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Tag: Nostalgie

Le film du mois : Once upon a time in… Hollywood

Le film du mois : Once upon a time in… Hollywood

La moitié de l’année 2019 est derrière moi et force m’est de constater que cette année, encore plus que les précédentes, le nombre de bons films vu est encore plus réduit. Il est vrai que les séries TV prennent de plus en plus de place, mais je le vois dans mes notes sur Sens-Critique, je suis de plus en plus difficile pour me dire qu’il s’agissait d’un « bon film »… Deux options s’offraient à moi pour cette fin du mois d’aout : Ibiza, comédie comique française rythmée par Christian Clavier… ou Once upon a time in… Hollywood, la dernière production de Tarantino, dont j’avais vu passé de nombreux articles ces derniers mois, rassemblant Leonardo Dicaprio et Brad Pitt à l’écran. Ce n’est qu’une fois les billets achetés que l’on découvre que nous voilà partis pour 3 heures de film, en route pour l’inconnu…

Entrez dans la machine à voyager dans une temps et plongez dans l’univers des productions d’Hollyowood, 50 années en arrière, pour près de 3 heures durant. C’est ce que nous propose « Once upon a time in Hollywood », le dernier film de Quentin Tarantino.

Étonnement, j’ai plus entendu parler de ce grand réalisateur que vu ses films, je m’attendais donc à découvrir une filmographie plus étoffée. J’avais trouvé Django Unchained magistrale et j’avais longtemps envisagé de regarder « Les Huit Salopards » qui avait ensuite suivi au box office.

En nous plongeant dans l’Hollywood de 1969, Tarantino nous émerge dans le cinéma Western qu’il apprécie tout particulièrement alors en pleine mutation. Le genre s’essouffle, remplacé par des films et séries plus brutale et militaire de ce coté-là de l’Atlantique et prend une autre approche dans le cinéma italien des western spaghettis. Nous voici donc à vivre d’un côté la vie de l’acteur fictif Rick Dalton incarnée par Leonardo DiCaprio, un acteur vedette en perte de vitesse et sa doublure cascade Cliff jouée par l’autre « belle gueule » Brad Pitt.

Un voyage dans le temps - Once Upon A Time In Hollywood
Un voyage dans le temps –

Once upon a time in Hollywood est évidemment un festival de clins d’œil à cette période de transition de la fin des années 60 : voitures, ambiance, musiques, peoples… et bien sûr de nombreux films.
Pour ma part, je m’y attendais un peu, mais mes connaissances en films américains de ces année-là sont inexistantes. Né à la fin des années 70, ce sont essentiellement les vieux films Disney et surtout les productions françaises de Bourvil et De Funès qui font partie de ma culture cinématographique… C’est bien simple, je n’ai jamais vu aucun film de Western ! Issu de la génération 80, je suis un peu comme un millénial (ces enfants nés dans les années 2000) qui regarderait Stranger Things sans avoir vu un seul des grands films de l’époque.

Mais cela n’a pas été pour moi un handicap pour prendre plaisir à être plonger trois heures durant dans ces nombreuses références faites à Wanted : Dead or Alive, Steve Mc Queen, La Grande Evasion, Billy Jack, Les Douze salopards, Roman Polanski, Sharon Tate, Bruce Lee, Sur la piste du crime, Sergio Crobucci, Le frelon vert, … ou simplement le mouvement hippie …. Si le sujet vous donne envie à être approfondi, je vous invite à lire cet excellent article de La Libre.

Mythes et réalités de "Il était une fois... à Hollywood" - Découpé de la La Libre du 14 aout 2019
Mythes et réalités de « Il était une fois… à Hollywood » – Découpé de la La Libre du 14 aout 2019

Inégal, Il était une fois… à Hollywood, de Quentin Tarantino offre néanmoins le plaisir du jeu des références cinéphiles et à la pop culture.(…) Non dénuée de nostalgie et d’idéalisme, la reconstitution du vieil Hollywood de 1969, cédant progressivement le pas au « nouveau » qui marquerait les années 1970, mêle des figures célèbres ou avatars fictionnels, où le cinéphile de Tarantino se double du téléphage, serial lover des temps pré-HBO et pré-Netflix. En dépit de ses nombreuses libertés avec les faits (le Il était une fois du titre évoque autant le cinéma de Sergio Leone qu’une fable, ce que ce film est), le récit contient plusieurs couches et sous-couches de réalités sous la reconstitution fantasmée et idéalisée d’un Hollywood révolu, incarné par Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et son acolyte Cliff Booth (Brad Pitt). Petit who’s who du Hollywood et du L.A. de 1969. (Mythes et réalités de « Il était une fois… à Hollywood », un article à lire dans La Libre)

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Souvenirs altérés

Souvenirs altérés

Depuis un peu plus de 10 ans, je tente de tenir à jour mon TOP 50 de jeux-vidéo intergénérationnel. Ce dernier est évidemment plus que subjectif et n’y figure pas spécialement les « meilleurs jeux », mais plutôt ceux qui m’ont marqué à une époque donnée et le sentiment magique, difficile à décrire parfois qu’il m’inspire encore aujourd’hui. Dès lors, aujourd’hui, pour qu’un titre s’y glisse, il lui faudra me faire un sacrée effet « Waouw ». Ces 5 dernières années, x titres s’y sont donc distingués : le reboot de Tomb Raider (10°), Horizon Zero Dawn (17°), Final Fantasy XV (35°), Beyond two Souls (36°), Monument Valley (38°) et Detroit : Become human (50°).

Tenant longtemps, la 1° position, la série Résident Evil, menée par le 4° opus auquel j’avais joué sur Game Cube en 2005 a fini par se faire détrôner par l’inoubliable Final Fantasy X. C’est ici la vague de nostalgie et les diverses ré-éditions qui ont eu un impact. Ces dernières années, les nouveaux épisodes du survival horror de Capcom n’ont plus réussi à me faire frissonner et les ré-éditions ne m’ont pas permis de retrouver le plaisir ressenti à l’époque. Peut-être le visiblement très réussi reboot de Résident Evil 2 aurait-il pu changer la donne, mais je n’ai pas eu le courage de m’y mettre.

A coté de cela, il y a déjà quelques années maintenant, nous avions replongé un temps dans le remaster HD de Final Fantasy X sur Playstation 3 avec de belles heures de plaisir à revivre l’aventure de Tidus et Yuna qui nous avait transporté par le passé madame et moi et ce malgré, un remaster HD assez sommaire.

Dès lors, je m’étais imaginé revivre le même genre de sensation à tentant de nous replonger dans Final Fantasy XII avec la version Zodiac Age ré-éditiée sur PS4 l’année dernière.

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Ready Player One, le film

Ready Player One, le film

Diable qu’il m’est extrêmement difficile de me positionner face à cette adaptation cinématographique de l’un de mes romans préférés ! Ce dernier nous embarquait dans une dystopie mélangeant monde virtuelle futuriste et plongeon dans les codes de la pop culture des années 80 et tout spécialement l’univers des premiers jeux vidéos ! S’il était relativement aisé de me faire transporter dans ces premiers jeux de pixels, et parfois même premiers sans aucun pixel par pages interposées, cela n’aurait probablement rien rendu à l’écran… De fait, les nombreuses épreuves que Wade Watts devra traverser via son avatar Parzival se retrouvent totalement différentes dans le film…

La De lorean DMC fait mouche dans la 1° épreuve de course à la "Mario Kart", même si l'on retrouve rien de cela dans le livre...
La De lorean DMC fait mouche dans la 1° épreuve de course à la « Mario Kart », même si l’on retrouve rien de cela dans le livre…

Exit, Joust, Pacman, Tombs of Horror, Blade Runner, Wargames ou encore Zork… Seul la quête dédié à Adventure sur Atari 2600 se retrouve dans le film, permettant ainsi de partager à large échelle le concept du tout premier Easter Egg dans le monde du jeu vidéo !

Il faudra attendre la dernière épreuve pour avoir apparaitre quelques titres de l'Atari 2600. C'est évidemment Adventure le premier titre à proposer un Easter Egg qui est mis en avant, alors que le livre s'attardent sur d'autres jeux.
Il faudra attendre la dernière épreuve pour avoir apparaitre quelques titres de l’Atari 2600. C’est évidemment Adventure le premier titre à proposer un Easter Egg qui est mis en avant, alors que le livre s’attardent sur d’autres jeux.

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Amiga Days – Volume 3, le nouvel album d’Elmobo

Amiga Days – Volume 3, le nouvel album d’Elmobo

Avant qu’un chauve ne lui pique son pseudo, Elmobo sévissait sous le nom de Moby dans la scène musicale de l’Amiga… Et mon dieu que son « son » est drôlement bon : ) Il nous offre aujourd’hui son 3° receuil de compositions de l’époque remasterisées à découvrir sur son Bandcamp.

Il s’est également livré à une interview à découvrir dans GeekZone.

« Attention, post de week-end, avec du copinage, de la nostalgie et des sonorités agressives inside ! Enfin, je dis “agressives”, mais uniquement pour les oreilles qui n’ont pas été élevées au bon grain du bip 8 bit, pour ensuite apprécier les douces sonorités de l’Amiga à leur juste valeur ! Yep, on va parler de la meilleure machine de Commodore, de musique et surtout de talent ! » (A lire : Moby & Paula : une grande histoire d’amour, GeekZone)

Des Simpsons et des pixels

Des Simpsons et des pixels

Bon,… au jour d’aujourd’hui, la famille Simpsons a probablement perdu de son éclat et tire peut-être même une image un peu « TV poubelle »… Et pourtant, je me souviens de cette époque où, du haut de mes 12 ans, Bart Simpson est venu, non pas envahir ma télévision, mais le lecteur CD tout neuf de mon ami Vivien. Le Simspon, ce n’était pas l’invasion de l’Amérique dans nos foyers, c’était de la couleur, de l’humour,… C’était tellement différent des histoires du Club Dorothée… Si j’ai longtemps apprécié regardé la série au début des années 2000, je n’ai pas non plus basculé dans l’ultra-fan au point de mettre des caleçon Homer Simpson…

Quoi qu’il en soit, lorsqu’il y a un truc un peu amusant autour du générique des Simpsons, je m’y intéresse…. et quand ils se retrouvent pixelisés à la sauce des ordinateurs des années 90… il faut que je vous le partage !

Une réalisation de Paul Robertson et Ivan Dixon. Musique adaptée par Jeremy Dowe