Archives de
Tag: Le come back

Pluie d’Oscars à La la land…

Pluie d’Oscars à La la land…

La semaine dernière, en zappant, je suis tombé sur la cérémonie des Oscars. Je n’avais jamais regardé ce genre d’évènement, mais cinéphiles, madame et moi nous sommes laissés mener à découvrir les films nominés et rencontrer les artistes hors contextes. Le film « La la land » y était sacrément mis en avant, et a fini par piquer ma curiosité !

Je dois bien admettre qu’avant cela, je pensais qu’il s’agissait d’une mauvaise parodie américaine autour du concept des Comédies Musicales, un genre cinématique de plus grandement tombé en désuétude depuis plusieurs années… et il faut bien l’admettre avec un titre tel que « La la land »… difficile de m’attendre à autre chose !?

Lors de ladite cérémonie, j’allais donc découvrir quelques extraits musicaux plutôt intéressants et constater que le duo d’acteur choisi, Ryan Gosling (vu dans Crazy Stupid Love et The Notebook) et Emma Stone (parfaitement mise à l’honneur dans les deux derniers films de Woody Allen) était loin de faire partie des acteurs bas de gamme des mauvais films américains… Bref, il fallait voir ce film au plus vite !

Dès la première scène, vous voilà embarqué, en technicolor dans une scène qui paraît alors tellement improbable pour le cinéma moderne… comédie musicale oblige, cela déboule dans tous les sens, on saute, on chante, on danse, on cabriole… puis tout revient à la normale… et il y a ce gars qui rebobine sa vieille K7 audio pour écouter un gimmick de piano… bizarre ou va-t-on en venir !

Très vite, on comprend donc que le film de Damien Chazelle ne cherche pas à pasticher les films de Comédie Musicale, mais plutôt à tenter de faire revivre ce courant cinématographique en lui rendant hommage et lui offrir ce petit plus des films modernes,… c’est coloré, cela chante, cela danse, et drôlement bien, on s’envole même, dans les nuages, on y fait des claquettes, on joue avec un chapeau,et l’on s’accroche au réverbère… Mais il y aussi cette histoire qu’il nous raconte.

 

Damien Chazelle semble particulièrement aimé le Jazz, c’est une sujet récurrent dans ses œuvres précédentes et comme lui, son personnage Sebastian rêve de faire revivre le jazz, lui rendre sa noblesse… voilà qui se colle à merveille avec l’approche donnée du réalisateur et la comédie musicale… Il rencontrera donc Mia, qui rêve d’être actrice et qui enchaîne casting sur casting en travaillant dans une boutique de cookie à l’intérieur des studios d’Hollywood.

Tout cela semble donc très « clichés » mais colle à merveille avec l’univers du faste Hollywood d’il y a 60 ans, et au fond, n’est pas ainsi que l’on écrit les plus jolies histoires d’amour ? Il est vrai que la structure narrative semble assez classique, rencontre, premier fleurte, les projets, la distance, la rupture… le tout accompagné de nombreuses petites subtilités en image et en note de musique qui ont fait que je suis sorti de cette séance ébloui… un film sans fausse note ! Un allusion d’autant plus forte qu’en permanence ce sont les notes de piano qui nous transportent de sentiment en sentiment dans le film… tantôt rappelant les rêves de Seb, ceux de Mia… leur romance, leur silence…

Les films du mois : New York Melody

Les films du mois : New York Melody

new york melodyNew York Melody (8/10)

Pendant de longues années, j’ai rêvé être un grand musicien, faire des albums, des concerts, atteindre le TOP 50. Puis, j’ai grandi, j’ai découvert la vraie vie, je suis devenu papa, je me suis lancé dans d’autres projets et j’ai pu fermer la porte de ce monde gangréné qu’est celui de la musique.

Pendant toutes ces années, regardé un film ou une émission à la Star Academy suivant des artistes émergents dans l’univers de la musique était pour moi plus que pénible. Mais j’ai pu me réconcilier avec le genre grâce au film « Le Come Back » !

New York Melody, se rapproche assez bien du Come Back. Avec une aile moins « British Comedy », un style musicale plus pop moderne et une très chouette B.O. également. L’histoire est moins prévisible, même si la finalité choisie me laisse un peu sur ma faim.

Quoi qu’il en soit, on ose y montrer un peu plus un monde de la musique corrompu. Que reste-t-il à l’artiste, le pilier d’un morceau de musique quand un label mange 90% de la vente d’un disque, même immatériel, que l’artiste doit encore payer entre 20 et 40% de taxes sur les 10% de revenus à l’état…

Comme beaucoup j’ai cru qu’Internet permettrait de diffuser ma musique plus facilement au monde, comme bien d’autres artistes indépendant. Mais les lobbys du monde de la musique courtisant les législateurs ont sur le vendre les idées pour créer des lois permettant de tuer les auto-producteurs de musique, de bouquin, de jeux-vidéo… afin que le business continue à passer entre leur mains !

Quai D’Orsay (8/10)

Allé hop, ça c’est du Thierry Lhermite en forme ! Vous pensez que c’est tellement différent dans les cabinets ministériels en Belgique, je n’en suis pas si sur… On sent bien sur que l’on est dans l’humour et la démesure en permanence et pourtant, on reste à se dire que l’on est pas si loin du vrai !

Capitaine Phillips (8/10)

La piraterie en mer,… un sujet probablement difficile à rendre attractif au cinéma, tout en racontant une histoire vraie. L’histoire du Capitaine Phillips est stressante, humaine, et parvient à réussir ce défi sans tomber de manière disproportionnée dans le films de guerre, d’action, dans le bain de sang et la violence gratuite.

The Weather man (8/10)

Dans ce film, Nicolas Cage incarne un animateur météo TV. L’ambiance de film est très spéciale et je ne sais pas pourquoi elle m’a toujours plu et donné envie de revoir régulièrement le film.

Le Hobbit : La bataille des 5 armées (8/10)

Plus rythmés que les deux premiers volets, l’action se concentre évidemment sur la grande bataille sans pour autant oublier de s’intéresser à chaque protagonistes. L’effet 3D 48fps donne vraiment l’impression de vivre le film un peu comme si l’on se retrouvait dans une reconstitution historique. Cela sonne parfois un peu faux dans le jeu de certains acteurs, mais apporte de ce fait un touche humoristique sympa.

De manière générale, la trilogie se termine sur une bonne note qui fait remonter dans mon estime l’intérêt de l’univers de JJR Tolkien, n’étant pas vraiment plus que cela fan du Seigneur des Anneaux. Une revisite de la première épopée à la sauce Peter Jackson ne serait pas pour me déplaire.

Gravity (8/10)

Il est certain que Gravity ne plaira pas à tout le monde… Pourtant ce voyage étonnant dans l’espace digne d’un Seul au monde est une belle réussite. Le duo d’acteur donne une consistance supplémentaire au film. Il faut bien avouer que suivre un astronaute dans cette course dans le vide, pour survivre, passant de station en station à nous donner mal à la tête est un beau défi cinématographique. La musique, pesante, apporte également une ambiance extrêmement réussie.

Divin enfant (7/10)

Une comédie de Noël un peu choc et croustillante

Le coeur des hommes 3 (7/10)

Une comédie qui vous offre de passer un bon moment, même si j’ai du mal à imaginer que l’on vive ainsi….

Tempête de boulette géante 2 : l’île des Miam-nimaux (4/10)

Etonnant ! Graphiquement, cette nouvelle aventure est une vraie réussite, le charisme des Miamnimaux, le méchant… tout y est ! A coté de cela, l’intrigue est presqu’ennuyante, les gags répétitifs et peu inspirés, et les dialogues tout juste à la limite de ma tolérance…. La faute à un doublage francophone ciblant un public « limité » ?

Une vraie déception alors que la bande annonce m’inspirait vraiment et que le premier film avait été une vraie surprise !

Jack et les chasseurs de géants (3/10)

Acteurs sans charisme, scénario prévisible et effets spéciaux d’une autre époques… on dirait une mauvaise série pour ados…

Les garçons et Guillaume à table ! (1/10)

pour moi imbuvable !