Archives de
Tag: Ocarina of Time

Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

 

Il fallait partir pour l’hôpital. Dans l’idée j’allais juste pour au plus 1 nuit avec Alice aux urgences puis suivrait rapidement l’arrivée de Rose et l’accouchement. J’avais donc emporté dans mon sac ma console 3DS avec un titre bien choisi… Quelque chose succeptible de m’occuper quelques minutes, une heure au plus sans pour autant me distraire trop afin que je reste concentré sur l’accouchement !

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DMon choix c’est donc porté sur Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D acheté quelques mois plus tôt et mes amis Santo & Christel. Oui, cela pourra faire sourire plus d’un connaisseur, puisque de l’avis de beaucoup, Ocarina of Time fait partie si pas des meilleurs jeux-vidéo au moins des meilleurs Zelda. Hors à mes yeux, Ocarina of Time n’a jamais été d’un grand intérêt. Certes, je n’y avais jamais joué, mais dans l’ensemble la période 3D de la Nintendo 64 n’a jamais su me séduire… Les jeux 3D dans leur ensemble me paraissent toujours peu maniable et surtout à cette époque j’étais toujours resté sur les frustrations de la série Tomb Raider. Déjà lors de la lecture de Zelda : Chronique d’une légende, j’avais un peu été agacé par l’encensement fait sur cet épisode monopolisant un trop grand volume de pages…

Bref, si les trois premières nuits à l’hôpital avaient été suffisamment mouvementées que pour ma 3DS reste dans mon sac, la planche qui me servait de lit et les insomnies ont fini par me pousser à démarrer l’aventure. J’ai donc erré un instant dans le village des Kokiri avant de me retrouver devant le vénérable arbre Mojo. Jusque là, je n’étais pas tellement emballé. Le lifting 3D laissait toujours ce sentiment de traverser un décors polygonaux et devoir tournicoter pour savoir où aller. Ah tout de même j’avais apprécié retrouver le gros hibou et ses conseils comme dans Link’s Awakening. Je suis alors entrer dans l’arbre pour mes premiers défis, combat et phases de réflexion. Et j’ai commencé à accrocher à tout cela.

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DLà où je m’attendais à beaucoup de frustration tant dans la progression du « donjon », les combats ou simplement la gestion de la caméra, j’ai pris plaisir à y trouver mon chemin, résoudre les petites énigmes et combattre les ennemis. Oui, clairement Miyamoto l’avait effectivement drôlement réussi son nouveau Zelda et c’est donc en tentant de m’imaginer être en 1998 que j’ai poursuivi l’aventure. Comme si j’attendais depuis 5 ans la suite de Link’s Awakening sorti en 1993 sur la Game Boy,  un si long développement où le gameplay avait été plusieurs fois été repris à zéro.

Oui, en m’imaginant à cette époque, plein de petites choses me paraissaient vraiment amusantes. La grande plaine à parcourir et cette impression d’immensité, la gestion du temps jour/nuit, les jolis petits villages et leurs ruelles à découvrir, le ciblage des ennemis, les idées d’énigmes… et même les phases d’approche que j’ai tendance à détester.

Ocarina of Time - Nintendo 64J’ai donc continué l’aventure durant ce long séjour à l’hôpital pendant qu’Alice dormait, rencontrant la princesse bien au chaud dans son château, apprenant mes petites mélodies à l’ocarina dans la crypte du cimetière et au fin fond de la forêt, rencontrant même pour a première les fameux Gorons dont m’avait déjà tant parlé le frangin !

Bref, à posteriori, cet épisode refilté sur la Nintendo 3DS aura été mon coup de coeur de l’année 2015 mais par contre quand je regarde les graphismes de l’épisode d’origine… rien à faire, je ne suis toujours pas plus emballé !

La version Nintendo 64 propose bien sur des graphismes bien plus grossiers même si la 3D pour l’époque est quand même réussie pour les bâtiments. Les personnages par contre sont loin d’être aussi sympathique, mais je pense que les des éléments les plus agréables de la version 3DS ce sont les couleurs chatoyantes qui remplacent l’univers gris et fade d’origine…

Hyrule N64 VS 3DS

Lire la suite Lire la suite

Playing 2015

Playing 2015

Playing 2015

 

Hé bien je vous avouerais que cette année 2015 coté jeux-vidéo ne m’a pas vraiment enthousiasmée ! Certes, il y a bien eu en tout début d’année la découverte du fabuleux Tomb Raider (2013) sur la PS3 ou les excellents moments passés sur Rayman Legends (2013) et New Super Mario Bros. U (2012) mais bien loin des nouveautés. Pourtant comme chaque année je me suis penché sur le Top/Flop de l’année afin de participer au grand article de fin d’année de Press Start. Pour ma part, entre l’impasse sur la PS4 et un manque flagrant de jeux géniaux sur la WiiU qui s’encroutent déjà, mon gros coup de cœur de cette fin d’année sera… Monument Valley sur iPad que j’envoie se frotter à Fallout 4 et autre Rise of Tomb Raider.

Monument Valley (iPad)Oh, vous savez, des petits jeux à se gratter les méninges sur devices tactiles, ce n’est pas ça qui manque ! C’est d’ailleurs parfois bien difficile de se trouver quelque chose de sympa tant il y a de trucs sur les stores d’Apple et Google. Or, il y a quelques semaines, je suis tombé sur Monument Valley, passé « FREE » en ce mois de décembre. Le concept est très simple, diriger un petit personnage, la princesse Ida dans un décor labyrinthique jusqu’à la sortie.

Soutenu d’une ambiance visuelle grandiose, le jeu repose sur les concepts d’objets géométriques impossibles de Maurits Cornelis Escher, de ce fait en modifiant la position de certains objets, de nouveaux chemins s’offrent à vous. L’un des points importants de Monument Valley qui lui permet de se démarquer des tas d’autres jeux auxquels j’ai joué cette année, c’est toute l’atmosphère, l’ambiance et la narration qui tournent autour des 10 niveaux à traverser. Dès le départ, le joueur est questionné. Que fait-il là ? Pourquoi poursuit-il son chemin, qui sont ces êtres étranges qu’ils rencontrent… Cela semble anodin, mais cela transporte le joueur dans une œuvre artistique qui semble être plus profonde qu’un simple jeu vidéo, probablement l’une des forces du courant « Indie ». Reste un regret. 10 niveaux, cela se parcourt vite lorsque l’on est accroc. Pourtant, l’histoire se termine et de ce fait, j’ai le sentiment que les add-ons payants offrants de nouveaux niveaux n’auront peut-être pas l’âme narrative de ce premier épisode.

Gageons que l’année 2016 redore le blason de Sony écorché dans mon coeur. Pour l’heure, la PS4 ne dispose d’aucun jeu grandiose qui me donne envie et s’aguiche de remake HD et d’un catalogue en ligne qui m’impose de tout racheter une 2° fois, ce qui a le don de me mettre en rogne à chaque fois que j’y pense !

Lire la suite Lire la suite