On va rebondir !

On va rebondir !

Pas plus tard qu’il y a deux semaines, je me faisais la réflexion : « Wouw, qu’est-ce qu’il y en a des photos de Basket dans mon téléphone ! »

J’ai parfois moins pris le temps de m’arrêter sur notre vie de famille, mais depuis le mois d’août, Alice a rejoint l’équipe de Basketball Fille U14 de Sprimont. Quelques mois plus tôt, alors que déjà depuis un an, elle nous demandait pour faire du Basket, j’avais constaté en la récupérant à l’école que, finalement, elle se débrouillait pas si mal sur les paniers de la cours de l’école.

Madame avait déjà sondé le problème l’année d’avant, des clubs de filles, il n’y en a pas. En réalité, c’est surtout que dans les catégories  U12, U10,… qui ciblent les enfants à l’école primaire, les équipes sont mixtes. Mais pour l’été, nous avions dans un premier temps trouvé un stage au Liège Panthère, mais également la possibilité de rejoindre une nouvelle équipe qui se formait à Sprimont.

Pas simple de démarrer à presque 12 ans le Basket ! Très souvent, on s’y retrouve bien plus tôt. Si Alice se débrouillait avec son ballon, il fallait encore apprendre les règles, travailler son dribble et toutes les autres techniques pour tirer. Apprendre à jouer en équipe, prendre confiance. Mais ma chérie, dès le premier jour où je suis venu te voir à l’un des entrainements, je t’ai senti vivre « TON » truc à toi. Et quand on est jumelle, on a peut-être besoin encore plus.

Rapidement, nous sommes donc allés supporter ton équipe. Si dans un premier temps, l’idée pour moi était de te permettre de comprendre comment se passe un match, les règles, les phases de jeux,… Parce que oui, clairement, le monde du Basket nous était totalement étranger. Très vite, je me suis senti devenir non pas juste ton supporter, mais également celui de ton équipe ! J’ai été suppris de l’accueille et la bienveillance des autres parents de tes coéquipières qui nous ont accueillis dans l’équipe, faisant bien vite de nous des supporters de Sprimont. Et je me retrouvais dans les gradins à crier « Let’s go Sprimont ! »

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Une version GBA de Open Season pour les fans de pixel art

Une version GBA de Open Season pour les fans de pixel art

Je me sens un peu seul au monde sur mon blog et pour l’instant, ce que j’ai envie de partager c’est l’exploration de ma collection de cartouches Game Boy, Color, Advance chinées aux fils des années depuis ma nouvelle console à l’écran sublimé. J’en profite à l’occasion pour faire une chouette photo avec l’objectif Macro que je teste… Aujourd’hui, j’ai tiré au hasard la cartouche du jeu Open Season réalisé en 2006 pour les studios Ubisoft… Une adaptation de film qui s’annonce rapidement comme une belle surprise !

Lorsque sort le film « Les Rebelles de la Forêt » en 2006, il est loin de rencontrer mes faveurs. Ce nouveau film d’animation de Sony Pictures Animation qui n’a pas encore de grandes franchises à son actif propose une qualité qui n’est pas encore aux niveaux de ses concurrents, une histoires à l’humour américain un peu trop piquant à mon gout pour les enfants… Des enfants, je n’en ai pas encore… Bref, même en DIVX, j’avais passé mon chemin.

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L’affiche du film « Les Rebelles de la Forêt » sorti en 2006

Ne parlons donc à cette époque d’envisager jouer à l’adoption d’un film sur ma PlayStation 2 ou ma GameCube ! Le film sera par ailleurs adapté sur une grande partie des supports de l’époque, ce compris la PSP, la Nintendo DS et même… la Game Boy Advance !


Si chacune des adaptions aura évidemment fait le choix d’une aventure en 3D, avec un résultat qui semble assez moche pour la Nintendo DS. Sur Game Boy Advance, Ubisoft revisite l’histoire du film dans un jeu de plateforme en 2D « à l’ancienne ». Un genre mis de côté, qui ne semble plus convenir qu’aux enfants à qui on laisse la vieille console du grand frère.

Pourtant, là où certaines versions 3D des studios Ubisoft se montrent, ne nous voilons pas la face, des graphismes ingrats, cette version en 2D propose des sprites et animations hautes en couleur, des décors réussis et même un level design amusant ! Les niveaux s’entrecoupe de scène qui racontent la trame de l’histoire, avec des dialogues pas trop long qui pose bien l’ambiance.

Dans le jeu, notre grizzly Moog est amusant à prendre en main. Il peut faire beaucoup d’action différentes, inspirées des plateformes d’exploration à la Metroïd.

Le premier niveau d’apprentissage colle avec l’histoire et se montre drôle. Il propose déjà un beau panel de mouvements, avant de nous emmener dans la forêt.

Bien évidemment, en 2006, « Open Season« , même si la presse souligne la qualité des graphismes sur la console, difficile de sortir du lot des productions Next Gen. En revanche, en 2024, pour les amateurs de Retrogaming, cette cartouche que l’on trouve pour une petite poignée d’euro méritera sa place dans votre collection, j’en suis certain !

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Spirou, mission ennuie.

Spirou, mission ennuie.

Après un Astérix, plutôt réussi, sorti en 1993, Les Schtroumpfs et Les aventures de Tintin au Tibet, nettement plus controversées. Le studio espagnol BIT Managers sous la coupole d’Infogrames s’attaque en 1995 à l’adaptation sur Game Boy d’un autres héros de la Bande Dessinée : Spirou !

A cette époque, cet épisode Game Boy, autant que les versions 16 bits n’étaient pas passées entre mes mains, j’avais laissé les consoles de côté pour profiter de l’arrivée de la 3D sur mon PC, ce n’est qu’à l’approche de 2020 que je glisserais la cartouche de Spirou dans ma Game Boy.

La cartouche de Spirou sur Game Boy

Bref, alors que les équipes d’Infogrames s’occupe de la version 16 bits, particulièrement colorée sur Super Nintendo et Mega Drive, le portage sur la portable de Nintendo n’est pas en reste. Visuellement, BIT Managers fait un très beau travail pour rendre notre groom nationale à l’écran particulièrement reconnaissable et lui offre des animations dignes d’un dessin animé. Spirou court, saute, s’agrippe à des câbles par dessus le danger. Les visuels du premier niveau, dans la ville New York sont soignés, même s’il faut bien admettre qu’ils tranchent un peu à l’univers de notre aventurier,… d’autant que la jaquette semblait plutôt nous emmener en Palombie.

A l’instar des précédents titres du studio, le cadre de l’histoire nous est proposée dans un long défilé de texte. Lent, il faudra être bien courageux pour lire que le Comte de Champignac est en congrès scientifique, il se retrouve confronté aux plans machiavéliques de Cyanure qui a décidé de réduire les humains en escalavage.

Le scénario est similaire à celui des épisodes 16 bits. Il n’est pas lié à un album en particulier, mais reprend quelques personnages issus de l’univers récent que Tome & Janry ont mis en place dans les aventures de Spirou et Fantasio. Et il faut bien admettre que ce synopsis n’est pas des plus originals. Il aurait été plus amusant de retrouver Fantasio, Zorglub et cie… Mais à cet époque, la franchise de Spirou cherche à se ré-inventer et prendre ses distances de ce que Franquin avait magistralement apporté à l’univers.

Si la toute première impression une fois la console en main est positive, surtout après la déception qu’était Tintin au Tibet, on s’ennuie enfaite très vite, sans vraiment comprendre notre but dans la vie. Des pots de fleurs qui tombent, cela fait très Schtroumpfs. Des câbles électriques à traverser, cela fait très Tic & Tac. Des chiens qui mordent, des petits oiseaux qui picorent la tête, et clairement notre seule option est d’éviter les ennemis.

On ramasse des coiffes de groom qui trainent dans la ville. Pourquoi ? Faut-il les trouver toutes ? Par essai erreur, on tombe dans les trous, on tombe de haut, on meurt… et avec un peu de chance, d’un saut osé, on arrive à la fin du niveau. Mais déjà au bout de quelques minutes, le level design se montre répétitif et inintéressant. Les 4 obstacles rencontrés (pots de fleur, chien, oiseaux, courant électrique) font un peu faiblard. Même la musique, joyeuses et de qualité, rappelant la patte de Alberto José Gonzalez Pedraza qui avait magistralement mis en musique Astérix sur Game Boy, fini par être répétitive.

Une nouveau panneau nous explique que Cyanure, avec son Sèche Cheveux, réduit Spirou à la taille de 10cm. Le second niveau nous propose avec peu d’originalité un Spirou dans un monde de jouets… avec un level design toujours aussi peu inspiré… J’abdique, comme probablement d’autres joueurs à l’époque.

Dommage peut-être, visuellement, les niveaux suivants semblent très réussis !


Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Nouvelle Game Boy Advanced mise en beauté avec entre autre un nouvel écran au contraste impeccable réalisé par Lust Passion Rétro Modding, je peux m’attaquer à mon idée de Chroniques Vidéoludiques Artistiques. Une manière de raconter mes souvenirs retrouvés sur un jeu issus de la Game Boy, pour l’heure, accompagnés d’une ou deux photos artistiques. Commençons par Batman : Return of the Joker du studio japonais Sunsoft sortis en 1992 en Europe auquel je jouerais pour la première un peu plus tard, fin 1995.


Batman est probablement le seul super héros américain à avoir réussi à me parler durant ma jeunesse. Abreuver d’autres héros des dessins animés du Club Dorothée et autres Récré A2, Batman, c’était le juste justicier de mon paternel ! Le héros de sa jeunesse. Si je n’ai pas vraiment accroché aux films des années 90, c’est surtout la série télévisée et sa bande son signée Danny Elfmann qui marquera mes esprits et les soirées « spéciales » Batman avant d’aller dormir.

J’avais déjà eu l’occasion de découvrir l’improbable et génialissime premier Batman de Sunsoft sur la Game Boy début 1995. Ce dernier, sorti en 1990 proposait un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes digne du premier Super Mario Land, mais avait réussi à m’emmener dans l’univers de Gotham City avec une petite couche de shoot’m up.

Pour ce second opus, annonçant le Retour du Joker, qui sortira 2 années plus tard en 1992, Sunsoft propose cette fois un jeu avec de grands sprites, des décors réussis, des musiques à couper le souffle, un grappin pour s’accrocher, des batrangs à récupérer, et surtout, des animations des déformations qui en jettent… mais parfois un peu abusive !

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La saison 2024 de F1, c’est déjà reparti !

La saison 2024 de F1, c’est déjà reparti !

Il y eu un temps où l’excitation de l’attente du retour des Formule 1 était plus intense.

Clôturée le 26 novembre, la saison précédente nous avait cette fois éviter un Grand Prix au mois de décembre. En revanche, c’est déjà le Samedi 2 mars que les bolides ouvriront le festival 2024 à Barhein.

Pas le temps de spéculer un peu sur les essais hivernaux, pas le temps de lire plus d’une page de mon magazine annuel AutoHebdo et encore moins de plonger dans mes archives pour retrouver quelques souvenirs des saisons 2014, 2004 ou 1994. Non, voilà déjà que non pas 1, mais 2 GPs sont passés.

Même pas la possibilité d’en profiter calmement devant ma télévision le dimanche après-midi. Et non, la nouvelle ère poussée par le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem nous emmène à Barhein et en Arabie Saoudite à quelques jours du début du ramadan, les deux premiers GPs se déroulent donc le samedi. Mwoui, je deviens vieux et je rouspette… Mais je le me garde pour moi ici. Loin est le temps où je pouvais encore discuter de tout cela sur les réseaux sociaux avec mes autres amis amateurs de Formule 1.

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