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Tag: Nikon D600

100% e-Media : Nikon présente son D5

100% e-Media : Nikon présente son D5

Je garde toujours un oeil sur l’évolution des boitiers photo et tout spécialement ceux de Nikon. En ce début d’année, le fabricant japonais vient d’annoncer la sortie imminente de son nouveau boitier pro, le Nikon D5 venant remplacer les D4 et D4s initialement sorti il y a 4 ans, puis relifté dans sa version ‘s’ en 2014. Dans notre travail de photographe de mariage, nous avons choisi d’investir dans le Nikon D4 qui se montrait alors comme l’arme la plus redoutable à la réactivité et l’autonomie nécessaire à ce métier, mais également offrant d’excellentes performances en environnement sombre. Le prix de ce dernier restait alors fort élevé fleurant les 5000€, nous le complétions d’un de notre brave Nikon D700 comme deuxième boitier.

Avec la sortie de son D5, Nikon passe du coté obscure avec un capteur pouvant gérer de 100 à 102 400 ISO (Le D4 pouvant monter jusqu’à 12 800 ISO) pour la bagatelle de 7000€. Quand même ! Coté prix, cela fait mal également pour son nouveau Nikon D500 un appareil photo semi-pro au format APSC venant remplacer le D300, nouveau boitier dont le tarif est positionné au dessus d’un Nikon D600 ou l’ancien D700. Oui, ça pique chez Nikon !!

Pas de folie des grandeurs du côté de la définition. Même si le D5 gagne 4 Mpx par rapport aux D4/D4s, il demeure loin des 24 Mpx que Nikon propose sur ses reflex APS-C grand public, et à des années-lumière des 42 Mpx d’un Sony Alpha 7R II. Qu’ils semblent loin aussi, les 24 Mpx du Nikon D3x… Rappelons toutefois que le concurrent direct du D5, le Canon EOS 1DX, se contente pour l’heure de 18 Mpx.

Ce qui frappera surtout les esprits avec le Nikon D5, c’est sa sensibilité native, qui s’étire sur une plage de 100 à 102 400 ISO. Et vexé par le fait d’avoir été égalé par Sony, Nikon pousse encore un peu plus loin les hautes sensibilités en introduisant l’extension Hi 5 qui étend la sensibilité jusqu’à 3 280 000 ISO. Non, il n’y a pas de coquille. Vous vous demandez à quoi peut servir une telle sensibilité ? À rien… du moins pour le commun des mortels. Pourtant, pour les forces de l’ordre, qui sont d’importants clients historiques de Nikon, elle ouvre de nouvelles possibilités en termes de surveillance nocturne. (Un test à lire sur Les Numériques)

Bref, pour l’heure avec un tel tarif, le D5 se montre nettement moins intéressant que ce que ne l’était le D4 comme boitier dédié à la photographie de mariage… On attend donc toujours un vrai successeur au D700 !

e-Media – L’actu photo, du Fuji X100s au Dust Gate

e-Media – L’actu photo, du Fuji X100s au Dust Gate

Petit point sur l’actu photo de ce premier semestre de l’année 2013.

Après un boitier X100 controversé, alors même que je viens de revendre ce dernier, Fuji annonce la sortie d’un X100s corrigeant la plupart des défauts de ce dernier, plus rapide et plus réactif également. DigiLife Magazine appronfondi le sujet dans un de ces articles.

Il y a deux ans sortait de chez Fujifilm le Fuji X100, un boitier de 12.3 mégapixels avec une optique fixe de 23mm/F2 (équivalent à un 35mm en format 135). La presse et ses acquéreurs étaient unanimes à le plébisciter pour ses évidentes qualités photographiques caractérisées par une colorimétrie, une gamme tonale et une balance des blancs tout à fait exceptionnels sur un format de capteur APS-C… Aujourd’hui, Fujifilm annonce le successeur du X100: le Fuji X100S; même look rétro, même optique, même ergonomie… mais avec une technologie embarquée totalement revisitée et des innovations qui positionnent le Fuji X100S comme la nouvelle référence photographique sur ce segment de boitier. Le Fuji X100S s’adresse au photographe débutant passionné, à l’expert et au professionnel. (DigiLife Magazine)

Ce dernier sera d’ailleurs rapidement suivi d’un autre boitier rétro et pro X-M1.

Chez Nikon, j’ai gardé à l’oeil la sortie des derniers firware pour mon D4. Toujours à l’affux d’un vrai remplaçant de mon Nikon D700, je garde à l’oeil l’actualité du nouveau Nikon D600 qui se retrouve embarqué dans un « Dust Gate »…

Depuis le début de l’année un micro scandale entache la réputation de Nikon sur les forums photo : le reflex plein format « abordable » de la marque, le D600, générerait des poussières qui encrasseraient rapidement le capteur. Cette affaire a connu un grand écho et a fait couler beaucoup d’encre sur de nombreux forums et Focus Numérique. Le vénérable magazine français Chasseur d’Images s’est même fendu en mai d’un cahier spécial pour traiter cette affaire. Un problème d’autant plus désagréable pour les consommateurs touchés que la communication de Nikon Japon a été plutôt mauvaise. (Focus Numérique)

Aux cotés de l’actualité matériel, Adobe a annoncé l’annulation de sa suite Adobe CS7 au profit d’une solutio « Cloud » a payer de manière mensuelle… Le genre de position que je déteste… Ne plus pouvoir acheter de version boite est pour moi, une sacrée arnaque… c’est pour dire, je travaille toujours sur Adobe Photoshop CS2 !

Adobe a donc décidé de mettre fin à la progression de la plupart de ses logiciels par version tous les 2 ans ou tous les ans comme cela semblait se profiler. Adobe décide d’en finir avec la vente des boites et la vente des logiciels en ligne et impose la location par l’intermédiaire du créative cloud. Après la version CS6, vous n’avez plus le choix, il faut vous abonner. Vous payerez donc un logiciel 24,60€/mois ou l’ensemble des logiciels pour 61,50€/mois avec un engagement d’un an. Si vous ne voulez pas l’engagement d’un an c’est 50% plus cher. Quels sont les avantages et les inconvénients de cette nouvelle politique d’Adobe? (A lire sur le blog de Cyril Bruneau)

Sur son blog, on peut également y trouver un mémo sur la technique pour vérifier si quelqu’un utilise illégalement vos photos en utilisant les outils avancé de la recherche d’image de Google et en important le fichier d’origine.