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Tag: Heart of Darkness

Lost Vikings 2, merci Vinted.

Lost Vikings 2, merci Vinted.

Certes ce n’était pas le jeu du siècle, sorti à une époque où les jeux de plateforme étaient hasbeen, en 1996. Certes, le packaging de cette version Windows 95, en boitier DVD est moins sympa qu’une version carton ou PlayStation par exemple. Mais quand même, je suis content d’accueillir les moustachus de Lost Vikings dans ma collection Rétrogaming.

The Lost Vikings - PC MS-DOS (Silicone & Synapse - Interplay, 1993)
The Lost Vikings – PC MS-DOS (Silicone & Synapse – Interplay, 1993)

Le premier épisode avait été une réussite, sorti tout d’abord sur la Super Nintendo et rapidement disponible en 1993 sur l’Amiga ou le PC, version sur laquelle j’avais joué à l’époque. Le concept du studio Silicone & Synapse, future Blizzard Ent., était efficace. Un jeu de plate-forme qui allie adresse et réflexion. En effet, nos trois vikings Erik, Baelog et Olaf vont devoir traverser le temps pour secourir leur village des extraterrestres mené par Tomator. Chacun des héros a ses propres capacité. Le premier peut courir et sauter, le second se battre à l’épée et tirer des flèches et enfin le troisième peut protéger de son bouclier toute la bande et même utiliser ce dernier comme planeur. Ce sera au joueur d’alterner entre les trois protagonistes afin de résoudre chacun des niveaux. Un concept efficace que l’on retrouvera plus tard dans d’autres titres tels que Pocahontas, Arghh real Monsters ou plus récemment Trine. Les musiques électro de Charles Deenen sont fantastiques pour l’époque, c’est Allister Brimble qui s’occupera du portage sur Amiga et PC.

Si mon frère et moi avions certainement pu voir les 3 vikings présentés à la télévision ou dans un magasine, ce n’est que fin 1994 que le jeu arrive à la maison, maintenant que nous avons enfin un écran couleur, une carte VGA et une carte son !

The Lost Vikings : Norse by Norse West - PC Windows 95 (Beam Software - Interplay, 1996)
The Lost Vikings : Norse by Norse West – PC Windows 95 (Beam Software – Interplay, 1996)

Passée inapercue quand j’étais gamin, cette suite « Norse by Norse west » arrive d’abord sur la Super Nintendo en 1994 avant d’être portée en 1996 – 1997 sur PC, PlayStation ou encore Sega Saturn. Les deux versions sont en réalité différentes. La version Super Nintendo utilisait les mêmes sprites cartoons que le premier épisode originellement sorti en 1992 alors que les versions dédiées aux autres supports en plus d’inclure des séquences d’animation vidéo et une musique sur support CD, utilisent des nouveaux graphismes réalisés sur base de rendu 3D, comme Rare Software l’avait fait la série à succès Donkey Kong Country.

Pour ma part, c’est la version PlayStation que je découvrirais tardivement, fin de l’année 2000. A cette époque, j’ai un peu de mal à me mettre dans ce genre de jeux « vieillot » même si l’envie de découvrir cette épisode inconnu était très forte. De plus,  les environnements à parcourir m’inspirent bien moins que dans le premier épisode. Le passage en mode rendu 3D est très mal optimisé, les musiques criardes, les voix énervantes,… Bref c’est plutôt raté !

D’ailleurs, c’est le même constat avec d’autres jeux de plateforme de cette époque, Gex, Skull Monkey ou encore L’odyssée d’Abe. Tous prennent une direction artistique très sombre et noire tout en misant sur ce système de pré-rendu 3D…

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Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Joyeux anniversaire Jazz Jackrabbit !

Il y a quelques semaines, la série Jazz JackRabbit soufflait les 20 ans de la sortie de son 2e épisode. Pour l’occasion les fans musicos du lapin vert offraient à la communauté un très bel album d’arrangements modernes des thèmes musicaux de la série ! Ah, que me racontes-tu là, Franqui… « personne ne connait Jazz JackRabbit !? » Une petite séquence Playhistoire s’impose donc… Je vais vous parler de ce temps où Epic Mega Games n’était ni synonyme d’Unreal Engine et encore moins de Fortnite.

Début des années 90, bon nombre de mes copains de classe reçoivent une Megadrive pour jouer à Sonic le hérisson, devenu le symbole des jeux vidéo « cool ». Moi, je fais partie de ceux qui ont à la maison un ordinateur et non une console. Si graphiquement les PC de l’époque proposent des expériences vidéoludiques novatrices avec des simulations en 3D vectorielle toujours plus réussies et des jeux d’aventure Point & Clic aux couleurs chatoyantes, je suis bien forcé de constater que les jeux de plate-forme que j’affectionne tant y sont bien moins fréquents. En effet, l’une des difficultés du monde PC à l’époque est que ces machines embarquent des composants relativement disparates dont notamment les cartes graphiques. Cette diversité de performances rend difficile la réalisation d’un scrolling concluant des sprites à l’écran. À l’époque par exemple, les versions MS-DOS des jeux français de Titus reposent alors sur une technique d’écrans qui scrollent brutalement lorsque le personnage se rapproche du bord (je vous invite au besoin à relire mon test des Aventures de Moktar). Ce sera l’arrivée des titres de la génération « sharewares » américains qui viendra bouleverser le paysage PC avec le premier épisode de Keen Commander signé Apogee – ID Software et Jill of the Jungle, proposé par le « studio concurrent » Epic Mega Games.

Les aventures de Keen Commander, Jill of the Jungle, Duke Nukem et autres Bio Menace reposent sur ce modèle économique du shareware qui n’a évidemment pas eu le même impact chez nous. Les studios proposent en « téléchargement » gratuit le 1er épisode de ce qui se présente souvent comme une trilogie. Les autres titres pouvant ensuite être téléchargés sur un BBS, l’ancêtre d’internet, et ce de manière payante voire commandés par vente par correspondance. Ici en Belgique, ces jeux « gratuits » se retrouvent en cadeau dans des magasines spécialisés, dans des packagings à bas prix de grande surface ou un peu plus tard dans des compilations de jeux sur CD-Rom.

Bien entendu, les influences du monde console sont importantes. Si Keen Commander tente de reproduire avec suffisamment de distance les mécaniques de gameplay et surtout le scrolling efficace du premier Super Mario Bros, Jill of the Jungle se rapproche plutôt de Metroid et Bio Menace de la série Contra… Mais nous sommes bien loin d’envisager l’équivalent d’un Sonic sur PC, d’autant que la plupart de ces titres se limitent à exploiter les 16 couleurs du mode graphique EGA pour offrir un scrolling fluide.

La guerre des mascottes - Pix'n Love Editions
La guerre des mascottes – Pix’n Love Editions

L’arrivé de Sonic the Hedgehog en 1991 va bousculer le monde du jeu de plateforme. Là où la majorité des héros avaient une forme humaine, les mascottes vont petit à petit inverser la tendance comme nous le raconte William Audureau dans son excellent ouvrage « La Guerre des Mascottes » édité chez Pix’n Love en 2016. Un singe chez Nintendo, un renard chez Titus, un chat chez Accolade, une chauve-souris chez Sunsoft, un écureuil chez Ocean, une fourmi chez Gremlin Graphics, un lézard chez Crystal Dynamics aux cotés des nombreux personnages de Disney et autres Looney Tunes, les rayons de jeux vidéo se retrouvent envahis !

Alors qu’Epic Mega Games assoit un temps sa réussite sur une série de jeux de flipper très réussi (Epic Pinball), elle recrute dans son équipe Arjan Brussee. Democoder talentueux,  il s’attaquera depuis les Pays-Bas à un projet reposant sur un moteur graphique proposant une action très rapide à l’instar de Sonic bien entendu, mais également de Zool sorti sur Amiga et PC. Au début du projet, le héros pressenti devait être le cosmonaute hollandais Wubbo Ockels, afin d’offrir un titre dans l’esprit de Megaman, mais en plus nerveux. Cependant le thème spatial n’était alors plus aussi vendeur que la déferlante de mascottes… Notre cosmonaute se transforme alors en lapin vert repoussant l’invasion de tortues de l’espace ayant kidnappé Eva, la princesse de Karotus. Un lapin vert créé par le comparse de Arjan, Cliff Bleszinski.

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Grandir…

Grandir…

Grandir, ce n’est pas oublier… Même lorsque l’on a plus le temps de mettre de l’ordre dans tous ses souvenirs ou même simplement d’allumer la lumière… Grandir c’est jongler avec le temps et le désordre des souvenirs… Reste à l’artiste la chance de pouvoir faire le spectacle et faire rêver ceux qui l’entourent….

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