loin de mon scope d’intérêt, et j’ai finalement plutôt utilisé mes petits moments de détente à (re)découvrir quelques anciens jeux sur mes anciennes consoles ou via l’abonnement Nintendo. Bref, j’en suis bien conscient, je m’éloigne de plus en plus du « panel » !

Les TOPs

horizon forbidden west

Horizon : Forbidden West (PS5)

Loin du panel « des joueurs », et pourtant, nous étions là, fin prêt, précommande validée pour l’arrivée de Horizon : Forbidden West en février dernier, à mes yeux le premier must-have pour découvrir la nouvelle génération de jeu sur notre nouvelle PlayStation 5. Voilà déjà cinq année que la nouvelle série vidéoludique Horizon Zéro est arrivée en exclusivité sur la console de Sony, et les première aventures d’Aloy allaient se montrer comme une sacrée claque. Après de nombreuses années à suivre grosso modo toujours les mêmes séries de jeu vidéo, Horizon Zéro me proposait ma première expérience prenante dans un vaste monde ouvert. Certes, nous avions déjà essayé Skyrim, mais l’univers, trop Tolkien, n’était pas à notre goût.

Si je dis « nous », c’est qu’Horizon Zéro fait partie de ces aventures vidéoludiques que je partage avec madame, qui le plus souvent à la manette en main. Traverser les territoires, s’émerveiller des lieux, se lancer dans d’équipes combats dynamiques contre d’étranges machines et petit à petit en découvrir de l’univers dans lequel nous évoluons. En effet, Horizon Zéro, premier du nom, proposait une trame narrative particulièrement bien travaillée qui permet de comprendre petit à petit la décadence de notre monde jusqu’à son auto-extinction… ou presque.

Le mode "photographe" dans Forbidden West ;)
Le mode « photographe » dans Forbidden West ;)

Ce second volet implique donc idéalement d’avoir terminé la première aventure, car certains personnages emblématiques et surtout l’explication de la transition de notre monde suite à l’opération Aube Zéro et ses ratés sont évidemment la base de la poursuite des aventures d’Aloy qui s’aventurera cette fois dans les terres de l’Ouest prohibé.

Les mécaniques de jeu ne changent pas. Des missions à remplir, des combats à remporter, des énigmes à résoudre, des creusets à explorer permettant d’améliorer ses compétences, ses armes, ses tenues. On ne change pas une recette qui gagne ! On y ajoute une nouvelle intrique tout aussi intéressante et des environnements encore plus somptueux, relevés par la vitesse d’affichage et surtout d’accès disque de la PlayStation 5. Horizon : Forbidden West se montre incontestablement mon coup de cœur pour cette année, même si l’on pourrait lui reprocher de ne pas tant se démarquer du premier opus, ce qui m’aura parfois un peu décroché de l’aventure.

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A l’octet près !

A l’octet près !

Début de ce mois d’aout, revenant de vacances, l’ami Matt me laisse un petit message : « L’avancement du développement du jeu Wolfling Reloaded a bien progressé, et il reste de la mémoire pour ajouter de nouvelles musiques ! »

Voilà une excellente nouvelle. Depuis de longs mois je suis l’évolution visuelle impressionnante de la version finale de ce projet de jeu de plateforme action développée par Matthias Bock sur le Commodore 64.

C’était il y a déjà près de 5 ans que je me suis lancé dans l’écriture des musiques qui allaient accompagner le jeu dont une première version était sortie fin 2018 et à cette époque, pour mon second OST pour le C64, j’avais pu repousser les limites et proposer 5 musiques différentes ainsi que deux « gimmicks ». Comparativement à mon premier projet, Powerglove, j’étais donc alors très enthousiasme !

Ajouter de nouvelles musiques, c’est que je n’avais pas attendu le feu vert de Matt pour y penser. Depuis l’annonce de l’envergure prise dans cette version Ehanced de Wolfling, j’avais très vite songé à deux musiques supplémentaires qui pourraient accompagnés les nouveaux environnements envisagés : La forêt et les sombres cavernes. Les choses auraient donc pu s’arrêter là ! Le tout tenant dans la limite de place allouée par Matt pour la musique, soit 6772 bytes !

Mais il me restait grandement l’envie d’exploiter le thème principale « Nightmare » de l’introduction dans une musique de niveau, qui sur la version actuelle Commodore 64 n’était joué que lors de l’introduction du jeu, là où je lui avais offert une déclinaison très « Kirby » dans la mouture NES/Famicom.

Souvenez-vous, à l’origine le thème Nightmare s’inspire d’une composition à la guitare de mon frère Pype à laquelle j’avais tenté d’apporter encore un peu plus d’une couche épique me faisant penser, certes d’assez loin, au générique de Game of Thrones ! Pour cette nouvelle mouture je voulais une approche plus eighties, je me suis retrouvé assez vite à jouer avec un arpège de basse me rappelant au choix le générique de Grand Prix Circuit ou d’un peu plus loin le générique de la nouvelle série phare Stranger Things

Le second défi était pour moi de retravailler le thème principal qui accueillerait les joueurs de cette nouvelle version du jeu ! Une version améliorant les graphismes, offrant de nouveaux mondes se devait à mes orreilles de surprendre dès le générique du jeu, d’autant que la basse composée en 2018 que je trouvais originale à l’époque était loin de me convaincre aujourd’hui. Je m’étais donc lancé dans une ré-écriture ambitieuse, prolongeant la musique par la 3° partie mélodique écrite sur la NES dont j’avais fait l’impasse pour le Commodore 64.

Oui, mais voilà… je déborde maintenant largement la mémoire allouée pour le code de la musique !

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