Quoi que des tours, on est parti pour en faire quelques uns cette année !
Septembre est traditionnellement un mois chargé et épuisant. Il faut retrouver un rythme, tant pour nous parents que pour eux, enfants. Très vite, les routes vont se garnir de voitures, de vélos, de travaux, de feux rouge et bien sûr de bouchons. Il faudra adapter en permanence les heures de levé, de départ et des activités !
Ah, oui les activités, cette année, cela s’annonce d’un chaud boulette ici ! C’est bien simple, lors de notre dernière sortie resto, on s’est retrouvé à préparer un planning de faisabilité des trajets à faire chaque semaine avec nos 4 monstres (oui, pcq ils ne sont plus petits, c’est fini ça !)
S’il me semblait que tout serait plus simple, maintenant qu’ils sont tous les 4 sur le site du Sartay à Embourg, c’était sans compter que Charly terminerait tous les jours à 16h20. Et pour corser l’affaire, on change toutes les activités parascolaires, qui se retrouvent décomposées sur Tilff, Sprimont, Esneux, Boncelles, Rotheux et Neuville en Condroz. Pfiiiuh
Et voilà, plus de secrets pour vous maintenant, vous l’avez lu le mois dernier, c’est en route ! D’ici quelques semaines maintenant nous quittons notre « petite » maison pour partir vers « d’autres horizons » (Oui bon, de la vallée de la Meuse à la vallée de l’Ourthe…). Rien d’imprévu ni de soudain dans un sens. Cela faisait déjà de très nombreuses années que ce projet trottait quelque part de notre tête et celui-ci s’est petit à petit amplifié avec le besoin d’espace de notre activité photo et l’arrivée des filles. Cependant, trouver LA maison, celle qui pourrait nous décider à quitter notre Chez Nous n’était pas chose facile. 10 ans que nous avons transformé à notre image notre maison de Seraing… Certes Seraing est Seraing, mais c’est notre ville depuis tant d’années ! Et là aussi, décider d’aller ailleurs a pris un très long moment !
Chacun aura son approche pour chercher une maison ! Pressé par le temps, le coup foudre, le budget ? Lorsque nous avions acheté notre maison en 2004, nous avions visités pas loin de 60 maisons à vendre en quelques mois, rien que sur la commune de Seraing ! Si l’on peut considérer que nous nous sommes vraiment mis à faire des recherches plus sérieuses que simplement rester à l’affut, en 3 mois nous avons été visiter pas loin de 40 maisons, sans compter celles que nous avons éliminées grâce à Google Maps !
ImmoWeb, reste un bon outil pour chercher sa maison, mais lorsque l’on cherche vraiment, il se montre trop vite trop restrictif. Ce serait oublier bon nombre de maisons en vente uniquement sur base d’affiche ou en agence. Au final les Zimmo et autres ImmoVlan ont peu d’intérêt. Par contre écumer les sites d’agence Immo, voir les contacter pour faire partie de leur panel de chercheurs actifs permet d’être rapidement sur le coup, dès que de nouveaux biens sortent sur le marché, souvent une semaine avant que celui-ci n’apparaisse sur Immoweb. Il y a deux types de « bonnes affaires » dans le monde l’immobilier. Le bien qui est mis en vente à un prix vraiment juste et qui sera vendu en moins de deux semaines, et celui mis beaucoup trop cher qui se retrouve grillé sur le marché, et prendra de longs mois à descendre, descendre et finir par se vendre à bas prix, les vendeurs étant fatigués d’attendre !
Lorsque nous nous sommes décidés à passer à la vitesse supérieure dans nos recherches, nous avions décidé de ré-ouvrir le champ géographique des recherches, jusque là très cloisonnés à Seraing, Boncelles. Je me suis donc fait une carte de recherche basée essentiellement sur une distance maximale de 30 minutes vers nos emplois respectifs et hors de la zone de nuisances sonores de l’aéroport de Bierset. Au bout de quelques semaines de visites, nous avons fini par à nouveau revoir à la baisse cette zone, limitant à 25 minutes et la rive droite de la Meuse… mais d’autres critères commencèrent à s’ajouter à la déjà très longue liste des points que la maison de nos rêves susceptible de nous faire quitter notre maison si lumineuse devait contenir.
Par exemple, un jardin orienté Sud, S-O ou Ouest, histoire d’avoir le soleil de fin de journée qui inonde la maison quand on rentre du travail, pour pouvoir boire un bon rosé sur la terrasse avec un barbecue et des amis ! Quand on a gouté pendant 10 ans à ce genre de petit plaisir, impossible de se passer de cela !
Pas de pylônes dans le jardin ! Ne rigolez pas, combien de fois ai-je cru trouver LA maison parfaite avant de constater dans Google Maps qu’elle était sous un pylône électrique !
D’autant qu’assez rapidement, j’ai pu constater que dans le Condroz, qui se montrait notre zone de recherche prioritaire, des foutus pylônes électriques, il y en a partout ! Et pour cause, la centrale nucléaire de Tihange n’étant pas bien loin, de nombreuses lignes de hautes tensions distribuent le courant à toute la région, avec notamment un énorme relais à Rotheux.
Je me suis donc mis à lire de très nombreux sites et articles sur le sujet afin de me figer une zone de distance d’au moins 150m et éviter également la vue de pylônes par les fenêtres.
Notre petite famille est arrivée en 1983 à Seraing, dans l’une des dernières maisons à vendre du quartier du Bois de l’Abbaye près du tout nouvel Hôpital venu s’implanter sur les hauteurs de la ville. Mes parents me racontaient qu’à l’époque, annoncer que l’on allait emménager à Seraing inquiétait un peu la famille ! Car Seraing, c’était La Mine et les Usines ! Il est vrai que mon arrière grand-père avait quitté le nord de l’Italie durant l’entre-deux-guerres pour venir travailler à Seraing, dans les mines de Charbon. Ma grand-mère allait d’ailleurs assez rapidement le rejoindre avec le reste de la famille et restera toute sa jeunesse du coté de la rue de Fort.
J’ai quelques vagues souvenirs d’avoir été visiter quelques maisons dans les campagnes, mais je n’ai découvert notre nouvelle maison que pour y passer notre première nuit dans mon lit, quand tout était déjà emménagé ! Moi, du haut de mes 6 ans, j’avais dit à mes parents : « J’aimerais bien une maison avec un balcon ! » Parce qu’en fait, lorsque j’allais chez Henri et José, le long des quais de la Meuse, j’étais impressionné par le balcon de l’appartement qui donnait sur la ville. Mes parents avaient donc pu faire mon bonheur, la nouvelle maison avait son balcon, certes interdit aux enfants et pas très utile, mais il était bien là !
Nous habitions avant cela dans une maison que mes parents louaient à Rotheux, pas très loin de la route du Condroz. Il parait que la cheminée tombait en ruine, qu’il y avait plein d’araignées dans le garage dans lequel mon papa ne rangeait jamais notre Polo orange, on n’utilisait pas la moitié des pièces qui se chauffaient difficilement, il fallait bien attention de plus s’ouvrir le doigt dans les vieux carreaux de la serre et ne pas boire l’eau toute verte dans les tonneaux du voisin. J’y avais vécu un peu moins de 3 ans. J’en garde surtout de bons souvenirs du très grand jardin dans lequel mon frère d’un an plus jeune et moi allions jouer à tondre la pelouse et à la bonne saison regarder les moissonneuses batteuses couper le blé. Nous allions à l’école à pied, jusqu’au centre du village, ce qui maintenant que je suis grand me permet de constater qu’il y avait tout de même de quoi faire une sacrée balade.
Les Copains de la Rue Edison
Avec mon regard de Papa, je comprends maintenant le choix de mes parents d’avoir choisi cet endroit. Au printemps de mes 7 ans, j’avais l’autorisation de pédaler sur le trottoir du 41 jusqu’au 57 de notre rue, et après une petite négociation, j’allais même pouvoir rouler jusqu’au 59 où habitaient Alain et Annick nos premiers amis du quartier !
C’est que d’autres enfants de notre âge, le quartier ou même juste la rue en était rempli : Pierre, Sylvain, Marie, Alain, Annick, Gregory, Geoffrey, Laurent, Nathalie, Laetitia, Barbarra, Emilie, Florence, Christophe, Jessica, Natacha, Xavier, Vivien, Astrid,… Sur même pas 100m. A l’époque ni l’Hopital ni le cabinet du docteur ne transformaient le quartier en extension de parking et nous avions même « Le Petit Bois » à quelques mètres pour aller construire des cabanes !
Le jardin était plus petit qu’à Rotheux, mais le quartier était à nous ! Le mot d’ordre : « On ne traverse pas la route ». Assez rapidement, j’allais me rendre compte que je pouvais aller très loin sans traverser la route, jusque derrière la Piscine Olympique. Les petites places en cul-de-sac devenaient propices aux courses de vélo, les trous d’obus dans les bois pour faire du ramping, les petits piétonniers en pente parfaite pour du Skate Board,… et les nouvelles maisons qui poussent terrain de guerre entre nous et les Insoumis !
Bien entendu, c’était une autre époque… Il est probable que l’on laisse moins maintenant ses enfants jouer dehors avec quelques consignes d’horaire et de trottoir… Mais il est certain que j’aurais eu une enfance riche et heureuse d’avoir vécu là-bas.
Dans cette société toujours speedée, j’ai trop peu souvent le temps de me dire que j’ai de la chance d’être le papa de trois enfants extraordinaires. D’un petit Charly de 4 ans toujours plein de surprises et de deux petites jumelles de 18 mois Alice et Juliette qui viennent pimenter notre vie de leur découverte du langage… Même si tous les trois se ressemblent bien et ne peuvent cacher appartenir à la même famille, ils ont bien leur caractère et spécificité. Juilette est une vraie canaille, et elle sait bien le dire ! Elle loupe jamais l’occasion de piquer les trucs de sa sœur et de rigoler en se tortillant dans tous les sens… mais c’est aussi la plus fragile et la plus sensible ! Alice est plus douce, elle prend son temps à chipoter, elle essaie déjà de construire des choses avec les blocs Lego Duplo de son frère, elle semble plus vite accrocher aux musiques et mélodies… Mais elle a tendance à ne pas faire d’effort pour communiquer et utiliser les mots, là où Juliette répète tout !
Ambiance Lego avec les enfantsLe grand condor des cités d’or en Lego
A la maison, les jouets souffrent évidemment, et les livres encore plus. Quand Charly était petit, nous lui lisions beaucoup de livre, mais on lui laissait peu les manipuler tout seul. Avec trois enfants c’est évidemment bien plus difficile de tout sur-protéger. Mais les livres pour bébés se retrouvent bien souvent démembrer au bout de deux mois. Certains en sont donc à leur troisième édition !
C’est vrai que les Lego Duplo sont très appréciés par les trois. Charly est maintenant à un âge où il peut commencer à construire lui même certaines choses ou au moins customiser les miennes. Nous nous sommes lancés quelques défis d’ailleurs : « Papa construis-moi un bateau en LEGO »,… ça c’était un chouette projet. Je lui aussi construit un Grand Condor quand nous regardions les nouveaux épisodes des Cités d’Or. De manière général je le trouve beaucoup plus calme quand il joue au LEGO que quand il joue avec ses chevaliers, pirates ou dinosaures PLAYMOBIL.
Les filles elles s’amusent déjà à faire passer les petits bonhommes à travers les portes et fenêtres… A leur âge Charly n’accrochait pas encore vraiment à sa première boite de LEGO, et comme je vous en avais déjà parlé, j’ai dû vraiment construire une mise en condition pour qu’il s’y intéresse… Les filles semblent avoir bien plus facile à s’y mettre.
Chez sa Mamou, il joue avec les LEGO Fabuland de quand j’étais petit, qui se situe plus prêt des LEGO City que des Duplo… Je me demande donc à partir de quel âge les LEGO traditionnelles pourraient être introduit ? Je pense avoir eu mes premiers vers 5 ou 6 ans, j’habitais encore à Rotheux… …
– R0.
R1. Gala de gaffes à gogo (1977) R2. Le bureau des gaffes en gros (1977) – R3. – R4.
R5. Le lourd passé de Lagaffe (1986) abimé, nombreuses tâches // 5. Le bureau des gaffes en gros (Marsu 2009) contient des gags de plusieurs albums, dont le R3. 6. Des gaffes et des dégâts (1968) 7. Un gaffeur sachant gaffer (1979) – 8. – 9. – 10. – 11. 12. Le gang des gaffeurs (1989) état assez moyen 13. Lagaffe mérite des baffes (1979) abimés, coups de bic 14. La saga des gaffes (1982) 15. Gaffe à Lagaffe (1996)
Le lourd passé de la Lagaffe. Gaston R5
Les gags et les inventions loufoques de Gaston, avant même de pouvoir lire les histoires, je les trouvaient déjà amusantes.
Gaston, c’était la BD favorite à lire chez GB pendant que papa et maman faisaient les courses ou à emprunter à la bibliothèque à de nombreuses occasions… Nous en avions quelques tomes à la maison bien sur, dont le R3 que je lisais déjà dans notre maison à Rotheux, soit avant mes 6 ans ou encore les éditions devenues rares au format italien chez Mamy des Champs. Mais pour l’heure je les avais laissé à mon frangin… C’est donc au hasard des bourses et brocantes que je retrouve les éditions de mon enfance que je préfère aux ré-éditions modernes.
Gaston n’a pas trouvé autant de succès au près des enfants, même si Charly en a lu plusieurs, pas au point de remettre la collection à jour, alors pourtant que finalement, il y manque les albums de mon enfance.